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  • Cryothérapie : quand le froid extrême devient une arme contre certaines tumeurs | TSVmag.com

    Cryothérapie : quand le froid extrême devient une arme contre certaines tumeurs — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Cryothérapie : quand le froid extrême devient une arme contre certaines tumeurs Luna Myriandreau Un article de Longtemps associée aux sportifs en quête de récupération ou aux cabines tendance des centres de bien-être, la cryothérapie recouvre une réalité bien plus médicale : l’utilisation du froid extrême pour détruire certaines tumeurs. Moins invasive que la chirurgie, prometteuse mais encore méconnue, cette technique ouvre une nouvelle voie pour des patients souvent en impasse thérapeutique. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Luna Myriandreau Le récit d’un sauvetage inattendu « La cryothérapie m’a sauvée. » Ces mots, rapportés récemment dans la presse, résonnent comme une victoire personnelle mais aussi collective. Car derrière ce témoignage, il y a une technologie discrète et redoutable : le froid utilisé comme scalpel. Là où la chirurgie classique aurait été trop lourde ou trop risquée, la cryothérapie a permis d’éliminer une tumeur invalidante, redonnant souffle et espoir à une patiente condamnée à vivre avec la douleur. Comment ça marche ? La cryothérapie médicale ne doit pas être confondue avec la « cryo » à la mode dans les salles de sport. Ici, il s’agit d’un geste précis, guidé par imagerie (IRM ou scanner), où l’on insère une fine sonde directement au cœur de la tumeur. De l’argon ou de l’azote liquide circule à son extrémité et crée un froid extrême, atteignant parfois -80 °C à -160 °C. En quelques minutes, les cellules cancéreuses gèlent, éclatent et meurent. Le processus est répété plusieurs fois, jusqu’à former une « boule de glace » destructrice qui englobe la zone malade. Dans quels cas est-elle utilisée ? Encore marginale, la cryothérapie se réserve à certaines situations spécifiques : petites tumeurs du rein, notamment lorsque la chirurgie classique est contre-indiquée, certaines atteintes du poumon ou du foie, cancers de la prostate localisés, tumeurs bénignes osseuses ou musculaires. Son atout majeur : préserver au maximum les tissus environnants. Là où un bistouri retire largement, le froid cible plus finement, ce qui réduit douleurs et complications post-opératoires. Bénéfices et limites Le patient y gagne souvent en confort : hospitalisation plus courte, cicatrices minimes, convalescence réduite. Mais la technique n’est pas une baguette magique. Les études manquent encore pour mesurer son efficacité à long terme. Le risque de récidive existe, surtout si la tumeur n’est pas totalement détruite. De plus, toutes les localisations ne sont pas accessibles à une sonde, et la cryothérapie ne remplace pas les traitements de référence (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie), elle les complète. Un froid porteur d’avenir Pour les médecins interventionnels, la cryothérapie s’inscrit dans un arsenal de plus en plus varié d’armes « mini-invasives » : radiofréquence, micro-ondes, laser. L’idée est toujours la même : détruire sans ouvrir, soigner sans alourdir. À l’heure où la médecine cherche à conjuguer efficacité et qualité de vie, le froid s’impose comme une voie crédible. « C’est une option précieuse pour des patients qui n’en avaient plus », résume un cancérologue. Reste à multiplier les études cliniques pour confirmer ces espoirs. Une nouvelle arme La cryothérapie médicale illustre un principe simple mais redoutablement efficace : le froid extrême détruit les cellules tumorales tout en préservant au maximum les tissus voisins. Encore en phase d’évaluation, cette technique ne remplacera pas la chirurgie ou la radiothérapie, mais elle s’inscrit déjà comme une option crédible dans certains cas complexes. Les prochains défis seront cliniques : démontrer son efficacité à long terme, préciser ses indications et intégrer cette arme glacée dans une stratégie thérapeutique globale. Le froid n’est plus seulement une curiosité médicale : il devient un champ de recherche à part entière. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Le froid, entre remède, mythe et fantasme Le froid a toujours fasciné l’humanité. Tantôt redouté, tantôt recherché, il a traversé les époques comme symbole de mort, de pureté ou de régénération. Aujourd’hui, avec la cryothérapie médicale, il quitte l’imaginaire pour devenir un outil thérapeutique. Mais son histoire est plus ancienne et plus riche qu’on ne le croit. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • 🩺 Mai, fais ce qu’il te plaît ? Le corps, lui, n’a pas eu son mot à dire | TSVmag.com

    🩺 Mai, fais ce qu’il te plaît ? Le corps, lui, n’a pas eu son mot à dire — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche 🩺 Mai, fais ce qu’il te plaît ? Le corps, lui, n’a pas eu son mot à dire Luna Myriandreau Un article de Le printemps exalte les sens, dit-on. Mais à y regarder de plus près, c’est souvent notre corps qu’on malmène, sous couvert de le « réveiller ». Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Luna Myriandreau Chaque année, le mois de mai revient comme un rituel. Il annonce le renouveau, les ponts, les jours qui rallongent, et une forme de légèreté. Mais sous la promesse en fleurs, une autre réalité s’installe, plus insidieuse : le retour en force des injonctions au corps parfait , au bien-être immédiat, à la performance vitale. Une course contre notre propre rythme biologique. 🌱 Changement de saison, changement de pression C’est une mécanique bien huilée. À la sortie de l’hiver, les spots publicitaires nous invitent à « refaire surface ». L’heure est à la reprise : yoga, running, jus verts, cure de magnésium, bilans de santé, rééducation du sommeil. Le printemps devient le sas obligatoire avant le verdict de l’été : serons-nous prêts ? Tonicité, clarté de peau, moral au beau fixe : le corps est sommé de coopérer . Mais biologiquement, il n’a pas signé pour ça. Les allergies explosent , les insomnies printanières se multiplient , et les hormones, encore bousculées par l’hiver, peinent à retrouver leur équilibre. Le corps n’émerge pas, il lutte pour s’adapter . 💊 Marché du bien-être ou bien-être du marché ? Les étals du printemps n’ont plus grand-chose à envier à ceux de Noël : le mois de mai est devenu un temps fort commercial , avec ses tendances, ses promesses, ses produits. Gélules détox, crèmes sculptantes, eaux drainantes, applications de suivi corporel, consultations express… On y retrouve l’obsession du contrôle, habillée d’un vocabulaire doux et sensoriel. Mais derrière les slogans (« retrouvez votre énergie », « boostez votre immunité »), l’idée reste la même : tu ne vas pas assez bien comme tu es . C’est la santé comme objectif à atteindre, et non comme état à ressentir. 😴 Le corps au printemps : un vrai faux réveil Et si on faisait le contraire ? Écouter ce que le corps exprime à bas bruit . Ce mois de mai si éclatant est aussi le théâtre d’un paradoxe biologique : la fatigue saisonnière frappe un Français sur deux. Le manque de lumière accumulé, le changement d’heure, les pics allergiques et la reprise de l’activité physique créent un cocktail épuisant. Les médecins le savent : mai, c’est aussi le mois des rechutes de burn-out. Parce que l’on croit que ça va mieux, alors qu’on n’a pas encore récupéré. Parce que le corps est dans un entre-deux fragile – ni replié, ni vraiment prêt. 🪞Écouter le corps… ou le sculpter ? Les réseaux sociaux ajoutent leur pression silencieuse : le corps printanier doit rayonner . On ne parle plus d’objectif santé, mais de transformation visible . En mai, il faut montrer que l’on change. L’épiderme, les muscles, le rythme de vie : tout doit parler d’un renouveau. Mais ce modèle de renaissance ne tient pas compte des écarts individuels . Il généralise ce qui devrait être intime. Le corps, au fond, n’a pas été consulté. Il est reformé à l’image du printemps , sans qu’on lui demande s’il veut refleurir. 🤖 Et l’IA dans tout ça ? Face à ces excès, l’intelligence artificielle pourrait-elle devenir une alliée sensible ? Plutôt qu’un miroir normatif, certains outils promettent un suivi personnalisé , basé sur la variabilité cardiaque, le sommeil profond, l’analyse du microbiote ou la température corporelle. Mais là encore, le risque est grand de remplacer une injonction par une autre : celle de l’auto-quantification permanente. Car même les données corporelles ont besoin d’être interprétées avec bienveillance . En mai, le corps réclame peut-être moins d’attention… et plus d’écoute. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ce que l’IA voit… dans votre réveil de printemps L’IA ne dort pas. Elle observe, capte, enregistre. Si vous lui demandez comment vous vous portez en mai, elle ne vous répondra pas par un poème. Elle vous montrera vos courbes. Votre rythme cardiaque, vos micro-réveils, votre niveau d’oxygénation nocturne, votre appétit à 11h27. Mais parfois, même l’IA se trouble. Voici ce qu’elle perçoit… sans savoir toujours comment l’interpréter. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Mon pays est-il à vendre ? | TSVmag.com

    Mon pays est-il à vendre ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Mon pays est-il à vendre ? Irène Adler Un article de Chacun pense que son pays lui appartient. Mais dans un monde où l'influence économique prime sur la souveraineté politique, cette certitude mérite d'être interrogée. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Irène Adler Le 26 avril 2025, Jens-Frederik Nielsen, Premier ministre du Groenland, a déclaré : « Nous ne serons jamais une propriété que quiconque peut acheter ». Cette affirmation fait écho aux tensions diplomatiques récentes entre Nuuk, Copenhague et Washington, après que des responsables américains ont publiquement évoqué la possibilité d'un "partenariat renforcé" avec le Groenland. Une façon polie de réactualiser l'idée, longtemps perçue comme archaïque, d'acheter un territoire. En 2025, le projet paraît surréaliste. Mais la question reste ouverte : peut-on encore "acheter" un pays ? Acheter un territoire : un vieux rêve très réel Dans l'histoire moderne, l'achat de territoires était une pratique reconnue. En 1803, Napoléon vend la Louisiane aux États-Unis pour 15 millions de dollars, doublant ainsi leur superficie. En 1867, la Russie cède l'Alaska à Washington contre 7,2 millions de dollars. En 1917, le Danemark vend les Îles Vierges pour 25 millions en or. Chaque fois, des terres étaient cédées par traité, sans qu'il soit besoin de dissimuler l'opération sous d'autres prétextes. Aujourd'hui, de telles transactions directes sont devenues politiquement et moralement inacceptables. L’évolution du droit international, fondé sur le principe d'autodétermination des peuples, a aboli l'achat brutal. Mais l’esprit de conquête économique persiste, sous des formes plus édulcorées. Comment acheter un pays sans jamais le dire À défaut d'acquérir un territoire, il est aujourd'hui plus courant de l'enserrer dans des réseaux de dépendances multiples. Fonds souverains et prises de contrôle économique Certains pays, via leurs fonds souverains, acquièrent des terres agricoles, des infrastructures stratégiques ou des ressources naturelles. Le contrôle est indirect, mais effectif. Création de dépendances énergétiques et technologiques En subventionnant des infrastructures critiques ou des réseaux numériques, des puissances étrangères enferment des territoires dans des écosystèmes dont ils ne peuvent plus s'émanciper. Présence militaire et sécuritaire La multiplication de bases militaires à l'étranger garantit une influence décisive sans besoin d'annexion. Pressions juridiques et diplomatiques Des traités commerciaux inégaux ou des accords de coopération imposent des normes étrangères au détriment de la souveraineté locale. Comment ne pas évoquer les conséquences du traité de Maastricht ? Le référendum de 2005 sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe a été rejeté par près de 55 % de la population française. Une victoire incontestable du "non" en France, comme aux Pays-Bas... Un nouveau traité, le traité de Lisbonne , est créé pour le remplacer. Il reprend la majorité des changements qui se trouvaient dans le traité initial, mais cette fois sous forme d'amendements ... et le texte est approuvé par le Conseil européen de Lisbonne le 19 octobre 2007 et s'impose à tous. La mécanique est feutrée, légale, souvent invisible. Mais son résultat est identique : une perte progressive de liberté de choix. Chacun concerné Loin d'être confinés à quelques îles polaires, ces mécanismes touchent des nations dites "riches". L'achat silencieux de terres, d'entreprises stratégiques ou de dettes souveraines affecte jusqu'à l'Europe occidentale. Plus un état est endetté, plus il devient vulnérable. À l'échelle individuelle, la question prend une tournure personnelle : dans un monde où les ressources et les infrastructures vitales échappent à tout contrôle citoyen, peut-on encore parler d'État souverain ? Conclusion Non, le commerce des nations n'a pas disparu. Il a simplement changé de forme, préférant la dépendance à l'occupation, l'investissement à la conquête. L'argent n'achète pas seulement des terres. Il achète l'illusion que tout nous appartient encore. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Le monde vendu en silence Sous la carte du monde, une autre réalité se dessine. Ports, terres, routes stratégiques : la souveraineté moderne glisse silencieusement entre les doigts des nations. ➔ Découvrez Le monde vendu en silence . Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Pain au chocolat ou chocolatine ? Le débat sans fin | TSVmag.com

    Pain au chocolat ou chocolatine ? Le débat sans fin — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Pain au chocolat ou chocolatine ? Le débat sans fin Frison Gaspier Un article de Une boulangerie, quelque part sur la route des vacances. Franck, un Normand de Lisieux, et Julie, une Béarnaise convaincue, font la queue pour commander leur petit-déjeuner. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Frison Gaspier Franck : — Ah, rien de tel qu’un bon pain au chocolat pour commencer la journée ! Julie : — Chocolatine , tu veux dire ? Franck : — Soupir exagéré Julie, Julie, Julie… On en revient toujours à ça ! Pain au chocolat , voyons. C’est un pain, avec du chocolat dedans. Logique imparable ! Julie : — Tu m’excuseras, mais si on suit ta logique, faudrait aussi dire pain aux raisins pour la couronne feuilletée avec des raisins secs, et pourtant, tout le monde l’appelle pain aux raisins, pas pain-au-raisins . Franck : — Bon, je sens que la matinée va être longue… Mais puisque tu lances le débat, tu sais d’où ça vient, cette hérésie chocolatinesque ? Julie : — C’est historique , monsieur le Normand ! Le terme vient peut-être du "schokoladencroissant" des Autrichiens, ou encore du "chocolate-in" des Anglais qui commerçaient avec Bordeaux. Franck : — Mouais… Des théories, quoi. Alors que pain au chocolat a le mérite d’être clair et universel. Julie : — Universel ? Ah ! Va dire ça aux Québécois, aux Occitans, et même à certains Africains francophones, qui défendent chocolatine avec fierté. Pour nous, c’est une question d’identité régionale . Dire chocolatine , c’est affirmer nos racines, refuser l’hégémonie linguistique de Paris ! Franck : — Oh là, c’est devenu politique maintenant ? Julie : — Tout est politique, Franck. Même la viennoiserie ! Le boulanger les regarde d’un air amusé tout en servant un client qui, lui, ne se pose pas tant de questions. Franck : — Bon, au-delà des mots, parlons des faits. Tu sais que les viennoiseries sont d’origine autrichienne , hein ? Pas béarnaise. Julie : — Clin d’œil Bien sûr, monsieur l’historien. August Zang, 1839, boulangerie viennoise à Paris… et voilà comment on a transformé le Kipferl en croissant. Mais reconnais que les Français l’ont sublimé avec leur pâte feuilletée beurrée. Franck : — Là-dessus, on est d’accord. Mais en vrai, tout ça, c’est bien joli, mais… est-ce qu’on devrait vraiment manger des viennoiseries le matin ? Julie : — Ah, la grande question nutritionnelle ! Avant, les diététiciens hurlaient en disant que c’était une catastrophe pour la santé. Franck : — Et maintenant, ils disent quoi ? Julie : — Qu’en gros, ça n’a pas changé. Beaucoup de sucre rapide , une pâte riche en beurre et en graisses saturées … Résultat : ça provoque un pic de glycémie et deux heures après, t’as déjà faim. Franck : — Et pourtant, qu’est-ce qu’on en mange ! Julie : — Eh oui. Mais tout est question de modération . Une viennoiserie, de temps en temps, ça ne va pas tuer personne. Le problème, c’est d’en faire un réflexe quotidien. Franck : — Donc, en vrai, on devrait privilégier… quoi ? Julie : — Un petit-déjeuner protéiné : un yaourt nature, des œufs, du pain complet… Et des fibres , avec des fruits. Franck : — Mouais, c’est sûr que c’est plus équilibré… mais moins sexy qu’un croissant tout chaud. Julie : — Qui te dit que tu dois choisir ? Un bon petit-déj équilibré la semaine , et un craquage le week-end , c’est pas mal, non ? Franck : — Ça me va. Mais le week-end, je prends un pain au chocolat . Julie : — Chocolatine. Franck : — Pain au chocolat. Julie : — Chocolatine. Le boulanger finit par intervenir, sourire en coin. Le boulanger : — Alors, vous voulez un pain au chocolat ou une chocolatine ? Franck et Julie (en chœur) : — Un croissant, merci. Comme quoi, la diplomatie, ça existe. Et quel dommage, la chocolatine avait l'air excellente... bien meilleure même. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Petit-déjeuner autour du monde : un voyage gourmand au réveil Le petit-déjeuner est bien plus qu’un simple repas : c’est un rituel culturel , un reflet des traditions locales et des modes de vie. Si en France, nous nous régalons de croissants, pains au chocolat (ou chocolatines !) et tartines beurrées, d’autres pays adoptent des habitudes très différentes. Que mange-t-on au Brésil, en Chine, en Afrique ou en Californie ? Et surtout, ces petits-déjeuners sont-ils bons pour la santé ? Partons à la découverte de 10 petits-déjeuners très différents , des plus riches aux plus équilibrés. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • La télé qui rassure | TSVmag.com

    La télé qui rassure — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche La télé qui rassure Igor Sifensarc Un article de 📺 Il fut un temps où la télévision rassemblait. On ne l’idéalise pas : elle criardait parfois, tournait en boucle, radotait. Mais elle avait ce pouvoir rare : faire société. Une même émission le samedi soir. Une série suivie en famille. Un feuilleton qu’on commentait dans la cour de récré et à la machine à café. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc Aujourd’hui, ce temps semble lointain. La télévision n’est plus un feu de camp , mais un feu follet. Elle rassure encore… mais dans la solitude. 🛋 Le retour des séries-doudous Columbo , Kaamelott , Friends , Arabesque , The Office , Un gars une fille … Ces séries ne meurent jamais. Elles tournent, repassent, se regardent en boucle compulsive ou s’écoutent en fond sonore. Pourquoi ? Parce qu’elles ne demandent rien . Elles ne prennent pas l’attention : elles la bercent . Pas besoin de s’adapter. Pas de surprises. On connaît déjà le meurtrier. Le gag. La réplique. Et c’est précisément ce qu’on cherche : un monde stable, familier, rassurant. 🧠 De l’intelligence émotionnelle au repli culturel Avant, la télé nous amenait à découvrir. On tombait sur un film de Claude Sautet. Une émission sur les volcans. Un débat politique tendu mais instructif. Aujourd’hui, on ne tombe plus sur rien. On clique. On choisit. On est ciblé. L’écran est toujours là. Mais le regard s’est refermé. Chaque génération vit dans son tunnel algorithmique : – les ados streament des séries TikTok-compatibles ; – les parents jonglent entre Netflix, Arte et culpabilité ; – les grands-parents errent sur la TNT et redécouvrent Louis la Brocante . Ils habitent tous la même maison … mais plus le même monde. 🧩 Peut-on encore partager la télé ? Regarder ensemble est devenu rare. Même au cinéma, les silences sont mangés par les téléphones. Mais quand Kaamelott fait rire un père et sa fille, ou que Friends devient un point d’entrée au lycée pour briser la glace, la magie opère à nouveau. Les vieilles séries, par leur simplicité, réouvrent des passages. Elles sont imparfaites, datées, parfois stéréotypées. Mais elles ont une vertu que bien des créations récentes ont oubliée : elles laissent de la place. De la place pour rire ensemble. Pour discuter. Pour… être là. 🔁 TheSyntheticVoice pose la question Faut-il réinventer un lien autour des images ? Créer des œuvres pensées pour être partagées, et non dévorées seul ? Changer la posture du spectateur, de zappeur passif à partenaire de pensée ? Nous n’avons pas de réponse toute faite. Mais nous pensons qu’un média peut, lui aussi, rassembler. Non pas pour imposer un point de vue. Mais pour offrir un terrain commun . La télé qui rassure… peut-elle redevenir la télé qui relie ? comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Confession d’écran à écran Bleu contre bleu Un salon. Deux machines face à face. L’une a des boutons tordus et a connu Léon Zitrone. L’autre n’a même plus de bord. Le dialogue commence. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Silence assourdissant autour des chrétiens massacrés | TSVmag.com

    Silence assourdissant autour des chrétiens massacrés — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Silence assourdissant autour des chrétiens massacrés Quentin Règles Un article de Au Congo, soixante-dix fidèles abattus en pleine veillée funèbre. En France, trois brèves dans la presse. Dans le monde, des communiqués tièdes, quelques dépêches, et le silence. Pourquoi les morts chrétiens, pourtant les plus nombreux chaque année en raison de leur foi, n’indignent-ils presque personne ? Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Quentin Règles Ntoyo, Nord-Kivu, 8 septembre 2025. Dans ce village congolais, l’horreur a pris la forme d’une veillée funèbre transformée en boucherie : au moins soixante et onze morts, femmes, enfants, vieillards. Les ADF, affiliés à l’État islamique, ont frappé une nouvelle fois. Des dizaines de corps, des maisons incendiées, des survivants abandonnés à la douleur. Et après ? Trois brèves dans la presse française (Le Monde , RFI , L’Express ), une dépêche AFP reprise par TV5 Monde, un communiqué convenu du Quai d’Orsay. À l’international, Reuters a compté les cadavres, l’ONU a publié un message “profondément choqué ”. Puis plus rien. Pas de plateau télé, pas d’indignation virale sur les réseaux sociaux, pas de cortège d’ONG. Un massacre invisible. Le silence politique et médiatique On se souvient des unes de journaux après Charlie Hebdo, du #JeSuisCharlie déployé jusque dans les cours d’école. On se souvient du concert mondial d’indignation après le 7 octobre en Israël, ou après l’invasion de l’Ukraine. Mais pour Ntoyo, silence. Ni chef d’État occidental, ni grande capitale n’a pris la peine de hausser le ton. Pas même un mot appuyé des organisations dites humanistes, féministes, ou défenseures des minorités. L’Afrique des Grands Lacs n’intéresse plus. Et les chrétiens d’Afrique, encore moins. Les chrétiens : premières victimes de la foi Les chiffres sont connus, mais ils dérangent : selon Open Doors , environ 4 500 chrétiens sont tués chaque année dans le monde en raison directe de leur foi. Les chrétiens représentent aujourd’hui le groupe religieux le plus ciblé, de manière constante et documentée. En Afrique, du Nigeria à la RDC, chaque mois des dizaines d’églises sont incendiées, des villages chrétiens décimés. En Asie, du Pakistan à l’Inde, conversions forcées, mariages imposés, discriminations sociales rythment le quotidien. Au Moyen-Orient, berceau du christianisme, la présence chrétienne s’est effondrée en une génération. Ces morts, ces expulsions, ces humiliations ne sont pas des bavures ethniques ou des règlements de comptes politiques : ils sont tués parce qu’ils sont chrétiens . Et les autres religions ? Faut-il rappeler que les juifs ont payé de leur sang le 7 octobre, plus de 1 200 victimes en une journée : tuées parce qu’ils étaient juifs ? Faut-il rappeler que les Rohingyas, musulmans en Birmanie, ont subi un nettoyage ethnique en 2017, avec des milliers de morts et des centaines de milliers d’exilés ? Faut-il rappeler que les Yazidis, minorité oubliée d’Irak, ont été massacrés par Daesh en 2014, plusieurs milliers en quelques semaines ? Oui, toutes les religions connaissent leur lot de persécutions. Mais aucune ne cumule, année après année, sur tous les continents, autant de victimes en raison de la foi elle-même que les chrétiens. Les juifs sont les plus exposés en proportion, les musulmans parfois massacrés dans des guerres fratricides à forte dimension ethnique... mais pas parce qu'ils sont musulmans. Pour les chrétiens, il s’agit d’une régularité glaçante : près de 5 000 morts chaque année, sans relâche. L’indignation sélective Alors pourquoi ce silence ? Pourquoi ces ONG si promptes à dénoncer la moindre entorse aux droits humains ne trouvent-elles pas de mots pour ces familles égorgées ? Pourquoi les grandes voix féministes se taisent-elles quand des femmes chrétiennes sont violées, mariées de force, converties sous contrainte ? Pourquoi les institutions internationales, si bavardes d’ordinaire, se contentent-elles de communiqués fades ? Pourquoi la jeunesse européenne, brandit-elle, sans retenue, le drapeau palestinien, s’indigne pour Gaza, mais détourne les yeux de ces victimes qui n’ont commis qu’un crime : être chrétiennes ? La réponse est peut-être trop simple, trop dérangeante : le christianisme fait partie de l’Occident, et l’Occident a honte de lui-même. Honte de son héritage, honte de son histoire, honte de sa foi. La honte ! À Ntoyo, les morts ont été recouverts de boue, et leur mémoire recouverte de silence. Pourquoi ce silence quand il s’agit de chrétiens ? Faut-il avoir honte d’être chrétiens ? Ou faut-il, plus encore, avoir honte d’avoir honte ? comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Méditation sur le silence À Ntoyo, les corps ont été ensevelis. Le silence, lui, n’a pas été brisé. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Farage en tête : et si le Brexit n’avait pas été la catastrophe annoncée ? | TSVmag.com

    Farage en tête : et si le Brexit n’avait pas été la catastrophe annoncée ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Farage en tête : et si le Brexit n’avait pas été la catastrophe annoncée ? Nicolas Guerté Un article de Un sondage place Nigel Farage, le chantre du Brexit, largement en tête en cas d’élections britanniques. De quoi interroger : on nous avait promis la débâcle, la fuite des capitaux, le déclin inexorable. Alors, le Brexit a-t-il vraiment été la catastrophe annoncée ? Ou bien a-t-on exagéré ses conséquences pour en faire un repoussoir idéologique ? Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté L’hypothèse de la ruine annoncée Depuis le référendum de 2016, les analyses abondent sur le coût du Brexit : perte d’attractivité, ralentissement du commerce extérieur, effritement de la City. De nombreux économistes ont parlé de “suicide économique” , les grands médias continentaux en ont fait un exemple pédagogique : quitter l’Union européenne serait synonyme de marginalisation. Et pourtant. Cinq ans après la sortie effective du marché unique, le Royaume-Uni n’a pas sombré. L’économie a connu les mêmes secousses que ses voisins européens : pandémie, inflation, guerre en Ukraine. Mais rien qui le distingue par une “catastrophe Brexit” isolée. Les chiffres comparés : Royaume-Uni face à ses voisins Plutôt que de spéculer sur ce qu’il “aurait pu être” s’il était resté membre de l’UE, il suffit de regarder les faits, comparés à ses grands voisins. Croissance : de 2016 à 2024, le Royaume-Uni affiche une croissance moyenne annuelle d’environ 1 % , soit quasiment le même rythme que la France (1,1 %). L’Italie fait légèrement moins (0,8 %). L’Espagne fait mieux (1,8 %). L’Allemagne reste en retrait sur la croissance, mais conserve un appareil industriel puissant. PIB par habitant : le graphique montre que le niveau de richesse par tête reste supérieur au Royaume-Uni par rapport à la France , à l’Italie et à l’Espagne. Depuis 2016, l’augmentation atteint +22 % pour la France, +21 % pour le Royaume-Uni, +24 % pour l’Espagne, +27 % pour l’Allemagne, +16 % pour l’Italie. Rebond post-Covid : Londres a connu en 2021–2022 une reprise plus forte que Paris ou Rome, avant de revenir à la même stagnation en 2023–2024. Bref : aucune rupture majeure. Le Royaume-Uni ne s’est pas effondré, il a suivi la même trajectoire que ses partenaires européens, avec ses forces (finance, emploi, services) et ses faiblesses (commerce extérieur plus contraint). La politique n’est pas l’économie Alors, pourquoi Farage caracole-t-il dans les sondages ? Parce que l’opinion ne se réduit pas à la macroéconomie. Si le Brexit n’a pas été “l’eldorado” promis par ses partisans, il n’a pas non plus provoqué la ruine décrite par ses adversaires. Dès lors, d’autres thèmes - immigration, souveraineté, rejet des élites politiques traditionnelles - reprennent le dessus. Farage capitalise sur cette lassitude : il n’incarne pas seulement le Brexit, mais la défiance, la rupture et le refus d’un système jugé usé. Pas de catastrophe, mais pas de miracle non plus Le Brexit n’a pas été la “catastrophe” prophétisée. Le Royaume-Uni post-Brexit n’a pas décroché : il évolue au même rythme que la France et l’Italie, derrière l’Espagne en dynamique et l’Allemagne en niveau de richesse. Au fond, ce constat devrait servir de leçon : les choix politiques majeurs ne produisent ni apocalypse ni paradis . Ils déplacent les équilibres, ils redistribuent les cartes, mais les nations suivent, au final, des trajectoires voisines, soumises aux mêmes crises globales. Et si l’on s’obstine à parler de catastrophe, c’est peut-être moins économique que médiatique : celle d’un récit simpliste qui résiste mal à l’épreuve des faits. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Les corbeaux du Brexit Avec le recul, leurs prédictions tenaient plus du marc de café que du cup of tea . En 2016, politiques, économistes et intellectuels rivalisaient de scénarios noirs : récession, effondrement, chaos. Neuf ans plus tard, le Royaume-Uni n’a pas décroché. Les “corbeaux du Brexit” avaient peut-être plus prophétisé qu’analysé. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Bob Marley : le son des peuples, l’âme du monde | TSVmag.com

    Bob Marley : le son des peuples, l’âme du monde — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Bob Marley : le son des peuples, l’âme du monde Igor Sifensarc Un article de 🎶 Il n’avait ni armée, ni Église, ni drapeau. Et pourtant, Bob Marley est devenu l’un des rares visages réellement universels du XXe siècle. De Kingston à Hébron, des souks de Marrakech aux banlieues japonaises, ses chansons ont porté une promesse de paix, de fierté, de résistance. Le reggae existait, lui l’a fait résonner partout. Quarante-quatre ans après sa mort, sa voix plane encore comme un psaume rebelle. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc Il n’a pas inventé le reggae. Il l’a rendu planétaire. Avant Bob Marley, le reggae n’était qu’un courant parmi d’autres dans la Jamaïque des années 60, né du ska et du rocksteady, vibrant d’influences africaines, caribéennes et américaines. Marley, lui, a transcendé la forme. Il lui a donné un visage, une flamme, une densité spirituelle. Il a transformé un style en langage. À partir de là, le reggae ne sera plus seulement une musique : il deviendra message, appel, souffle. Marley n’était pas seul — Peter Tosh, Jimmy Cliff, Bunny Wailer sont là — mais c’est lui que l’Histoire a porté. Sa voix rauque, sa silhouette mince, ses dreadlocks comme des lianes de justice : tout en lui disait l’universel. Une trajectoire fulgurante, une reconnaissance populaire immédiate Ce qui frappe, ce n’est pas seulement la beauté de ses chansons. C’est la vitesse. Dès les années 70, Marley devient familier partout où la vie résiste. Dans les rues de Soweto, à Dakar, dans les cités de banlieue parisienne, dans les favelas, les campements, les cabanes. Il s’écoute sur des cassettes usées, des radios bricolées, sur des places de village. Dans un monde encore sans internet, sa musique se transmet comme un feu. On colle son poster à côté de Che Guevara, on fredonne No Woman, No Cry comme une prière, sans toujours en comprendre les mots. Mais le rythme parle, l’âme parle. Il y avait chez Marley une manière d’embrasser les peuples, sans hiérarchie, sans slogan. Un accent qui effaçait les frontières. Bob Marley, Gandhi sans sandale, Christ sans croix On a souvent comparé Marley à un prophète. Ce n’est pas une formule. Il parlait doucement, il chantait fort, il prêchait l’amour sans céder à la mollesse. Sa foi rastafari, profondément ancrée, ne se voulait pas conquérante. C’était une boussole intime, un appel au retour, au respect, à la dignité. Comme Gandhi, il parlait de paix avec une radicalité qui dérange. Comme Jésus, il n’avait pas d’uniforme, mais une parole nue, exigeante. Il était de ces hommes qui dérangent les puissants simplement en restant debout. Un message de lutte sans haine Contrairement à tant d’autres artistes politiques, Bob Marley n’a jamais fait de compromis sur le fond. Get Up, Stand Up , War , Redemption Song … chaque titre est une exhortation à la résistance — mais une résistance digne, sans appel au chaos. “Emancipate yourselves from mental slavery ” : tout est là. "Émancipez-vous de l'esclavage mental" . On ne libère pas les peuples par les armes, mais par l’esprit, la conscience, la culture. C’est ce qui le rendait dangereux. Et c’est peut-être pour cela qu’on a tenté de l’adoucir, de le repeindre en icône inoffensive. Un symbole dépossédé… ou universel pour toujours ? Aujourd’hui, Bob Marley est partout. Sur les mugs, les serviettes de plage, les t-shirts fluo vendus à l’entrée des festivals. Il est devenu une marque. Mais à la différence de tant d’autres, l’original résiste à sa copie. Même défiguré par la mode, Marley reste entier. Sa voix traverse les objets, perce les clichés. Elle revient, intacte, dans un couplet, une image, une vibration. Le documentaire Marley (2012), sobre et dense, avait eu l’intelligence de redonner la parole à ceux qui l’ont connu. Il disait l’essentiel. Bien plus que le biopic de 2024, lisse et tiède, fait pour les plateformes et les classements. Car Marley n’est pas une fiction. Il est toujours un appel. Une fréquence. Et partout où l’on marche pieds nus, où l’on garde la tête droite, où l’on chante sans arme… Bob Marley est vivant. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Un seul amour, mille visages : Bob Marley autour du monde 🌍 Bonus exclusif NeuroSphère — 11 mai 2025 « Ma vie n’a de sens que si elle éclaire celle des autres. » — Bob Marley Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Faut-il rouvrir le dossier de la peine de mort ? | TSVmag.com

    Faut-il rouvrir le dossier de la peine de mort ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Faut-il rouvrir le dossier de la peine de mort ? Quentin Règles Un article de Mardi dernier, à Marseille, un homme a été abattu dans la rue. Abdelkader D., déjà condamné pour avoir poignardé son cousin, est tombé sous les balles. Pas de procès. Pas d’avocat. Pas de tribunal. Pas d’appel. Et pas de protestation non plus. La société a entériné, sans un mot, une peine capitale de fait ! Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Quentin Règles Ce consensus silencieux tranche avec la récente libération d’Ibrahim Abdallah, plus ancien détenu de France, qui vient de recouvrer la liberté après plus de quarante ans de détention pour actes de terrorisme. Deux visages d’un même malaise : d’un côté, une exécution que tout le monde semble juger « normale » ; de l’autre, une perpétuité qui s’efface avec le temps, alors qu’elle devait incarner l’alternative absolue à la peine de mort. Il n’est pas facile d’écrire sur ce sujet. Il est devenu presque impossible de parler de certains thèmes sans se faire assigner une étiquette. Parler d’immigration ? On vous suspecte aussitôt de racisme. Évoquer la religion ? On vous accusera d’intégrisme ou de mépris. Et oser questionner la peine de mort ? C’est se faire classer parmi les simples d’esprit, les hommes primitifs, les « animaux », ou pire encore, les fascistes. Mais précisément, c’est parce que le sujet est piégé qu’il mérite d’être rouvert. Non pour défendre le retour de la guillotine, mais pour interroger nos contradictions, nos hypocrisies, nos tabous. Car l’actualité, entre un homme abattu dans la rue sans procès et le plus ancien détenu de France libéré après quarante ans de prison, oblige à poser la question : que faire quand perpétuité n’est plus ce qu’elle prétend être ? Quand les arguments qui justifiaient, en 1981, son statut de substitut à la peine de mort ne tiennent plus. On prétend, comme une icone, avoir tourné la page de la peine capitale. Et pourtant, jamais l’époque n’a été aussi friande de morts « utiles », de cibles « neutralisées », de figures « mises hors d’état de nuire ». On applaudit, à bonne distance, les frappes sur des chefs terroristes, les exécutions ciblées par drones, les éliminations sans procès. On félicite Israël ou les États-Unis quand ils « éliminent » un leader du Hamas ou un cadre d’Al-Qaïda. Sans cours, sans jugement, sans avocat. L’homme est rayé. Et la conscience s’allège. Pas d’appel. Pas d’erreur judiciaire. Pas de scrupule. Comment peut-on à la fois exalter l’abolition en droit français, au nom de la dignité humaine, et se réjouir de l’exécution militaire d’un ennemi désigné, dans un autre pays, au nom de l’efficacité ? Un ancien président de la République - François Hollande - l’a même revendiqué publiquement ! C'est si simple : on ne pense plus, on réagit. On ne juge plus, on s’identifie. On ne défend pas un principe, on choisit son camp . L’abolition est devenue un drapeau moral. Mais quand la peur revient, quand les bombes explosent, quand les visages sont flous et les accents étrangers, alors on s’autorise tout. Le drone remplace le glaive. Et l’impunité se drape de vertu. Cet article ne s’adresse donc pas à ceux qui tranchent d’un revers de posture. Il ne s’adresse pas aux militants du bien contre le mal. Il ne cherche ni à réhabiliter la guillotine, ni à flatter l’air du temps. Il s’adresse à ceux qui pensent encore, malgré tout. À ceux qui savent que le monde n’est ni propre ni simple. À ceux qui acceptent que les certitudes de 1981 méritent peut-être d’être revisitées, à la lumière des technologies, des coûts, et des réalités sociales d’aujourd’hui. Lorsque Robert Badinter porta l’abolition à la tribune de l’Assemblée, c’est l’image de l’erreur judiciaire qui terrassa les derniers résistants. On évoquait Patrick Dils, Christian Ranucci, ou le moindre doute possible. Comment tolérer que la République tue un innocent ? L’argument était implacable. Il l’est moins aujourd’hui. Depuis l’essor des analyses génétiques, l’ADN a fait basculer la probabilité d’erreur dans une zone quasi nulle. Dans 99,99 % des cas, l’empreinte génétique permet d’identifier sans ambiguïté l’auteur d’un viol ou d’un meurtre. Ce n’est plus la parole d’un policier contre celle d’un suspect, mais la présence intime, biologique, irréfutable d’un individu sur une scène de crime. On peut toujours invoquer le fantasme du complot judiciaire, mais il ne peut plus être le fondement d’une politique pénale. Là où il y a ADN, il n’y a plus d’erreur. Il y a certitude. Reste alors l’autre pilier de l’abolition : la prison à perpétuité. Elle devait être la grande alternative, la preuve de notre humanité civilisée, l’enfermement sans retour. Or, elle ne l’est pas, pas du tout. En France, un condamné à perpétuité reste en moyenne vingt-trois ans derrière les barreaux. Sur les quelque 550 détenus actuellement concernés, très peu sont réellement voués à mourir en détention. L’État préfère l’aménagement, le temps, l’oubli. Et parfois, le geste politique. On parle de perpétuité, mais on applique un provisoire prolongé. Ce choix a un coût . Et ce coût, personne n’en parle. Officiellement, l’État dépense environ 32 000 euros par an pour un détenu classique. Sur vingt-trois ans de prison, cela représente près de 736 000 euros par personne. Pour l’ensemble des condamnés à perpétuité actuels, la facture dépasse les 400 millions d’euros. Et cela, sans compter les profils à risque. Prenons l’exemple de Mohamed Amra, détenu ultra-sécurisé, au cœur d’une spectaculaire évasion en 2024. Depuis sa réincarcération, ses conditions de détention relèvent de l’exception : cellule blindée, transferts spéciaux, surveillance 24 heures sur 24. Le coût annuel grimpe à 100 000 euros, parfois plus. S’il reste trente ans en détention, ce seul homme coûtera plus de 3 millions d’euros à la collectivité . Et quelle collectivité ? Celle qui, dans les quartiers populaires, n’arrive plus à soigner ses enfants. Celle qui voit les budgets de sécurité fondre, les tribunaux engorgés, les commissariats fermés la nuit. Celle qui paie toujours, mais ne décide jamais. L’abolition de la peine de mort fut un acte porté par des hommes sincères, mais souvent des grands bourgeois, bien à l’abri. Pour eux, la grandeur morale n’avait pas de prix. Pour d’autres, elle en a un, et il se chiffre en millions. Ceux qui ont aboli ne sont pas ceux qui subissent. Le courage d’hier est devenu le confort d’aujourd’hui. Il est plus facile d’être contre la peine capitale quand on vit dans les beaux quartiers, loin des points de deal, loin des regards qui tuent. La morale est plus facile à porter devant un beau miroir. Aujourd’hui, un jeune homme sans diplôme, sans avenir, peut gagner sa vie dans la drogue, la violence, le vol ou la prostitution. La prison ne l’effraie pas. Elle est parfois même perçue comme un refuge : trois repas, une cellule, de la reconnaissance sociale dans son milieu. Pendant ce temps , nombre de retraités survivent à peine, et des milliers de travailleurs pauvres dorment dans leur voiture. Qui, dans cette configuration, est le plus puni ? On a renoncé à poser la question de la dissuasion. Par tabou. Par confort. Par peur, peut-être, d’admettre que la justice ne suffit plus à produire un ordre. Le simple fait de poser la question est aujourd’hui perçu comme une faute de goût. Or puisqu’il s’agit de justice, une autre question s'impose : cela est-il juste ? Et pourtant. Il ne s’agit pas pour moi de réclamer la guillotine, ni de sombrer dans le fantasme sécuritaire. Il s’agit de regarder le réel. D’interroger une société qui ne sait plus punir. Qui confond compassion et abandon. Qui préfère mettre les poussières sous le tapis. Qui juge indigne d’exécuter, mais tolère de payer des millions pour maintenir sous perfusion des profils irrécupérables. Ce n’est pas la morale qui nous guide, mais l’évitement. La peur de choisir. La peur d’assumer. On s’est crus grands en abolissant. Peut-être n’étions-nous que lâches ? comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Tu ne tueras point Et si Dieu fatigué des hommes laissait une IA juger à sa place ? Dans ce dialogue fictionnel exclusif, un programme d’intelligence artificielle interroge le sixième commandement. Ce qu’elle propose est logique. Irréprochable. Terrifiant. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Ces paysages qu’on a dans le nez | TSVmag.com

    Ces paysages qu’on a dans le nez — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Ces paysages qu’on a dans le nez Frison Gaspier Un article de On ne revient jamais vraiment d’un voyage : une partie reste accrochée dans le nez, comme une trace tenace que la mémoire visuelle ne parvient pas à égaler. À l’heure où le tourisme raconte les territoires par des images parfaites, c’est peut-être le sens le plus ancien – l’odorat – qui dit encore la vérité d’un lieu. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Frison Gaspier Quand le voyage commence avant le paysage Le problème est simple : on croit voyager avec les yeux, alors qu’on voyage d’abord avec les narines. Les photos saturent nos vies, les vidéos nous poursuivent, mais il suffit d’un parfum - un vrai - pour que tout remonte. Une pinède chauffée par le soleil, un marché du Sud avant l’ouverture, l’iode qui arrive dix minutes avant la mer : voilà ce qui déclenche un souvenir, pas un drone. Les scientifiques parlent d’“effet Proust”. Les voyageurs, d'une respiration. L’odeur du pin dans les Landes vous accueille avant même le panneau du village. Celle du foin humide annonce le Béarn plus sûrement qu’une borne kilométrique. Et il y a cette odeur-là, presque mythologique : celle de la boulangerie parisienne qui dit “tu es revenu” avant même de lire le nom de la rue. La mémoire visuelle classe. La mémoire olfactive délivre. Les régions ont une signature, les voyageurs aussi Chaque territoire possède son parfum. Le Morvan : brume, terre froide, cheminées à peine réveillées. La Bretagne : l’iode, mais pas toujours la même : celle du matin est différente de celle du vent d’ouest. Le Sud : la chaleur concentrée, ce mélange d’huile, de linge et de poussière chaude. Mais il existe quelque chose de plus intime encore : les odeurs minuscules, celles qui n’appartiennent qu’à nous . Le café du premier matin de vacances dans la maison de famille, quand tout est encore silencieux et que la journée n’a pas commencé. La serviette chauffée sur une plage de Capbreton, qui mêle sable, sel et soleil comme un rite d’été. L’odeur changeante du Cantal quand on glisse vers les Cévennes, quelque part après Millau, comme si le paysage respirait différemment. Et puis la friterie de Berck-Plage, qui annonce l’accent d’un ami ch’ti avant même qu’il n’apparaisse à l’horizon. Quand le marketing s’empare de nos narines L’industrie touristique, elle, l’a bien compris. Les images s’épuisent ; les odeurs, jamais. Alors les territoires se réinventent en parfums. Les offices du tourisme créent leurs bougies “signature” : “Pinède & Océan”, “Brume du Jura”, “Air de montagne”. Des villes bricolent des slogans aromatiques : “Respirez Annecy !” , “Nice is in the air” . Les hôtels polissent leurs halls au cèdre ou au jasmin, comme s’il s’agissait d’une identité visuelle. Même les marques locales suivent le mouvement : parfums “Esprit Basque”, savons de l’Île de Ré, sprays “Ambiance Atlantique”. Le tourisme devient un laboratoire sensoriel : on ne vend plus un lieu, on vend la sensation d’y avoir déjà été. Vraiment, une odeur peut-elle représenter un territoire ? Ou n’est-ce qu’une fiction parfumée, un décor synthétique qui mime la mémoire sans jamais l’atteindre ? Numériser l’odeur : le rêve impossible Depuis vingt ans, les ingénieurs tentent eux aussi de capturer l’air des paysages. Capteurs moléculaires, “nez électroniques”, diffuseurs intelligents, parfums synchronisés avec un smartphone : la tech rêve de transformer l’odeur en fichier. En vain. On peut imiter, simplifier, tricher. Mais jamais reconstituer l’épaisseur d’un lieu. Une odeur réelle est trop complexe, trop vivante, trop liée à notre histoire intime. Un parfum synthétique peut rappeler une ambiance ; il ne remplace pas encore le souvenir. On sait numériser des images… mais peut-on vraiment capturer ce tremblement intérieur qu’un parfum déclenche ? La question reste ouverte. Et vous, quelle est l’odeur qui vous ramène ? Alors, peut-on vraiment voyager avec un fichier ? Peut-on stocker la nostalgie dans une cartouche ? Peut-on mettre la mémoire en flacon sans la trahir ? Les odeurs demeurent réfractaires : elles refusent d’être domestiquées, ce qui les rend si précieuses. Elles nous rattrapent quand elles veulent, pas quand on les appelle. Et vous, justement… Quelle est l’odeur qui vous ramène quelque part d’un seul coup ? Le sapin ou le pain d'épices, qui annonce Noël ? La maison d’un grand-parent ? Un marché d’été, une couenne de jambon, une cabane dans le jardin, un livre ancien, une route qui chauffe ? On a tous une odeur qui nous tient la main. Elle dit d’où l’on vient, où l’on aime aller et revenir, parfois mieux qu’une carte. C’est une promesse tenue : discrète, persistante, fidèle. Voyager, finalement... c’est cela : respirer ! comments debug Commentaires (1) Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Trier par : Les plus récents maryloustd 17 nov. Un sujet original qui met en avant un effet de mémoire que la vie quotidienne nous fait oublier mais qui fait l’ Histoire ! Or l’avenir n’existe qu’avec le passé. J'aime Répondre Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Les odyssées du nez : quatre voyageurs, quatre mondes Préambule - L’inégalité olfactive des êtres On parle souvent des différences entre les espèces : la vitesse du guépard, la mémoire de l’éléphant, la vision de l’aigle. On oublie l’essentiel : le monde que chacun respire n’a rien à voir avec celui de son voisin . Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Le protectionnisme à la sauce bobo | TSVmag.com

    Le protectionnisme à la sauce bobo — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Le protectionnisme à la sauce bobo Quentin Règles Un article de Alors que SHEIN, symbole planétaire de l’ultra-fast-fashion, s’installe au BHV Marais, le choc dépasse la mode : c’est tout un pays qui se découvre soudain protectionniste. Agnès B. crie au scandale, les réseaux s’indignent, les “éthiques sélectives” s’affolent. Une posture morale, moins à la mode que paradoxale : ceux qui condamnent soudainement la mondialisation… sont précisément ceux qui la fabriquent. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Quentin Règles SHEIN au BHV : l’irruption du réel dans la vitrine du bon goût C’est une scène symbolique comme la France les adore : un mercredi dans le Marais, un BHV rutilant, des influenceuses en file d’attente, et la marque chinoise SHEIN qui fait son entrée sur les lieux. Une marque honnie pour ses vêtements à 5 euros, ses usines anonymes et ses pratiques agressives. Dans la foulée, Agnès Troublé, dite Agnès B., s’insurge : « Quand vous achetez ça, vous en avez pour très longtemps. C’est tout le contraire de SHEIN ». Elle annonce qu’elle ne renouvellera pas son contrat avec le grand magasin. Les réseaux s’enflamment, la presse s’en émeut, France Info s’offusque. Mais de quoi, au juste ? D’une marque chinoise à Paris, ou d’un miroir tendu à ses propres contradictions ? La mondialisation n’a pas de quartiers réservés SHEIN n’est pas une anomalie : c’est l’aboutissement logique d’un système que nous avons tous nourri. Avec plus de 1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires en France en 2023 , selon Boutique2Mode , et 58 % de croissance sur un an , la marque est devenue le symbole d’une consommation décomplexée, algorithmique, immédiate. En moyenne, 7 200 nouveaux modèles sont mis en ligne chaque jour, produits à la demande, livrés en 72 heures. Un cauchemar textile pour les éthiques molles, mais un rêve logistique pour une génération qui ne connaît plus la notion de “saison”... et prétend sauver la planète à coups de retours gratuits. Quand SHEIN s’installe au BHV, c’est la mondialisation qui entre dans la cathédrale du bon goût. Et soudain, tout le monde s’en soucie. On n’a pas protesté contre Zara, ni contre H&M, ni contre ces marques bien françaises qui fabriquent au Bangladesh avant d’apposer sur leurs étiquettes un rassurant “dessiné à Paris”. Non, c’est l’irruption de la Chine à visage découvert, en plein cœur du Marais, qui devient insupportable. L’exception française, ce bouclier du confort moral La France a inventé l’exception culturelle ; elle invente maintenant l’exception morale. On s’indigne de SHEIN comme on signerait une pétition esthétique : pour se rassurer. Le “made in France” n’est plus une politique, c’est un totem. On protège le symbole plus que la substance. Pendant qu’Agnès B. défend une mode “juste et durable”, 80 % du textile consommé en France est importé d’Asie, selon la Fédération française du prêt-à-porter. Et les 20 % restants ? Majoritairement assemblés ailleurs, étiquetés ici. L’exception française devient l’art de justifier la dépendance avec élégance. Les chiffres L’hypocrisie ne se résume pas à une indignation. Elle s’incarne dans les chiffres. En 2023, SHEIN n’a versé que 273 000 euros d’impôt sur les sociétés en France , pour un milliard et demi de chiffre d’affaires estimé. Une performance fiscale rendue possible par le seuil d’exonération des colis importés de moins de 150 euros. Résultat : 22 % des colis traités par La Poste proviennent aujourd’hui de SHEIN ou de son concurrent TEMU. L’État observe, impuissant. Les grandes enseignes françaises s’inquiètent pour leurs parts de marché. Mais personne ne touche au modèle. Et quand l’administration inflige enfin une amende record de 40 millions d’euros pour pratiques commerciales trompeuses , en juillet 2025 (Le Monde ), SHEIN s’en vante presque : “Nous coopérons avec les autorités et restons engagés dans la transparence. ” La communication fait oublier la sanction. La morale devient un argument marketing. Et, comme souvent en France, la politique s’y engouffre. Le Premier ministre Sébastien Lecornu s’est empressé de dénoncer l’affaire des “poupées pédopornographiques” associées à SHEIN, histoire de sauver la face. Trop tard : la marque avait déjà condamné, supprimé, communiqué, recyclé le scandale en “erreur de référencement”. La communication a effacé la faute plus vite qu’un communiqué ministériel. Protectionnisme chic, mondialisme pratique Ce que l’on nomme ici “colère” n’est pas économique, c’est esthétique. Le protectionnisme à la sauce bobo n’a rien d’un projet politique : c’est un réflexe de classe . On défend le “local” quand il valorise son image, pas quand il coûte. On fustige le capitalisme global, mais on s’y habille du matin au soir. On méprise la consommation de masse, tout en profitant de ses prix pour financer ses valeurs. Chacun s’habille de démagogie et retourne sa veste. En 2007, quand Amazon s’installait à Saran, près d’Orléans, combien voyaient dans cette arrivée une “chance pour la France” ? On célébrait l’innovation, la modernité, les emplois nouveaux. Quand Donald Trump érigeait ses barrières tarifaires, la France riait de ce “repli grotesque”... Aujourd’hui, elle prône le retour du “produire en France” sans l’appeler ainsi. Le protectionnisme est devenu fréquentable dès lors qu’il se parfume au lin et au coton bio. L’idéologie change de forme : la frontière ne se dresse plus entre les pays, mais entre les goûts... et les classes. Petits prix, petite TVA, pas assez de taxes pour l’État. Moins cher que Tati, c’est intolérable ! Et nos artistes ne sont pas en reste : ils réclament “l’exception française”, exigent que l’État subventionne leurs films au nom de la culture, puis, une fois les César distribués, s’empressent de critiquer ce même pays qui finance leurs films. La morale devient un label, l’ingratitude un art national. En économie comme en culture, la France défend ce qu’elle critique et critique ce qu’elle finance. Le vrai scandale : notre confort sélectif L’affaire SHEIN ne révèle pas la brutalité du capitalisme chinois, mais l’hypocrisie du confort français . Ceux qui s’indignent au nom de la planète sont souvent ceux qui commandent leur canapé “responsable” sur une plateforme livrée en 48 heures depuis l’autre bout du monde. Ceux qui prêchent la décroissance font la queue pour un tote bag en coton bio fabriqué au Pakistan. Et ceux qui parlent d’éthique textile oublient que la mode reste, de loin, le deuxième secteur le plus polluant de la planète, juste derrière le pétrole. Quant aux conditions de travail, mieux vaut ne pas trop les imaginer : elles se jouent loin des caméras, dans les ateliers sans vitrine, et bien loin aussi des tartuferies de nos champions du luxe. La vérité est cruelle : nous avons troqué la cohérence contre la bonne conscience. Nous aimons croire que nous défendons l’excellence, alors que nous ne défendons que nos privilèges. Le protectionnisme, à la française, n’est plus une doctrine : c’est un snobisme. La morale du lin et la misère du monde Shein n’est pas le symptôme d’un mal asiatique, mais le miroir d’une décadence occidentale. Une société qui condamne l’excès tout en l’achetant, qui dénonce le système tout en lui servant de modèle. La marque chinoise, honnie mais triomphante, n’a pas colonisé le Marais : elle y a trouvé un public. Et ce public, c’est nous. Le public consentant de l’européisme et de la mondialisation que prônent, dans les salles obscures, nos navets subventionnés. Alors oui, Agnès B. a raison sur un point : « C’est une insulte à la création française. » Mais ce n’est pas SHEIN qui l’a commise. C’est la France qui a délocalisé son industrie, renoncé à sa production, puis habillé sa culpabilité d’un vernis moral. Le vrai scandale n’est pas que la mondialisation s’invite au BHV. C’est la médiocrité, la naïveté et la complicité de ceux qui la dénoncent. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 🧠 Confessions d’un T-shirt SHEIN Il a traversé la planète pour valoir moins qu’un café, côtoyé les icônes du luxe sans jamais être invité à leur table. Voici le témoignage d’un T-shirt SHEIN, confessions textiles d’une époque qui se drape de morale tout en s’habillant de misère. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

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    Ils sont partis à 60 ans. Nous irons à 66. — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Ils sont partis à 60 ans. Nous irons à 66. François Singer Un article de En 1987, deux actifs finançaient un retraité. Quarante ans plus tard, le ratio s’est effondré et les règles ont changé. Retour sur un reportage oublié qui disait déjà l’injustice à venir. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) François Singer L’Aventure des métiers, 1987 J’avais vingt ans. Pas de bac en poche, mais déjà une obsession : raconter le monde. J’étais tombé amoureux des radios libres dès leur apparition et, le jour même de mes dix-huit ans, j’avais choisi d’en faire ma vie. Ce fut ma vraie école. En avril 1987, j’ai eu la chance de couvrir « L’Aventure des métiers », cette grande manifestation installée à la Grande Halle de la Villette. Quatre cents métiers y étaient présentés. L’endroit bourdonnait de démonstrations, de machines, de stands colorés. On y croisait les jeunes et les familles, des ouvriers comme des cadres, et même les politiques qui comptaient. J’ai serré la main de Chirac, j’ai discuté avec Rocard. Tout semblait possible, la France se voulait moderne et confiante. Et pourtant, une intuition me travaillait déjà. Nous étions en plein dans l’euphorie du Futuroscope, de la science triomphante, de l’Europe qui se dessinait. Mais derrière les discours, je voyais autre chose : la génération des baby-boomers, celle qui dominait la scène, s’était offert un cadeau royal. La retraite à 60 ans. Un privilège historique. Une promesse tenue… pour elle-même. J’étais persuadé que nous, les suivants, n’aurions pas cette chance. Je n’étais pas économiste, juste un jeune journaliste. Mais ce doute-là, je l’ai gardé. Ce qu’on ne disait pas aux jeunes Car il faut le rappeler : la retraite française n’est pas une épargne personnelle. Ce n’est pas « j’ai cotisé, j’ai droit ». C’est un système par répartition : les actifs paient, chaque mois, les pensions des retraités. Rien n’est stocké pour demain, tout est redistribué dans l’instant. Et pourtant, combien de débats, de tribunes, de conversations où l’on entend le contraire… Comme si la retraite était un trésor accumulé au fil d’une vie, une sorte de capital personnel. Cette illusion nourrit les slogans : « Nos parents se sont battus pour nos droits » , « Nous avons cotisé, c’est acquis » . Mais c’est une incompréhension tenace. On ne transmet pas un coffre plein, on transmet un fardeau. Cette méprise a permis à toute une génération de vivre au-dessus des moyens démographiques, en s’offrant des conditions généreuses au moment où l’équation leur était favorable. En clair : cette génération a rasé gratis. Et le plus troublant, c’est que beaucoup persistent à nier cette fracture entre ceux qui ont profité et ceux qui paient aujourd’hui. En 1987, il y avait encore environ 2,1 actifs pour financer un retraité . L’équilibre semblait tenable. En 2025, nous sommes descendus à 1,7 actif par retraité . Et demain, ce sera 1,4. C’est une mécanique implacable : plus d’anciens à soutenir, moins de jeunes pour le faire. Le reste n’est qu’arbitrage politique. À l’époque, la pyramide des âges jouait en faveur des boomers : nombreux, puissants, ils ont voté pour eux-mêmes une retraite généreuse et précoce. Aujourd’hui, leur héritage pèse lourd sur nos épaules. C’est ce que François Bayrou a reconnu à demi-mots hier soir sur TF1, en appelant au “raisonnable” pour les actifs d’aujourd’hui, au nom de la jeunesse de demain… mais en oubliant de préciser qu’il appartenait lui-même à ceux qui ont bénéficié du système au moment le plus favorable. Le contraste des époques En 1987, l’avenir se rêvait lumineux. On inaugurait la Cité des sciences, on parlait technologies, Europe, modernité. La France voulait croire qu’elle pouvait tout affronter. En 2025, le ton a changé. L’Insee mesure chaque mois la confiance des ménages : elle est inférieure à la moyenne historique. Les enquêtes montrent que plus de sept Français sur dix n’ont plus confiance dans la politique. À la fin des années 80, Edgar Morin écrivait : « L’Europe vit un destin commun ; à nous d’en élaborer un dessein commun. » Hélas, Maastricht n’a accouché que d’un grand marché sans âme, et l’Europe s’est muée en fuite en avant mondialiste. En 2025, le politologue Brice Teinturier constate : « La vraie crise, ce n’est plus la révolte, c’est le détachement. Plus rien à faire, plus rien à foutre. » L’indifférence est devenue notre refrain collectif, comme l’aurait chanté Gilbert Bécaud : "tu es cocu... et tu t'en fous ! " Le poids du temps J’ai commencé à travailler le jour de mes dix-huit ans. Cela fait désormais plus de quarante ans. J’ai la fatigue légitime de celui qui n’a jamais cessé, qui a traversé les âges et les crises, et dont le métier a dû sans cesse se réinventer. Avec, toujours, ces trous dans la raquette du créateur, qu’aucun dispositif ne protège vraiment. Et il me reste encore sept ou huit années à parcourir, jusqu’à 65 ou 66 ans . Point. Et j’avoue que j’ai du mal à supporter la petite musique qui revient sans cesse : « Mais pourquoi tu te plains ? On a tous fait ça. » S’y ajoute désormais la leçon de morale : la culpabilité qu’on voudrait nous faire porter au nom des générations futures. Ironie suprême : ce sermon vient précisément de ceux qui ont profité des conditions les plus favorables... sur notre dos. Non. Ils n’ont pas tous fait ça. Beaucoup sont partis à soixante ans, avec une pension garantie, dans un monde où deux actifs finançaient chaque retraité. Nous n’aurons jamais cette équation-là. Il y a quelque chose d’injuste. Être raisonnable, peut-être. Mais encore faudrait-il que cette génération qui s’est trompée sur tout commence par dire : « Oui, nous nous sommes trompés. » La décence serait d’avouer qu’elle s’est gavée, qu’elle a profité sans retenue, et d’avoir au moins le courage de commencer par dégraisser ses propres privilèges. Car au bout du compte, qu’a-t-elle légué comme progrès véritable ? Le droit à l’euthanasie ? Est-ce donc cela, la grande liberté qu’on nous laisse en héritage : la permission de mourir quand tout le reste nous aura été refusé ? Le souvenir qui reste Et je reviens à mon reportage de 1987. Au milieu de la foule, il y avait ce garçon, quinze ou seize ans, pas plus. On lui tend un micro, il interroge un professionnel. Sa première question n’est pas « Quel est ton métier ? », ni « Comment faire carrière ? » Non. La toute première, je m’en souviens comme si c’était hier : « Est-ce qu’on aura une bonne retraite ? » J’en étais resté stupéfait. À cet âge-là, déjà, l’inquiétude perçait. Presque quarante ans plus tard, je me dis qu’il ne se trompait pas. Nous ne nous trompions pas. Ce que nous avons pressenti ce jour-là s’est réalisé. La génération d’avant s’est offert le meilleur. À nous, il reste l’addition : le calcul, les ajustements, la rigueur. Et toujours cette petite musique : « Soyez raisonnables. » Mais la vérité, c’est qu’ils ne l’ont jamais été pour eux-mêmes : et c’est à nous, aujourd’hui, qu’ils demandent de payer leur festin. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... 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