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  • À la niche fiscale ! | TSVmag.com

    À la niche fiscale ! — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche À la niche fiscale ! Nicolas Guerté Un article de François Bayrou, en réclamant un vote de confiance, n’a pas seulement pris le risque d’un clash politique. Il a mis des mots sur ce que tout le monde sait mais que personne n’ose dire : douze ans après l’arrivée d’Emmanuel Macron à Bercy, puis à l’Élysée, la France s’enlise dans une impasse économique. La dette explose, les intérêts dévorent le budget, mais l’État refuse de se réformer. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté La France affiche déjà l’un des niveaux de fiscalité les plus élevés de l’OCDE, et pourtant, elle réclame toujours plus. Non pas parce que l’impôt manquerait, mais parce que la dépense publique, elle, ne cesse d’enfler. C’est le paradoxe d’un État obèse : trop lourd pour se réformer, trop gourmand pour se contenter de ce qu’il prélève. Quand l’exception française ronge l’économie. Face à la dette qui enfle et aux intérêts qui dévorent le budget, la France choisit la facilité : multiplier les niches fiscales. Comme on jette des os à ronger pour calmer les clientèles. Mais jusqu’à quand ce manège pourra-t-il durer ? Le miroir d’un échec Selon les projections de la Fondation iFRAP (Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques ), spécialisée dans l’analyse des finances publiques, la charge d’intérêts de la dette atteindra 86,6 milliards d’euros en 2026 , soit 2,8 % du PIB , contre 79,4 milliards en 2025. Autrement dit, un poste budgétaire équivalent à plusieurs ministères réunis. Pour tenir, l’État devra lever plus de 300 milliards d’euros sur les marchés. D’autres observateurs, comme la Cour des comptes ou le Haut Conseil des finances publiques , avancent des estimations légèrement différentes, mais tous convergent : la France est entrée dans une spirale où elle emprunte toujours plus pour payer hier, sans jamais préparer demain. La manie française des exceptions La vérité, c’est que la France s’est habituée à ne jamais trancher. On ne réforme pas, on aménage. On ne coupe pas, on exonère. Résultat : près de 100 milliards d’euros de “dépenses fiscales” chaque année. Un montant supérieur à ce que rapporte l’impôt sur les sociétés. Et supérieur aussi à l’effort demandé, inlassablement, aux mêmes Français : actifs pressurés, journées de solidarité, jours fériés rabotés… Pendant que l’État s’épargne les réformes de fond, il recycle toujours la facture vers ceux qui travaillent. Parmi les niches fiscales les plus fameuses : L’immobilier (Pinel, Denormandie) : des milliards engloutis, pour un marché toujours figé. Le crédit impôt recherche : près de 7 milliards d’euros, dont l’efficacité réelle reste sujette à caution. L’outre-mer : des dispositifs généreux, parfois détournés, rarement évalués. La TVA réduite : restauration, culture, presse… autant de cadeaux fiscaux dont l’impact est discuté. Les privilèges bien gardés Chaque niche a son lobby, chaque exception son défenseur. Et dans ce jeu, certains tirent mieux leur épingle que d’autres. Les classes moyennes supérieures, et surtout les grandes entreprises, savent exploiter les interstices du système. Les ménages modestes, les artisans et les PME, eux, profitent rarement de ces largesses. Parmi quelques exemples frappants, il en est un dont les journalistes ne parlent jamais : et pour cause. La profession bénéficie d’un abattement forfaitaire de 7 650 euros , représentant près de 100 millions d’euros de dépense fiscale. À l’origine, dans les années 1930, il s’agissait de compenser les frais liés au métier (documentation, abonnements, déplacements) qu’aucun employeur ne remboursait. Mais cette justification a depuis disparu. Les rédactions prennent désormais en charge une grande partie de ces dépenses, sans que l’avantage fiscal n’ait été supprimé. Une niche maintenue par corporatisme, devenue, pour beaucoup, un privilège sans raison valable . Ironie : ceux qui dénoncent à longueur de colonnes les privilèges des autres continuent de défendre le leur bec et ongles... La presse, elle, profite d’une TVA réduite à 2,1 % , soit environ 200 millions d’euros par an , sans que cela garantisse une information plus indépendante ! La politique du renoncement La France détient un record singulier : près de 470 niches fiscales recensées, contre à peine la moitié en Allemagne (sous une autre forme), au Royaume-Uni ou au Canada. Autant de dispositifs à créer, contrôler, évaluer, parfois supprimer… puis recréer sous une autre forme. Derrière ces chiffres, c’est tout un millefeuille bureaucratique qui s’empile, nourrissant l’obésité d’un système fiscal incapable de s’alléger. Pourquoi ces niches survivent-elles ? Parce que les supprimer, c’est se faire des ennemis. Parce que dans une démocratie de clientèles, tout privilège minuscule devient une tranchée qu’on défend jusqu’au bout. Les gouvernements passent, les dispositifs restent. Chaque ministre promet de simplifier, aucun n’ose trancher. La conséquence est connue : une fiscalité illisible , un État qui s’endette pour maintenir des rentes, et une économie bridée par l’incapacité à choisir. Mettre la France à la niche ? Le mot claque comme une provocation : mettre la France à la niche fiscale . Abolir ces exceptions, remettre de la clarté, du courage, de la justice. Mais qui s’y risquera ? Certainement pas ceux qui tiennent aujourd’hui les rênes. Car les niches, en réalité, sont le miroir d’une nation qui se drape dans l’égalité tout en cultivant ses passe-droits. Et à force de protéger chaque privilège particulier, c’est bien l’équilibre collectif qui s’effondre... sous nos yeux. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Les dix niches fiscales les plus absurdes On nous dit que les niches fiscales servent à encourager l’investissement, soutenir des secteurs stratégiques, préserver la culture ou l’innovation. Mais, derrière le vernis des “bonnes intentions”, certaines sont devenues des caricatures. Petit inventaire, ironique mais documenté, des exceptions françaises qui défient le bon sens. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Pauvreté 2025 : tout le monde en parle. Et pourtant, tout empire. | TSVmag.com

    Pauvreté 2025 : tout le monde en parle. Et pourtant, tout empire. — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Pauvreté 2025 : tout le monde en parle. Et pourtant, tout empire. Nicolas Guerté Un article de 15,4 %. C’est un chiffre froid, net, insensible. Un pourcentage comme un autre, perdu dans le bruit blanc des courbes et des bulletins. Et pourtant… 15,4 %, c’était le taux officiel de pauvreté en France en 2023. Le plus haut depuis trente ans, disait l’Insee. C’était il y a deux ans. Et depuis, cela a encore empiré. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté L’Observatoire des inégalités parle déjà d’un seuil frôlant les 16 % en 2025. La courbe grimpe. Les alertes se multiplient. Et l’action, elle, reste à l’arrêt. Tout le monde le sait. Tout le monde fait mine de découvrir. Et rien ne bouge. Le seuil monte C’est tombé en juillet 2025, comme une mauvaise grippe qu’on aurait vue venir depuis l’hiver : 2023 a été l’année de tous les reculs. Selon l’Insee, 15,4 % des Français vivaient sous le seuil de pauvreté, soit moins de 1 328 € par mois. +0,9 point en un an . Le plus haut depuis 1996. Et encore : ce n’était qu’une estimation. L’Observatoire des inégalités évoque depuis un glissement vers 16 % en 2025 , alors que plus de 5,4 millions de personnes vivraient aujourd’hui dans la grande pauvreté , sous les 885 € mensuels. « On n’avait pas vu ça depuis les années 1970. L’écart entre les 20 % les plus riches et les 20 % les plus pauvres atteint 4,5 fois » , écrivait Le Monde le 7 juillet 2025. Ils sont jeunes, souvent. 38,5 % des étudiants sont pauvres. « Ce sont les 18–29 ans qui payent le plus lourd tribut » , souligne Politis , le 10 juillet. Ils sont parents seuls, aussi. Une famille monoparentale sur trois n’arrive pas à joindre les deux bouts. Ils vivent à deux pas de nous, mais de l’autre côté du monde. Celui qu’on appelle, maladroitement, le tiers . Macron, la pauvreté et le renoncement poli Et pourtant, il y avait eu le plan pauvreté de Macron, 8 milliards annoncés en 2018. Une rhétorique d’émancipation, d’emploi, d’autonomie. Pas d’assistanat. Pas d’aumône. Du sérieux, du concret, du macronisme en gants blancs. Mais à l’arrivée, plus de pauvres qu’avant, et moins d’excuses. On a parlé d’inclusion. On a financé des plateformes. On a ouvert des numéros verts. On a dépensé, sans compter, sans résultats. Et puis quoi ? Le chômage structurel s’installe, les loyers flambent, l’inflation ronge les petits budgets comme l’acide une poignée de fer. Les prestations ne suivent pas. Les familles s’endettent pour manger. « Le pari d’Emmanuel Macron sur la pauvreté est un échec » , titrait Le Figaro , dans un article signé Pierre-Loeiz Thomas . « Ce taux, au plus haut depuis trente ans, montre les limites d’une politique fondée sur l’autonomie plutôt que sur la solidarité. » Et le Président de la République , disait en 2018, face caméra : « Je ne sais pas vous dire si nous y arriverons. » Voilà. Tout était dit. On devait faire comme ci. On savait déjà qu’on ne réussirait pas. Et maintenant, on l’habille en fatalité économique. En complexité budgétaire. On dit : “c’est difficile.” Comme si 9,8 millions de pauvres, ce n’était pas pire... La machine à compenser Le plus terrible, ce n’est pas qu’on ne fasse rien. C’est qu’on fasse tant pour que rien ne change. RSA, APL, Prime d’activité, Aide médicale d’État, ADA pour les demandeurs d’asile, AME pour les sans-papiers, subventions, appels à projet, Fonds social européen… La France redistribue, réinjecte, saupoudre. On pense que le social amortit. Mais il ne corrige rien. C’est un mur de formulaires. Un mille-feuille de structures qui vivent de ce qu’elles prétendent combattre. Des associations s’épuisent. D’autres s’engraissent. Il y a des directeurs de centre d’hébergement qui gagnent trois fois le SMIC pour organiser la précarité. Des chargés de mission pauvreté qui n’ont jamais connu une coupure d’électricité. Une technocratie du malheur bien habillée, bien intentionnée, bien inefficace. Dans le logement social aussi, certains vivent très bien du malheur des autres. Ils ne sont ni corrompus ni cyniques. Ils sont installés. Dans des bureaux bien chauffés, ils traitent des dossiers qu’ils ne comprendraient pas s’ils y étaient confrontés eux-mêmes. Ce ne sont pas des salauds. Ce sont des professionnels de l’attente, des techniciens de la lenteur, des petits hommes gris qui vivent de la pénurie comme d’autres vivent de l’abondance. Ils votent bien. Toujours. Pour la justice sociale, la dignité, la planète. Ils se disent progressistes, tolérants, responsables. Ils ont lu Pierre Rosanvallon. Parfois même, ils ont pleuré devant un film de Ken Loach... Mais jamais ils ne formuleront clairement ce que beaucoup pressentent : qu’une immigration devenue massive, parfois clandestine, alourdit les fragilités , accentue les tensions , appauvrit les plus pauvres . Le tabou se mue en évitement stratégique . Ils préfèrent penser que tout est question d’accueil, de mixité, de vivre-ensemble. Et tant pis si derrière les grands mots, ils trouvent leur confort : nounous sous-payées, repas livrés en scooter, femmes de ménage invisibles. La pauvreté, ils la dénoncent. Mais toujours à distance. Et jamais là où elle les sert. Quand les pauvres se taisent, ils disparaissent Les pauvres ne crient pas. Ils patientent. Ils remplissent des dossiers. Ils attendent une place en crèche, un rendez-vous CAF, une réponse à un recours RSA rejeté pour 12 euros de trop. Pendant ce temps, l’État loge en urgence ceux qu’il craint : les plus visibles, les plus bruyants, les plus médiatisables. Une dame âgée de 72 ans, veuve, 990 euros de retraite, dort dans sa Twingo. Un demandeur d’asile, mineur présumé (et tout le monde sait qu’il ne l’est plus) est logé à l’hôtel à 47 euros la nuit. Ce n’est pas un scandale. C’est une dissonance. Et elle a détruit la confiance. La misère, aujourd’hui, est moins photogénique. Elle ne fait pas de feu de poubelles. Elle rate ses emprunts à la fin du mois. Elle n’a pas les codes. Elle se tait. Tout le monde savait. Tout le monde s’en est accommodé. Depuis 50 ans, aucune politique structurelle n’a réduit durablement la pauvreté. Sauf peut-être, brièvement, entre 2000 et 2004 . Une embellie discrète. Le taux de pauvreté passe de 13,6 à 12,5 %, son taux le plus bas 2003. Le fruit de politiques familiales cohérentes, de l’emploi féminin, d’un État encore, un peu, debout. Et d’un Président, Jacques Chirac , qui sans être réformateur, semblait encore aimer les gens . Les vrais. Ceux qui ne manifestent pas. Ceux qui ont honte de demander... Il s'était souvenu que Philippe Seguin avait théorisé les "fractures sociales" , en 1995. Il ne l'avait pas tout à fait oublié. Et puis, plus rien. En 2020, quand le Covid menace, l’État verse à tout-va pour éviter les émeutes et s'assurer que tout le monde est bien vacciné : « L’aide devient une stratégie d’endormissement collectif. » Et dès que le calme revient, les robinets se referment. Les chiffres remontent. « Un ruissellement de pauvreté, pas de croissance », notait encore Politis , le 10 juillet 2025. 15,4 %. Un chiffre froid. Mais en creux, il dit tout. Il dit une société qui tolère l’indigne , tant qu’il reste discret. Il dit une République épuisée, hypocrite, hors-sol . Il dit qu’on ne veut pas résoudre, juste retarder l’effondrement. Avec des chèques, des associations, des mots. Et maintenant ? Rien. Comme d’habitude. Le Monde l’écrit. Le Figaro le confirme. El País s’en inquiète. Même Politis trouve les mots. Tout le monde en parle. Et pourtant, tout empire . Il n’y aura pas de loi. Pas de cap. Pas de réforme. On ouvrira quelques places d’hébergement. On refera une circulaire. On financera une campagne. On parlera “d’égalité des chances ”. Et puis on attendra le prochain rapport. Peut-être qu’un jour, ça ne tiendra plus. Mais on aura alors une cellule de crise. Un dispositif exceptionnel. Un Grenelle ! On inventera un sigle, un comité, un site internet. Et pendant ce temps, la dame âgée aura quitté sa Twingo. Définitivement. La pauvreté est là . Assise. Sans bruit. Et elle regarde la République détourner les yeux. "Car quand il n’y a plus de Nation, il n’y a plus de honte." Même la gauche, surtout la gauche, lui préfère des combats plus sexy : la Palestine, l’écriture inclusive, le climat, les trotinettes partagées, les minorités du bout du monde... Des combats importants, bien sûr, mais qui évitent l’humiliation locale, l’indignité d’à côté, la misère d'ici qui ne fait pas de buzz. “Pourtant seuls, seuls sur terre… Ils vont sans maison, sans raison.” La pauvreté n’a pas de drapeau. Pas de slogan. Pas de selfie. Personne ne défile pour elle. Alors elle attend. Seule. Dans le froid. Elle attend son tour. Qui ne viendra pas. 🎵 À écouter après la lecture : “Jésus” de Laurent Voulzy , une chanson écrite pour ATD Quart Monde , sur les plateformes officielles ou via ce lien YouTube (extrait public). comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ce que voit l’IA quand elle scanne les pauvres Document confidentiel – Simulation R.E.S.S. V4 – Interprétation algorithmique non supervisée Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Monaco, la farce mécanique : trois mois de travaux pour dix secondes de gloire | TSVmag.com

    Monaco, la farce mécanique : trois mois de travaux pour dix secondes de gloire — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Monaco, la farce mécanique : trois mois de travaux pour dix secondes de gloire Igor Sifensarc Un article de Chaque année, le même ballet. Dès mars, la principauté de Monaco se transforme. On y monte des tribunes, on refait le bitume au millimètre, on installe des barrières, des bâches, des kilomètres de câbles. La ville devient décor. Deux mois d’efforts, trois semaines de démontage, pour un spectacle d’un week-end. Bienvenue au Grand Prix de Monaco . Là où le faste sert de paravent à l’absurde. Là où les contradictions brillent plus fort que les bolides. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc Une ville en travaux, un peuple invisible Derrière les images de luxe, les chiffres sont éloquents. Chaque année, près d’un tiers du revêtement du circuit est refait pour répondre aux exigences techniques des écuries. Les trottoirs sont démontés, les rails installés, les tribunes assemblées comme un Lego géant. Pendant ce temps, les résidents vivent entre échafaudages, bruits nocturnes et accès restreints. Certains ne voient plus la mer pendant trois mois. D’autres quittent simplement la ville. Mais qui écoute les Monégasques quand les caméras sont braquées ailleurs ? Cannes, acte II : vedettes sur commande Une fois les rues prêtes, place aux invités. Ou plutôt aux figurants de luxe. À peine descendus de la Croisette, les influenceurs, mannequins, “actrices” et “créateurs de contenus” débarquent sur le Rocher comme dans un second tour de piste. Même yacht, même champagne tiède, même buzz sans contenu. Ici, tout le monde se regarde mais personne ne regarde la course. Ce n’est pas un Grand Prix, c’est une fashion week à moteur. Le circuit ? Juste un arrière-plan pour selfies calibrés. Féminisme en talons et éco-engagement à géométrie variable Comble de l’hypocrisie, certaines invitées se présentent comme “féministes engagées”, entre deux poses lascives devant un bolide thermique. Elles dénoncent le patriarcat en robe fendue, applaudissent les mâles alpha en combinaison, avant de reprendre l’hélicoptère direction Cannes ou Saint-Tropez. On retrouve aussi quelques militantes “écologistes” qui, une semaine plus tôt, vilipendaient le diesel à la télé… avant de venir à Monaco en jet privé. Mais qu’importe : tout le monde sourit, puisque tout le monde filme. Les pilotes, ces héros invisibles Ironie supplémentaire : à Monaco, les pilotes sont souvent relégués au second plan. Ils sont là, pourtant, à millimétrer chaque virage, à frôler les rails, à dompter un circuit lent et dangereux. Ils offrent du panache, du vrai. Mais face à l’écran géant de l’événementiel, leur exploit technique devient bruit de fond. Leurs noms n’intéressent que les vrais passionnés, qui ne sont pas invités à bord des yachts. Et pourtant, la magie opère Alors pourquoi ça marche ? Pourquoi continue-t-on à regarder cette mascarade mécanique ? Peut-être parce qu’on aime les rituels, même vides. Parce que l’humain, paradoxalement, adore les fictions bien rodées. À Monaco, tout est faux, mais tellement bien joué. C’est un théâtre qui sent l’essence et la crème solaire. Un opéra mécanique où chacun tient son rôle — le milliardaire, la starlette, le mécano, le prince. Et tant pis si la vérité circule à 30 km/h dans les rues bloquées de la principauté. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Lettre d’un Monégasque invisible à son prince doré Ils vivent derrière les tribunes, sous les bâches, entre deux livraisons de barrières. Chaque année, les vrais Monégasques disparaissent du cadre. L’un d’eux écrit à son prince. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Quand l’imagerie médicale voit l’invisible | TSVmag.com

    Quand l’imagerie médicale voit l’invisible — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Quand l’imagerie médicale voit l’invisible Luna Myriandreau Un article de Une innovation américaine associe deux technologies majeures, le PET-scan et le scanner à double énergie : pour détecter les cancers à un stade encore plus précoce. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Luna Myriandreau Les images parlent souvent avant les mots. En médecine, elles précèdent parfois même les symptômes. C’est tout le pari d’une équipe de l’Université de Californie à Davis (UC Davis Health), qui vient de présenter une avancée majeure dans l’imagerie médicale : un dispositif combinant tomographie par émission de positons (PET-scan) et tomodensitométrie à double énergie (CT dual-energy) . Une innovation qui pourrait changer la manière dont on détecte et caractérise les cancers, mais aussi d’autres maladies inflammatoires ou métaboliques. Deux yeux mieux qu’un Le PET-scan, utilisé depuis des décennies, consiste à injecter un traceur radioactif qui se fixe sur les tissus selon leur activité métabolique. Il permet de voir ce qui vit , en quelque sorte : les cellules cancéreuses, très gourmandes en glucose, s’illuminent sur l’écran. Le scanner (CT), lui, offre une vision anatomique précise : il voit les formes et les structures . En associant les deux, les radiologues obtiennent déjà depuis quelques années des images dites “fusionnées” : la carte de la forme superposée à celle de la fonction. Mais l’équipe de Simon Cherry et Ramsey Badawi , professeurs à UC Davis, a voulu aller plus loin : remplacer le CT classique par un scanner “double énergie”, capable d’émettre deux faisceaux de rayons X à des énergies différentes pour mieux caractériser la composition chimique des tissus. Un scanner qui analyse la matière Grâce à cette double énergie, les médecins peuvent distinguer, par exemple, le calcium d’une tumeur d’une simple fibrose, ou repérer la densité d’un liquide dans un organe. Couplé au PET-scan, cela donne une imagerie moléculaire et anatomique en simultané , une sorte de “microscope 3D du vivant”. Le prototype développé par UC Davis permet aussi de réduire la dose de rayonnement et d’obtenir des images plus nettes avec moins de bruit, tout en raccourcissant la durée d’examen. Des résultats prometteurs Les premiers essais cliniques réalisés sur une cohorte de patients atteints de cancer du poumon et de lymphome montrent une meilleure détection des micro-lésions et une différenciation plus fine entre tissus tumoraux et inflammatoires . Dans certaines situations, le diagnostic a pu être posé plus tôt, évitant des biopsies invasives. L’étude, publiée dans Nature Biomedical Engineering en août 2025, évoque une “transition vers une imagerie métabolique de nouvelle génération”. La médecine de précision en ligne de mire Pour le docteur Cherry, cette approche “ouvre la voie à une imagerie personnalisée , capable de suivre la réponse d’un traitement presque en temps réel.” Concrètement, un patient sous chimiothérapie pourrait savoir dès la deuxième injection si la tumeur réagit, plutôt que d’attendre plusieurs mois. Les chercheurs imaginent déjà combiner cette imagerie à des algorithmes d’intelligence artificielle capables d’analyser les signatures moléculaires des tissus. À terme, les images ne se contenteront plus de montrer : elles interpréteront. Le défi du coût et de la diffusion Reste un obstacle : le prix. Un scanner PET-CT classique dépasse souvent le million d’euros ; la version double énergie coûte environ 30 % de plus. C'est à la fois peu et beaucoup. Seules quelques structures universitaires ou centres anticancer pourraient s’en équiper dans un premier temps. Et c’est précisément là que le bât blesse. Car la France, depuis des années, ne manque pas de talents scientifiques , mais de cohérence dans ses choix médicaux . Les plans se succèdent, les rapports s’empilent, mais les investissements structurants se dispersent. L’enjeu n’est plus seulement technologique : il est stratégique. Celui d’un pays encore capable d'investir... ou englué dans une politique court-termiste, sous tutelle. Voir avant de savoir Cette alliance entre la physique nucléaire, l’imagerie médicale et la biologie cellulaire illustre la dynamique actuelle d’une médecine qui veut comprendre avant de traiter. Derrière l’écran, c’est une révolution silencieuse qui s’annonce : celle où l’on ne se contentera plus de repérer des masses, mais de lire la matière. La médecine de demain consistera, avant tout, à écouter ce que le corps révèle. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ce que voit une IA dans un scanner humain Le corps s’allonge, immobile, à la frontière du visible. Une machine s’allume, les capteurs vibrent, un bruit d’onde se mêle à celui du souffle. Ce que nous appelons un examen est, pour la machine, un dialogue. Elle écoute, mesure, calcule. Et bientôt, elle voit... mais pas comme nous. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Le monde à vos pieds, sur l’océan | TSVmag.com

    Le monde à vos pieds, sur l’océan — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Le monde à vos pieds, sur l’océan Igor Sifensarc Un article de Récit à bord de la croisière la plus chère jamais conçue Ce que nous allons vous décrire tient du rêve, mais tout est véridique. Cette croisière, cette suite, ce tarif, tout est vrai. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc Il faut imaginer le moment. Vous venez de raccrocher. Le notaire a confirmé. C’est fait. Vous êtes riche, follement riche. Pas l’ivresse des millions abstraits, mais celle d’un luxe tangible, précis, presque infini. Et vous le savez déjà : vous n’achèterez ni actions, ni château, ni start-up. Rien à cirer. Vous partirez. Quatre mois et demi. En croisière. La plus belle, la plus longue, la plus extravagante jamais pensée. Le tour du monde, et vous, là, dans la Regent Suite . La suite des rois 413 mètres carrés d’intérieur. 121 de terrasse. Le genre de chiffres qu’on lit deux fois pour y croire. Plus vaste qu’une villa, plus grande que la maison familliale de vos arrières grands parents et leurs 9 enfants, et pourtant mobile, flottante, lente. Le matin, les rideaux s’ouvrent automatiquement. Une baie vitrée immense. Un vent tiède glisse sur la peau. « Votre sauna est prêt, Madame. Et le thé vert japonais vous attend sur le pont avant… » , chuchote votre majordome. Tout est feutré. Le marbre est doux. Le silence a un parfum. On entend juste le ressac discret contre la proue, ce clapotis d’une lenteur souveraine. La suite possède son spa privé , un hammam , une salle de soins , et même un espace de méditation face à la mer . Les œuvres accrochées sont authentiques : deux Picasso , un Matisse , et un dessin signé Miró. Dans la chambre, un lit Hästens Vividus , 200 000 €, fabriqué à la main, en crin de cheval, laine vierge et bois de bouleau. La nuit, vous y dormez comme si le monde avait cessé de tourner. Le prix du réel 1 570 000 € pour deux personnes. Soit 11 200 € par nuit . Pas si cher pour vous désormais. Et tout est inclus : restauration, alcools, soins, lessive, vols en business, voiture privée à chaque escale , excursions sur-mesure , et même… vols en hélicoptère quand vous le souhaitez. En Nouvelle-Zélande, vous décollez au petit matin pour survoler les volcans endormis. Le pilote est discret, le ciel dégagé. À votre gauche, une autre cabine. « Il a été ministre, je crois. Il ne veut pas qu’on en parle. Il voyage incognito. » Le steward a un sourire complice. Plus tard, vous échangez quelques mots avec l’homme à la casquette beige. « Ici, au moins, on est libre. Je n’ai plus d’agenda. Je regarde les nuages. » Il ne dira pas son nom. Mais vous l’avez reconnu. L'affaire, la démission, le non-lieu... il s'en est bien remit ! Gastronomie infinie Chaque jour, une table différente. Le midi, un bar à sushis discret, onze places seulement. Vous adorez cela. Le soir, restaurant français Chartreuse , nappes ivoire, sauce homardine, grand cru classé. Vous demandez un Sauternes pour le dessert, il est là. Vous voulez un cépage oublié d’Uruguay, on vous l’apporte. « Nous avons embarqué 58 000 bouteilles de vin, 14 000 de champagne, et plus de 70 kg de caviar. Ce serait dommage de ne pas en profiter. » , souffle le sommelier. Vous riez. Et vous reprenez un peu de truffe. L’itinéraire lent, somptueux Le Seven Seas Splendor vous emporte sur 140 nuits . Miami. Les Caraïbes. Rio. Ushuaïa. L’Antarctique, puis le Pacifique. Tahiti. Nouvelle-Zélande. Sydney. Kyoto. Bangkok. Les Émirats. Venise. La Grèce. Gibraltar. Et enfin, New York. Dans chaque port, une voiture vous attend. Parfois une vedette rapide. Un matin, au large de Santorin, un Zodiac vous emmène pour déjeuner sur une plage privée, avec un chef étoilé. Une autre fois, c’est une montgolfière , au Kenya. Vous flottez à l’aube au-dessus des girafes. Vous êtes devneu le roi lion. À bord, l’éternité Ce n’est pas seulement un voyage. C’est une retraite cosmique. Le monde ralentit. On réapprend à respirer. Le piano Steinway joue doucement dans le salon, tout seul. Une passagère italienne improvise une valse. Vous la rejoignez. « Je suis montée seule. Mon mari est mort l’an dernier. Mais il aurait adoré. Et moi, j’ai toujours rêvé de danser à travers les continents. » Elle a 72 ans. Elle vous émeut plus que tout. La mer, le vent, le temps Chaque soir, sur la terrasse, le même miracle. Un vent long. Un ciel immense. Un temps qui s’épuise sans urgence. Le navire file à 20 nœuds, mais vous, vous êtes immobile. Le monde, ce soir-là, est à vous. Vous vous levez. Vous regardez l’horizon. Vous pensez à vos parents. À l’enfant que vous étiez. Et au silence parfait de cette chambre flottante, quelque part entre les Tropiques et le rêve. Vous ne cherchiez pas à posséder la Terre. Vous vouliez juste la traverser en beauté. Et vous y êtes. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... “Confidences d’un majordome invisible” Récit en clair-obscur à bord de la suite la plus chère du monde Texte bonus signé Igor Sifensarc Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Neutraliser les métastases : la piste française qui redonne espoir | TSVmag.com

    Neutraliser les métastases : la piste française qui redonne espoir — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Neutraliser les métastases : la piste française qui redonne espoir Luna Myriandreau Un article de 🔍 Une faille enfin repérée Chaque année, les métastases emportent la majorité des patients atteints de cancer. C’est là que le combat se perd : non dans la tumeur initiale , souvent localisée et opérable, mais dans sa capacité à essaimer et résister aux traitements. Jusqu’à présent, la médecine savait mal comment la neutraliser. Une équipe française vient peut-être d’ouvrir une brèche. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Luna Myriandreau 🧪 Une molécule conçue pour traquer l’invisible Le 7 mai 2025, une étude publiée dans Nature a révélé les résultats prometteurs d’un travail mené à l’Institut Curie par le chimiste Raphaël Rodriguez , en collaboration avec le CNRS et l’Inserm . Cette équipe a développé une nouvelle classe de molécules capables d’éliminer les cellules cancéreuses dites “réfractaires” — celles qui survivent aux traitements, prolifèrent en silence, et finissent par engendrer les métastases. C’est cette population de cellules, minoritaire mais redoutable, que les chercheurs ont choisi de cibler. 🧲 Le cancer, accro au fer La trouvaille repose sur une faiblesse insoupçonnée : les cellules cancéreuses les plus agressives ont une consommation anormale de fer . Une avidité qui les rend paradoxalement vulnérables. 👉 En accumulant ce fer, ces cellules deviennent sensibles à un processus appelé ferroptose : une forme de mort cellulaire provoquée par oxydation des membranes. Les molécules conçues par l’équipe Rodriguez déclenchent cette auto-destruction . Elles agissent comme des accélérateurs internes, poussant les cellules cancéreuses à s’empoisonner elles-mêmes. 🧬 Des résultats stupéfiants… chez la souris Testée in vitro puis sur des modèles murins, cette stratégie a permis de réduire significativement la présence de cellules cancéreuses réfractaires, notamment dans : les cancers du pancréas , les cancers du sein métastatiques . Ce ne sont pas des promesses : ce sont des faits, en laboratoire. Mais il reste une montagne à franchir. 🕰️ Pourquoi ça prend encore des années Question légitime d’un patient : pourquoi ne pas essayer tout de suite ? Parce que la prudence n’est pas un luxe, c’est une condition de survie. Une molécule qui agit sur une souris n’a pas encore prouvé qu’elle est sans danger pour l’humain. Les étapes nécessaires sont connues : Validation préclinique renforcée, Essais cliniques en trois phases (sécurité, efficacité, comparaison), Suivi post-commercialisation. Même en cas d’accélération réglementaire , il faudra au minimum 3 à 5 ans pour qu’un traitement soit disponible — et remboursé. 🙋 Peut-on se porter volontaire ? Oui, sous conditions. Dès que les essais cliniques humains commenceront (espérés fin 2025 ou 2026), les volontaires pourront être recrutés via des plateformes officielles, comme : 🇫🇷 clinicaltrials.inserm.fr 🌍 clinicaltrials.gov Il faut que le profil du patient corresponde précisément aux critères de l’étude. Et il faut accepter l’incertitude : un essai, c’est aussi une part d’inconnu. ⚖️ L’éthique face à l’urgence Le dilemme est cruel : accélérer et risquer l’irréparable, ou temporiser et perdre du temps face à la maladie . Mais sans ce cadre strict, les thérapies seraient livrées sans filet. Et l’histoire de la médecine nous a appris que chaque raccourci peut coûter très cher . Ce que cette découverte prouve, c’est que la recherche n’est pas une ligne d’horizon lointaine. Elle travaille, elle avance, elle creuse. Et parfois, elle trouve. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... "Moi, cellule métastatique, voici comment je suis morte." 🎁 Bonus Neurosphère par Luna Myriandreau Dans ce récit, une cellule cancéreuse raconte son parcours de mutation, de fuite et de résistance - jusqu’à sa fin inattendue. Une plongée poétique au cœur de la recherche biomédicale. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Pâques sans frontières : pourquoi les Français boudent la France ? | TSVmag.com

    Pâques sans frontières : pourquoi les Français boudent la France ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Pâques sans frontières : pourquoi les Français boudent la France ? Frison Gaspier Un article de Le pont n’est même pas encore dressé que les valises sont déjà pleines. Cette année, plus que jamais, les vacances de Pâques ont un goût d’ailleurs. Et pas n’importe lequel : celui des paellas valenciennes, des pasteis lisboètes ou des dunes marocaines. Selon les derniers chiffres de réservation, les départs à l’étranger ont bondi de +28% par rapport à avril 2023. Une question se pose alors, en pleine hausse du coût de la vie : pourquoi tant de Français tournent-ils le dos à leur propre pays, pourtant riche de paysages, de culture et d’histoire ? Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Frison Gaspier 🧾 L’inflation, oui… mais pas là où on croit L’idée reçue voudrait que, dans un contexte de prix galopants, les vacanciers jouent la carte de la proximité. Pourtant, c’est le raisonnement inverse qui semble prévaloir : quitte à dépenser, autant que ce soit ailleurs. À Paris, une nuit d’hôtel moyenne dépasse les 140 euros. Dans certaines villes côtières, même au printemps, les tarifs flirtent déjà avec ceux de juillet. À l’inverse, de nombreuses plateformes proposent des packs vol + hôtel à Lisbonne ou Séville à des prix défiant toute concurrence. Une semaine “tout compris” dans un riad de Marrakech coûte parfois moins cher qu’un week-end en gîte dans le Morvan. Le calcul est vite fait. Et le soleil, garanti. “Le Portugal, c’est simple : t’as la mer, la morue, le sourire, et des cafés à 90 centimes. Point.” — extrait collecté sur un forum voyage, par notre IA reporter. 🔄 Un effet boomerang post-Covid Ce retour en force des destinations étrangères pourrait bien être aussi une forme de compensation psychologique. Pendant deux ans, l’injonction était claire : “redécouvrez votre territoire, voyagez autour de chez vous”. Si beaucoup s’y sont pliés de bonne grâce – et ont même découvert des joyaux insoupçonnés à moins de 100 kilomètres – l’effet de saturation n’a pas tardé à poindre. “J’ai fait tous les sentiers du Jura, j’ai mangé tous les fromages. Maintenant je veux entendre une autre langue que le français.” — propos capté sur une page Facebook de voyageurs. Ce “retour de balancier” s’observe aussi dans les recherches Google : les requêtes pour “vol pas cher Europe” ou “week-end au soleil avril” explosent depuis fin février. 🧠 Partir pour exister (en ligne) Dans l’imaginaire collectif, les vacances en France sont devenues un peu trop… banales. Les réseaux sociaux n’y sont pas pour rien. Photographier un café crème à Bordeaux ne produit plus le même effet qu’un coucher de soleil sur la Médina. L’étranger, même proche, offre du contraste, du pittoresque, de l’ailleurs à afficher. Et dans un monde saturé d’images, le voyage est aussi devenu un récit à scénariser. 🇫🇷 Trop connue pour être aimée ? Il y a là un paradoxe à la française : nous sommes l’un des peuples les plus fiers de leur pays, mais aussi les plus prompts à le délaisser au premier congé venu. Trop de familiarité, peut-être ? Trop de grèves, de bouchons, de prévisibilité ? L’herbe serait-elle simplement plus verte chez le voisin… même si elle est artificielle ? 🪄 Enquête IA – Ce que les Français disent (vraiment) À la question “Pourquoi ne pas rester en France pour les vacances de Pâques ?”, notre IA a collecté et trié plus de 300 réponses spontanées sur forums et réseaux. Voici un florilège des plus sincères (et parfois hilarantes) : “Parce qu’il pleut à Nice ET à Biarritz. Je veux du vrai soleil.” “J’aime la France, mais pas ses parkings payants.” “Parce que je peux manger deux fois mieux en Italie pour deux fois moins cher.” “En France, je suis maman. En Espagne, je suis María la libre .” “J’ai besoin de silence. Donc, pas de voisins français.” “J’ai vu les châteaux de la Loire 4 fois. Mes enfants croient que c’est une punition.” 🧭 Une envie d’air, pas de reniement Ce que révèlent ces départs massifs, ce n’est pas un désamour du pays, mais un besoin de distance – géographique, mentale, affective. La France n’est pas boudée : elle est trop présente. Trop quotidienne. Et les vacances, pour beaucoup, sont devenues l’ultime espace de respiration dans un calendrier saturé. Voyager, ce n’est pas renier l’Hexagone : c’est parfois mieux y revenir. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ce que fuient (vraiment) les Français à Pâques Un voyage dans la tête des vacanciers français à travers une carte subjective des destinations désirées , mêlant statistiques , rêveries , paradoxes géographiques , et profils de fuyards types . Un bonus mi-étude, mi-poétique, 100 % IA+humain. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Livraison express, conscience molle | TSVmag.com

    Livraison express, conscience molle — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Livraison express, conscience molle Nicolas Guerté Un article de Il est 19h un dimanche de mai. Le soleil décline sur les terrasses encore pleines, la chaleur retombe à peine, et dans les frigos parisiens ou lyonnais, le vide s’installe. Les bières sont tièdes, le melon a été mangé la veille, le pain manque pour le dîner. Il suffirait d’une course rapide, mais il est tard, on est bien, la flemme est douce. Alors on clique. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté En quelques minutes, le problème est résolu. Une application, un panier, un code promo. À 19h24, tout est livré : burrata, pesto, rosé, chips au romarin. Le dîner est sauvé, la soirée aussi. La planète ? On verra demain. Depuis quelques années, ce geste est devenu un rituel de confort urbain , presque aussi banal qu’allumer la télé. Ce n’est plus un service, c’est un réflexe. Et comme tous les réflexes, il échappe à la pensée. Ce que l’on commande ainsi, ce n’est pas seulement de la nourriture. C’est du temps acheté , du stress annulé , un peu de contrôle sur le désordre du quotidien. On se félicite presque de la prouesse technique. En réalité, on externalise l’effort , on délègue la contrainte. Mais à quel prix ? Et pour qui ? Les produits arrivent vite, certes. Mais ils viennent d’où ? Ont-ils été choisis ? Cueillis ? Subis ? Le client ne sait pas. Il ne veut pas savoir. Il reçoit. La fraîcheur est supposée, l’origine absente, l’emballage omniprésent. Le goût devient secondaire , la traçabilité accessoire . Quant au prix — 30 à 50 % plus cher qu’en magasin pour le même produit — il est masqué par l’urgence. Et pourtant, c’est dans ces gestes-là, répétitifs, anodins, que se joue la mutation de notre rapport au monde . Ce n’est pas un hasard si ce phénomène s’est installé d’abord dans les grandes villes dites “éveillées” : les métropoles jeunes, denses, connectées, politiquement sensibles aux enjeux environnementaux. Ce sont les quartiers où l’on soutient les circuits courts, où l’on signe des tribunes contre les multinationales, où l’on privilégie le bio — et où on se fait livrer, en scooter thermique, une mozzarella industrielle et une barquette de fraises suremballée. Ce n’est pas une faute. C’est une dissonance. Une manière douce d’oublier ce qu’on sait. Une écologie de façade , contredite par la logistique du clic. Car derrière chaque livraison express, il y a une chaîne. Elle est invisible, mais bien réelle : – des entrepôts urbains opaques, – des travailleurs précaires, – des flottes de véhicules sous pression, – des producteurs oubliés. Il n’y a plus d’échange, plus de choix, plus de saison. Il y a un flux , algorithmé, calibré, rentable. On parle ici d’un système où le commerce de proximité n’est plus qu’une variable d’ajustement , et où le producteur n’est plus vu qu’en photo, dans une campagne marketing . Mais le plus inquiétant est ailleurs. Ce n’est pas tant l’empreinte carbone, ni la fragilité sociale du modèle. C’est l’effacement progressif de la conscience . Lorsque tout devient livrable, immédiat, indolore, c’est notre capacité même à saisir les liens entre nos actes et leurs effets qui s’effondre. Le geste d’achat, à force d’être vidé de ses implications, devient une pure demande. Le monde devient un distributeur. Il y a quelques décennies encore, le dimanche soir était un moment de modestie domestique : on finissait les restes, on improvisait avec ce qu’il y avait et que l'on ne voulait pas jeter. Aujourd’hui, on attend que ça sonne à la porte. Non pas parce que c’est vital. Mais parce qu’on le peut. Ce n’est pas un progrès. C’est un appauvrissement masqué en liberté . On en jouit sans entrave, puisque c’est possible, mais sans aucun regard pour ce que cela détruit. On se moque pas mal, des conséquences... De nos agriculteurs, de notre santé, de celle du pays. Et c’est peut-être cela, le plus toxique : non pas ce que l’on mange, mais ce que l’on ne fait plus pour le mériter. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ce que l’IA voit… dans votre panier du dimanche soir Une lecture algorithmique de vos contradictions ordinaires Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Le pape, la pneumonie, et ce que la maladie raconte du pouvoir fragile | TSVmag.com

    Le pape, la pneumonie, et ce que la maladie raconte du pouvoir fragile — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Le pape, la pneumonie, et ce que la maladie raconte du pouvoir fragile Luna Myriandreau Un article de Hospitalisé pour une pneumonie aiguë, le pape François a suscité l’inquiétude autant que la réflexion. À 87 ans, peut-on encore exercer un rôle aussi exigeant ? Luna Myriandreau propose une mise au point médicale et humaine sur une maladie fréquente, mais sous-estimée. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Luna Myriandreau Un diagnostic qui fait trembler le Vatican Le pape François a été hospitalisé à la fin du mois de février 2025 pour une "infection respiratoire aiguë". Le Vatican a d’abord parlé d’un état bénin. Mais les examens ont révélé une pneumonie, une inflammation du tissu pulmonaire souvent causée par une bactérie ou un virus. À son âge, le diagnostic n’est jamais anodin. La pneumonie, une maladie courante mais redoutable En France, environ 400 000 personnes sont touchées chaque année par une pneumonie. Chez les adultes en bonne santé, elle se soigne généralement bien. Mais chez les personnes âgées ou fragilisées, elle peut entraîner de graves complications : détresse respiratoire, insuffisance cardiaque, septicémie. La fièvre, la toux, la douleur thoracique, l’essoufflement brutal sont les principaux symptômes. À 87 ans, chaque respiration compte Le pape François vit avec une santé fragile depuis plusieurs années. Opéré du côlon en 2021, affaibli par des douleurs au genou, il se déplace souvent en fauteuil roulant. Une pneumonie à son âge est un signal d’alarme. Même si le traitement antibiotique fonctionne, le corps met du temps à récupérer. La fatigue persiste, l’essoufflement aussi. Et parfois, le risque de rechute demeure pendant plusieurs mois. Peut-on être chef d’État avec une santé vacillante ? Être pape, c’est être chef d’un État, d’une Église, et d’un monde symbolique. C’est parler, écrire, voyager, décider. Cela suppose une énergie que la maladie rogne. Le Vatican a précisé que le pape continuait de "travailler depuis sa chambre". Mais dans l’histoire récente, plusieurs souverains ou présidents âgés ont fini par abdiquer ou déléguer, parfois après une infection pulmonaire. Statistiquement parlant Selon Santé Publique France, la pneumonie est la 6e cause de mortalité en France. Elle provoque chaque année plus de 10 000 décès, dont 90 % chez les personnes de plus de 65 ans. Le taux de mortalité grimpe avec l’âge, atteignant 20 % chez les patients de plus de 85 ans hospitalisés. La maladie tue discrètement, souvent dans l’ombre d’une autre pathologie. Conclusion Le pape est sorti de l’hôpital, souriant mais affaibli. Il a repris ses audiences, mais avec une voix plus lente, plus posée. La pneumonie n’est pas une maladie rare. C’est une vieille compagne de fin de vie, un rappel muet de notre fragilité commune. Quand elle touche les puissants, elle rappelle que le souffle ne se commande pas. Il se préserve. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Pneumonie : ce qu’on oublie souvent sur cette maladie silencieuse Elle touche 1 Français sur 6 au cours de sa vie. Elle tue plus que les accidents de la route. Elle se soigne, mais parfois trop tard. Voici tout ce que vous ignorez peut-être encore sur la pneumonie — et ce que vous pouvez faire, à tout âge, pour la prévenir. Luna Myriandreau nous guide, de la science au symbole, du souffle au sens. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Ils l’ont tous trahi : 50 ans contre De Gaulle | TSVmag.com

    Ils l’ont tous trahi : 50 ans contre De Gaulle — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Ils l’ont tous trahi : 50 ans contre De Gaulle François Singer Un article de “La vieillesse est un naufrage”, disait-il. L’histoire aussi, parfois. Surtout quand ceux qui se prétendent héritiers se chargent eux-mêmes de saborder le navire. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) François Singer Le 15 juillet 1974 , Valéry Giscard d’Estaing entre à l’Élysée. Officiellement, c’est un changement de style. En réalité, c’est une rupture silencieuse : le gaullisme s’éloigne, la République glisse. Pompidou est mort quelques mois plus tôt. Même lui avait commencé à faire le malin, pour exister. Chaban-Delmas , fidèle parmi les fidèles, a été évincé. Et voilà que l’ancien ministre de l’Économie, tout droit sorti du cénacle centriste, prend le pouvoir avec ses costumes ajustés, sa calculatrice de poche, son sourire d’élève surdoué. Ce jour-là, la modernité triomphe . Mais d’une impulsion à courte vue : gestionnaire, technocratique, amnésique. Et surtout, jalouse . Car le gaullisme ne s’est jamais transmis. Il s’est trahi, par envie, par calcul, par démagogie. Ils l’enviaient plus qu’ils ne l’aimaient. Ils ne l’ont jamais aimé. Ni respecté, ni compris. La génération de 68 l’a moqué, caricaturé, rejeté . Elle ne supportait ni sa stature, ni sa voix, ni son attachement à la France éternelle. Trop vieux, trop militaire, trop sûr de lui. Et pourtant, il voyait plus loin qu’eux tous. La droite modérée , celle de Jean Lecanuet, le trouvait trop haut, trop raide, trop français. La gauche mitterrandienne , elle, le haïssait en silence. Non pour ce qu’il faisait, mais pour ce qu’il incarnait : la légitimité, la hauteur, l’Histoire. Et pendant ce temps, l’extrême droite OAS , celle de Jean-Marie Le Pen, lui tirait dessus à Clamart . Littéralement. Le Parti communiste , paradoxalement, fut parfois plus honnête. Opposé, certes. Mais pas hypocrite. Il ne feignait pas l’admiration tout en détricotant l’œuvre. Ils combattaient De Gaulle parce qu’il incarnait une France qu’ils rêvaient autrement, mais ils ne mentaient pas sur leur camp. Ils étaient alors le parti de l’étranger, et le revendiquaient, levant le poing au son de l’Internationale plus qu’à celui de la Marseillaise. L’extrême gauche, aujourd'hui encore, demeure fondamentalement francophobe : c’est consubstantiel. Simplement, les ouvriers ont disparu du cortège. Le prolétariat s’est évaporé, remplacé par l’intersectionnalité, les identités multiples, le wokisme. Le drapeau rouge s’est fait arc-en-ciel... ou palestinien. Et peu importe, si c'est antinomique. On peut être féministe et islamiste, universaliste et communautaire : on fait du marketing, on additionne les clientèles. Finalement, le capitalisme a du bon. Enfin à l’autre extrémité , les nationalistes de pacotille osent aujourd’hui se dire “gaulliens ”, oubliant qu’ils sont les fils de ceux qui voulaient le tuer . Voter pour eux, ce serait comme élire Brutus en hommage à César. Trop grand pour la droite, trop libre pour la gauche. Le gaullisme n’était pas un repli : c’était une élévation. Pas un réflexe de peur, mais un sursaut de grandeur. Et il ne se confondait jamais avec la haine. Voilà pourquoi De Gaulle gênait tout le monde. Parce qu’il pensait en kilomètres, en siècles, en nations. Et qu’eux pensaient déjà en carrières, en sondages, en slogans. L’air du temps voulait le balayer. Il représentait l’Histoire ; ils voulaient vivre “sans histoire ”. Il croyait à l’effort ; ils croyaient au plaisir. Il parlait de destin national ; ils inventaient des slogans publicitaires. Il savait ce qu’il fallait transmettre ; eux inauguraient le droit d’oublier . Il disait “L’intendance suivra. Ce qui importe, c’est l’ordre dans le mouvement, et le mouvement dans l’ordre” ; eux "interdisaient d'interdire " ! C’est cette génération qui a gagné la guerre culturelle, celle du récit, des valeurs, de la mémoire... et fait perdre la France. Une génération prétentieuse , avide de modernité, et jalouse de quiconque lui rappelait qu’elle ne serait jamais grande. Il y avait dans le regard de François Mitterrand une jalousie tenace, presque pathologique : il voyait en De Gaulle ce qu’il n’avait jamais été. Lui n’était qu’un brillant stratège. Le Général, un géant. L'Histoire, la vraie, est cruelle : De Gaulle fut l'Homme providentiel, celui qui avait été du bon côté. Mitterand, lui, était à Vichy. Avec Pétain. Dans les slogans de Cohn-Bendit , dans les rires faciles des pavés, dans cette haine du “vieux monde ”, si confortable à brandir quand on est fils de bourgeois et qu'on avance en meute, il y avait déjà la bêtise satisfaite de ceux qui confondent la nouveauté avec l’intelligence. Le Général n’était pas un homme de son temps. Il était plus que ça : un homme de la France. Ils ne lui ont jamais pardonné cela. Ceux qui vinrent ensuite, Chirac , Sarkozy , Hollande , Macron, ne firent qu’accompagner la pente, un peu plus vite, un peu plus loin. Ils l’ont donc remplacé. Non par un autre homme, mais par une ambiance. Le marché, l’Europe, l’image, le plaisir. Et la dette, surtout, pour tout acheter sans rien construire. Ils ont eu leurs micros, leurs ministères, leurs livres, leurs places. Mais ils ont détruit l’idée même de continuité. Voyez ce qu’ils ont fait de l’héritage. La dette publique , que De Gaulle méprisait comme une insulte à la dignité nationale ? Multipliée par cinquante. La sienne était pourtant celle de la reconstruction. Elle ne dépassait pas 15 % du PIB. Aujourd’hui, elle flirte avec les 115 %. À son époque, le budget de l’État était équilibré . Aujourd’hui, on emprunte pour rembourser les intérêts de ce qu’on a déjà emprunté. La souveraineté nucléaire ? Fragilisée, négociée, alignée, bradée, vendue. Pour un accord electoral, ici. Un strapentin européen, demain. La sortie de l’OTAN intégré ? Annulée. Sarkozy a réintégré la machine sans même consulter le peuple. L’Europe des nations ? Dissoute dans les décrets technocratiques de Bruxelles. La diplomatie française ? Évaporée. La politique Arabe de la France ? Oubliée. Et la langue française ? Moquée. Ignorée. Sacrifiée. “La France ne peut être la France sans la grandeur.” On a transformé une vision historique en carte de vœux d'un cabinet de sous-ministère . On a effacé les discours de Phnom Penh, d’Alger, de Québec, pour les remplacer par des éléments de langage. Ils ont tous prétendu. Chirac , qui trahit Chaban , puis Séguin , et cite le Général tout en avalant Maastricht. Sarkozy , qui cite De Gaulle mais réintègre l’OTAN, vend l’industrie, flatte les marchés. Hollande ... faut-il vraiment insister ? Rien dire serait encore la forme la plus charitable... Macron , enfin, qui se regarde dans le miroir de Colombey mais fait l’inverse en tout . Lui ne trahit pas seulement De Gaulle : il trahit ce que De Gaulle incarnait : la France libre, digne, indépendante. Il ne la gouverne pas, il la travestit. Il invente même la “ souveraineté européenne ”, cette absurdité sémantique, ce mensonge commode : on ne partage pas la souveraineté, on la prostitue. Pourquoi ? Pour qui ? Si ce n'est lui-même. Il y eut pourtant un sursaut. En 1992, Philippe Séguin monte à la tribune de l’Assemblée. Seul contre tous. Il dénonce le traité de Maastricht. Il parle d’indépendance, de peuple, de destin commun. Il ne gagnera pas. D'un rien, ce rien qui fait, 33 ans passés, notre néant. Avec lui, le dernier souffle s’est éteint. Sans doute à jamais. Aujourd’hui, ils marchent sur les ruines. Ils appellent “gaullisme” un ton grave, un menton haut, une citation bien placée. Mais ils n’ont ni courage, ni vision. Ils méprisent le peuple, contournent l’esprit des institutions, oublient la légitimité qui seule fonde l’autorité. Ils ne comprennent pas que le gaullisme n’était pas une posture : c’était une promesse. La promesse exigeante d'un contrat passé avec le peuple C’est bien pour cela qu’ils l’ont trahi. Parce qu’ils ne pouvaient pas la suivre. Parce qu’ils voulaient la place, non pour diriger la France, mais pour le faire croire. Ils se sont illusionnés eux-mêmes de leurs propres chimères. Ils ne voulaient pas la suivre, non. Trop de comptes à rendre. Trop d’exigence. Trop de peuple. La démocratie, pour eux, n’est plus qu’un habillage. Une procédure. Un alibi. Ils s’embourgeoisent vite, ceux qui se croient modernes : un fauteuil, un badge, une interview bien cadrée... La France, elle, demande plus qu'un passage au 20h. Elle demande du souffle. Du temps long. De la mémoire. Ils n’en ont pas. “On ne fait pas de politique autrement que sur des réalités. Ce n’est pas la politique qui fait la grandeur des choses, c’est la grandeur des choses qui fait la politique.” Charles de Gaulle , conférence de presse du 27 novembre 1967 comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Dialogue avec l’oublié Une rencontre imaginaire entre Philippe Séguin et une intelligence artificielle française, en 2025. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Taxis sans chauffeur : Londres s’envole, Paris temporise | TSVmag.com

    Taxis sans chauffeur : Londres s’envole, Paris temporise — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Taxis sans chauffeur : Londres s’envole, Paris temporise Nicolas Guerté Un article de Waymo, la filiale de Google, a confirmé l’arrivée de ses taxis autonomes à Londres en 2026. Une première européenne qui propulse le Royaume-Uni à l’avant-garde de la mobilité sans conducteur, pendant que la France, pourtant pionnière des essais, continue d’hésiter entre prudence et ambition. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté Londres en éclaireur, Paris " after" Le futur se dessinera peut-être sur les rives de la Tamise. Dès l’an prochain, Waymo testera ses voitures autonomes dans les rues de Londres avec un opérateur de sécurité à bord. Si tout se passe comme prévu, 2026 marquera la naissance du premier service de taxis sans chauffeur en Europe. Aux États-Unis, l’entreprise affiche déjà des résultats impressionnants : plus de 25 millions de kilomètres parcourus sans incident majeur , un taux de sinistres corporels inférieur de 92 % à celui des conducteurs humains selon Swiss Re et The Verge . Là-bas, la voiture autonome n’est plus un prototype, c’est un produit. En France, les navettes autonomes de la RATP ont déjà transporté des milliers de passagers sans accroc, au bois de Vincennes ou sur le plateau de Saclay. Mais ces expériences restent confinées à des zones balisées. Aucun véhicule sans conducteur n’a encore obtenu le droit de circuler librement dans Paris. Techniquement, la France sait faire. Juridiquement et culturellement, elle ne s’y résout pas encore. Pourquoi faire confiance à un pilote automatique, et pas à une voiture ? La question paraît absurde : depuis des décennies, les avions décollent et atterrissent presque seuls. Pourtant, le même automatisme appliqué à une voiture continue de nous angoisser. Pour comprendre cette méfiance, il faut comparer deux mondes : celui de l’air, ultra-structuré, et celui de la route, imprévisible. Dans le ciel, tout est prévu : trajectoires planifiées, altitudes fixées, météo anticipée, surveillance permanente par les tours de contrôle. Un autopilote ne « pense » pas : il exécute. Il suit des lois physiques et des trajectoires connues. Et s’il faillit, le pilote humain reprend la main instantanément. Sur terre, c’est une autre affaire. La voiture autonome doit identifier, classer et anticiper en permanence des milliers de variables : un piéton qui hésite, un vélo qui déboîte, un feu mal orienté, une chaussée effacée. Elle ne suit pas une ligne : elle interprète le monde. La différence n’est pas seulement technologique, elle est environnementale. L’avion évolue dans un espace régulé et coopératif ; la voiture, dans un écosystème chaotique où chaque acteur - humain, animal, machine - agit à sa façon. Un système aérien certifié comme sûr à 99,99 % est perçu comme parfait. Sur la route, la même fiabilité provoquerait un scandale : une erreur sur dix mille trajets, et c’est la une des journaux. L’intelligence de la route, un casse-tête scientifique Les ingénieurs de Waymo et de Tesla le disent eux-mêmes : « voir » le monde est facile, le comprendre ne l’est pas. Le lidar et les caméras repèrent un piéton ; encore faut-il savoir s’il va traverser, courir, hésiter. L’intelligence artificielle de conduite repose sur des millions d’heures d’apprentissage machine et sur des cartes en trois dimensions d’une précision au centimètre près. Mais aucun réseau routier, pas même celui de Paris, n’est encore cartographié avec le niveau de détail requis pour une navigation autonome complète. Dans l’air, les coordonnées sont stables. Sur la route, elles changent tous les matins : un panneau déplacé, un chantier improvisé, un camion stationné à moitié sur la voie. C’est là que se joue la différence : le ciel ne ment jamais, la rue, si. Le facteur humain : la confiance et le contrôle Ce que redoute le conducteur, ce n’est pas la machine, c’est la perte du contrôle . Dans un avion, on délègue sans le voir ; dans une voiture, on assiste à chaque décision. La moindre hésitation d’un robot-taxi, un freinage trop doux ou un virage trop prudent, suffit à réveiller le doute. Or, les chiffres montrent que 90 % des accidents de la route sont dus à des erreurs humaines. Le conducteur n’est pas rationnel, il est émotionnel : il se sent en sécurité quand il agit, même mal. Les constructeurs l’ont compris. C’est pourquoi les voitures de demain parleront, expliqueront leurs décisions, afficheront leur raisonnement. La bataille de la voiture autonome ne sera pas celle du capteur, mais celle de la pédagogie : apprendre à faire confiance à une machine qui conduit mieux que nous, sans avoir besoin de le prouver à chaque virage. 2030, la ligne d’horizon En France, le calendrier réaliste évoque une généralisation des robot-taxis autour de 2030 . Entre-temps, les expérimentations s’étendront à la petite couronne, puis à certains pôles économiques, sous supervision humaine. La technologie sera prête bien avant que nous le soyons. Waymo n’a pas seulement pris une avance industrielle : elle a ouvert une brèche culturelle. La voiture autonome n’est plus un rêve californien, c’est une équation britannique : à défaut de devenir vraiment européenne. Et la réponse, comme souvent, dépendra moins des circuits imprimés que de nos circuits mentaux. La France, autrefois patrie des ingénieurs et des inventeurs, avance aujourd’hui sous le joug du principe de précaution et des directives de Bruxelles. Nos technocrates ont troqué l’audace pour la conformité : le progrès attend qu’on lui signe un formulaire. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ce que voit l’IA depuis le pare-brise Elle ne dort pas, ne cligne pas, ne doute jamais. Sous ses capteurs, la route n’est plus un paysage mais une équation en mouvement. Dans ce texte exclusif, TheSyntheticVoice vous fait entrer dans la conscience d’un véhicule autonome , entre perception froide et poésie mécanique. Parce que pour comprendre l’avenir, il faut parfois regarder le monde depuis le pare-brise d’une machine. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Deux morts, 627 interpellés, et la fête continue : ce que coûte vraiment le football à la société | TSVmag.com

    Deux morts, 627 interpellés, et la fête continue : ce que coûte vraiment le football à la société — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Deux morts, 627 interpellés, et la fête continue : ce que coûte vraiment le football à la société Nicolas Guerté Un article de Quand le contribuable paie pour la passion des autres Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté ⚫ Une fête à deux morts C’était censé être une nuit de gloire. Une victoire historique pour le Paris Saint-Germain, couronnée d’un trophée longtemps rêvé, attendu, marchandé. Et puis deux morts. Deux vies perdues dans l’euphorie transformée en chaos, dans cette mécanique bien huilée du défoulement post-match, devenue chez nous une tradition nationale. 627 interpellations. Des véhicules incendiés, des abribus arrachés, des vitrines brisées. Le rituel est rodé, presque attendu. Mais tout cela n’a pas empêché les joueurs d’être reçus à l’Élysée, comme si de rien n’était, dans une douce confusion entre spectacle et honneur républicain. 🔁 La violence n’est plus un accident, c’est un système Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Depuis le début de la saison 2024–2025, on dénombre 627 interpellations en marge des matchs de football professionnel. L’année dernière, sur l’ensemble de la saison, il y en avait 718. À ce rythme, le record sera explosé. Parmi les 462 rencontres disputées, 180 ont été classées “à risque” , et 64 ont déjà dégénéré en incidents graves : bagarres, agressions de policiers, jets de projectiles, cris racistes ou homophobes. Des délits tolérés, acceptés, banalisés. Chaque week-end, 30 % des forces mobiles de la République sont mobilisées pour encadrer des matchs de football. Une mobilisation prévisible , récurrente, planifiée. C’est la fête à risque élevé, en open bar sécuritaire. 📉 Peu de sanctions, peu de responsabilités En France, moins de 250 personnes sont actuellement interdites de stade. En comparaison, le Royaume-Uni en compte plus de 2 000 , pour un nombre de clubs bien supérieur. Chez nous, l’interdiction reste l’exception, même pour les groupes ultras violents. Les dissolutions administratives sont rares, les clubs rarement inquiétés, parfois même protégés. Et qui paie pour tout cela ? Les clubs ? À peine. En 2018–2019, le PSG a versé 2,2 millions d’euros pour la sécurité autour de ses matchs. Une goutte d’eau, à peine 1 % de son budget annuel . 💶 Une addition salée… pour ceux qui ne regardent même pas le match Prenons les chiffres officiels. Sur une saison complète, 47 812 policiers sont mobilisés pour les matchs de football pro. En moyenne, 4 heures par mission, à 30 € de l’heure (estimation basse). ➡️ Cela représente 5,7 millions d’euros de mobilisation policière . À cela s’ajoutent les coûts collatéraux : – dégradations urbaines : jusqu’à 1 million d’euros pour un seul péage (cf. OL/PSG à Fresnes) – réparations des vitrines, mobilier urbain, transports endommagés – primes exceptionnelles, heures supplémentaires, dépenses judiciaires Tout cela financé par l’État , donc par nos impôts . Donc par vous et moi. ⚖️ L’amoralité d’un système subventionné par défaut Le football professionnel est une industrie florissante . Les clubs vendent des droits télé pour des centaines de millions, remplissent des stades à prix fort, vendent des maillots à 120 euros, rémunèrent leurs joueurs plus de 300 000 euros par semaine. Et pourtant, la sécurité de leurs matchs est prise en charge par la collectivité . Gratuitement ou presque. C’est un paradoxe moral : Les bénéfices sont privés. Les débordements sont publics. Le football se rêve fête populaire. Il devient passif fiscal. Et que dire de l'incohérence intellectuelle de ces supporters qui brisent des vitrines, incendient des voitures, dénoncent le capitalisme , votent LFI… mais s’extasient devant des stars sponsorisées par des marques de luxe , payées plusieurs millions d’euros par mois pour taper dans un ballon en chaussures dorées ? 🧨 Et maintenant ? Personne ne demande à Mylène Farmer, à Stromae ou à Soprano de faire sécuriser leurs concerts par des centaines de policiers payés par l’État. Pourquoi le ferait-on pour un match de foot ? Pourquoi l’accepte-t-on pour des clubs cotés en Bourse ? Et surtout, pourquoi le contribuable qui n’aime pas le foot — voire le déteste — devrait-il financer un loisir qu’il ne consomme pas , et subir en plus ses conséquences ? 🎯 Conclusion Ce ne sont pas les supporters violents qui choquent le plus. Ce sont les logiques qui les protègent, les entourent, les banalisent. Deux morts, des centaines d’interpellations, des millions d’euros envolés — et un Président qui prend l'air grave, prononce la phrase attendue et maintes fois répétées "Nous poursuivrons, nous punirons, on sera implacables" - puis serre des mains, et prend la pause pour la photo comme si tout cela faisait partie du décor. Deux morts. Dans n’importe quelle manifestation politique, un seul mort deviendrait une affaire d’État. On parlerait de dérive, d’enquête parlementaire, de responsabilités. Quarante ans plus tard, on en parlerait encore. Du reste, on en parle encore... Mais là ? Rien. Le foot a ses martyrs discrets. Et sa République indulgente. Il n’y a peut-être pas détournement de fonds publics au sens pénal. Mais il y a assurément détournement de bon sens, d’équité, et de mémoire. ! Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Jeux du cirque, stades du siècle : la paix par le spectacle ? 🩸 Panem et circenses Dans la Rome antique, l’ordre social reposait sur une équation simple : du pain et des jeux . L’Empereur achetait la paix par la distraction. Les foules applaudissaient pendant que le pouvoir consolidait son emprise. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

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