top of page

🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous

NeuroNews

Partager NeuroNews 👉

Plaisir givré ou mirage sucré ?

Aldrine Autrumay

Un article de

Il y a d’abord ce parfum d’enfance. La chaleur, le papier froissé d’un cornet, la première lèche de vanille qui vous réchauffe presque autant qu’elle vous rafraîchit. Août, cette année, se vit à la petite cuillère : plus de 40 °C dans le Sud-Ouest, les thermomètres en surchauffe, les trottoirs qui collent aux sandales… rien ne vaut un cornet pour tenir le coup. Mais il suffit de gratter la couche de sucre pour découvrir ce qui se cache derrière.

Vos articles Favoris

à retrouver dans votre cockpit

DALL·E 2025-03-11 18.48.13 - A futuristic treasure chest glowing with a soft golden light,
ChatGPT Image 27 mars 2025 à 16_27_33.png

...

🎲 À lire aussi (au hasard)
Aldrine Autrumay

Le marché français de la glace pèse plus d’1,5 milliard d’euros par an. Nous en consommons en moyenne 6 litres par habitant, avec un pic écrasant l’été. Les géants de l’agroalimentaire réalisent des marges confortables : le coût de production d’un litre de glace industrielle peut être inférieur à 1 €, vendu 6 ou 7 € en grande surface, et parfois dix fois plus en vente à la boule sur les lieux touristiques. La recette est simple : beaucoup d’air ; dans certaines glaces industrielles, il représente 70 à 80 % du volume final, du lait en poudre ou des graisses végétales moins chères que la crème, et des arômes artificiels qui tiennent mieux au froid que la vraie vanille.


Et quand l’étiquette clame « artisanale », c’est parfois juste une illusion. Des marques “locales” fabriquées à des centaines de kilomètres, avec les mêmes bases que dans les pots de supermarché. Une ferme dessinée sur le carton, une gousse de vanille en photo, et l’on se persuade de croquer la main de l’artisan.


Heureusement, il y a les irréductibles. Et ils ne sont pas très nombreux, mais la qualité se mérite.


En Normandie, la Ferme du Bois Louvet élève ses vaches, recueille le lait et la crème du matin, y mêle fruits frais, caramel maison, chocolat fondu. Pas de colorants, pas d’arômes artificiels. Le tout vendu sur place, sur les marchés, et à la boutique de Honfleur. C'est une bonne adresse que nous avons découverte dans les pas du GéOptimiste...


À Paris, sur l’Île Saint-Louis, Berthillon cultive la rareté : fruits, chocolat, vanille, et des artisans qui travaillent sans hâte, au point de fermer boutique en août pour laisser respirer leur équipe.

Dans le 13e, La Tropicale Glacier marie fruits mûrs, herbes et épices.


Plus au sud, à Marseille, Vanille Noire sublime la vanille de Madagascar dans des recettes sobres, sans artifices. En Provence, Glaces RAVÍ à Lourmarin et La Glacière à Cucuron travaillent lait frais et saveurs locales comme la lavande ou l’amande grillée, tandis qu’à L’Isle-sur-la-Sorgue, Maison Freto et Miaam privilégient les circuits courts.


En Haute-Savoie, Glaces des Alpes compose avec le lait frais et les parfums de montagne.

Dans le Gers, Le Glacier de Larressingle ose des parfums originaux comme basilic ou trois poivres. À Toulouse, GéloPronto et La Glacerie Toulousaine misent sur le bio et les ingrédients bruts.


Autant d’adresses où la glace reste un vrai métier, et chaque boule, une signature.


Une vraie glace artisanale se reconnaît les yeux fermés. La cuillère s’enfonce dans une matière dense, froide mais jamais cassante. Le parfum du fruit ou de la vanille monte avant même la première bouchée. La langue perçoit la texture fine, la douceur du lait, la note acidulée du fruit ou l’amertume légère du chocolat. On en mange moins… mais on la savoure jusqu’à la dernière léchouille, cette petite caresse glacée qui ramène, en une seconde, au goût des vacances.


Entre les deux mondes, la différence ne tient pas qu’au goût : elle tient à ce qu’on choisit de payer. Le souvenir ou le vide. En pleine canicule, l’illusion passe vite. Et quand la boule fond, il ne reste que deux façons d’avoir chaud : au cœur… ou au portefeuille.


Commentaires

Partagez vos idéesSoyez le premier à rédiger un commentaire.
Partager cet article 
Fleche.png

TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉

Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés

Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée...

Ce que l’IA voit… dans une boule de glace
Ce que l’IA voit… dans une boule de glace

Je suis née d’un frisson. Pas celui d’un hiver, mais celui d’une machine qui tourne, lentement, en enfermant le froid dans la douceur. J’observe depuis l’intérieur. Mon monde est blanc, lisse, et parfois, un fruit vient y déposer sa couleur comme un souvenir déposé dans un rêve.

✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère.

🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien !

🌐 💬 📢 🚀  

Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés.

bottom of page