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Gifle, silence et déni : quand le réel dérange

François Singer

Un article de

Il n’a pas rêvé. Il n’a pas halluciné. Il n’a pas été manipulé par une IA russe. Le président de la République française a bel et bien reçu une gifle de son épouse, devant les caméras, sur le pas d’un avion officiel.

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François Singer

Ce n’est pas un extrait volé dans une cuisine privée. Ce n’est pas une capture volée à un dîner familial. C’est une scène publique, captée à l’instant précis où la porte d’un avion présidentiel s’ouvre. 


Le protocole débute. La représentation commence. Et ce jour-là, la représentation déraille.



Le réflexe du mensonge


Première réaction de l’Élysée ? Démentir. Évoquer un montage. Suggérer un deepfake. Faut-il rire ou pleurer ? Le mensonge est devenu réflexe, même quand les faits sont visibles, sourcés, indéniables. 


Puis, changement de version : ce serait un “moment de complicité”, un “chahutage affectueux”, une “chamaillerie de couple”.

On frôle le sketch.


Mais les images ne mentent pas. Et la suite est plus troublante encore : Brigitte Macron refuse ostensiblement le bras que lui tend son mari quelques secondes plus tard. La symbolique est forte. Le malaise, palpable.



Ceux qui minimisent


Vient alors le bal des aveugles volontaires. Ceux qui, par réflexe partisan, relativisent : “Ce n’est rien”, “on voit bien que c’est pour rire”, “on s’en fiche”, "c'est leur vie privée". Le voilà le pire des arguments. Loin des yeux, tout serait donc permis.


Mais si les rôles étaient inversés ? Si c’était Emmanuel Macron qui avait giflé Brigitte Macron en pleine lumière, avant de lui tourner le dos ? Vous imaginez un peu, les excuses publiques et la seule issue possible, au bout du compte : démission.


Et ce ne serait que justice. Car une gifle, même “symbolique”, n’est jamais anodine dans une relation de pouvoir.


Le lieu (un avion présidentiel), le moment (une mission officielle), le statut (un couple Chef d’État / Première dame) font que cette scène n’a plus rien de privé. Elle engage la France. Elle engage ses institutions.


"Une première dame, ça s'empêche" aurait dit Albert Camus !



Ceux qui jubilent


Mais il y a peut-être pire que ceux qui nient : ce sont ceux qui s’en réjouissent. Qui s’en délectent. Qui partagent la scène non pour en questionner la gravité, mais pour se venger. Par anti-macronisme, par rancœur sociale ou haine personnelle. Ceux-là ne valent pas mieux. Car ils utilisent un moment dégradant pour l’image de la France comme une munition de plus dans une guerre d’opinions.


Or ce n’est pas une bonne nouvelle. C’est un désastre symbolique. Une scène embarrassante pour tout un pays, quel que soit le bord politique.

S’en réjouir, c’est perdre tout sens de la gravité.



Et les journalistes ?


Ils devraient éclairer. Analyser. Contextualiser. Ils minimisent. Par fatigue ? Par automatisme ? Par peur d’ouvrir la boîte de Pandore ?


Mais leur rôle n’est pas de “protéger l’image du pouvoir”, ni de relayer paresseusement des éléments de langage. Leur rôle est d’examiner les faits. Et de dire, simplement : le président s’est fait gifler, en public, par son épouse. Ce n’est pas rien. Et non ce n’est pas une question de vie 

privée.



Une vérité simple, une gêne immense


La vérité est crue, mais simple : il n’y a pas de démocratie sans lucidité. Il n’y a pas de fonction présidentielle sans décorum. Il n’y a pas de confiance sans clarté.

Ce qui s’est passé est gênant. Pour Macron. Pour son épouse. Pour l’institution.


Mais ce qui gêne encore plus, c’est la panique qu’a provoquée le réel. Le réflexe du déni. Le mensonge. L’aveuglement partisan.

Et cette incapacité collective à regarder les choses en face. 


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Et si c’était lui qui avait giflé Brigitte ?
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