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Ils sont peut-être déjà là !

Irène Adler

Un article de

Alors que les “Nuits des étoiles” illuminent le ciel d’août et les conversations de curieux, l’agitation monte dans les télescopes et les observatoires. Un objet interstellaire venu d’ailleurs file à toute allure dans notre système solaire. Sa trajectoire défie les modèles. Et un professeur d’Harvard, Avi Loeb, y voit peut-être une sonde extraterrestre ! Alors… rêve isolé, délire cosmique, ou intuition géniale ?

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Irène Adler
Cela commence comme un roman de Philip K. Dick.


Et pourtant tout est vrai ! Le 1er juillet 2025, dans la constellation d’Hercule, à plus de 4 milliards de kilomètres, un objet a pénètré notre Système solaire. Il fonce à 210 000 km/h, rétrograde, marginal, sans prévenir. L’observatoire ATLAS le repère. Code : 3I/ATLAS. C’est le troisième visiteur interstellaire identifié après ʻOumuamua (2017) et Borisov (2019). Mais celui-là… il a quelque chose.


Quelques jours plus tard, une hypothèse folle fuse depuis le Massachusetts. Avi Loeb, professeur à Harvard, publie un papier cosigné : et si 3I/ATLAS était une sonde extraterrestre ? Et si cette comète, en apparence banale, était en réalité un artefact technologique lancé depuis une civilisation inconnue, un éclaireur silencieux… ou pire ?



Une comète qui n’en a pas l’air ?


Les faits, d’abord. L’objet 3I/ATLAS mesure entre 3 et 5 kilomètres. Il dégage une queue de gaz et de poussière — signature typique d’une comète. Pourtant, selon Loeb, certains paramètres posent question :

  • vitesse anormale, supérieure à toute comète naturelle connue ;

  • trajectoire rétrograde, c’est-à-dire opposée au sens normal de rotation des planètes ;

  • passage très proche de Vénus, Mars et Jupiter, comme s’il « déposait quelque chose » ;

  • et surtout : il passera derrière le Soleil le 29 octobre 2025, au plus près, là où aucun télescope terrestre ne pourra le suivre.

Un hasard ? Une coïncidence ? Ou une manœuvre pour éviter les regards ?



Loeb, le trublion du cosmos


Avi Loeb n’en est pas à sa première déclaration fracassante. En 2017 déjà, il affirmait que ʻOumuamua, objet interstellaire longiligne détecté en provenance de Vega, pourrait être une voile solaire artificielle, vestige d’une technologie étrangère. Il a fondé le Galileo Project, financé par des fonds privés, pour traquer des signes d’intelligence non humaine. Il organise ses propres expéditions, publie à la chaîne, et dérange l’establishment scientifique. Volontairement.


À 62 ans, Loeb est un scientifique crédible, diplômé, rigoureux, mais aussi un provocateur assumé. Il dit vouloir “ouvrir la porte” à des hypothèses que la science institutionnelle verrouille par peur du ridicule : “L’histoire de la science est pleine d’idées ridiculisées avant d’être prouvées.”



Une controverse bien terrestre


Dans la communauté, les critiques pleuvent. Beaucoup parlent d’un narcissisme médiatique, d’une quête de visibilité, d’un mélange malheureux entre science dure et spéculation hollywoodienne. 


L’astronome Samantha Lawler juge ces papiers « presque insultants pour ceux qui étudient sérieusement les comètes ». Robert Jedicke, expert en objets interstellaires, rappelle que 3I/ATLAS est parfaitement explicable par les modèles connus.


Mais Loeb persiste, et nuance : il ne dit pas que l’objet est une sonde alien, mais qu’il faut envisager cette possibilité, comme une hypothèse parmi d’autres. L’équivalent cosmique de : on n’a pas de preuve, mais on ne doit rien exclure.



Et les images ?


L’objet a bien été photographié. Les clichés révèlent une forme floue, auréolée d’une coma brillante, caractéristique d’un corps cométaire en dégazage. À cette distance, et à cette vitesse, aucune résolution ne permet de discerner le noyau avec certitude. Sphérique ? Allongé ? Plat ? Les astrophysiciens eux-mêmes s’en tiennent à des estimations prudentes.


"Tout ce qu’on voit, c’est une lueur.

Tout ce qu’on croit voir… dépend de ce qu’on cherche."


Pas d’antenne. Pas de silhouette métallique. Pas de preuve visuelle d’une technologie. Mais pas non plus d’image assez nette pour exclure quoi que ce soit. Juste un objet traversant l’espace. Et ce soupçon persistant : et s’il n’était pas venu seul ?



Et si ?


Et si Avi Loeb avait tort ? Il n’aurait fait que jouer avec l’invisible, déformer l’attention médiatique, et faire perdre du temps à ses collègues. Mais et s’il avait raison ? Et si, dans cette traînée d’ions et de glace, quelque chose observait ? Sondait ? Testait nos réactions ? Et si cette comète n’était pas venue seule ?



Conclusion : croire ou comprendre ?


3I/ATLAS passera peut-être inaperçue. Le 29 octobre, elle franchira son point le plus proche du Soleil. Invisible, inobservable, mais pas indifférente.


À Harvard, Loeb préparera sa prochaine publication. Ailleurs, d’autres pointeront des télescopes vers les étoiles. Et nous, nous resterons là. À regarder passer un caillou à 210 000 km/h, avec un soupçon d’effroi.


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3I/ATLAS : journal d’un compte à rebours
3I/ATLAS : journal d’un compte à rebours

Le 1er juillet 2025, un objet interstellaire est détecté par l’observatoire ATLAS. Il vient d’un autre système stellaire, traverse le nôtre à plus de 210 000 km/h, suit une trajectoire rétrograde, et disparaîtra derrière le Soleil entre le 29 octobre et le 6 novembre.

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