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Black Friday : le triomphe du faux choix

Aldrine Autrumay

Un article de

Derrière l’avalanche de promotions, le Black Friday reste moins une fête commerciale qu’un dispositif parfaitement huilé. Une mécanique où l’apparence du choix dissimule la logique d’un marché qui décide avant nous.

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Aldrine Autrumay
Un pic commercial calibré depuis des semaines


Le Black Friday n’a plus grand-chose à voir avec une journée de bonnes affaires. Il représente aujourd’hui près de 1,7 milliard d’euros de ventes en ligne en France selon la Fevad, un chiffre tel que certains distributeurs réalisent jusqu’à 20 % de leurs revenus annuels en quatre jours. Pour atteindre ces niveaux, les enseignes préparent le terrain bien avant novembre : selon les analyses croisées d’Idealo et d’UFC-Que Choisir, près d’un tiers des produits affichés en promotion avaient vu leur prix remonter en octobre. La baisse n’est donc, dans bien des cas, qu’un retour au prix normal maquillé en opportunité.



Le choix existe… mais pas là où on le croit


La plupart des décisions d’achat ne se jouent plus dans l’allée d’un magasin mais dans l’ordre d’affichage des plateformes. Amazon réalise environ 35 % de ses ventes via ses blocs de recommandations et 70 % des clics du Black Friday se concentrent sur les vingt premiers résultats. Le consommateur a donc le sentiment de comparer ; en réalité, il se déplace dans une sélection pré-filtrée, construite par les modèles de recommandation et les accords commerciaux. Les “meilleures ventes” ou “bons plans” sont moins un indice de popularité qu’un dispositif d’orientation. Le libre arbitre se réduit à une marge, parfois très faible.



Une opération qui joue sur la saison, pas seulement sur les prix


Fin novembre, la fatigue saisonnière est un facteur parfaitement identifié. L’Inserm rappelle que la baisse de luminosité entraîne une diminution notable de la sérotonine, affectant l’humeur et la capacité de décision. Les achats d’impulsion augmentent naturellement à cette période, tout comme les produits dits “réconfort” ou “gain de temps”, qui connaissent des hausses de 20 à 35 %. Le Black Friday ne fait qu’exploiter ce moment précis où le consommateur est plus vulnérable, où l’envie de compenser l’emporte sur la rationalité.



Le prix juste, ce vieux fantôme


Si le Black Friday prospère, ce n’est pas uniquement grâce aux plateformes mais parce que les Français ne croient plus au prix “normal”. Une enquête IFOP montre que 78 % des acheteurs attendent le Black Friday pour acquérir un bien coûteux. Cette attente signe en creux un aveu : hors promotions, beaucoup de produits sont jugés trop chers. Le Black Friday devient alors un correctif symbolique dans une économie où l’inflation durable a brouillé la notion de valeur. Il rassure plus qu’il ne fait réellement économiser : selon plusieurs cabinets spécialisés, la remise moyenne réelle ne dépasse pas 7 à 12 %. Rien à voir avec les affiches tapageuses.



Une victoire silencieuse des plateformes sur le consommateur


Dans son fonctionnement actuel, le Black Friday dit moins quelque chose sur le commerce que sur notre rapport à la décision. Entre les prix gonflés, les algorithmes prescripteurs et l’urgence fabriquée, tout concourt à produire un climat où l’on croit choisir alors que la trajectoire est en grande partie écrite. Ce n’est pas une manipulation spectaculaire, mais une mécanique discrète, accumulative, presque quotidienne. Le Black Friday ne crée pas l’illusion du choix : il l’entretient toute l’année et l’expose simplement en plein jour.


Le Black Friday, au fond, n’a jamais concerné TSVmag.

Nous n’avons rien à solder, rien à gonfler, rien à maquiller : nous vous respectons toute l’année, au même prix, avec la même exigence.


Mais puisqu’en cette fin novembre votre cerveau réclame un petit supplément de sérotonine et que l’époque vous pousse gentiment vers l’impulsion…

alors pour une fois, faites-lui plaisir dans le bon sens.


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Commentaires (1)

François Singer
François Singer
-3 j

Merci Aldrine. Et c’est vrai : ici, on respecte vos neurones — pas de fausses promos.


Chez TSVmag, nous avons choisi exactement l’inverse de la frénésie ambiante.

Pas de réduction.

Pas de rabais.

Pas de cri.


Et un abonnement annuel… très abordable.


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