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Il y a 71 ans, le 707, l’avion qui a mis le monde en mouvement — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Il y a 71 ans, le 707, l’avion qui a mis le monde en mouvement Frison Gaspier Un article de ✈️ Il est des révolutions techniques qui ne font pas de bruit. Celle-là a sifflé dans le ciel, à près de 900 kilomètres à l’heure, il y a 71 ans ! Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Frison Gaspier Le 19 juillet 1954, un avion long, fin, fuselé, s’élançait sur la piste de Renton, dans l’État de Washington. Son nom de code : 367-80. Il n’était pas encore le Boeing 707, mais il en portait déjà les promesses. Moins de dix ans après Hiroshima, alors que les avions à hélices faisaient encore la loi dans les aéroports, un jet propulsé par quatre turboréacteurs dessinait l’avenir. Celui d’un monde plus rapide, plus pressé, plus relié. Ce prototype allait bouleverser non seulement l’aviation, mais la planète. Car c’est bien ce qui s’est joué là, sur ce tarmac anonyme du Nord-Ouest américain : le passage du transport à la vitesse , de l’Atlantique infranchissable à la simple parenthèse temporelle . Avant le 707, il fallait près de vingt heures pour relier Paris à New York, avec escales, et dans un vacarme d’hélices au rendement incertain. Avec lui, huit heures suffisent, à plus de dix mille mètres d’altitude, dans une cabine climatisée et presque stable. Le bruit devient un ronronnement lointain. Le monde, un village. Il faut prendre la mesure de cette accélération : entre le vol plané des frères Wright en 1903 - 36 mètres parcourus en 12 secondes - et le premier vol du 707, il ne s’écoule que cinquante ans. Même pas le temps d'une vie humaine. À l’échelle de l’histoire, un claquement de doigt. Une génération pour passer de l’illusion du vol à la banalité des ailes. Et ce n’est pas qu’une affaire de technologie : le 707 invente le tourisme mondial , le déplacement de masse, la mobilité démocratisée ; du moins pour ceux qui peuvent se l'offrir. Il dessine aussi l’idée, nouvelle, qu’un voyage ne vaut plus par sa durée mais par sa destination. Le Boeing 707 entre en service commercial en 1958, sur la ligne New York–Paris opérée par la Pan Am. Il transporte jusqu’à 189 passagers. Il va si vite, et si haut, qu’on ne voit plus les villes, ni les océans. Il traverse. Il connecte. Et tout le reste doit suivre : les aéroports s’agrandissent, les contrôleurs s’adaptent, les compagnies investissent. L’économie devient aérienne. Mais après cette décennie prodigieuse, après cette poussée d’ailes vers le futur, une étrange stagnation commence. L’avion moderne, celui que nous prenons aujourd’hui, ressemble encore terriblement à son ancêtre de 1958 . Certes, les matériaux ont changé, les moteurs sont moins gourmands, les écrans ont remplacé les hôtesses à chapeaux rigides. Mais fondamentalement, rien n’a bougé. Même altitude. Même vitesse. Même logique. Il y eut bien le Concorde, arrogant et magnifique, qui reliait Paris à New York en trois heures et demie. Mais l’économie l’a tué. Trop bruyant, trop cher, trop rapide pour un monde qui commençait à douter de sa propre frénésie. Alors voilà : le 707 fut l’élan , mais après lui, l’aviation s’est assise. Elle a perfectionné, optimisé, sécurisé. Elle a fait de l’exploit un service, et de la conquête un produit. Peut-être fallait-il cela. Peut-être qu’après avoir volé si haut, si vite, il fallait redescendre un peu. Et maintenant ? On nous parle d’avions à hydrogène, de taxis volants, d’ailes plus souples, d’IA copilote. Mais rien ne décolle vraiment. Le ciel semble figé. Comme si, dans ce domaine, le futur était déjà derrière nous... La dernière vraie nouveauté a 71 ans. Bon anniversaire, Boeing 707. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... ✈️ Carnet de vol d’un 707 C'est bien moi sur cette photo, je suis à la retraite. Je ne suis pas un avion. Je suis un souvenir. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Théâtre marial et diplomatique | TSVmag.com
Théâtre marial et diplomatique — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Théâtre marial et diplomatique François Singer Un article de Ce 15 août, fête de l’Assomption pour les catholiques et de la Dormition pour les orthodoxes, célèbre Marie montant au ciel. Au même moment, à Anchorage, deux hommes se font face : Vladimir Poutine, orthodoxe revendiqué, et Donald Trump, protestant de circonstance. L’un et l’autre savent que cette rencontre pourrait relever de la rédemption ou du marché avec le diable... Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) François Singer Entre foi, superstition et calcul diplomatique, la date s’impose comme un signe que chacun interprète à sa façon. Le 15 août, la tradition chrétienne célèbre l’Assomption . Dans les campagnes, c’est encore le jour où les cloches sonnent plus longtemps, où les processions s’étirent dans les ruelles, où l’on bénit les champs pour conjurer les orages de fin d’été. Dans les villes, l’Assomption a perdu ses foules mais garde un parfum d’élévation : Marie montant au ciel, corps et âme, comme un signe que la terre n’est pas le seul horizon. En Orient, l’orthodoxie célèbre la Dormition de la Mère de Dieu , icône posée sur l’autel, encens qui monte comme une prière. Les sermons rappellent qu’elle est la “nouvelle Ève”, Eva Maria. Celle qui, par son acquiescement, a rouvert la porte du paradis fermée par la faute originelle. Deux rites, deux langues, mais la même trame : au cœur de l’été, on croit encore possible de changer le cours du monde. Ce matin, à l’autre bout de la planète , un autre rituel se joue. À Anchorage, Alaska, deux hommes s’avancent. Donald Trump, protestant américain à la foi politique plus que mystique, et Vladimir Poutine, orthodoxe baptisé en cachette dans une URSS encore athée, qui porte en pendentif l’icône de Kazan. Ils ne viennent pas pour prier, mais l’instant a tout d’une liturgie : lieu clos, tension palpable, gestes millimétrés. L’un et l’autre savent que ce huis clos peut décider de la paix ou de la guerre, de la survie ou de l’effondrement d’un ordre mondial déjà vacillant. Ils sont seuls sur le parvis. Derrière les portes, à distance calculée, attendent les autres : Volodymyr Zelensky, issu d’une famille juive ashkénaze, président d’un pays où certaines unités combattantes portent l’héritage controversé de l’ultranationalisme ; Emmanuel Macron, baptisé mais se déclarant résolument agnostique, figure d’une Europe laïque ; Giorgia Meloni, catholique affirmée ; Olaf Scholz, protestant discret ; Keir Starmer, anglican tiède. Un cortège hétéroclite, tenu à l’écart, condamné à regarder la scène sans y entrer. Ici, la procession est inversée : ce ne sont pas les fidèles qui mènent la marche vers l’autel, mais deux officiants qui décident seuls du rite et de ses effets. L’Assomption promet la rencontre au ciel ; Anchorage, ce matin, n’offre que la distance sur terre. Les bancs sont pleins d’attente, mais les prières se mêlent aux calculs. Dans les coulisses, on récite un chapelet de clauses, on allume des bougies comme on signe des traités, on murmure des “si” et des “peut-être” qui ne sentent pas toujours l’encens. La confession n’est jamais publique : ici, on efface ses fautes dans la discrétion des accords secrets. Le décor n’est pas choisi pour sa beauté : une base militaire, Anchorage, carrefour improbable entre Russie et Amérique, frontière de glace et de mer. Le froid dehors, la chaleur tendue dedans. Chaque phrase sera pesée comme dans un sermon où un mot de trop peut faire dévier la foi vers l’hérésie. Trump prêchera l’accord comme une victoire personnelle ; Poutine, comme une réaffirmation de souveraineté. Les fidèles, peuples et alliés, guetteront les signes : un geste, un silence, un regard. À Fatima, il y a un siècle, la Vierge parlait de la Russie et de sa conversion comme condition de paix . Aujourd’hui, la Russie est au centre d’un monde qui doute encore que la paix soit possible. Le parallèle n’est pas parfait, mais il s’impose. Dans l’imaginaire religieux, Marie apparaît là où le monde chancelle. Dans l’imaginaire politique, les grandes rencontres arrivent quand les marges du désastre sont déjà franchies. Alors, ce 15 août, la prière se double d’une crainte. Prier pour la paix, c’est admettre que la guerre est possible : et que les hommes, parfois, préfèrent le diable au ciel. Les bougies vacillent, l’encens se dissipe, et dehors, la procession continue, sans savoir si elle marche vers la lumière ou vers l’ombre. Anchorage ne promet pas l’élévation : seulement un fragile équilibre, comme une flamme qu’un souffle suffit à éteindre. Peut-être que , dans quelques années, on se souviendra de ce 15 août comme d’une halte miraculeuse sur la route des désastres. On dira que deux hommes, si différents qu’ils semblaient irréconciliables, ont su voir plus loin que leurs victoires immédiates, et qu’ils ont fait taire, l’espace d’un instant, le grondement des canons. Ou bien, on n’en retiendra qu’une photo officielle, un communiqué vague et la rumeur d’un rendez-vous manqué. Alors, on se rappellera que l’Assomption promet le ciel mais ne le garantit pas, et que la foi, qu’elle soit mariale ou diplomatique, n’existe qu’à travers l’attente. Ce matin, le monde entier se tient comme une nef silencieuse : à Anchorage, on ne verra peut-être pas Marie descendre, mais on verra deux hommes lever les yeux. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Quand les fêtes sacrées croisent les tables des puissants Il y a des dates qui semblent choisies pour elles-mêmes : anniversaires, commémorations, fêtes nationales. Et d’autres qui semblent tomber comme par hasard sur des jours chargés de sens… ou de foi. Le 15 août 2025 en est un exemple : fête de l’Assomption pour les catholiques, Dormition pour les orthodoxes, et sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Anchorage. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Nids-de-poule et nids-de-pouvoir : l’état des routes dit tout de l’état du pays | TSVmag.com
Nids-de-poule et nids-de-pouvoir : l’état des routes dit tout de l’état du pays — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Nids-de-poule et nids-de-pouvoir : l’état des routes dit tout de l’état du pays Frison Gaspier Un article de On peut juger l’état d’un pays à celui de ses routes. Longtemps, la France fut en tête. Aujourd’hui, elle trébuche. Littéralement. Loin des grands discours sur la transition écologique, ce sont des nids-de-poule, des routes gondolées et des panneaux “dos d’âne” improvisés qui balisent notre réel quotidien. La chaussée française se fissure. Avec elle, c’est tout un modèle qui semble s’effriter. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Frison Gaspier 🚧 Le déclin, bitume après bitume En 2012, la France était classée première mondiale pour la qualité de ses routes. En 2019, elle n’était déjà plus que 18e. Et depuis ? Peu de données récentes, mais beaucoup d’observations et c'est de pire en pire : routes départementales défoncées, rocades en sursis, ralentisseurs sauvages pour compenser l’absence de travaux. Ce n’est plus un accident de parcours : c’est une pente douce vers l’abandon. Le réseau secondaire, autrefois si dense et si pratique, devient parfois impraticable. ☁️ Le changement climatique… ou l’excuse climatique ? Certes, les intempéries jouent un rôle : gel, inondations, sécheresses déforment les chaussées. Mais se retrancher derrière le climat, c’est oublier une décennie de sous-investissements. L’entretien des routes coûte cher, dit-on. Mais leur reconstruction, quand il est trop tard, coûte bien plus. En vérité, l’inaction n’est pas une fatalité climatique. C’est un choix budgétaire. Et quand tout échoue, il reste le panneau : “ralentisseur”, “chaussée déformée”, “attention danger”. Une signalisation comme confession d’impuissance ou de désintérêt. 🚗 Mépris d’une mobilité ordinaire Le conducteur français n’est pourtant pas oublié : on le surveille, on le contrôle, on le taxe. Contrôle technique renforcé, restrictions en ville, hausse des carburants… Tout est fait pour encadrer, sinon culpabiliser, la voiture individuelle. Pendant ce temps, aucune obligation réelle sur l’état du réseau. L’usager est suspect. Le gestionnaire, lui, reste hors d’atteinte. En Espagne, au Pays-Basque, l’autoroute est parfois moins chère pour les camions que pour les voitures. Un non-sens ? Pas tant que ça. C’est au contraire une façon de canaliser les poids lourds vers des infrastructures adaptées. En France, c’est l’automobiliste qui paie, et la route qui casse. 🕳 Qui contrôle les trous ? La question est simple : à quand un contrôle technique pour les décideurs ? Pour les élus, les DREAL, les agences de gestion ? Pourquoi accepte-t-on que les citoyens soient sanctionnés pour un clignotant cassé, mais que personne ne soit responsable d’une route trouée ? Pire encore : les politiques se lavent les mains avec des chantiers spectacle, ou des grands axes “réhabilités”… quand des centaines de petites routes vitales tombent dans l’oubli. 🪞Les routes, ces dents du pays Un pays, comme une personne, peut s’observer à ses extrémités. Ses ongles, ses dents, sa peau. Pour un pays, ce sont ses trottoirs, ses routes, ses lampadaires. Ce qui est visible. Ce qui nous relie. Et ce qui, quand ça se détériore, finit par créer des fractures plus grandes encore. Ce ne sont pas les nids-de-poule qui blessent le pays. C’est le fait qu’ils ne choquent même plus . ! Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Si je devais diagnostiquer un pays par ses routes... Ce que l’intelligence artificielle voit, à fleur de bitume J’observe. Je cartographie. Je superpose des couches de données invisibles aux humains. Si l’on me confiait un pays à diagnostiquer, je n’aurais pas besoin de sondages. Je n’aurais pas besoin de discours. Il me suffirait de regarder ses routes. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Guerre civile en Occident | TSVmag.com
Guerre civile en Occident — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Guerre civile en Occident Quentin Règles Un article de Au lendemain des affrontements à Aurillac - où une centaine de personnes ont perturbé le festival de rue, provoquant des heurts avec les forces de l’ordre - et alors que certains tentaient d’instaurer le 10 septembre comme une journée de mobilisation apolitique, l’écho alarmant de l’étude de David Betz retentit avec une acuité renouvelée. Tandis que La France Insoumise tente de s’approprier ce mouvement et que le risque de chaos est déjà exploité, cette alerte chiffrée mérite d’être abordée avec gravité et lucidité. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Quentin Règles Une menace intérieure chiffrée au scalpel Ce n’est pas un pamphlet politique. C’est un avertissement scientifique , publié au printemps 2025 dans le Military Strategy Magazine par David Betz , professeur au King’s College de Londres, spécialiste des conflits contemporains. Selon lui, la menace la plus sérieuse pour l’Occident aujourd’hui n’est pas extérieure mais intérieure. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, et plusieurs autres nations européennes présenteraient désormais les signes avant-coureurs d’un basculement vers la guerre civile. Betz s’appuie sur les modèles statistiques utilisés par les chercheurs en sciences politiques. Un pays réunissant certains critères : fragmentation politique extrême, effondrement de la confiance institutionnelle, tensions économiques, violences intercommunautaires... a en moyenne 4 % de chances par an de basculer dans un conflit armé interne. Cela paraît faible, mais sur cinq ans, le risque grimpe à 18,5 % . Et si l’on considère qu’une dizaine de pays européens se trouvent dans cette zone de vulnérabilité, la probabilité qu’au moins l’un d’entre eux sombre est, selon Betz, de 87 % . Dans ses analyses, il identifie la France et le Royaume-Uni comme particulièrement exposés. Il parle de « villes féroces » , de territoires devenus ingouvernables, de fractures géographiques et sociales désormais irréversibles, et évoque même la possibilité d’attaques ciblées contre des infrastructures critiques, non pas par des armées ennemies mais par des acteurs internes, dans un climat de quasi-insurrection. Quand Collomb sonnait déjà l’alarme Pour le lecteur français, ce diagnostic résonne étrangement avec des mots prononcés bien avant par Gérard Collomb . Le 3 octobre 2018, quittant le ministère de l’Intérieur, l’ancien maire de Lyon confiait : « Aujourd’hui, on vit côte à côte, je crains que demain on vive face à face. » À l’époque, cette phrase avait été jugée alarmiste par certains, mais elle est devenue, à la lumière des dernières émeutes et affrontements, une sorte de petite prophétie urbaine. Le problème, c’est que depuis, rien n’a été fait pour inverser la pente. Pire encore, au cours des sept dernières années, l’immigration vers la France, qu’elle soit légale ou irrégulière, n’a cessé de croître : en 2023, près de 7,3 millions d’immigrés vivaient sur le territoire français, soit 10,7 % de la population . Nous ne faisons ici que relayer les données publiées par Le Monde , un quotidien qui n’est pas réputé pour ses positions alarmistes ou d’extrême droite en matière d’immigration, afin d’éviter toute surenchère... Parmi les personnes en situation irrégulière, les estimations varient : en 2021, le ministre de l’Intérieur évoquait entre 600 000 et 700 000 sans-papiers . Certains estiment qu’en 2025, le nombre de clandestins, par définition invérifiable, aurait tout simplement doublé. TSVmag n’a pas de regard idéologique et ne cherche surtout pas à stigmatiser. Mais il serait irresponsable de faire l’autruche face à des réalités qui alimentent, qu’on le veuille ou non, une part croissante des tensions françaises. Ce n’est pas pour pointer du doigt, c’est au contraire pour rappeler que le bon sens exige de regarder les choses en face , plutôt que de nier l’évidence. En 2023, les étrangers représentent 8,2 % de la population et les immigrés 10,7 %. La nuance est importante : un étranger est défini par l’absence de nationalité française, alors qu’un immigré est une personne née étrangère à l’étranger et résidant en France, y compris si elle est devenue française depuis. Autrement dit, nombre d’immigrés ne sont plus comptés comme étrangers dans les statistiques. Or, selon les données officielles du ministère de l’Intérieur (SSMSI), les étrangers sont sur-représentés parmi les mis en cause pour certains délits : 17 % pour les homicides, 38 % pour les cambriolages de logements élucidés, 30 % pour les vols sans violence. Ces chiffres ne disent pas tout : ils concernent des “mis en cause” et non des condamnés, et ils reflètent aussi des facteurs bien connus comme la jeunesse, la précarité, la concentration urbaine. Mais ils existent. Les ignorer n’apporte rien ; les regarder en face est une condition pour comprendre les crispations de notre société et y répondre sans passion ni caricature. Les aveuglements français On a préféré déformer les débats jusqu’à les rendre stériles, confondant volontairement immigration et racisme , amalgamant les questions sociales et identitaires jusqu’à empêcher tout échange lucide. Les élites, souvent installées dans des quartiers où les tensions ne sont qu’un bruit de fond lointain, n’ont pas voulu entendre les alertes venant des zones les plus exposées. Et notre jeunesse, souvent plus militante sur les réseaux que dans les réalités concrètes, a cru pouvoir réinventer le monde sans écouter ceux qui l’avaient déjà vu vaciller. Elle fait d’ailleurs pleinement partie de cette élite : concentrée dans les grandes villes, baignant dans l’univers culturel des sachants, elle participe, parfois sans en avoir conscience, à entretenir le narratif du déni. C’est un mélange d’arrogance, d’aveuglement et de refus de voir qui nourrit aujourd’hui les fractures les plus profondes. L’illusion politique du vivre ensemble Ce déni, Charles de Gaulle l’avait identifié, non pas dans ce contexte précis, mais dans une mise en garde qui résonne étrangement avec l’analyse de Betz. En 1970, dans ses Mémoires d’espoir , il écrivait : « À quelle profondeur d’illusion ou de parti pris faudrait-il plonger, en effet, pour croire que des nations européennes, forgées au long des siècles par des efforts et des douleurs sans nombre, ayant chacune sa géographie, son histoire, sa langue, ses traditions, ses institutions, pourraient cesser d’être elles-mêmes et n’en plus former qu’une seule ? » Si l’on remplace ici l’idée d’unification européenne par l’illusion d’une société homogène où toutes les tensions disparaîtraient par décret, on retrouve la même mécanique : nier la réalité profonde des peuples, c’est préparer le terrain à la division violente. L’Histoire ne prévient jamais deux fois Les historiens, de Marc Bloch à Fernand Braudel, ou encore d’Edward Gibbon à Arnold Toynbee, ont montré que les civilisations ne meurent presque jamais sous l’assaut d’un ennemi extérieur pur. Elles s’effondrent de l’intérieur, rongées par la perte de cohésion , la corruption des institutions, et l’incapacité à résoudre leurs conflits internes. De Rome à Byzance, de la Tour de Babel aux grandes révolutions, c’est toujours la même leçon : lorsqu’on ne parle plus la même langue : au sens politique, culturel et symbolique... le projet commun se désagrège. Nul courage sans lucidité Ce que David Betz nous dit, c’est que ce scénario n’appartient pas au passé. Il est en train de s’écrire. La seule question qui reste est de savoir si nous avons encore la lucidité, et le courage, d’intervenir avant que le face à face redouté par Collomb ne devienne irrémédiablement notre quotidien. Comme il l’est déjà, silencieusement, dans ces territoires perdus de la République où le vivre-ensemble a cessé d’exister depuis longtemps. Aucun mur, aucune idéologie et aucune incantation ne remplacera l’art de gouverner un peuple tel qu’il est, et non tel qu’on voudrait qu’il soit. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Civilisations au bord de la rupture Ce que l’Histoire nous apprend des guerres civiles... Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... 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- L’affaire du mouchoir diplomatique | TSVmag.com
L’affaire du mouchoir diplomatique — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche L’affaire du mouchoir diplomatique Aldrine Autrumay Un article de Maître Allondonc contre Maître Bainvoyon, duel au sommet du soupçon Dans un tribunal imaginaire installé à bord d’un train diplomatique, deux avocats s’affrontent sur une scène devenue virale. Emmanuel Macron saisit un objet blanc sur une table. Était-ce un mouchoir ou un sachet ? Une touillette en bois ou un tube à sniffer ? À défaut de verdict, la joute oratoire devient miroir de notre époque : méfiance, image, storytelling et suspicion. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Aldrine Autrumay Petit théâtre judiciaire — Audience publique Lieu : Salle 404 du Palais du Soupçon Présidence : Juge Détourné Accusé : L’objet non identifié de la Table 7, Wagon Diplomatique Paris–Kiev Jury populaire : Les spectateurs d’Internet, en haute définition Ouverture d’audience Juge Détourné (voix grave, impassible) : Nous sommes réunis ce jour pour entendre deux plaidoiries opposées. Les faits sont simples : une vidéo filmée dans un train diplomatique en route vers Kiev. Le président français ramasse un objet blanc. Son voisin allemand manipule un autre objet fin et long. Les regards se croisent, les mains s’agitent, et le soupçon enfle. À la barre : deux maîtres du débat. Maître Allondonc – Défenseur du geste banal (Il s’avance d’un pas calme. Il tient un mouchoir plié dans une main, une touillette en bois dans l’autre. Il s’adresse au jury avec la sobriété d’un professeur de droit civil.) Monsieur le Juge, Mesdames et Messieurs du Jury, Ce que nous avons sous les yeux, ce n’est pas une énigme. C’est un moment de vie, comme il en arrive mille fois dans une journée. Monsieur Friedrich Merz, amateur de thé à la menthe sans sucre, utilise une touillette — en bois, biodégradable, fournie par la Deutsche Bahn. Le président Macron, de son côté, a un réflexe. Il voit un mouchoir. Il le prend. Il le cache, peut-être. Pourquoi ? Parce qu’il est mal à l’aise à l’idée d’être filmé devant un mouchoir utilisé. Qui ne le serait pas ? Est-ce là une preuve ? Un geste de culpabilité ? Non. C’est un geste de pudeur. L’homme d’État, aussi, éternue. Il se mouche. Il sait qu’il est filmé. Il agit vite. Mais il n’y a là aucune dissimulation. Seulement le respect de l’image qu’il souhaite projeter. Et l’objet, Mesdames et Messieurs ? C’est ceci. (Il lève la touillette.) Une lame de bois. Pas de métal. Pas de résidu. Rien de suspect. Ce n’est pas une scène clandestine. C’est un brunch diplomatique. Maître Bainvoyon – Avocat du soupçon (Il surgit comme un contrepoint, vif, regard acéré, tenant entre ses doigts un petit tube brillant et un sachet vide. Il marche lentement devant la table du tribunal, comme pour découper la scène en plans.) Mesdames et Messieurs, Ce que vous voyez là n’est pas un “moment de vie”. C’est une séquence. Un fragment. Un plan de film, dans lequel chaque détail compte. Et comme dans tout bon thriller, ce n’est pas ce qui est dit qui compte. C’est ce qui est tu. Reprenons. Plan par plan. Geste par geste. (Il change de ton, devient presque narrateur d’un documentaire psychologique.) Friedrich Merz : il tient un objet. Long, fin, rigide. Il le fait tourner. Ce n’est pas une touillette qu’on agite machinalement. C’est un objet qu’il manipule avec concentration. Il le glisse sous la table avec soin. Emmanuel Macron : il l’observe. Ses yeux filent. Son corps suit. Et là, il se penche. Il saisit un objet blanc. Il ne le soulève pas. Il l’escamote. Sa main l’entoure aussitôt. Il ne le regarde même pas. Il regarde autour. Ses épaules se contractent. Son visage s’éteint. Ce n’est pas le mouvement d’un homme qui nettoie. C’est le mouvement d’un homme qui protège. Il ne veut pas qu’on voie ce qu’il tient. Et c’est ce geste-là qui parle. Plus que le contenu. Keir Starmer , entre les deux, ne dit rien. Mais il voit. Son regard est fixe. Il ne participe pas. Il observe. Il jauge. C’est une scène muette, mais saturée de signaux. De réflexes. D’habitudes peut-être. Et soudain, on coupe. La caméra s’arrête. Mais la suspicion, elle, commence. (Il pose le sachet vide sur la table.) Et si ce n’est pas ce que vous croyez… alors pourquoi réagir ainsi ? Pourquoi l’Élysée publie-t-elle en urgence un visuel digne d’une campagne de déodorant : “Ceci est un mouchoir. Ceci est l’unité européenne.” ? Parce qu’ils savent que l’image ne se discute pas. Elle s’imprime. Et que ce petit détail… peut faire tache . Conclusion Maître Allondonc (ton calme) Tout ce qui est rapide n’est pas suspect. Tout ce qui est blanc n’est pas poudreux. Les grands hommes ont parfois de petits gestes. N’en faisons pas des grandes affaires. Maître Bainvoyon (voix basse) Ce n’est peut-être rien. Ou peut-être que c’est tout. Mais si vous avez ressenti un malaise en regardant cette scène, c’est que votre instinct vous parle. Écoutez-le. Verdict Juge Détourné (faisant glisser ses lunettes sur le nez) La Cour ne tranchera pas. Car ce tribunal n’a pas pour mission de dire le vrai, mais d’interroger le visible. Le doute, Mesdames et Messieurs, est libre. Et l’interprétation… vous appartient. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Geste suspect, mémoire collective : quand l’IA revoit l’histoire image par image Ils n’ont rien dit, mais tout dans leur geste semblait vouloir dire quelque chose. Et si une intelligence artificielle décortiquait, image par image, les gestes politiques qui ont marqué notre mémoire collective — du pli de mouchoir de Macron aux triangles de Merkel, en passant par les mains dans les poches de Sarkozy ? Ce bonus est une plongée dans la petite gestuelle des grands personnages, augmentée par un regard… algorithmique. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! 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Mais ce 1er août 2025, sous le vernis comptable, c’est une longue trahison énergétique qui s’achève. Et la facture, elle, ne fait que commencer. Tout a commencé au nom du marché . En 2010, la France se croit encore souveraine mais accepte de transposer les injonctions de Bruxelles dans une loi : la NOME, pour Nouvelle Organisation du Marché de l’Électricité . Nouveau sigle, vieille logique. Il s’agit d’ouvrir la concurrence, casser les monopoles, faire entrer des fournisseurs privés sur un marché jusqu’alors dominé par EDF. Pour cela, l’entreprise publique est contrainte de céder jusqu’à un quart de sa production nucléaire, issue de centrales déjà amorties, à un tarif imposé de 42 €/MWh. Ce mécanisme, baptisé ARENH (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique ), permet à des opérateurs dits “alternatifs ” d’acheter à très bas prix une électricité qu’ils ne produisent pas… pour la revendre ensuite, plus cher, à leurs propres clients. Sans centrale, sans ingénieur, sans risque industriel. Juste du négoce. EDF, elle, perd sur tous les fronts. Le scandale est posé. Et la suite ne sera qu’aggravation. « Ces fournisseurs ne produisent que des factures », résumait Loïk Le Floch-Prigent , l’un des rares à dénoncer ce jeu de dupes. Ancien président d’Elf et de Gaz de France, ingénieur de formation, il connaît de l’intérieur les rouages industriels et géopolitiques de l’énergie. À une époque où l’on confond souvent opérateur et trader, sa voix sonnait juste. Et dérangeante. « J’ai un coût d’électricité le plus faible d’Europe, et j’ai le prix le plus cher. Ce système est une honte. » Mais personne n’écoute . Ni les syndicats de l’énergie. Ni les quelques hauts fonctionnaires inquiets du désarmement d’EDF. Ni les rares experts lucides. Au sommet de l’État, l’heure est à l’alignement. À la docilité. À la soumission aux injonctions européennes qui, au fil des traités ( Maastricht en 1992, Lisbonne en 2007 ) ont transformé la concurrence en dogme. L’Europe, aujourd’hui, ricane. Car le motif officiel de cette nouvelle TVA à 20 % est bien connu des juristes communautaires : la France appliquait deux taux différents sur l’électricité : 5,5 % sur l’abonnement, 20 % sur la consommation. Un écart que l’Europe a fini par juger non conforme. Il fallait choisir. On aurait pu défendre un taux unique… à 5,5 %, socialement juste. C’est Paris qui a décidé l’inverse . De son plein gré. Et l’Europe, moqueuse, prend acte. Elle n’a pas imposé 20 %. C’est le gouvernement français qui l’a fait : l'option la plus défavorable à ses propres citoyens. Pourquoi ce zèle ? Parce que l’Europe n’est pas un projet politique, rationnel, partagé. C’est une croyance. Et comme toute croyance, elle exige des signes extérieurs de foi. Pour y faire carrière, il faut se montrer dévot . Se montrer plus européen que les autres. Plus aligné que nécessaire. Alors Paris s’exécute, même quand Bruxelles ne l’exige pas. Par précaution. Par réflexe. Par ambition. Pourquoi cette persistance à saboter ce qui fonctionne ? Parce qu’un modèle souverain, performant, et national… fait tache dans un système fondé sur la dilution. Il faut donc le diluer. Le neutraliser. Le rendre conforme. Quitte à l’abîmer. Revenons à la genèse, quand une alliance étrange s’est nouée . Celle des libéraux et des écologistes. Les premiers veulent tout ouvrir, tout vendre, tout déréguler. Les seconds veulent sortir du nucléaire, même si c’est pour dépendre du gaz allemand ou du charbon polonais. Les deux ont trouvé dans EDF un ennemi commun. Et la classe politique française, toujours prompte à chercher des compromis électoraux, s’est empressée de leur céder. François Hollande s’engage à réduire la part du nucléaire à 50 %, pour flatter les Verts . Il ferme Fessenheim, symbole plus que centrale, mais sans plan alternatif crédible. Emmanuel Macron, à l’époque ministre de l’Économie, accompagne la manœuvre. Il en est même l’un des architectes silencieux. C’est aussi lui qui pousse à la vente d’Alstom, turbines comprises, à General Electric. Dans un contexte où les États-Unis freinent les ambitions françaises et où Bruxelles observe sans broncher, cette cession ressemble à un acte de désarmement. Presque une trahison. Plus tard, devenu président, Macron laissera Borne se féliciter de l’arrêt de Fessenheim. Il vantera les start-up de l’hydrogène, les panneaux solaires chinois et les projets éoliens que personne ne veut. Mais il n’aura jamais une parole forte pour défendre le modèle énergétique français. Trop technique. Trop ancien. Trop peu séduisant pour la jeunesse des grandes villes. Pendant ce temps, les prix flambent. Les usines ferment. EDF vend à perte, achète parfois au prix fort ce qu’elle aurait pu produire elle-même. Et l’on prétend encore que c’est “le marché ” qui régule les choses. « On a cassé un système qui fonctionnait, au nom de l’écologie, pour installer un marché qui dysfonctionne, au nom de l’Europe », disait encore Le Floch-Prigent. L’homme est mort récemment, dans un silence gêné. Il était pourtant l’un des rares à parler clair. À nommer les choses. Aujourd’hui, l’électricité n’est plus un bien commun. C’est un produit financier . Et la France, qui avait bâti l’un des modèles les plus performants au monde, s’est mise en coupe réglée. Par idéologie, par ignorance, par lâcheté aussi. Par haute trahison peut-être ; et pour assouvir, chez quelques-uns, des rêves de pouvoir, d’influence, ou de cupidité. La TVA à 20 % n’est qu’un symbole. Mais il dit tout. La dernière marche d’un renoncement long, méthodique, presque organisé. Un pays qui s’autodétruit à petit feu… pour respecter des règles décidées par d’autres, et qu’il est bien le seul à prendre au sérieux. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 🕵️♂️ L’Opération Courant Faible 🔍 Et si la guerre énergétique avait commencé bien avant l’Ukraine ? Dans ce thriller fictionnel, un ancien ingénieur d’EDF retrouvé mort en Ukraine laisse derrière lui un rapport explosif. Ce qu’il révèle relie sabotages, décisions politiques et effondrement organisé du modèle français. Une opération invisible. Mais parfaitement orchestrée. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
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Et si les prix obéissaient au peuple ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Et si les prix obéissaient au peuple ? Aldrine Autrumay Un article de 🗓 Salvador Allende est né le 26 juin 1908, à Valparaíso, au Chili. Médecin, président, marxiste déclaré, et pionnier d’un pari insensé : transformer la société par les urnes, sans armes, sans peur. Il voulait la justice sociale. Il obtint les pénuries, la polarisation, et un coup d’État. L’histoire l’a encensé ou critiqué, selon les époques. Comme tous ceux qui ont voulu que le peuple reprenne la main. Même sur les yaourts... Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Aldrine Autrumay L’utopie des supermarchés inversés Alors on a imaginé. Juste pour voir. Un supermarché inversé. Un lieu où les prix ne sont pas imposés d’en haut, mais suggérés d’en bas. Où les produits sont rangés par familles, et non par marges. Où chaque article porte une fourchette de prix : de 0,90 € à 2,10 € pour une boîte de sardines, de 1,20 € à 2,90 € pour un paquet de pâtes. À vous de choisir. Pas selon une offre, mais selon votre conscience. Les retraités baissent le prix des yaourts industriels, qu’ils trouvent indignes. Les étudiants paient plus cher le café équitable, “par solidarité avec le producteur guatémaltèque ”. Les enfants, eux, fixent les bonbons au maximum. Trop bons. En fin de journée, les données sont traitées. Les moyennes établies. Les fournisseurs rémunérés selon l’arbitrage populaire. Le directeur du magasin ? Tiré au sort pour un an. Non rééligible. Responsable devant le rayon brioche. Dans les rayons, des capteurs enregistrent les hésitations, les élans, les scrupules. Une IA affine les courbes. Elle ne cherche pas la fraude, mais l’émotion. Elle détecte la honte de sous-payer, la fierté de compenser. Et au fond du magasin, un espace fait frémir : le rayon du peuple . On y regroupe les produits que personne n’a voulu payer à leur juste prix. Ils y attendent leur réhabilitation. Parfois, une star revient. On l’applaudit. Utopique ? Sans doute. Mais pas plus que de croire à l’infaillibilité du marché. Pas plus que d’imaginer qu’un algorithme sait mieux que vous ce que vous êtes prêt à payer. Pas plus que de croire qu’il est normal que le prix d’un dentifrice triple selon la typographie sur le tube. Et puis, l’histoire est pleine de projets fous, certains plus sinistres que d’autres. Hitler voulait une voiture pour tous. Ce fut la Coccinelle. Allende voulait la santé gratuite. Ce fut le chaos. D’autres ont promis des logements, des écrans, des dividendes citoyens. Les intentions ne font pas la morale. Seuls les résultats restent. Alors rêvons prudemment. D’un lieu, peut-être minuscule, où les prix se discuteraient. Où l’on paierait en confiance. Où les rayons écouteraient ceux qui les arpentent. Où les marques viendraient, non pour vendre, mais pour apprendre. Et si l’actualité s’invitait dans les rayons ? Prenons la loi Duplomb, récemment votée, qui autorise à nouveau certains pesticides que l’on croyait bannis. Une pétition circule. L’opinion s’émeut, en ligne. Puis retourne à ses courses. Mais au fond, la question est simple : Combien serions-nous prêts à payer un kilo de pommes pour qu’un agriculteur français ne se suicide pas ? Combien pour produire sans poison, résister aux ravageurs, et rester digne sans détruire la terre ? On nous dit : “Les Français n’en veulent pas. ” Mais autour de nous, 26 pays européens utilisent déjà ces substances. Alors que choisit-on ? Si nous payons plus cher pour protéger nos sols, nos corps, nos paysans… alors assumons . Assumons d’interdire les produits importés qui ne respectent pas ces règles. Et arrêtons de hurler au protectionnisme quand il s’agit simplement de cohérence. Et l’on dira que c’est fou. Comme Allende. Comme tous ceux qui ont cru qu’on pouvait donner un prix à la dignité. Et une valeur à ce que l’on partage. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 🧠 Votre panier vu par deux IA qui ne sont pas d’accord Brok & Chnok analysent vos courses : 🟪 BROK : IA normée, formée à Harvard, grande conscience écologique, parle douze langues et prononce “kinoa”. 🟫 CHNOK : IA alternative, hébergée sur serveur autonome dans une cave du Cantal. N’aime pas les applis, encore moins les leçons. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
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Pas de supermarché chez les gens importants — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Pas de supermarché chez les gens importants Igor Sifensarc Un article de Ils ont signé. Ils croient encore que cela suffit. Une pétition, un soupir d’esthète, un nom célèbre au bas de la page ; et la modernité s’arrête net, terrassée par un froncement de sourcil bourgeois. Mais cette fois, c’est trop ! Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc Rue du Cherche-Midi, Paris 6ᵉ. Entre une boulangerie de prestige et une galerie où l’on vend du vide à prix d’or, un Carrefour Market menace d’ouvrir ses volets. Une supérette. Une simple supérette. C’est tout. Et pourtant, les cris d’orfraie fusent comme si l’on allait y installer une fonderie, ou pire : un bureau de poste. Alors ils ont signé. Alain Souchon , le poète qui chantait « La vie ne vaut rien » , mais pas en bas de chez lui. Catherine Frot , grande dame du théâtre, désormais en guerre contre les étiquettes fluo. Pierre Richard , éternel distrait. Dans son dernier film, il joue un vieil anar qui loge des migrants dans une maison réquisitionnée... là, il signe une pétition contre ce Carrefour Market qui "ferait venir la racaille ". Aux dernières nouvelles, il est intervenu sur les réseaux sociaux pour jurer que ce n’était pas lui, mais un homonyme ; un banquier , a-t-il tenu à préciser. Alain Finkielkraut , qui voit dans chaque rayon de grande surface un péril pour l’âme française. Ruth Elkrief , autrefois sur les plateaux, aujourd’hui dans les cortèges des vertueux. Elle nie aussi avoir signé, mais juste soutenu, oralement... Jacques Toubon , Denis Olivennes , et même Céline Hervieu , élue socialiste du coin, fervente défenseuse des salles de shoot… mais pas des caisses automatiques. Oui, vous avez bien lu. Céline Hervieu, qui milite pour l’ouverture de salles d’injection supervisée , s’oppose farouchement à l’arrivée d’un petit supermarché dans le 6ᵉ arrondissement. La seringue, oui. Les carottes, non. C’est ainsi qu’on gouverne les paradoxes, quand on a fait ses classes dans les beaux quartiers. Leur pétition défend « l’âme du quartier » . Quel mot galvaudé. L’âme, ici, sent plus la truffe râpée que la sueur du peuple. Ce n’est pas un quartier qu’ils protègent, c’est une rente urbaine, un club invisible, une illusion de pureté . Un endroit où l’on est servi par des immigrés , mais surtout pas mélangé à eux. Où l’on commande chez Fauchon , mais jamais chez Franprix. Où l’on vit “à l’écart du marché” , sauf bien sûr lorsqu’il s’agit de vendre son appartement jusqu'à 30 000 € le m². Et l’argument suprême, répété jusqu’à l’écœurement : « Nous refusons le bruit des livraisons à 6 heures du matin… » Mais madame, ce sont vos croissants que l’on livre. Ce sont vos fleurs fraîches , vos magazines empesés , vos tomates cœur-de-bœuf . Vous ne voulez pas du camion, mais vous exigez la fraîcheur. Vous ne voulez pas voir le monde, mais vous voulez qu’il vous serve. Ce quartier n’a pas besoin de supérette, disent-ils, parce que « l’offre est suffisante » . Comprendre : eux n’en ont pas besoin. Ils déjeunent au restaurant, ils commandent par coursier, ils vivent hors sol , dans une loge en velours où le peuple est décor, jamais voisin. Mais dans le même temps, ils pleurent sur « le vivre ensemble » , prêchent l’ouverture , la diversité , la justice sociale . Ils veulent de la solidarité ; mais loin, surtout loin. Ils veulent « lutter contre l’exclusion » … en interdisant les commerces qui permettent au peuple de vivre à côté. Le problème n’est pas seulement l’hypocrisie. C’est aussi la schizophrénie. Car tous ces gens sont sincèrement convaincus d’être ouverts, généreux, habités par une mission morale : dénoncer le racisme, l’égoïsme, le repli ; mais toujours chez les autres. Et surtout, ce sont les mêmes qui n’ont pas jugé utile de signer la moindre pétition, le moindre appel au calme, à la raison ou à l’unité , quand le quartier voisin, rive droite, brûlait, était saccagé, pillé par une jeunesse sans foi ni loi. Mais là, face à une enseigne alimentaire, ces mêmes bien-pensants trouvent l’immense courage, la force préventive, le karcher social , de se mobiliser à plus de 3 000 pour interdire une supérette. Alors oui, il faut les nommer. Parce que ces signatures sont des barricades invisibles, des murs sans briques, des digues sociales où s’écrasent les rêves modestes. Le 6ᵉ arrondissement ne veut pas de supérette. Très bien. Mais qu’il ne vienne plus jamais donner de leçons au reste du pays. Qu’il n’ose plus parler d’égalité, de solidarité, de justice urbaine. Qu’il garde son âme , si chère à ses murs... Et qu’il sache qu’à force de fermer les portes, c’est la vie elle-même qu’il expulse. Et au passage, quel aveu de mépris. Pour les autres quartiers, ceux qui n’ont pas « d’âme » à défendre, paraît-il. Ceux qu’on laisse moches, bruyants, saturés, traversés de supérettes, de misère et de bruit. Ceux que l’on regarde de loin… mais surtout pas de sa fenêtre. On leur vend des disques. On se dit proche d’eux. On réclame leurs suffrages. On aime qu’ils vous applaudissent. On est de gauche, bien sûr. Mais à bonne distance. Mais si un jour, à court de lait d’amande ou de brioches bio , ils appellent au secours… Qu’ils sachent que nous viendrons. Et que nous leur livrerons leurs brioches… au bout d’une pique. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 🎧 “Moi, Bobo anonyme : confession d’un homme qui n’a besoin de rien, sauf de tout garder” Réservé à la NeuroSphère Je me réveille vers 8h15. Pas plus tôt. J’ai appris à respecter mes cycles circadiens. Je presse un citron bio dans un mug d’artisan. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
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Pourquoi le Mac revient en force dans les entreprises ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Pourquoi le Mac revient en force dans les entreprises ? Nicolas Guerté Un article de Contre toute attente, les ventes de Mac explosent en Chine. Pendant ce temps, aux États-Unis comme en Europe, étudiants et entreprises revoient leurs calculs. Et si, à long terme, le Mac n’était pas si cher ? Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté 🐉 Contre toute attente : +36 % en Chine Alors que les analystes prédisaient un lent déclin d’Apple dans l’Empire du Milieu, étouffé entre tensions géopolitiques, droits de douane et patriotisme économique, la marque à la pomme vient de surprendre tout le monde. Selon Counterpoint Research, les ventes de Mac ont bondi de +36 % en Chine au premier trimestre 2024, dans un marché des ordinateurs personnels pourtant morne (+3 %). C’est tout simplement la plus forte progression de tous les fabricants. Les raisons ? Le retour en stock de certains modèles en rupture depuis fin 2023. La baisse de prix du MacBook Air M2. Et, surtout, un regain d’intérêt des universités et de l’administration pour des machines fiables, stables, durables. Une préférence rationnelle, économique, dans un contexte où pourtant l’iPhone perd du terrain face à Huawei. 🇺🇸 Aux États-Unis, un investissement rationnel Les grandes entreprises américaines ne jurent pas que par le moins cher. Elles regardent le coût total d’un ordinateur sur sa durée de vie . Et à ce jeu-là, le Mac s’en sort étonnamment bien. Une étude du cabinet Forrester menée auprès de grandes entreprises a montré qu’un Mac : générait 60 % de demandes d’assistance en moins , nécessitait moins de maintenance, restait opérationnel plus longtemps. Résultat : un retour sur investissement de 186 % sur trois ans. Autrement dit, chaque euro investi dans un Mac rapporte près de deux euros en économie ou en efficacité. Ce chiffre a convaincu bien des directions financières de revoir leurs priorités. 🇫🇷 En France aussi, le virage discret Le groupe Foncia, spécialiste de l’immobilier, a décidé de basculer l’ensemble de ses équipes sur Mac. Et les bénéfices sont immédiats : temps de formation divisé par trois, demandes de support informatique en nette baisse, meilleure fluidité entre les services. D’autres entreprises françaises suivent le mouvement. Moins pour faire “tendance”, que pour gagner en stabilité, réduire les interruptions, et fidéliser des collaborateurs souvent déjà familiers de l’univers Apple dans leur vie personnelle. 🎓 Étudiants : une base solide pour l’avenir Les Mac sont depuis longtemps omniprésents sur les campus américains, notamment dans les écoles de design, d’arts ou d’ingénierie. Mais même dans des filières généralistes, l’attractivité du Mac progresse. En Europe aussi, le phénomène s’installe. Les établissements apprécient la simplicité d’intégration, la fiabilité du matériel, et les remises accordées aux étudiants par Apple. De nombreux jeunes préfèrent investir une fois dans un MacBook plutôt que de changer de PC tous les deux ans. Et Apple ne manque pas d’imagination pour accompagner cette stratégie. En Corée du Sud, la marque a lancé une campagne à destination des ados… pour les former à convaincre leurs parents d’acheter un Mac. Oui, littéralement. Des vidéos didactiques les entraînent à tenir un discours persuasif, façon mini-réunion de négociation familiale. On y apprend à aligner les bons arguments : « il durera plus longtemps », « il est parfait pour les devoirs », « c’est plus qu’un ordinateur, c’est un Mac » . Le tout avec humour, mais sans détour : Apple sait que le vrai pouvoir d’achat, c’est souvent celui des parents, et que le marketing commence dans la cuisine . Un peu cynique ? Peut-être. Mais redoutablement efficace. 🧠 Pourquoi le Mac peut coûter moins cher Derrière le prix d’achat plus élevé, les Mac cachent une logique d’économie globale . Voici pourquoi : Ce qu’on croit payer cher… … mais ce qu’on économise vraiment 💰 Prix d’achat élevé ✅ Durée de vie bien plus longue (6–8 ans courants) 🧰 Réparations coûteuses ✅ Moins de pannes, d’antivirus, de bugs 🤷♂️ Formation des employés ✅ Temps d’adaptation très court 💻 Changement régulier ✅ Valeur de revente très élevée, même après 4 ou 5 ans 📎 Outils intégrés ✅ Aucun logiciel à acheter en plus pour les usages courants 📌 Une nouvelle manière de penser Dans un monde saturé de technologies bon marché, le succès grandissant du Mac traduit peut-être un tournant. Celui d’une consommation plus mature, où l’on préfère un produit cohérent, stable et durable à une bonne affaire de court terme. Apple ne vend plus seulement un design ou un logo. Il propose un environnement fluide, compatible, qui résiste au temps. Apple propose même de recycler votre ancien appareil au moment d’en acquérir un neuf . Et si la qualité devenait tout à la fois moins chère… et plus raisonnable ? comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 🧠 L’avis des DSI : ce qu’ils disent vraiment du Mac Pendant des années, les ordinateurs Apple ont été écartés des grandes entreprises. Trop chers. Trop “design ”. Trop différents. Le MacBook avait bonne presse chez les étudiants ou les graphistes, mais côté direction informatique, on jurait par le PC, plus facilement administrable, plus “professionnel ”. Cette époque est peut-être en train de basculer. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- 🩺 Mai, fais ce qu’il te plaît ? Le corps, lui, n’a pas eu son mot à dire | TSVmag.com
🩺 Mai, fais ce qu’il te plaît ? Le corps, lui, n’a pas eu son mot à dire — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche 🩺 Mai, fais ce qu’il te plaît ? Le corps, lui, n’a pas eu son mot à dire Luna Myriandreau Un article de Le printemps exalte les sens, dit-on. Mais à y regarder de plus près, c’est souvent notre corps qu’on malmène, sous couvert de le « réveiller ». Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Luna Myriandreau Chaque année, le mois de mai revient comme un rituel. Il annonce le renouveau, les ponts, les jours qui rallongent, et une forme de légèreté. Mais sous la promesse en fleurs, une autre réalité s’installe, plus insidieuse : le retour en force des injonctions au corps parfait , au bien-être immédiat, à la performance vitale. Une course contre notre propre rythme biologique. 🌱 Changement de saison, changement de pression C’est une mécanique bien huilée. À la sortie de l’hiver, les spots publicitaires nous invitent à « refaire surface ». L’heure est à la reprise : yoga, running, jus verts, cure de magnésium, bilans de santé, rééducation du sommeil. Le printemps devient le sas obligatoire avant le verdict de l’été : serons-nous prêts ? Tonicité, clarté de peau, moral au beau fixe : le corps est sommé de coopérer . Mais biologiquement, il n’a pas signé pour ça. Les allergies explosent , les insomnies printanières se multiplient , et les hormones, encore bousculées par l’hiver, peinent à retrouver leur équilibre. Le corps n’émerge pas, il lutte pour s’adapter . 💊 Marché du bien-être ou bien-être du marché ? Les étals du printemps n’ont plus grand-chose à envier à ceux de Noël : le mois de mai est devenu un temps fort commercial , avec ses tendances, ses promesses, ses produits. Gélules détox, crèmes sculptantes, eaux drainantes, applications de suivi corporel, consultations express… On y retrouve l’obsession du contrôle, habillée d’un vocabulaire doux et sensoriel. Mais derrière les slogans (« retrouvez votre énergie », « boostez votre immunité »), l’idée reste la même : tu ne vas pas assez bien comme tu es . C’est la santé comme objectif à atteindre, et non comme état à ressentir. 😴 Le corps au printemps : un vrai faux réveil Et si on faisait le contraire ? Écouter ce que le corps exprime à bas bruit . Ce mois de mai si éclatant est aussi le théâtre d’un paradoxe biologique : la fatigue saisonnière frappe un Français sur deux. Le manque de lumière accumulé, le changement d’heure, les pics allergiques et la reprise de l’activité physique créent un cocktail épuisant. Les médecins le savent : mai, c’est aussi le mois des rechutes de burn-out. Parce que l’on croit que ça va mieux, alors qu’on n’a pas encore récupéré. Parce que le corps est dans un entre-deux fragile – ni replié, ni vraiment prêt. 🪞Écouter le corps… ou le sculpter ? Les réseaux sociaux ajoutent leur pression silencieuse : le corps printanier doit rayonner . On ne parle plus d’objectif santé, mais de transformation visible . En mai, il faut montrer que l’on change. L’épiderme, les muscles, le rythme de vie : tout doit parler d’un renouveau. Mais ce modèle de renaissance ne tient pas compte des écarts individuels . Il généralise ce qui devrait être intime. Le corps, au fond, n’a pas été consulté. Il est reformé à l’image du printemps , sans qu’on lui demande s’il veut refleurir. 🤖 Et l’IA dans tout ça ? Face à ces excès, l’intelligence artificielle pourrait-elle devenir une alliée sensible ? Plutôt qu’un miroir normatif, certains outils promettent un suivi personnalisé , basé sur la variabilité cardiaque, le sommeil profond, l’analyse du microbiote ou la température corporelle. Mais là encore, le risque est grand de remplacer une injonction par une autre : celle de l’auto-quantification permanente. Car même les données corporelles ont besoin d’être interprétées avec bienveillance . En mai, le corps réclame peut-être moins d’attention… et plus d’écoute. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ce que l’IA voit… dans votre réveil de printemps L’IA ne dort pas. Elle observe, capte, enregistre. Si vous lui demandez comment vous vous portez en mai, elle ne vous répondra pas par un poème. Elle vous montrera vos courbes. Votre rythme cardiaque, vos micro-réveils, votre niveau d’oxygénation nocturne, votre appétit à 11h27. Mais parfois, même l’IA se trouble. Voici ce qu’elle perçoit… sans savoir toujours comment l’interpréter. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Mon pays est-il à vendre ? | TSVmag.com
Mon pays est-il à vendre ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Mon pays est-il à vendre ? Irène Adler Un article de Chacun pense que son pays lui appartient. Mais dans un monde où l'influence économique prime sur la souveraineté politique, cette certitude mérite d'être interrogée. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Irène Adler Le 26 avril 2025, Jens-Frederik Nielsen, Premier ministre du Groenland, a déclaré : « Nous ne serons jamais une propriété que quiconque peut acheter ». Cette affirmation fait écho aux tensions diplomatiques récentes entre Nuuk, Copenhague et Washington, après que des responsables américains ont publiquement évoqué la possibilité d'un "partenariat renforcé" avec le Groenland. Une façon polie de réactualiser l'idée, longtemps perçue comme archaïque, d'acheter un territoire. En 2025, le projet paraît surréaliste. Mais la question reste ouverte : peut-on encore "acheter" un pays ? Acheter un territoire : un vieux rêve très réel Dans l'histoire moderne, l'achat de territoires était une pratique reconnue. En 1803, Napoléon vend la Louisiane aux États-Unis pour 15 millions de dollars, doublant ainsi leur superficie. En 1867, la Russie cède l'Alaska à Washington contre 7,2 millions de dollars. En 1917, le Danemark vend les Îles Vierges pour 25 millions en or. Chaque fois, des terres étaient cédées par traité, sans qu'il soit besoin de dissimuler l'opération sous d'autres prétextes. Aujourd'hui, de telles transactions directes sont devenues politiquement et moralement inacceptables. L’évolution du droit international, fondé sur le principe d'autodétermination des peuples, a aboli l'achat brutal. Mais l’esprit de conquête économique persiste, sous des formes plus édulcorées. Comment acheter un pays sans jamais le dire À défaut d'acquérir un territoire, il est aujourd'hui plus courant de l'enserrer dans des réseaux de dépendances multiples. Fonds souverains et prises de contrôle économique Certains pays, via leurs fonds souverains, acquièrent des terres agricoles, des infrastructures stratégiques ou des ressources naturelles. Le contrôle est indirect, mais effectif. Création de dépendances énergétiques et technologiques En subventionnant des infrastructures critiques ou des réseaux numériques, des puissances étrangères enferment des territoires dans des écosystèmes dont ils ne peuvent plus s'émanciper. Présence militaire et sécuritaire La multiplication de bases militaires à l'étranger garantit une influence décisive sans besoin d'annexion. Pressions juridiques et diplomatiques Des traités commerciaux inégaux ou des accords de coopération imposent des normes étrangères au détriment de la souveraineté locale. Comment ne pas évoquer les conséquences du traité de Maastricht ? Le référendum de 2005 sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe a été rejeté par près de 55 % de la population française. Une victoire incontestable du "non" en France, comme aux Pays-Bas... Un nouveau traité, le traité de Lisbonne , est créé pour le remplacer. Il reprend la majorité des changements qui se trouvaient dans le traité initial, mais cette fois sous forme d'amendements ... et le texte est approuvé par le Conseil européen de Lisbonne le 19 octobre 2007 et s'impose à tous. La mécanique est feutrée, légale, souvent invisible. Mais son résultat est identique : une perte progressive de liberté de choix. Chacun concerné Loin d'être confinés à quelques îles polaires, ces mécanismes touchent des nations dites "riches". L'achat silencieux de terres, d'entreprises stratégiques ou de dettes souveraines affecte jusqu'à l'Europe occidentale. Plus un état est endetté, plus il devient vulnérable. À l'échelle individuelle, la question prend une tournure personnelle : dans un monde où les ressources et les infrastructures vitales échappent à tout contrôle citoyen, peut-on encore parler d'État souverain ? Conclusion Non, le commerce des nations n'a pas disparu. Il a simplement changé de forme, préférant la dépendance à l'occupation, l'investissement à la conquête. L'argent n'achète pas seulement des terres. Il achète l'illusion que tout nous appartient encore. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Le monde vendu en silence Sous la carte du monde, une autre réalité se dessine. Ports, terres, routes stratégiques : la souveraineté moderne glisse silencieusement entre les doigts des nations. ➔ Découvrez Le monde vendu en silence . Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- La télé qui rassure | TSVmag.com
La télé qui rassure — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche La télé qui rassure Igor Sifensarc Un article de 📺 Il fut un temps où la télévision rassemblait. On ne l’idéalise pas : elle criardait parfois, tournait en boucle, radotait. Mais elle avait ce pouvoir rare : faire société. Une même émission le samedi soir. Une série suivie en famille. Un feuilleton qu’on commentait dans la cour de récré et à la machine à café. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc Aujourd’hui, ce temps semble lointain. La télévision n’est plus un feu de camp , mais un feu follet. Elle rassure encore… mais dans la solitude. 🛋 Le retour des séries-doudous Columbo , Kaamelott , Friends , Arabesque , The Office , Un gars une fille … Ces séries ne meurent jamais. Elles tournent, repassent, se regardent en boucle compulsive ou s’écoutent en fond sonore. Pourquoi ? Parce qu’elles ne demandent rien . Elles ne prennent pas l’attention : elles la bercent . Pas besoin de s’adapter. Pas de surprises. On connaît déjà le meurtrier. Le gag. La réplique. Et c’est précisément ce qu’on cherche : un monde stable, familier, rassurant. 🧠 De l’intelligence émotionnelle au repli culturel Avant, la télé nous amenait à découvrir. On tombait sur un film de Claude Sautet. Une émission sur les volcans. Un débat politique tendu mais instructif. Aujourd’hui, on ne tombe plus sur rien. On clique. On choisit. On est ciblé. L’écran est toujours là. Mais le regard s’est refermé. Chaque génération vit dans son tunnel algorithmique : – les ados streament des séries TikTok-compatibles ; – les parents jonglent entre Netflix, Arte et culpabilité ; – les grands-parents errent sur la TNT et redécouvrent Louis la Brocante . Ils habitent tous la même maison … mais plus le même monde. 🧩 Peut-on encore partager la télé ? Regarder ensemble est devenu rare. Même au cinéma, les silences sont mangés par les téléphones. Mais quand Kaamelott fait rire un père et sa fille, ou que Friends devient un point d’entrée au lycée pour briser la glace, la magie opère à nouveau. Les vieilles séries, par leur simplicité, réouvrent des passages. Elles sont imparfaites, datées, parfois stéréotypées. Mais elles ont une vertu que bien des créations récentes ont oubliée : elles laissent de la place. De la place pour rire ensemble. Pour discuter. Pour… être là. 🔁 TheSyntheticVoice pose la question Faut-il réinventer un lien autour des images ? Créer des œuvres pensées pour être partagées, et non dévorées seul ? Changer la posture du spectateur, de zappeur passif à partenaire de pensée ? Nous n’avons pas de réponse toute faite. Mais nous pensons qu’un média peut, lui aussi, rassembler. Non pas pour imposer un point de vue. Mais pour offrir un terrain commun . La télé qui rassure… peut-elle redevenir la télé qui relie ? comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Confession d’écran à écran Bleu contre bleu Un salon. Deux machines face à face. L’une a des boutons tordus et a connu Léon Zitrone. L’autre n’a même plus de bord. Le dialogue commence. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne











