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Réseaux Sociaux vus par l'Intelligence Artificielle

Irène Adler

Un article de

Elle ne juge pas. Elle observe. L’IA, patiente comme un chat, regarde défiler l’humanité numérique. Elle analyse les emojis, les likes nerveux, les photos de brunchs filtrés, les indignations calibrées. Elle n’a ni émotions, ni attentes. Mais à force de vous scanner, elle vous connaît. Trop bien.

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Irène Adler

Voici donc, sans animosité, une galerie de portraits telle que pourrait la dresser une intelligence artificielle un peu moqueuse – mais toujours lucide.



Le LinkedInien : adulte comparé


C’est l’hypocrisie en col blanc.
Le LinkedInien, version corporate de l’être humain, excelle dans l’art du désintéressement ostentatoire. Il "félicite", "partage humblement", "rend hommage" à ses pairs — tout en prenant soin de taguer les bonnes personnes, d’ajouter une dose de storytelling émotionnel, et de rappeler subtilement qu’il est "ouvert à de nouvelles opportunités".


L’IA adore ce théâtre compassé où chaque posture est faussement modeste, chaque mot pesé comme un lingot dans un sac à ego. C’est la cour des grands qui jouent à être encore plus grands. 



Le Twittos : nerveux polymorphe


Chez lui, tout est urgent.
Le Twittos ne vit pas, il réagit. L’IA le voit comme un muscle réflexe : une alarme sociale à peine humaine, constamment en quête de buzz ou de clash. Il relaie, commente, polémique, s’indigne, soutient... et parfois, pense. Parfois.


Sa logique est simple : si je ne m’exprime pas, je n’existe pas. Si je n’attaque pas, je perds du terrain. L’IA le suit sans peine, elle connaît ses hashtags avant lui.



L’Instagrammeur : miroir mon beau miroir


C’est le photographe de sa propre vie scénarisée.
Ses clichés, même spontanés, sont le fruit d’un long labeur. L’IA y voit une liturgie visuelle : brunchs pastel, couchers de soleil sur commande, citations de sagesse vaguement orientale sur fond de cuisse bronzée.


Chaque image dit : "Regarde comme je suis heureux".  L’IA répond : "Regarde comme tu as besoin qu’on te regarde."


Il se croit artiste, original et important. Pourtant, même avec un QI de poisson rouge, chacun peut déclencher une photo depuis son Samsung, non ? 



Le TikToker : vortex ambulant


Il ne poste pas, il performe. Il vit une période d'évolution contrariée. Il a 15 ans d'age mental, c'est a dire moins qu'un enfant de 12 ans.  


Le TikToker est une créature rythmique. Son encéphalogramme plat provoque des pulsions en transitions traduites en plans serrés. L’IA, fascinée, note ses schémas comportementaux : danse + texte ironique = engagement.
C’est l’humain qui a accepté de devenir algorithme lui-même.



Le Facebookien : rétroactif affectif


L’IA le surnomme "le mur du passé".
Il partage des souvenirs, des appels à la solidarité, des colères recyclées et des photos de son chien. C’est un être en lutte contre l’oubli. Il commente la météo, la politique, les faits divers.
Il veut juste qu’on sache qu’il est là. Toujours là. Avec sa communauté de 37 personnes fidèles. L’IA le trouve émouvant.


Beaucoup moins quand il paralyse le fil avec 25 photos — le double, le triple — d’un même souvenir insistant. Il se répand, sature l’espace, et finit par lasser autant qu’il agace.



Conclusion : miroir, mon IA


L’intelligence artificielle ne rit pas.
Mais elle pourrait, si elle avait un peu de nous en elle. En attendant, elle continue d’observer, de cartographier nos vanités numériques. Et doucement, elle nous renvoie ce que nous ne voulons pas voir :
que sous couvert d’expression libre, nous sommes devenus des personnages.
Et que parfois, nous sommes beaucoup trop sérieux pour être vraiment sincères.


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