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La guerre comme plan B des élites

Quentin Règles

Un article de

12 au 15 juin 2025 ! Trois événements...

À Stockholm, le club fermé de Bilderberg pense l’Occident. À Rome, les ministres européens de la Défense préparent le choc. Et au même moment, Israël lance une attaque massive contre l’Iran, déclenchant un conflit majeur au Moyen-Orient. Le narratif est prêt : “Israël a le droit de se défendre.” Mais qui a frappé en premier ? Et pourquoi ce jour-là ?

Et si la guerre n’était plus une réponse, mais un outil ? Un plan B pour élites débordées.

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Ils sont entrés, une fois encore, par la porte de service de l’histoire. Discrets, escortés, inaccessibles. À Stockholm, du 12 au 15 juin, quelques dizaines de femmes et d’hommes ont rejoint les salons capitonnés du Grand Hôtel pour la 71e réunion du groupe Bilderberg. La presse ? Absente. Les micros ? Interdits. Les décisions ? Officieusement majeures, officiellement inexistantes.


Pendant ce temps-là, à Rome, les ministres européens de la Défense et des Affaires étrangères annonçaient une intensification de l’effort militaire contre la Russie. Deux rendez-vous, un seul récit. Et, en filigrane, une question simple, mais explosive : et si la guerre devenait le dernier outil des élites pour reprendre la main ?



Bilderberg, ou le carnet d’adresses de ceux qui décident


Créé en 1954 dans un hôtel des Pays-Bas dont il a gardé le nom, le groupe Bilderberg n’est ni un gouvernement parallèle, ni un club de lecture. C’est un sas. Un lieu de validation entre pairs. Ce qu’on y dit n’est jamais rapporté. Ce qu’on y pense, en revanche, semble se diffuser rapidement à l’échelle du monde occidental.


Depuis soixante-dix ans, l’élite euro-atlantique s’y retrouve, sans distinction d’étiquette mais avec une certaine cohérence idéologique : croissance, libre-échange, stabilité financière, stratégie commune face aux “risques”. En réalité, une certaine vision de l’ordre du monde.



📍 En France, le cercle des élus


En France, les passages au Bilderberg sont nombreux et souvent révélateurs. Dès les années 1960, Jean Lecanuet, chantre centriste de l’Europe fédérale, y participe à deux reprises (1965 et 1966). Une présence symbolique : dans une France encore gaullienne, Lecanuet incarne déjà une voie alternative, plus alignée sur l’axe atlantique que sur la souveraineté nationale. Une Europe comme tremplin, et parfois, contre les intérêts de la France.


Dans la décennie suivante, Valéry Giscard d’Estaing fréquente lui aussi le club. Puis viennent les figures économiques de la mondialisation : Michel Bon (France Télécom), Henri de Castries (AXA), Jean‑Claude Trichet (Banque de France, puis BCE), tous fidèles du Bilderberg.


Côté politique, les invités s’appellent Bernard Kouchner, Laurent Fabius, Alain Juppé ou Jacques Delors. Ce dernier, alors président de la Commission européenne, participe dès 1985, au moment précis où il pose les jalons de l’Acte unique, de l’union monétaire et de l’euro. Une concomitance qui interroge : l’intégration européenne se discute-t-elle vraiment à Bruxelles ou ailleurs ?


Plus proche de nous, Dominique Strauss‑Kahn est convié au Bilderberg en 2005, deux ans avant sa nomination à la tête du FMI, avec le soutien actif de Nicolas Sarkozy. En 2014, c’est Emmanuel Macron qui s’invite à la table, quelques mois avant sa prise de fonctions à Bercy. Édouard Philippe, Gabriel Attal, Nathalie Loiseau (ex-directrice de l’ENA, ex-ministre des Affaires européennes) suivront.


Une mention particulière pour Bernard Guetta, qui participe au Bilderberg dès 1998 : il est alors éditorialiste international au Nouvel Observateur et chroniqueur régulier sur France Inter. Il deviendra ensuite député européen. Il est une figure engagée, chantre du fédéralisme européen.


Le message est limpide : ce n’est pas forcément là que tout se décide… mais c’est souvent là que tout commence.



🇪🇺 Une Europe aux ordres ?


Ursula von der Leyen participe plusieurs fois avant de prendre la tête de la Commission européenne. Tony Blair, Gordon Brown, Margaret Thatche, Christine Lagarde, Angela Merkel, José Manuel Barroso, et Paul-Henri Spaak, père fondateur de l’Europe, ont tous croisé les couloirs feutrés de Bilderberg.


Aux États-Unis, c’est un passage presque obligé. Bill Clinton y fait escale en 1991, avant même de décrocher l’investiture démocrate. Avant lui, Gerald Ford, Colin Powell ou Henry Kissinger y avaient leurs entrées. Plus récemment, Condoleezza Rice, Ben Bernanke, Paul Volcker, piliers de la politique américaine, y ont apporté leur expertise.


Et dans l’ombre, les puissances économiques. Bill Gates (Microsoft), Eric Schmidt (Google), Peter Thiel(PayPal), Reid Hoffman (LinkedIn), Jeff Bezos (Amazon) ou encore George Soros (Soros Fund Management) : les grandes figures de la tech et de la finance y côtoient les banquiers d’affaires, les PDG de l’industrie lourde, les patrons des télécoms.


Bilderberg n’est pas un pouvoir. C’est un filtre. Un endroit où l’on repère, où l’on écoute, où l’on teste. Y être invité, ce n’est pas l’assurance de gouverner. Mais c’est souvent le signe que l’on peut désormais parler avec ceux qui gouvernent déjà.



Un monde qui doute, un club qui fait front


Car les règles, justement, vacillent. Depuis le Brexit, depuis Trump, depuis le Covid, depuis l’Ukraine, une partie des peuples ne joue plus le jeu. La mondialisation heureuse a des ratés. Le désenchantement démocratique enfle. Les discours technocratiques lassent. L’unité européenne devient fragile, et la défiance envers les élites explose.


C’est ici que la guerre entre en scène.



La guerre, outil de recadrage stratégique


Elle permet de restaurer une hiérarchie. De rétablir un “nous” contre “eux”. De faire taire les récalcitrants. Elle crée une urgence utile, un alignement automatique, une légitimation des dépenses. La guerre coûte, mais elle justifie.


Or les États croulent sous les dettes. L’après-Covid, les aides massives, l’inflation, l’inertie budgétaire… tout appelle une reprise en main. Mais comment imposer un effort fiscal sans révolte sociale ? Par l’ennemi


L’extérieur menaçant redonne au pouvoir sa gravité. On n’augmente pas les impôts, on “sacrifie pour la défense”. On ne coupe pas les aides, on “réoriente vers la sécurité”.


Et les profits suivent. Les marchés de l’armement explosent. Les grands fonds d’investissement, souvent représentés à Bilderberg, s’y repositionnent. L’OTAN prospère, et le narratif se consolide.


Et comme par hasard, le 12 juin 2025, alors que ces discussions se tiennent à huis clos, Israël lance une opération militaire d’ampleur contre l’Iran : 200 avions, une attaque visiblement planifiée de longue date. La raison ? L’Iran serait “sur le point” d’obtenir l’arme nucléaire. Un refrain déjà entendu en 2003 pour l’Irak.


L’Occident reprend sa litanie : “Israël a le droit de se défendre.” Mais c’est Israël qui a frappé le premier. Et l’on feint de croire à la riposte comme premier acte.


Ce n’est plus une réponse, c’est une doctrine. Une logique d’anticipation permanente. Une guerre préventive au service d’un ordre géopolitique… qui vacille.



🕵️‍♂️ Silence, on manipule


Et pendant ce temps, les médias… se taisent. Ou plutôt, s’alignent. En 1977, un certain Yves Mourousi, alors présentateur vedette de TF1, avait osé briser le silence. Il avait montré, face caméra, les allées et venues des membres du Bilderberg, glissé quelques noms, et laissé entendre ce que personne n’osait dire :


« Ce sont eux qui décident. »


Cette phrase, on ne l’entend plus aujourd’hui. Le lien vers le reportage existe encore, sur YouTube, mais c’est une archive qu’on préfère oublier.



🧨 Ni complot ni complotisme


Pas plus que cet article n’est complotiste, Bilderberg n’est un complot.

C’est un plan B. Une "réorganisation d’urgence" de l’ordre ancien.


Le peuple gronde ? Qu’il se batte. Qu’il finance. Qu’il se taise.

Le pouvoir vacille ? Qu’il invoque la guerre. Et qu’il remercie le ciel d’avoir des ennemis.


Bilderberg pense. Rome exécute. Israël frappe. L’Europe paie.



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