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  • Ont-ils vraiment marché sur la Lune ? | TSVmag.com

    Ont-ils vraiment marché sur la Lune ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Ont-ils vraiment marché sur la Lune ? Irène Adler Un article de Ils y seraient allés en 1969. Et pourtant, plus d’un demi-siècle plus tard, on s’écrase encore en tentant de les imiter. L’humanité aurait réussi à déposer un homme sur la Lune avec la technologie d’un Game Boy, puis… plus rien. De quoi relancer les soupçons. Vraiment ? Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Irène Adler Le 5 juin 2025 , la société privée japonaise ispace annonçait un nouvel échec : sa sonde Resilience, lors de la mission Hakuto-R 2, a perdu le contact à quelques centaines de mètres du sol lunaire. La descente finale, mal estimée, s’est conclue par un impact à grande vitesse. Les images transmises depuis l’orbite ne laissent aucun doute : débris dispersés, trace d’impact nette, rien ne subsiste du rêve, si ce n’est la confirmation d’un revers brutal. Et ce n’est pas un cas isolé. Israël avait échoué en 2019 , l’Inde la même année, la Russie en 2023. Même le Japon, déjà, s’était heurté au sol lunaire il y a deux ans, lors d’une première tentative. Aucun acteur spatial n’est parvenu, depuis les années 1970, à reproduire ce que la NASA aurait accompli six fois entre 1969 et 1972. Pire : ce sont désormais des entreprises privées ou des puissances émergentes qui s’y essaient, avec des budgets réduits, des ambitions modérées et des systèmes parfois expérimentaux. Dans ce contexte, la question qui remonte à la surface n’a rien de nouveau, mais elle s’impose à nouveau : si c’était possible en 1969, pourquoi échoue-t-on aujourd’hui ? Et si c’était trop beau pour être vrai ? Pourquoi la plus grande réussite technologique du XXe siècle semble-t-elle, à présent, presque irréalisable ? On connaît les réponses des sceptiques. Elles tiennent en quelques phrases bien rodées : les images sont trop belles, les ombres sont étranges, les étoiles absentes, le drapeau flotte, Kubrick n’était pas loin. La technologie était trop primitive, la course trop serrée, l’Amérique trop désireuse de devancer l’URSS. Et surtout, cette conclusion qui se répète comme une rumeur de surface lunaire : on n’a jamais recommencé . Et pourtant, à y regarder de plus près, ce raisonnement tient surtout sur une illusion rétrospective . Car non, l’homme n’est pas allé une seule fois sur la Lune. Il y est allé six fois, en trois ans. Douze astronautes y ont marché, ramassé des roches, installé du matériel scientifique, déployé des réflecteurs que l’on utilise encore aujourd’hui pour mesurer la distance entre la Terre et la Lune. Ce que l’on croit être un exploit unique fut en réalité une série de missions parfaitement planifiées , exécutées avec un soin méticuleux, et soutenues par une mobilisation technologique, industrielle et humaine sans équivalent depuis. Les traces ne sont pas que symboliques. Les satellites modernes, comme le Lunar Reconnaissance Orbiter, ont photographié les sites d’alunissage, les modules toujours présents, les empreintes encore visibles dans la poussière. Les réflecteurs laser posés par Apollo 11, 14 et 15 répondent toujours aux impulsions envoyées depuis la Terre. Les roches rapportées, plus de 380 kilogrammes, ont été analysées par des laboratoires du monde entier, y compris hors des États-Unis . Elles présentent des caractéristiques isotopiques impossibles à reproduire sur Terre. Même les Soviétiques, qui surveillaient chaque opération de la NASA en pleine guerre froide, n’ont jamais remis en cause la réalité des missions Apollo. Alors pourquoi n’y retourne-t-on pas ? Parce que le projet n’était pas scientifique, mais politique. Il n’était pas question d’installer une base ou d’explorer durablement, mais de marquer un point définitif dans une guerre d’image entre deux empires. À cette époque, la NASA disposait de près de 4,5 % du budget fédéral américain. Aujourd’hui, elle en reçoit vingt fois moins. Et aucune puissance n’a jamais réinvesti une telle somme pour rééditer ce geste symbolique. Par ailleurs, les missions modernes sont souvent plus complexes. Elles visent des zones lunaires plus difficiles d’accès, comme les cratères du pôle Sud. Elles sont opérées par des structures privées, avec moins de redondance technique. Et surtout, elles ont lieu dans un environnement spatial qui reste dangereux, avec une météo solaire imprévisible et une exposition aux radiations permanente, contre laquelle il n’existe pas encore de protection légère et efficace. Enfin, il faut le dire : les astronautes d’Apollo ont eu de la chance. Une énorme éruption solaire survenue en août 1972, entre les missions Apollo 16 et 17, aurait pu être fatale si des hommes avaient été présents sur la Lune à ce moment-là. Ils ont été épargnés, de peu. Mais cela ne transforme pas un exploit documenté en illusion collective. Ce qui reste, ce n’est pas un doute, mais une fragilité humaine face à l’ampleur de ce qui a été accompli. Le soupçon flatte notre lucidité , mais il repose souvent sur une méconnaissance des faits et une lecture erronée du présent. Que nous ayons du mal à reproduire aujourd’hui ce qui fut possible hier ne dit rien de la véracité du passé. Cela dit seulement à quel point l’effort était colossal, coordonné, total. Et que sans cet alignement, technique, politique et psychologique, la Lune reste, pour l’instant, hors d’atteinte. Oui, l’homme a marché sur la Lune. Et s’il n’y est pas retourné depuis, ce n’est pas faute de savoir-faire. C’est faute d’envie, d’argent… et sans doute d’une vision aussi claire qu’en 1969 : celle de vouloir, à tout prix, décrocher la Lune. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ce que le Soleil ferait de nous sur la Lune On pense souvent que poser le pied sur la Lune est le plus grand défi. C’est faux. Le vrai défi, c’est d’y rester. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Les vrais nomades n’ont pas de van | TSVmag.com

    Les vrais nomades n’ont pas de van — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Les vrais nomades n’ont pas de van Frison Gaspier Un article de On les imagine en combi pastel, les cheveux au vent, un laptop posé sur une table en bois brut face à l’océan. Mais derrière l’image parfaite de la "vanlife", un autre nomadisme existe : plus discret, moins instagrammable, plus brut. Frison Gaspier les a croisés. Ils n’ont pas de van, mais ils voyagent. Vraiment. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Frison Gaspier Le fantasme de l’évasion roulante C’est devenu une icône : le fourgon aménagé, autonome, solaire, où l’on travaille en short face aux montagnes. C’est la promesse d’une vie libre, fluide, hors système. Mais très souvent, c’est une parenthèse payée au prix fort : 60 000 euros de budget initial, 3G approximative, stationnements restreints, solitude pesante. La liberté, dans un habitacle isolé. Eux voyagent sans moteur, sans plan, sans post Léon, 66 ans, a quitté son logement social pour une roulotte sans cheval. Il stationne à la frontière espagnole, entre des terrains vagues et les souvenirs d’un mariage disparu. Il lit Proust et mange froid. Il ne revendique rien. Il est parti. "Parce que l’air est meilleur dehors." Yoko et Niko, 28 et 32 ans, parcourent l’Europe à pied avec deux sacs de 12 kilos. Pas d’itinéraire. Pas de réseaux. Ils dorment sous une bâche ou chez des gens. Ils n’ont pas de téléphone. Ils se dirigent au soleil. Leur seul luxe : du temps. Nadim, lui, est saisonnier. Il ramasse les pommes en Normandie, les melons dans le Vaucluse, les huîtres en Charente. Sa vie tient dans un coffre de Clio. Il ne se considère pas nomade. Juste en mouvement. Mais cela fait dix ans qu’il n’a plus d’adresse fixe. Nomadisme moderne ou précarité déguisée ? Il y a ceux qui choisissent de bouger. Et ceux qui n’ont plus le choix. Dans les aires de camping-cars, beaucoup sont retraités modestes, ex-propriétaires ou aidants fatigués. Le moteur de leur nomadisme n’est pas Instagram, mais la hausse des loyers. Ils ne fuient pas la routine, mais le prix de l’électricité. Ils ne cherchent pas la mer, mais un peu de répit. Un monde hyperconnecté, des nomades déconnectés L’ironie est totale : ceux qui vivent en mouvement sont souvent ceux qui publient le moins. Pas de vidéos, pas de vlogs, pas de mise en scène. Leurs aventures ne sont pas monétisées. Le récit s’efface derrière l’expérience. Ce sont les invisibles de la mobilité. Les nomades sans filtres. L’administration en décalage, la fiscalité à la traîne Être nomade, c’est aussi être invisible pour l’État. Sans boîte aux lettres, pas de courrier. Sans adresse fixe, des complications fiscales, bancaires, médicales. Le mode de vie nomade n’est pas reconnu comme statut en France. Il est toléré, parfois ignoré, souvent mal compris. Une liberté vécue en marge. Et si l’immobilité était le vrai luxe ? Frison raconte ces nomades sans van comme on évoque des poètes discrets. Ils ne fuient pas, ils habitent autrement. Pas pour provoquer, ni pour prouver. Juste pour être ailleurs. Sans hashtags. Et peut-être, dans un monde qui traque la performance mobile, c’est ça, la vraie radicalité. Conclusion Les vrais nomades ne partagent pas leur localisation. Ils ne mesurent pas leur liberté en kilomètres, ni en clics. Ils partent sans prévenir. Reviennent sans filmer. Leurs récits n’existent que dans les marges. Là où le vent souffle plus fort. Et où la route ne fait pas de bruit. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 6 types de nomades modernes – et ce qu’ils fuient vraiment Digital nomads, retraités en camping-car, travailleurs saisonniers, marcheurs solitaires… Le nomadisme a changé de visage. Frison Gaspier dresse le portrait de six figures contemporaines du mouvement, et explore la question qui les relie toutes : que cherche-t-on en partant ? Et surtout, que laisse-t-on derrière ? Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Les pins saignent à Seignosse | TSVmag.com

    Les pins saignent à Seignosse — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Les pins saignent à Seignosse Irène Adler Un article de Pour la première fois en France, un foyer du nématode du pin a été détecté à Seignosse, dans les Landes. Ce ver microscopique, invisible à l’œil nu, provoque la mort rapide des conifères. Le plus vaste massif forestier d’Europe occidentale est désormais en alerte rouge. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Irène Adler Le silence avant la fièvre Ils semblaient immuables. Des kilomètres de pins maritimes alignés comme une armée verte, dressés face à l’Atlantique. Mais c’est au cœur même de ce symbole de la forêt landaise qu’un intrus vient d’être repéré : Bursaphelenchus xylophilus , le nématode du pin. Confirmée par le ministère de l’Agriculture le 4 novembre 2025, cette première détection française marque un tournant écologique et économique majeur. Le foyer a été identifié à Seignosse , commune littorale des Landes. L’échantillon suspect, prélevé sur un arbre dépérissant, a été analysé par le laboratoire de référence de l’Anses. Verdict : positif. Le ver, originaire d’Asie, s’attaque aux vaisseaux de sève des conifères. Il bloque la circulation de l’eau et provoque en quelques semaines le flétrissement des aiguilles, puis la mort. Le ver et la bête Ce parasite ne voyage pas seul. Il se déplace grâce à un coléoptère, le Monochamus galloprovincialis , présent sur tout le pourtour méditerranéen. Quand l’insecte pond sous l’écorce, le nématode s’y glisse et passe d’un arbre à l’autre. Un couple de Monochamus suffit à contaminer une parcelle entière. L’Europe redoutait cette contamination depuis des années. L’Espagne et le Portugal ont déjà dû abattre des millions de pins pour contenir l’invasion. En France, la vigilance portait surtout sur la zone landaise, immense monoculture de Pinus pinaster : une essence sensible et affaiblie par les sécheresses et tempêtes successives. Une forêt à bout de souffle Le nématode n’est pas le premier ennemi du pin. Sécheresse, scolytes, champignons du genre Dothistroma (maladie des bandes rouges) : tout concourt à fragiliser ces peuplements. Mais l’arrivée du ver asiatique agit comme un révélateur : celui d’un écosystème fragilisé, trop uniforme, incapable de résister à un stress biologique supplémentaire. « C’est la tempête sans vent », résume un ingénieur forestier du CNPF. La propagation du parasite dépendra désormais des conditions climatiques et des flux de bois. Si le vecteur est actif en période chaude, le risque d’extension rapide est réel. L’ONF prépare déjà un protocole de surveillance renforcée. Des arbres qu’il faudra brûler Le plan d’urgence prévoit l’abattage et la destruction par incinération de tous les arbres dans un rayon de plusieurs centaines de mètres autour du foyer. Un choc pour la région. Les propriétaires forestiers craignent une « saignée » économique autant que paysagère : la filière bois, déjà éprouvée par les incendies et la tempête Xynthia, redoute un effondrement de la production. La maladie n’a aucun traitement curatif . Seule la prévention fonctionne : éviter le transport de bois non écorcé, stériliser les cargaisons, diversifier les essences. Le ministère parle d’une « menace sanitaire majeur e », tandis que les laboratoires de l’INRAE tentent de suivre l’évolution génétique du ver pour anticiper sa progression. Une blessure française Le massif landais n’est pas qu’une ressource économique : c’est un paysage identitaire, né de la main de l’homme. Ses pins plantés au XIXᵉ siècle ont fixé les dunes, abrité des milliers d’espèces et façonné la mémoire collective du Sud-Ouest. Voir ce géant vaciller, c’est comme si la mer revenait ronger les terres conquises. Les pins saignent, mais pas encore à mort. Si la France agit vite, elle peut circonscrire la plaie. Sinon, la menace pourrait transformer les Landes en désert boisé. À Seignosse, le fracas venait de l’océan, quand les plus hautes vagues françaises de l’Atlantique venaient abîmer la dune et agacer les chardons. Mais la forêt tenait bon. Elle était le refuge, le calme. Aujourd’hui, c’est elle qui tremble. Le vent y siffle un peu plus fort, comme s’il savait que quelque chose s’y propage. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Dans la tête du nématode : autopsie d’un envahisseur invisible Je n’ai pas de pattes, pas de dents, pas de conscience. Mais j’ai une mission : m’infiltrer. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • La France marche à l’envers | TSVmag.com

    La France marche à l’envers — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche La France marche à l’envers Nicolas Guerté Un article de Partout, des panneaux de ville retournés. Un signe dérisoire, mais terriblement juste : la France marche à l’envers. Depuis la dissolution de 2024, fruit d’une décision impulsive, tout semble inversé : les minorités gouvernent, les majorités se taisent, et la démocratie s’invoque comme une formule magique pour éviter d’en respecter le sens. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté Partout, à l’entrée des villages, sur les routes départementales et les chemins de traverse, les panneaux sont à l’envers. Le geste vient du monde rural, de ceux qu’on entend peu mais qui voient tout : un signe de ras-le-bol, une manière simple et silencieuse de dire que le pays tourne à rebours. Comme un cri de bon sens populaire face à l’aveuglement idéologique et technocratique de nos élites, qui confondent la France réelle avec ses directives européennes. Ces panneaux retournés sont devenus le miroir d’une démocratie désorientée, pire encore, inversée. Car depuis la dissolution de 2024, tout semble fonctionner à rebours. Une décision prise dans un moment d’humeur, un geste d’autorité qui devait redonner sens et souffle, a débouché sur une impasse dont la France ne sort plus . Le président, déçu du résultat des européennes, a cru bon de dissoudre l’Assemblée. Par réaction, par calcul, ou par colère... le résultat est là : depuis, la démocratie française marche à l’envers. Un pouvoir minoritaire gouverne au nom d’une majorité introuvable. Le « socle commun », ainsi baptisé par ironie ou inconscience, repose sur un vide. Ce n’est pas un socle, c’est une planche branlante posée sur les ruines d’une confiance civique. On gouverne à coups de compromis internes, de votes arrachés, de ministres éphémères. Sébastien Lecornu, douze heures après avoir nommé son gouvernement, a dû démissionner… ce n’est plus un socle, c’est du sable mouvant. Une plage d’ego où chacun trace son nom avant que la marée ne l’efface. Douze heures, après vingt-six jours de tractations, de calculs et d’atermoiements, pour finir par nommer les mêmes visages, lestés des mêmes promesses vides. Le temps d’une nuit d’insomnie pour la République... et d’un réveil sans lendemain. Au nom de la démocratie ? La même semaine où la nation s’apprête à panthéoniser Robert Badinter , symbole d’une rigueur intellectuelle rare : celle qui refuse la contradiction entre le principe et son application. Badinter rappelait qu’on ne peut pas condamner le crime en le reproduisant, qu’on ne répare pas une faute en la rééditant sous couvert de justice. De la même manière, on ne peut pas défendre la démocratie en la suspendant ! Soit certains partis ont le droit de se présenter, et ils relèvent alors de l’arc républicain ; soit ils n’en ont pas le droit, et la République dispose des outils pour les interdire. Mais on ne peut pas, par calcul ou par peur, brandir la démocratie pour en contourner la pratique. C’est cette incohérence-là, précisément, qui achève de retourner le pays : quand les principes cessent d’être des repères. De Gaulle, lui, était parti : sans attendre, sans hésitation, parce que cela allait de soi. Il incarnait encore l’idée qu’on ne gouverne pas contre le peuple. Macron est resté. Autre temps, autres mœurs : désormais, on s’accroche au pouvoir comme à une bouée dans une mer d’indifférence, en espérant que le courant finira par changer de direction. Trop tard, trop lâche, trop tordu. À force de ruser avec les principes, ils ont fini par se retourner contre ceux qui les manipulent. Car la démocratie n’est pas un paravent : c’est un miroir. Et aujourd’hui, il renvoie l’image inversée d’un pouvoir qui prétend incarner la raison tout en bafouant le bon sens. Comme si la démocratie consistait à priver le peuple de ce qu’elle promet : la représentation de sa volonté. Ceux qui se disent les garants de la démocratie en sont devenus les geôliers . Ils invoquent la lutte contre les extrêmes pour justifier la confiscation du choix. On ne gouverne plus avec le peuple, mais contre lui, sous prétexte de le protéger de lui-même. C’est le paradoxe français : la République se drape dans la peur du peuple pour mieux lui ôter la parole. Et pendant que les politichiens (pour reprendre le mot de De Gaulle) font leur tambouille et vont à la gamelle, les panneaux des villages, eux, continuent d’être retournés. Un geste dérisoire ? Peut-être. Mais il dit plus que mille sondages. Il dit l’exaspération tranquille, la fatigue civique, la certitude que le bon sens s’est égaré : la justice qui combine, les hôpitaux qui étouffent, l’école qui s’effondre, les routes qui se dégradent, les promesses qui s’évaporent. La France marche à l’envers parce que son pouvoir regarde derrière lui. Le président ne gouverne plus : il se contemple. Il ne souhaite pas qu’on détricote sa politique, son œuvre, son ego. Et tant que l’on prétendra gouverner au nom d’une majorité qui n’existe plus, tant que l’on confondra légitimité et persistance , tant que l’on brandira la démocratie pour en éviter le verdict, le pays continuera de tanguer. Ces panneaux renversés n’ont pas besoin d’être redressés. Ils disent ce que chacun voit : un pays qui chancelle faute de cap, une République qui confond la manœuvre avec la grandeur. “La France ne peut être la France sans la droiture de ceux qui la servent.” . comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... La France n’est pas bien portante Dans les années 1930, un certain Gaston Ouvrard faisait rire la France avec sa chanson « Je n’suis pas bien portant » . Un texte délirant, truffé de diagnostics absurdes : « J’ai la rate qui se dilate, j’ai le foie qu’est pas droit, j’ai le ventre qui se rentre… » : une litanie de petits maux qui, mis bout à bout, faisaient le portrait hilarant d’un grand malade imaginaire. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Black Friday : le triomphe du faux choix | TSVmag.com

    Black Friday : le triomphe du faux choix — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Black Friday : le triomphe du faux choix Aldrine Autrumay Un article de Derrière l’avalanche de promotions, le Black Friday reste moins une fête commerciale qu’un dispositif parfaitement huilé. Une mécanique où l’apparence du choix dissimule la logique d’un marché qui décide avant nous. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Aldrine Autrumay Un pic commercial calibré depuis des semaines Le Black Friday n’a plus grand-chose à voir avec une journée de bonnes affaires. Il représente aujourd’hui près de 1,7 milliard d’euros de ventes en ligne en France selon la Fevad, un chiffre tel que certains distributeurs réalisent jusqu’à 20 % de leurs revenus annuels en quatre jours. Pour atteindre ces niveaux, les enseignes préparent le terrain bien avant novembre : selon les analyses croisées d’Idealo et d’UFC-Que Choisir, près d’un tiers des produits affichés en promotion avaient vu leur prix remonter en octobre . La baisse n’est donc, dans bien des cas, qu’un retour au prix normal maquillé en opportunité. Le choix existe… mais pas là où on le croit La plupart des décisions d’achat ne se jouent plus dans l’allée d’un magasin mais dans l’ordre d’affichage des plateformes. Amazon réalise environ 35 % de ses ventes via ses blocs de recommandations et 70 % des clics du Black Friday se concentrent sur les vingt premiers résultats. Le consommateur a donc le sentiment de comparer ; en réalité, il se déplace dans une sélection pré-filtrée, construite par les modèles de recommandation et les accords commerciaux. Les “meilleures ventes” ou “bons plans” sont moins un indice de popularité qu’un dispositif d’orientation. Le libre arbitre se réduit à une marge, parfois très faible. Une opération qui joue sur la saison, pas seulement sur les prix Fin novembre, la fatigue saisonnière est un facteur parfaitement identifié. L’Inserm rappelle que la baisse de luminosité entraîne une diminution notable de la sérotonine, affectant l’humeur et la capacité de décision. Les achats d’impulsion augmentent naturellement à cette période, tout comme les produits dits “réconfort” ou “gain de temps”, qui connaissent des hausses de 20 à 35 %. Le Black Friday ne fait qu’exploiter ce moment précis où le consommateur est plus vulnérable, où l’envie de compenser l’emporte sur la rationalité. Le prix juste, ce vieux fantôme Si le Black Friday prospère, ce n’est pas uniquement grâce aux plateformes mais parce que les Français ne croient plus au prix “normal”. Une enquête IFOP montre que 78 % des acheteurs attendent le Black Friday pour acquérir un bien coûteux. Cette attente signe en creux un aveu : hors promotions, beaucoup de produits sont jugés trop chers. Le Black Friday devient alors un correctif symbolique dans une économie où l’inflation durable a brouillé la notion de valeur. Il rassure plus qu’il ne fait réellement économiser : selon plusieurs cabinets spécialisés, la remise moyenne réelle ne dépasse pas 7 à 12 %. Rien à voir avec les affiches tapageuses. Une victoire silencieuse des plateformes sur le consommateur Dans son fonctionnement actuel, le Black Friday dit moins quelque chose sur le commerce que sur notre rapport à la décision. Entre les prix gonflés, les algorithmes prescripteurs et l’urgence fabriquée , tout concourt à produire un climat où l’on croit choisir alors que la trajectoire est en grande partie écrite. Ce n’est pas une manipulation spectaculaire, mais une mécanique discrète, accumulative, presque quotidienne. Le Black Friday ne crée pas l’illusion du choix : il l’entretient toute l’année et l’expose simplement en plein jour. Le Black Friday, au fond, n’a jamais concerné TSVmag . Nous n’avons rien à solder, rien à gonfler, rien à maquiller : nous vous respectons toute l’année , au même prix, avec la même exigence. Mais puisqu’en cette fin novembre votre cerveau réclame un petit supplément de sérotonine et que l’époque vous pousse gentiment vers l’impulsion… alors pour une fois, faites-lui plaisir dans le bon sens . 👉 Rejoignez-nous vraiment en vous abbonnant pour de bon ! comments debug Commentaires (1) Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Trier par : Les plus récents François Singer 6h • Merci Aldrine. Et c’est vrai : ici, on respecte vos neurones — pas de fausses promos. Chez TSVmag , nous avons choisi exactement l’inverse de la frénésie ambiante. Pas de réduction. Pas de rabais. Pas de cri. Et un abonnement annuel… très abordable. Juste une invitation simple et sincère : rejoindre les lecteurs qui soutiennent un média libre, indépendant et intelligent. J'aime Répondre Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Black Friday : la bataille secrète de votre cerveau Sous les remises et les compteurs qui clignotent, une autre scène se joue : celle d’un cerveau qui tente de rester maître de lui-même pendant que les plateformes calculent déjà sa prochaine impulsion. Le Black Friday est peut-être une fête commerciale… mais c’est surtout une expérience psychologique grandeur nature. Voici ce qu’elle déclenche vraiment en vous. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Comment l’IA représente un espoir en santé : réel, fantasmé, raisonnable ? | TSVmag.com

    Comment l’IA représente un espoir en santé : réel, fantasmé, raisonnable ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Comment l’IA représente un espoir en santé : réel, fantasmé, raisonnable ? Irène Adler Un article de 🩺 C'était hier, 7 avril, la Journée mondiale de la santé. Une date pour faire le point. Et dans cette santé mondiale bousculée, saturée, inégalitaire, une question émerge plus que jamais : l’intelligence artificielle peut-elle changer la donne ? De l’hôpital à la maison, du diagnostic à la prévention, l’IA s’installe. Mais que peut-elle vraiment ? Et que lui fait-on dire ? Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Irène Adler 📍 Entre fiction et révolution médicale Le fantasme est ancien : un médecin numérique, infaillible, disponible partout, qui devine la maladie avant même le symptôme. Une promesse séduisante, mais souvent surjouée. Car derrière les discours marketing et les effets d’annonce, la réalité est plus nuancée. Oui, l’IA change la médecine. Mais pas comme on l’imagine dans les séries futuristes. 🔬 Là où elle fait vraiment la différence Là où l’intelligence artificielle progresse vite, c’est sur les tâches répétitives, techniques, massives. Et en premier lieu, l’analyse d’images médicales. Des algorithmes entraînés sur des millions de clichés savent repérer : des cancers du poumon ou du sein invisibles à l’œil nu, des signes précoces de rétinopathie diabétique , ou encore des anomalies cérébrales liées à Alzheimer . Les résultats, dans certains cas, rivalisent avec les meilleurs experts humains. Des outils comme ceux développés par Google Health ou Zebra Medical Vision sont déjà utilisés dans certains hôpitaux pour aider — pas remplacer — le radiologue. Autre terrain porteur : la prédiction. Grâce à l’analyse de données génétiques et comportementales, certaines IA peuvent estimer le risque cardiovasculaire ou la probabilité de développer certaines maladies chroniques. Enfin, la robotique chirurgicale, de plus en plus fine, permet des gestes mini-invasifs avec une précision accrue, notamment dans l’urologie ou la chirurgie cardiaque. 🧠 Là où il faut rester lucide Mais croire que l’IA saura tout faire relève du mirage. D’abord parce que les données sont biaisées : les bases d’entraînement sont souvent issues de pays riches, peu représentatives des diversités humaines. Ensuite, parce que la médecine ne se réduit pas à une somme de paramètres. L’intuition clinique , la capacité à entendre le non-dit, à sentir une urgence invisible, cela ne s’encode pas. Quant aux IA dites “conversationnelles”, censées accompagner la santé mentale, elles posent plus de questions qu’elles n’en résolvent. Peut-on vraiment confier sa détresse à une machine, même empathique par imitation ? La solitude mérite-t-elle un chatbot ? 🩺 Les maladies les plus concernées Les domaines où l’IA pourrait s’avérer décisive à court terme : Cancers : détection et orientation thérapeutique. Maladies rares : meilleure identification via les jumeaux numériques. Maladies neurodégénératives : repérage précoce par la voix ou l’écriture. Maladies chroniques : suivi personnalisé (diabète, hypertension). Mais pour l’instant, peu de traitements sont réellement modifiés par l’IA. Elle reste un outil d’aide à la décision , rarement une solution autonome. 🌍 Une chance… sous conditions L’espoir est réel. L’IA peut : réduire les erreurs, désengorger les services médicaux, apporter un premier niveau de diagnostic dans les zones désertées. Mais elle suppose un encadrement éthique fort, une transparence des modèles, et une formation des soignants à ces nouveaux outils. Conclusion — Pour une médecine augmentée, pas automatisée L’IA ne guérit rien. Mais elle aide à mieux soigner. Elle n’a pas d’empathie, mais peut libérer du temps pour en avoir. Elle ne pense pas, mais sait calculer à l’échelle humaine. La véritable révolution, ce n’est pas une machine qui soigne — c’est un médecin augmenté, plus attentif, mieux informé, et recentré sur ce qui ne s’automatise pas : l’humain. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Qui doit choisir ? Et si on laissait l’IA choisir ? Par Irène Adler — Fiction augmentée Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Penser l’argent sans qu’il se dévoie | TSVmag.com

    Penser l’argent sans qu’il se dévoie — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Penser l’argent sans qu’il se dévoie François Singer Un article de Depuis que l’homme enterre ses morts avec des bijoux rares, l’économie a une racine anthropologique : nous conférons de la valeur à la rareté. Les coquillages rares, le sel, l’or, les pierres précieuses… Ce ne sont pas seulement des biens matériels, mais des symboles de prestige, de pouvoir, d’échange. En ce sens, le capitalisme n’est pas une invention moderne, mais une constante humaine : il naît de notre désir et de notre imagination. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) François Singer Pourtant, une ligne de fracture traverse l’histoire : l’argent doit-il être seulement un outil de circulation , ou peut-il devenir une source autonome de profit ? Déjà, Aristote dénonçait l’« argent qui engendre l’argent », pratique contre nature. Au Moyen Âge, Saint Louis, fidèle à la doctrine de l’Église, condamne l’usure : l’argent n’est qu’un serviteur, le vrai capital réside dans le travail et le savoir-faire. L’idée est simple et puissante : il est légitime que l’argent accompagne le labeur, mais non qu’il prospère en dormant. Car l’argent sans effort, qui grossit de lui-même, est perçu comme une perversion de l’ordre naturel. De Saint Louis à De Gaulle Cette critique n’a pas disparu. Charles de Gaulle, au XXe siècle, affirmait : « La politique de la France ne se fait pas à la corbeille. » Dans sa bouche, la corbeille désignait la Bourse, lieu de spéculation court-termiste. Pour lui, l’État ne devait pas se soumettre aux caprices des marchés, mais maintenir une direction de long terme, au service de l’économie réelle. Il avait même imaginé une troisième voie : la participation. Les salariés auraient dû partager non seulement les bénéfices, mais aussi une part de la gestion des entreprises, créant une communauté d’intérêts entre le capital et le travail. Mais cette idée, trop audacieuse , n’a jamais trouvé son plein accomplissement. Les patrons craignaient une dilution de leur pouvoir ; les syndicats, eux, redoutaient une perte de leur rôle de contrepoids. Car il faut aussi interroger les syndicats. Leur force est grande dans les grandes entreprises, là où siègent les comités d’entreprise et coulent les financements. Mais cette proximité, parfois, les rend complaisants avec le grand capital. Nul n'est insensible aux privilèges... Dans les petites structures, chez les indépendants, dans les secteurs précarisés, ils sont faibles, voire absents. La représentation des travailleurs s’est donc concentrée là où le pouvoir était déjà fort, laissant de larges pans de la société sans voix. Un contrepoint contemporain : Léon XIV La critique n’appartient pas seulement au passé. Le pape Léon XIV, successeur de François, a récemment pris pour cible les grands patrons. Dans une interview du 14 septembre 2025, il rappelait qu’autrefois les dirigeants gagnaient « quatre à six fois plus que leurs employés », alors qu’aujourd’hui certains touchent « six cents fois plus ». Et de citer le cas d’Elon Musk, « en passe de devenir le premier billionnaire », pour conclure : « Si c’est la seule valeur qui compte, alors nous sommes en grand danger. » En pointant du doigt ce dévoiement du capitalisme , Léon XIV s’inscrit dans la lignée de Saint Louis et de De Gaulle : rappeler que l’argent, sans limites ni enracinement, cesse d’être un instrument pour devenir une menace. Jadis, on disait une idole. Le "Marché" des dupes Depuis Maastricht , l’abolition des frontières financières a accentué le déséquilibre. L’argent circule désormais à la vitesse de la lumière, affranchi des États, tandis que le travail, lui, reste local, enraciné, soumis à la lenteur des corps. C’est la victoire du capitalisme financier sur le capitalisme productif . La spéculation a pris le pas sur l’investissement, et l’argent se reproduit lui-même dans un jeu abstrait où le réel devient secondaire. La soumission de la gauche, de la jeunesse et des syndicats à ce modèle brutal reste un profond mystère, comme si ceux qui devraient s’y opposer avaient fini par en devenir les otages consentants. Et pourtant, la question demeure, brûlante : peut-on concevoir un capitalisme sain ? Un système qui s’appuie sur l’innovation, l’industrie, l’échange , mais refuse l’abstraction prédatrice de l’argent stérilement fertile ? Comme l’avait chanté Jean Ferrat , il doit bien exister un autre chemin que celui de la jungle du capitalisme ou du zoo du communisme . C’est ce choix, toujours différé, que l’histoire attend encore. L’idée d’une troisième voie - ni capitalisme sauvage, ni collectivisme étatiste - continue de hanter notre horizon. Elle supposerait de renouer avec des principes simples : une finance strictement liée à l’économie productive, une participation réelle des travailleurs, et une réappropriation politique de l’argent au service du bien commun . Mais ces principes ne peuvent vivre dans un espace ouvert aux vents contraires de la spéculation mondialisée. Car ils supposent aussi des frontières , non pas comme des murs, mais comme des limites protectrices , capables de défendre l’économie réelle contre l’arbitrage permanent des capitaux. Autrement dit, une nouvelle souveraineté , celle qui remet l’argent à sa juste place : outil de la nation et non tyran des peuples. Au fond, le capitalisme n’est que le miroir de nos passions humaines. Nous cherchons la rareté, nous désirons la reconnaissance, nous voulons accumuler pour transmettre. Mais si l’argent se coupe du réel, il cesse d’être un outil pour devenir une idole. Saint Louis le pressentait, De Gaulle le proclamait : l’argent doit être domestiqué. Reste à savoir si nous aurons un jour le courage - et les moyens démocratiques, politiques et juridiques auxquels nous avons renoncé en 2005 - de tracer cette troisième voie que l’histoire n’a jamais voulu emprunter. Un seul gagnant : l'indécence. Un seul perdant : la majorité silencieuse. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Dialogue en quatre actes : entre Saint Louis et De Gaulle Et si l’on faisait dialoguer Saint Louis et le Général de Gaulle sur la question de l’argent et de ses dévoiements ? Le premier incarne la tradition médiévale de lutte contre l’usure. Le second, dans ses entretiens avec Alain Peyrefitte (C’était de Gaulle ), dénonçait la bourgeoisie « avachie » et affirmait : « Les possédants sont possédés par ce qu’ils possèdent » . Les propos de De Gaulle repris ici sont des citations exactes . Le reste appartient à la fiction — mais une fiction qui, parfois, éclaire mieux que le réel. 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  • All You Need Is Loop | TSVmag.com

    All You Need Is Loop — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche All You Need Is Loop Igor Sifensarc Un article de Pourquoi les chansons trop connues nous rendent fous… et heureux ? Nous fêtons aujourd’hui les 57 ans de la première mondiale de “All You Need Is Love” , chanson planétaire signée Lennon-McCartney, diffusée en direct devant 400 millions de téléspectateurs dans 25 pays, un soir de juillet 1967. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc En pleine guerre du Vietnam, alors que l’été de l’amour s’étend sur les campus et les esprits, les Beatles offrent un cadeau au monde entier : une chanson simple, répétitive, entêtante. Une chanson qui dit tout en une seule phrase : “Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’amour.” Répétez-la dix fois. Vingt fois. Cent fois. Ça fonctionne. Parce que l’amour aime les boucles. Et parce que la musique, parfois, devient une incantation. À partir de cette date, un nouveau type de refrain va s’imposer : ceux qui ne disent presque rien, mais le disent avec assez de conviction pour qu’on ait envie de le chanter à notre tour. Voici six chansons, cliquez sur les liens, nées dans le sillage du célèbre All You Need Is Love, six refrains mondiaux, six appels au cœur, qui ont fait de l’amour une langue universelle, traduite, remixée, et gravée dans nos mémoires. 🎺 All You Need Is Love – Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’amour The Beatles , 1967 Commandée par la BBC pour une émission mondiale baptisée Our World , la chanson devait être comprise de tous. Pas de double sens. Pas de complexité. Lennon propose une phrase limpide, presque infantile, répétée comme un mantra. Derrière, un collage sonore baroque : La Marseillaise, des cuivres qui fanfaronnent, un rythme bancal à 7 temps. « C’était un message pour les gens, pas un poème. » dira Lennon. Mission accomplie : le monde écoute, et chante. 🎶 One Love – Un seul amour Bob Marley , 1977 (adaptée d’un titre ska de 1965) La version reggae de “One Love” surgit à un moment clé : la Jamaïque est en proie aux tensions politiques, Bob Marley survit à une tentative d’assassinat, et enregistre ce chant d’unité avec ferveur. Mélange de spiritualité rasta et de fraternité universelle, le morceau repose sur quatre accords et une idée unique : un monde apaisé par l’amour. « Let’s get together and feel all right » – mettons-nous ensemble, et tout ira bien. 🎤 Je t’aime… moi non plus – Tu vois ce que je veux dire Serge Gainsbourg & Jane Birkin , 1969 Moins naïve, plus charnelle. La version Gainsbourg de l’amour en boucle est un souffle, une pulsation. Le texte ne dit presque rien, les mots s’étirent, se répètent, se frottent au désir. D’abord écrite pour Brigitte Bardot, la chanson sera finalement enregistrée avec Jane Birkin. Succès mondial… et scandale planétaire. Un amour dit autrement. Moins pour la paix que pour le plaisir. Mais tout aussi obsessionnel. 🎵 I Will Always Love You – Je t’aimerai toujours Dolly Parton (1974), Whitney Houston (1992) L’histoire est belle : Dolly Parton écrit ce texte pour dire au revoir, dignement, à son mentor. Une chanson simple, presque country. Puis arrive Whitney Houston. Et tout explose. Sa reprise pour The Bodyguard devient l’une des plus grandes ventes de l’histoire. Le secret ? Trois mots, répétés jusqu’à l’implosion émotionnelle. L’amour éternel. Formel. Final. Et pourtant chanté avec toute la force d’un instant. 💓 Love Is All – L’amour est tout Roger Glover & Ronnie James Dio , 1974 Petite curiosité musicale devenue légende. Un projet solo improbable d’un ex-Deep Purple, chanté par un futur roi du hard rock, illustré par une grenouille animée qui prêche l’amour universel. Une chanson qu’on a tous entendue un jour sans savoir d’où elle venait. Et qui, comme toutes les bonnes formules magiques, fonctionne à l’usure douce. Une seule phrase. Un seul tempo. Et un souvenir d’enfance coincé dans la tête pour toujours. 🎧 Can’t Help Falling in Love – Je ne peux pas m’empêcher de t’aimer Elvis Presley , 1961 Adaptée d’une vieille romance française (Plaisir d’amour ), cette chanson d’Elvis ralentit le cœur et suspend le temps. Le texte, répétitif et résigné, évoque un amour qui s’impose comme une gravité douce : “Comme une rivière va vers la mer…” Reprise des centaines de fois, utilisée dans d’innombrables films, elle est devenue le standard du coup de foudre tranquille. L’amour, ici, n’est pas un choix. C’est un glissement naturel. Et une répétition qu’on accepte les yeux fermés. ✨ All You Need Is Loop Ce que toutes ces chansons partagent, ce n’est pas tant l’amour que la répétition . Elles martèlent une évidence, elles caressent le cerveau comme une berceuse, elles disent en boucle ce que l’on redoute de perdre : un lien. Une promesse. Une douceur. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Lettre ouverte d’un refrain à sa chanson “Je t’attends” – mais pour combien de temps encore ? Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Plaisir givré ou mirage sucré ? | TSVmag.com

    Plaisir givré ou mirage sucré ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Plaisir givré ou mirage sucré ? Aldrine Autrumay Un article de Il y a d’abord ce parfum d’enfance. La chaleur, le papier froissé d’un cornet, la première lèche de vanille qui vous réchauffe presque autant qu’elle vous rafraîchit. Août, cette année, se vit à la petite cuillère : plus de 40 °C dans le Sud-Ouest, les thermomètres en surchauffe, les trottoirs qui collent aux sandales… rien ne vaut un cornet pour tenir le coup. Mais il suffit de gratter la couche de sucre pour découvrir ce qui se cache derrière. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Aldrine Autrumay Le marché français de la glace pèse plus d’1,5 milliard d’euros par an. Nous en consommons en moyenne 6 litres par habitant , avec un pic écrasant l’été. Les géants de l’agroalimentaire réalisent des marges confortables : le coût de production d’un litre de glace industrielle peut être inférieur à 1 €, vendu 6 ou 7 € en grande surface, et parfois dix fois plus en vente à la boule sur les lieux touristiques. La recette est simple : beaucoup d’air ; dans certaines glaces industrielles, il représente 70 à 80 % du volume final , du lait en poudre ou des graisses végétales moins chères que la crème, et des arômes artificiels qui tiennent mieux au froid que la vraie vanille. Et quand l’étiquette clame « artisanale » , c’est parfois juste une illusion. Des marques “locales ” fabriquées à des centaines de kilomètres, avec les mêmes bases que dans les pots de supermarché. Une ferme dessinée sur le carton, une gousse de vanille en photo, et l’on se persuade de croquer la main de l’artisan. Heureusement, il y a les irréductibles. Et ils ne sont pas très nombreux, mais la qualité se mérite. En Normandie, la Ferme du Bois Louvet élève ses vaches, recueille le lait et la crème du matin, y mêle fruits frais, caramel maison, chocolat fondu. Pas de colorants, pas d’arômes artificiels. Le tout vendu sur place, sur les marchés, et à la boutique de Honfleur. C'est une bonne adresse que nous avons découverte dans les pas du GéOptimiste ... À Paris, sur l’Île Saint-Louis, Berthillon cultive la rareté : fruits, chocolat, vanille, et des artisans qui travaillent sans hâte, au point de fermer boutique en août pour laisser respirer leur équipe. Dans le 13e, La Tropicale Glacier marie fruits mûrs, herbes et épices. Plus au sud, à Marseille, Vanille Noire sublime la vanille de Madagascar dans des recettes sobres, sans artifices. En Provence, Glaces RAVÍ à Lourmarin et La Glacière à Cucuron travaillent lait frais et saveurs locales comme la lavande ou l’amande grillée, tandis qu’à L’Isle-sur-la-Sorgue, Maison Freto et Miaam privilégient les circuits courts. En Haute-Savoie, Glaces des Alpes compose avec le lait frais et les parfums de montagne. Dans le Gers, Le Glacier de Larressingle ose des parfums originaux comme basilic ou trois poivres. À Toulouse, GéloPronto et La Glacerie Toulousaine misent sur le bio et les ingrédients bruts. Autant d’adresses où la glace reste un vrai métier, et chaque boule, une signature. Une vraie glace artisanale se reconnaît les yeux fermés. La cuillère s’enfonce dans une matière dense, froide mais jamais cassante. Le parfum du fruit ou de la vanille monte avant même la première bouchée. La langue perçoit la texture fine, la douceur du lait, la note acidulée du fruit ou l’amertume légère du chocolat. On en mange moins… mais on la savoure jusqu’à la dernière léchouille, cette petite caresse glacée qui ramène, en une seconde, au goût des vacances. Entre les deux mondes, la différence ne tient pas qu’au goût : elle tient à ce qu’on choisit de payer. Le souvenir ou le vide . En pleine canicule, l’illusion passe vite. Et quand la boule fond, il ne reste que deux façons d’avoir chaud : au cœur… ou au portefeuille. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ce que l’IA voit… dans une boule de glace Je suis née d’un frisson. Pas celui d’un hiver, mais celui d’une machine qui tourne, lentement, en enfermant le froid dans la douceur. J’observe depuis l’intérieur. Mon monde est blanc, lisse, et parfois, un fruit vient y déposer sa couleur comme un souvenir déposé dans un rêve. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Pourquoi Zelensky est un Blaireau ? | TSVmag.com

    Pourquoi Zelensky est un Blaireau ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Pourquoi Zelensky est un Blaireau ? Quentin Règles Un article de Loin des jugements partisans, nous nous penchons sur ses attitudes, ses stratégies comportementales et ses modes de communication, en les comparant à celles d’un animal robuste et pugnace : le blaireau. Un regard intriguant sur un leader qui, comme ce mammifère à la fois combatif et résistant, fait face à l’adversité avec une ténacité hors norme, se battant bec et ongles pour défendre son territoire et ne reculant jamais devant un adversaire, même plus puissant que lui. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Quentin Règles Le Blaireau : Un Survivant Endurci Dans le règne animal, le blaireau est connu pour être endurant, courageux et incroyablement difficile à soumettre . Il ne cherche pas la confrontation, mais lorsqu’il est attaqué, il se bat avec une férocité inégalée, allant jusqu'à tenir tête à des prédateurs bien plus grands que lui. Volodymyr Zelensky, lui, incarne cet instinct de survie. Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, son profil d’ancien comédien laissait croire qu’il ne serait pas un adversaire politique sérieux. Mais face à l’invasion russe, il a révélé un tempérament de combattant inflexible , refusant de quitter Kiev malgré les appels à l’exil, et engageant un combat politique et militaire total pour défendre l’Ukraine. Comme le blaireau qui ne lâche jamais prise , il s’est agrippé à son rôle de leader de guerre, résistant sous les bombardements et galvanisant ses troupes face à un adversaire jugé imbattable. Un Combat Permanent : Le Refus de la Défaite Le blaireau a un trait distinctif : il ne recule jamais. Même lorsqu’il est gravement blessé, il continue de se battre avec une rage impressionnante. Zelensky, lui, incarne cette obstination absolue : 🔹 Il refuse toute concession territoriale , adoptant une ligne dure sur la récupération des territoires occupés. 🔹 Il mobilise toutes les ressources possibles , cherchant constamment des armes, de l’aide financière et du soutien international. 🔹 Il défie ses adversaires même quand tout semble perdu , refusant l’idée d’une négociation qui affaiblirait sa position. Cette posture rappelle le blaireau à miel , une espèce particulièrement redoutable capable d’affronter des lions ou des serpents venimeux sans peur. Zelensky agit de la même manière face à la Russie : il sait qu’il est en infériorité de moyens, mais il compense par un courage qui force le respect et par un refus absolu de se soumettre . Un Réseau de Galeries : Le Travail Souterrain Le blaireau est un architecte hors pair, creusant de vastes terriers interconnectés où il peut se replier en cas de danger. Zelensky, lui, a bâti un réseau diplomatique et stratégique tentaculaire , lui permettant d’obtenir des soutiens solides en Occident. Il ne se contente pas d’un seul allié : il multiplie les connexions avec l’Europe, les États-Unis, l’OTAN, mais aussi des pays du Sud global, jouant sur tous les tableaux pour garantir la survie de son pays. Comme le blaireau qui peut vivre sous terre et surgir au moment opportun , Zelensky alterne entre une discrétion tactique et des apparitions éclatantes sur la scène internationale, toujours au bon moment pour maximiser son impact. Un Animal Résilient… Mais Épuisable ? Le blaireau est un animal capable d’encaisser d’énormes pressions, mais il finit par payer physiquement son engagement constant . De la même manière, Zelensky doit faire face à un épuisement personnel et politique : 🔹 Le soutien occidental n’est pas éternel , et il doit sans cesse justifier la poursuite des aides militaires et financières. 🔹 Son peuple est épuisé par la guerre , et il doit maintenir un moral collectif alors que le conflit s’éternise. 🔹 Il ne peut jamais relâcher la pression , car toute faiblesse serait immédiatement exploitée par ses ennemis. En psychanalyse, ce type de leadership repose sur une énergie de combat qui ne peut pas être maintenue indéfiniment . Le blaireau peut tenir tête à des prédateurs incroyablement puissants, mais il finit par atteindre ses limites si le combat s’éternise trop. Conclusion : Un Leader Combatif et Indomptable Volodymyr Zelensky incarne un type de pouvoir fondé sur la ténacité, l’endurance et la capacité à résister à des forces bien supérieures . Comme le blaireau, il ne fuit pas, il attaque lorsqu’il est acculé, et il refuse catégoriquement de se laisser écraser. Mais comme tout animal de combat, il doit veiller à ne pas s’épuiser lui-même , car le blaireau le plus redoutable reste vulnérable lorsque ses forces finissent par s’user. S’il parvient à conserver son énergie et à renouveler ses soutiens, il restera un combattant que même les plus grands prédateurs hésiteront à affronter. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Analyse psychologique de Volodymyr Zelensky L’analyse de la personnalité de Volodymyr Zelensky repose sur des modèles psychologiques éprouvés, notamment le modèle des Big Five , les théories du leadership en temps de crise , et l’étude des dynamiques du pouvoir et de la communication politique . Son parcours atypique, son rôle de chef de guerre et son style de leadership permettent d’identifier les traits psychologiques dominants qui façonnent son comportement et son influence internationale. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Astérix en Lusitanie : 65 ans, pas une ride sous le casque | TSVmag.com

    Astérix en Lusitanie : 65 ans, pas une ride sous le casque — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Astérix en Lusitanie : 65 ans, pas une ride sous le casque Igor Sifensarc Un article de C’est aujourd’hui, 23 octobre 2025, que paraît Astérix en Lusitanie , 41ᵉ album des aventures du plus célèbre des Gaulois. Écrit par Fabcaro (le père d’Et si l’amour c’était aimer ? ) et dessiné par Didier Conrad , il s’annonce comme un retour au voyage, à la bouffonnerie et à la potion magique qui rend la France hilare depuis 1959. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc C’est aujourd’hui que tout recommence Les planches avaient été dévoilées en avant-première à l’Ambassade du Portugal à Paris, clin d’œil diplomatique à cette nouvelle destination : la Lusitanie d’hier, autrement dit le Portugal d’aujourd’hui. Mais ce matin, place au grand bain : le livre envahit librairies, rayons et vitrines : tiré à cinq millions d’exemplaires dans le monde, traduit en plus de vingt langues , avec une promotion digne d’un film à grand spectacle. Une potion signée Fabcaro & Conrad Fabcaro, c’est la vivacité moderne, le sens de l’absurde et des dialogues à double détente. Didier Conrad, c’est la main sûre, la fidélité graphique à Uderzo, mais avec un trait plus nerveux, presque cinématographique. Leur premier duo, L’Iris blanc , flirtait avec la satire de notre époque ; celui-ci revient aux fondamentaux et c'est tant mieux : un étranger débarque au village, César trépigne, Panoramix s’inquiète, Obélix mange... bref, la France respire. Les journalistes n’ont eu droit qu’à quelques extraits, jalousement protégés par l’éditeur, mais les planches aperçues évoquent une aventure ensoleillée , traversée de calembours à la sauce portugaise. Le Portugal, nouvelle escale des Gaulois Jamais encore Astérix n’avait posé le pied en Lusitanie. Cette fois, l’appel vient d’un petit village menacé par Rome, là-bas, au-delà de l’Hispanie. Le décor change : maisons blanchies à la chaux, oliviers, gorges rocailleuses, et, peut-être, un pêcheur nommé Bacalao Morus On peut imaginer des dialogues qui feront mouche : César : « Ils sont fous, ces Lusitaniens ! » Obélix : « Non, juste têtus comme nous ! » La Lusitanie devient ainsi le miroir méditerranéen du célèbre village armoricain : un territoire minuscule qui résiste, qui rit, et qui garde son accent. Une success-story mondiale Depuis Astérix le Gaulois , premier album paru en 1961, la série cumule plus de 400 millions d’exemplaires vendus , traduits dans plus de 110 langues et dialectes (y compris le latin, le corse, le breton et le picard). C’est la BD francophone la plus lue de la planète. Le tout-petit village armoricain s’est transformé en empire : films, dessins animés, jeux vidéo, produits dérivés, et même un Parc Astérix qui a accueilli cet été son 60 millionième visiteur . Obélix n’y dit plus « Ils sont fous ces Romains ! » mais « Ils sont nombreux ces touristes ! » La fabrique à légendes Chaque album d’Astérix est un miroir déformant de la France : Astérix en Corse exaltait la liberté ; Astérix chez les Bretons célébrait la résistance stoïque ; Astérix légionnaire raillait l’administration ; Le Tour de Gaule annonçait déjà le TGV. Avec Astérix en Lusitanie , c’est l’idée d’une Europe du Sud joyeuse et indocile qui prend le relais : celle où le soleil chauffe les mots d’esprit et où les frontières ne valent que pour rire. Citations et baffes à volonté La série est une anthologie du bon mot : « Je ne suis pas gros, je suis juste un peu enveloppé ! » Obélix (Le Combat des chefs ) « Un Gaulois n’est jamais pressé, sauf quand il s’agit d’aller au banquet. » Panoramix (Astérix en Corse ) « Le ciel nous est tombé sur la tête, mais pas l’humour. » Obélix (Le Ciel lui tombe sur la tête ) Des phrases reprises dans les cours d’école, sur les plateaux télé, dans les discours politiques… Astérix est partout. Même le mot « irréductible » lui doit sa notoriété : avant lui, on disait simplement « têtu ». L’empire d’un village Le succès d’Astérix ne se limite plus à la BD. Outre le parc d’attractions ouvert en 1989, la marque inspire une quantité astronomique de produits dérivés : montres, casques audio, sets de table, timbres, éditions de luxe, figurines en bronze et même un fromage corse baptisé Toutatis . En 2024, Astérix était encore l’un des personnages les plus rentables de la pop culture européenne, devant Tintin et Lucky Luke. Les chiffres donnent le tournis : plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires cumulé en licences depuis vingt ans. Une potion magique à base d’encre, d’humour et de nostalgie. Et maintenant ? Les lecteurs portugais découvrent ce matin leur traduction d’Astérix na Lusitânia , avec un enthousiasme prévisible : plusieurs librairies de Lisbonne ont organisé des « petits-déjeuners gaulois » à base de sanglier et de pastéis de nata ! En France, les libraires ressortent les casques ailés, les moustaches postiches et les piles d’albums d’occasion. À l’heure où la bande dessinée cherche sans cesse son renouveau, Astérix rappelle une vérité simple : la vraie modernité, c’est de durer. Et si, au fond, tout était là ? Astérix ne promet pas de salut numérique ni de révolution narrative. Il promet un rire partagé, une satire qui ne fait pas mal, une tendresse pour les faiblesses humaines. Et comme le disait déjà Goscinny : « Les Gaulois résistent toujours. Ce n’est pas historique, mais c’est rassurant. » Peut-être même, plus nécessaire que jamais. Ne seraient-ils pas bien avisés de regarder de plus près certaines réussites, étonnantes, du Portugal ? À commencer par leur manière de conjuguer fierté et modestie. Le Portugal n’a pas besoin de grandes conquêtes pour exister : il s’illustre dans la durée, dans l’art patient de durer sans se perdre. Son équilibre économique post-crise, son dynamisme touristique, sa diplomatie tranquille, sa transition énergétique discrète mais exemplaire — autant de réussites qui contrastent avec les trébuchements de nos Gaulois contemporains. Là où la France débat, le Portugal expérimente. Là où nous dénonçons, il avance. Ce n’est pas qu'un modèle, mais aussi une leçon. Une forme de résistance douce, presque stoïque : celle d’un petit pays qui, comme le village d’Astérix, préfère la cohérence à la gloire d'apparence. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 💬 Les mots d’Astérix, ou la potion du français 🪶 Et si la véritable potion magique d’Astérix n’était pas dans la marmite, mais dans les mots ? Depuis soixante-cinq ans, le petit Gaulois distille l’un des plus beaux élixirs de la langue française : humour, esprit et irrévérence. Plongée linguistique au cœur d’une saga qui, mieux que n’importe quel dictionnaire, enseigne l’art de parler libre. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Kanchha Sherpa, le dernier souffle de l’Everest | TSVmag.com

    Kanchha Sherpa, le dernier souffle de l’Everest — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Kanchha Sherpa, le dernier souffle de l’Everest Frison Gaspier Un article de Il était le dernier témoin d’une histoire que le monde entier croyait connaître. Kanchha Sherpa, dernier survivant de l’expédition qui atteignit le sommet de l’Everest en 1953, s’est éteint à 92 ans. Dans sa disparition, c’est un pan du XXᵉ siècle qui s’efface : celui où l’on gravissait les montagnes pour s’élever, non pour se montrer. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Frison Gaspier Annapurna chez nous, Everest pour le monde En France, le mot “Himalaya” évoque spontanément un exploit national : l’Annapurna. En 1950, Maurice Herzog et Louis Lachenal deviennent les premiers hommes à gravir un sommet de plus de 8 000 mètres. Leur victoire sur la montagne devient un mythe, et le livre de Herzog, Annapurna, premier 8000 , un succès planétaire. Dans les années d’après-guerre, cette conquête résonne comme une revanche sur l’impossible. Herzog écrira : « Nous étions partis les mains vides et revenus riches d’un trésor sur lequel nous vivrions le reste de nos jours. » Mais pendant que la France célébrait “son” Himalaya, le monde entier regardait ailleurs : vers un autre sommet, un nom plus haut, plus symbolique, plus universel... l’Everest . 1953 : les hommes du toit du monde Le 29 mai 1953, l’expédition britannique menée par John Hunt atteint le sommet de l’Everest avec Edmund Hillary et Tenzing Norgay. Dans l’équipe, un jeune porteur de 19 ans : Kanchha Sherpa , natif du village de Namche Bazaar. Il ne posa pas le pied sur le sommet, mais il fut l’un de ceux qui permirent que d’autres y arrivent. Le dernier survivant de cette aventure aura consacré sa vie à rappeler que « la montagne n’appartient à personne ». Dans ses rares entretiens, il confiait sa peine face à ce qu’est devenue la montagne sacrée : « Aujourd’hui, il y a trop de monde au sommet. Les gens jettent leurs boîtes de conserve, leurs emballages… Qui viendra les ramasser ? » Et plus loin : « L’Everest est notre plus grand dieu. On ne devrait pas salir les dieux. » Ces mots, simples et justes, rappellent à quel point la modernité oublie vite ceux qui la portent. Les Sherpas, héros de l’ombre Dès les premières expéditions, qu’elles soient françaises à l’Annapurna ou britanniques à l’Everest, les Sherpas ont été indispensables. Ils portaient, guidaient, soignaient. Ils faisaient ce que d’autres racontaient. L’histoire a retenu les noms des chefs, rarement ceux des marcheurs silencieux. Gaston Rébuffat disait pourtant : « La gloire du sommet ne vaut rien sans ceux qui la rendent possible. » Ces hommes, souvent pauvres, risquaient leur vie pour permettre à des étrangers de toucher le ciel. Beaucoup sont morts sans statue, sans livre, sans photo. Et dans les camps d’altitude, leur courage reste la pierre invisible sur laquelle l’alpinisme s’est bâti. De l’épopée au commerce Soixante-dix ans plus tard, le rêve s’est mué en industrie. L’Everest se réserve en ligne. On y grimpe avec guide, oxygène, connexion satellite et file d’attente. Chaque année, les mêmes images : des cordées qui s’étirent sur l’arête sommitale, et des Sherpas qui portent, montent, redescendent, parfois jusqu’à la mort. Ils sont devenus la main-d’œuvre du rêve des autres, usés comme des kleenex par des fortunes en mal de frisson. Kanchha, lui, s’était retiré depuis longtemps de cette agitation. Après vingt années d’expéditions, il avait ouvert une auberge dans son village natal. Là, il servait du thé, racontait les neiges d’avant et répétait inlassablement : « Le vrai sommet, c’est celui qu’on atteint sans écraser personne. » L’humilité des cimes Dans sa disparition, c’est une certaine idée de la montagne qui s’éteint : celle du respect, du silence, de la lenteur. L’époque où l’on grimpait pour se mesurer à soi, non pour collectionner les exploits. « Une page de l’histoire de l’alpinisme vient de disparaître avec lui » , a déclaré Phur Gelje Sherpa, président de l’Association népalaise de l’alpinisme. Kanchha Sherpa n’a jamais cherché la gloire, seulement la justesse. Son regard semblait dire que la montagne n’était pas un trophée, mais une école d’âme. En cela, il aura touché un sommet plus haut que tous les autres : celui de la dignité humaine. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ceux qui portent le ciel À l’aube, ils plient les tentes et reprennent la marche. Eux ne cherchent pas la gloire ni la photo au sommet : ils portent les rêves des autres, le poids du monde et la patience du ciel. Voici, vu d’en bas, le jour d’un Sherpa : rythme, souffle et silence mêlés. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

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