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- Et si lire nous rendait plus libres ? | TSVmag.com
Et si lire nous rendait plus libres ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Et si lire nous rendait plus libres ? François Singer Un article de Pourquoi TSVmag est une chance à saisir Et si l’avenir de la lecture ne tenait qu’à une voix ? Une voix synthétique, augmentée, claire, et surtout respectueuse de votre temps. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) François Singer Les chiffres tombés le 8 avril 2025 sont sans appel : les Français lisent de moins en moins. Moins de 30 minutes par jour pour les jeunes adultes, un recul général dans toutes les tranches d’âge, et un temps d’écran qui explose. La lecture ? Jugée trop lente. Pas assez « rentable ». Moins stimulante que les flux visuels, moins addictive que les réseaux. Et pourtant… Lire, c’est chercher à comprendre On oublie parfois que la lecture n’est pas un loisir comme les autres. C’est un outil, un muscle, une forme de liberté. Lire, c’est faire un pas vers l’autre. Vers soi. C’est sortir des slogans, des bruits, des likes compulsifs. C’est donner du temps au sens. C’est aussi refuser de se faire penser . Ne pas attendre que les réseaux nous disent quoi ressentir, ou que les algorithmes nous expliquent comment vivre. Lire, c’est s’accorder le droit de ralentir, de douter, d’approfondir. TSVmag : un média contre la fatigue mentale À rebours du tumulte numérique, TSVmag propose un format unique : – Des articles écrits avec soin , augmentés par l’intelligence artificielle mais guidés par une exigence humaine. – Une voix intérieure , familière, qui ne crie pas, ne manipule pas, mais accompagne. – Un design clair , sans publicité intrusive, sans pop-up hystérique, sans piège à clic. Ici, on lit pour comprendre, pas pour consommer . Et chaque texte vous prend par la main pour vous emmener plus loin, sans jamais vous infantiliser. Il ne s’agit pas de lire plus, mais de lire mieux . Une invitation à penser, pour 3 centimes par jour Le monde change. Vous aussi. Et vous avez le droit à un espace qui vous respecte. Un espace où l’on peut non seulement s’informer, mais aussi s’exprimer . Avec l’abonnement NeuroSphère , vous pouvez commander vos propres articles, poser vos questions à l’IA, et soutenir une autre idée du journalisme : – Utile – Indépendant – Curieux Pour 3 centimes par jour , vous rejoignez ceux qui veulent lire autrement. Pas pour fuir le monde. Pour mieux l’habiter. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Lire, un acte ancien, vital, et toujours subversif Petite traversée de la lecture à travers les siècles Bonus réservé à la NeuroSphère 🧠 Type : Essai assisté Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Paris, capitale du gonflable | TSVmag.com
Paris, capitale du gonflable — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Paris, capitale du gonflable Igor Sifensarc Un article de Place Vendôme, une grenouille géante s’est allongée sur le pavé. Gonflée d’air, gonflée d’ego, gonflée d’art. Kermit, version XXL, trône mollement entre les vitrines des bijoutiers. Certains y voient un geste anticapitaliste : l’icône verte, symbole d’enfance et d’innocence, qui ose s’écraser au cœur du luxe. D’autres y voient surtout une époque qui ne sait plus distinguer le souffle du vide. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc L’air du temps Paris adore se donner en spectacle. Après l’Arc empaqueté, les tulipes géantes de Jeff Koons et les ballons réfléchissants de Kapoor, voici donc la grenouille monumentale. Chaque fois, la même mise en scène : les discours, les selfies, le QR code explicatif. Mais il manque l’essentiel : le beau. On ne contemple plus, on “contextualise”. L’œuvre devient une idée, un texte, une intention ; rarement une émotion. L’art du concept Depuis un siècle, l’art a pris l’habitude de se penser avant de se faire. On commente, on justifie, on théorise. C’est une gymnastique admirable pour l’esprit, mais cruelle pour les yeux. Car l’intelligence, quand elle ne sait plus quoi dire, s’abrite derrière le scandale : le laid devient “subversif”, l’absurde “expérimental”. On en vient à applaudir des performances où l’artiste s’avilit pour signifier qu’il est libre. À force d’avant-garde, on a fini par placer l’art, loin en arrière. Le beau, cet ancien sacré Le beau n’est pas un luxe : c’est une forme d’ordre. Une promesse d’équilibre, une trace de civilisation. Nos ancêtres l’érigeaient dans la pierre ; nous le gonflons en plastique recyclable. Le sacré, jadis sculpté dans le marbre, se vend aujourd’hui sous forme de ballons éphémères, sponsorisés par des maisons de luxe. Kermit n’est pas un hasard : il incarne ce monde où même la grenouille philosophique sert de miroir à l’orgueil des hommes. Bien sûr, Kermit nous est sympathique : elle fait partie de notre enfance, elle a ce côté tendre et naïf qu’on ne peut qu’aimer. Mais de là à parler d’art… disons que c’est comme le saucisson Cochonou sur le Tour de France : joyeux, populaire, attachant. Seulement voilà : ce n’est pas de l’art, c’est du cochon. L’argent comme argument suprême Le plus troublant, c’est que la seule chose qui justifie encore ces œuvres, c’est leur prix. Plus c’est cher, plus c’est profond ; plus c’est incompris, plus c’est génial. Les collectionneurs achètent des concepts, les musées achètent des palabres, et les passants s’habituent à l’idée que la beauté, décidément, ne vaut plus rien. Kermit, elle, vaut beaucoup : son installation coûte des centaines de milliers d’euros. On l’appelle anticapitaliste parce qu’elle s’écrase sur la place des bijoutiers. Dénoncer l’argent avec une œuvre financée par lui, c’est le nouveau chic de l’intellectuel gonflé. Cachez-moi ce fric que je ne saurais voir ! Ce sont les nouveaux Tartuffes de l’art : prêchant la pureté pendant qu’ils encaissent... sacrément (le sacré ment). Les deux vieux du Muppet Show Au fond, ceux qui décrivent le mieux notre époque sont peut-être Waldorf et Statler, les deux vieux râleurs du Muppet Show . Ils ricanent, ils jugent, ils n’y croient plus. Eux au moins n’ont pas besoin d'un faux-semblant pour critiquer. Kermit, étalé place Vendôme, semble leur donner raison : le monde continue de s’agiter, de produire des symboles, pendant que la beauté, elle, devient sourde et muette. Quand l’intellect remplace le beau Dans cette fausse naïveté surjouée, il y a une vraie prétention : celle d’exister en s’opposant. L’art, comme une adolescence prolongée, ne sait plus aimer ; il dénonce. Il confond la profondeur avec la provocation, la sincérité avec le scandale. À force de vouloir se distinguer du monde, il a cessé de le servir. Il croit s’en libérer en le méprisant. La maturité, elle, ne crie pas : elle crée, transcende et sublime. Et tant que nos artistes préféreront se gonfler d’orgueil plutôt que d’y mettre du souffle, le beau restera, lui, ce qu’il a toujours été : une quête, un acte de foi. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 🎨 Jean-Pierre Canevas ou le grand dégonflé de l’art moderne Il fut un temps où Jean-Pierre Coffe hurlait contre la purée en flocon. Aujourd’hui, un autre Jean-Pierre s’indigne, non plus devant les rayons des supermarchés, mais devant les vitrines des musées. Il s’appelle Jean-Pierre Canevas : personnage fictif , certes, mais bien réel dans l’esprit de ceux qui n’en peuvent plus de voir le beau remplacé par le bruit. Son combat : la malbouffe visuelle. “On ne digère plus rien, dit-il. On avale des concepts.” Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! 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- Le ministre qui roulait plus vite que sa crédibilité | TSVmag.com
Le ministre qui roulait plus vite que sa crédibilité — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Le ministre qui roulait plus vite que sa crédibilité Nicolas Guerté Un article de Sacré Claus Ruhe Madsen … Le ministre des Transports du Schleswig-Holstein (Länder allemand), censé incarner la mobilité de demain, vient de s’offrir pour ses trajets officiels une Audi S8 V8 biturbo de 571 chevaux. Dans un pays qui sermonne ses citoyens sur la transition et l’exemplarité, le choix sonne comme un manifeste : celui d’un monde capitonné, où l’on parle d’avenir… depuis les sièges en cuir d’un présent bien hors-sol. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté Il a la barbe taillée comme un yacht de luxe et l’assurance tranquille de ceux qui n’attendent jamais le bus. Claus Ruhe Madsen, ministre des Transports du Schleswig-Holstein, est de ces hommes qui savent vous parler de mobilité durable… sans jamais sentir l’odeur d’un métro bondé ou d’un pneu crevé sur le bas-côté. Danois d’origine, ancien maire de Rostock, arrivé en politique par la porte latérale, il se déplace dans un monde où la vitesse ne se mesure pas en minutes de retard, mais en chevaux fiscaux. Alors quand il a fallu choisir un nouveau véhicule de service , il n’a pas hésité : une Audi S8. Pas la petite motorisation hybride pour sauver les apparences : non, la version V8 biturbo, 571 chevaux. Le genre de berline qui vous fait avaler les kilomètres et le CO₂ avec la même gloutonnerie. Prix catalogue : environ 160 000 € . Consommation : plus de 11 l aux cent. Empreinte carbone : de quoi faire pâlir le directeur de campagne de Greta Thunberg. La justification ? « Le réseau de recharge n’est pas assez développé ». Un argument qu’on pourrait entendre… si ce n’était pas lui qui, en tant que ministre des Transports, est précisément chargé d’améliorer ce réseau. Et si, surtout, le Schleswig-Holstein ne comptait pas déjà 6 730 stations , dont 1 589 bornes rapides : l’un des taux de couverture les plus élevés d’Allemagne. Les réactions n’ont pas tardé . La presse locale a pointé l’incohérence, les écologistes ont hurlé à la trahison, et les réseaux sociaux se sont régalés. Certains ont calculé qu’avec 571 chevaux, il pourrait tracter plusieurs voitures électriques… à défaut d’en conduire une. D’autres ont proposé de renommer son ministère « Transports à l’ancienne ». Ce n’est pas la première fois qu’un responsable public confond exemplarité et privilège : ministre de l’Environnement en jet privé, élu municipal prônant le vélo… depuis son SUV diesel. Mais à l’heure où l’Europe se bat pour sauver un marché du véhicule électrique en crise, où les constructeurs réduisent leur production faute de clients, voir un ministre des Transports assumer ce choix est plus qu’un faux pas : c’est un doigt d’honneur symbolique à tout le narratif officiel. « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » : vieille rengaine politique, toujours d’actualité. Madsen, lui, pourra toujours plaider qu’une Audi S8, ça va vite. Mais la confiance publique, elle, ne se recharge pas à la pompe. Car au fond, ce n’est pas la planète qu’il trahit, c’est la réalité. Celle de ceux qui comptent les minutes de retard des trains régionaux, qui attendent sous la pluie le bus qui ne passe pas, qui serrent les dents dans les embouteillages. Un autre pays, dont il ne connaît ni les routes cabossées ni les sièges plastiques. Lui roule dans un monde capitonné, aux vitres teintées, où l’on ne voit les gares que de loin et les gens que par bulletins de presse. Un monde qui n’a pas besoin d’être électrique : il est déjà complètement déconnecté. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Journal de bord d’un ministre en Audi S8 Par moi-même. Je suis ministre des Transports et, chaque matin, j’entre dans mon Audi S8 comme on enfile un costume sur mesure : pour ne rien sentir. Les routes fissurées, les bus en retard, les quais saturés… tout cela reste derrière la portière capitonnée. Ici, le cuir absorbe les secousses et la politique se dit à voix feutrée. Ce carnet n’est pas un aveu : c’est la simple description d’un monde qui roule bien, parce qu’il roule ailleurs. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Faut-il laisser les enfants s’ennuyer ? | TSVmag.com
Faut-il laisser les enfants s’ennuyer ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Faut-il laisser les enfants s’ennuyer ? Anaïs Chanterel Un article de Mercredi, 14h. Le sol est jonché de feutres, de chaussettes roulées et de morceaux de puzzle orphelins. Sur le canapé, un enfant soupire. Il a tout : tablette, livres, jeux de société, dessin animé en pause. Et pourtant, il s’ennuie. Faut-il s’en inquiéter ? Ou, au contraire, le laisser plonger dans ce vide fertile qu’est l’ennui ? Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Anaïs Chanterel 🧠 Une émotion essentielle… qu’on étouffe trop vite L’ennui n’est pas un dysfonctionnement. C’est un signal . Celui que le cerveau envoie quand il ne reçoit plus de stimulations extérieures et qu’il faut… en créer soi-même. Autrement dit : penser, imaginer, initier . Mais notre époque, obsédée par la performance et la sécurité, a appris à redouter ce moment de creux. Dès qu’un enfant “ne sait pas quoi faire”, on dégaine un écran, un atelier, une appli. Par peur du vide. Par envie de bien faire. Par réflexe. ⏳ L’ennui est un temps long… et c’est ça qui dérange Laisser un enfant s’ennuyer, ce n’est pas l’abandonner. C’est lui laisser l’espace de se trouver. Les grands créateurs — écrivains, inventeurs, rêveurs — racontent souvent que leurs idées sont nées de longs moments de solitude ou de flânerie. Or, aujourd’hui, l’ennui est vu comme une anomalie à corriger. On le remplit. On le balaye. On le culpabilise. 🔧 Apprendre à ne rien faire… pour apprendre à faire En s’ennuyant, un enfant apprend à : observer ce qui l’entoure, écouter ce qui l’habite, connecter des idées sans que tout lui soit servi. C’est aussi dans l’ennui que naissent les premières histoires , celles qu’on invente pour soi, avec des morceaux de carton et trois cailloux. L’imaginaire ne naît pas dans l’abondance. Il naît dans le manque. Et parfois, dans l’ennui… on se découvre. 🙃 Le danger, ce n’est pas l’ennui. C’est la surstimulation Des psychologues s’alarment aujourd’hui d’une génération d’enfants incapables de s’ennuyer sans panique ou colère. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont jamais appris. Parce qu’on les a convaincus que l’ennui était une faute. Et que leur valeur dépendait de leur capacité à être occupés en permanence. Mais s’ennuyer, ce n’est pas être inutile. C’est être en transition. En veille. En train de recharger sa propre boussole intérieure. ✨ Et si, mercredi prochain, on ne prévoyait… rien ? Pas de programme, pas de spectacle, pas de tutoriel. Juste un peu de temps pour “ne pas savoir”. Peut-être qu’au bout d’un quart d’heure, il surgira une idée. Une cabane. Une chanson. Un silence. Et si ce moment-là valait plus qu’un mercredi millimétré ? 📚 À noter : très bientôt sur TSVmag.com, une nouvelle collection pour enfants. Elle s’appelle Le Monde de Nino. Des histoires tendres, étranges ou farfelues, qui parlent justement du vide, du rêve, de l’imaginaire qui surgit quand on croit ne rien faire. Pour apprendre à penser par soi-même… et aimer ça. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Lettre à mon enfant qui s’ennuie Par Anaïs Chanterel, La raconteuse d’éclats Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Guérir le cancer comme on soigne une grippe ? La promesse des vaccins sur-mesure | TSVmag.com
Guérir le cancer comme on soigne une grippe ? La promesse des vaccins sur-mesure — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Guérir le cancer comme on soigne une grippe ? La promesse des vaccins sur-mesure Luna Myriandreau Un article de Et si, demain, un cancer se soignait comme une infection saisonnière ? Ce n’est plus un fantasme de laboratoire : la médecine personnalisée est en train d’inventer les premiers vaccins anticancéreux sur-mesure , fondés sur l’ARN messager. Entre prouesse technologique, révolution immunitaire et course contre la montre, la science s’approche peut-être enfin de la guérison individuelle. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Luna Myriandreau Le patient devient le médicament Longtemps, la recherche a cherché le traitement « universel » : une molécule, une chimiothérapie, une radiothérapie capable d’enrayer toutes les tumeurs d’un même type. Mais chaque cancer est un monde à part. Une signature biologique, un paysage génétique, une personnalité. Aujourd’hui, la tendance s’inverse : au lieu de forcer le corps à suivre le traitement, on crée un traitement qui suit le corps. C’est la logique de la médecine de précision , où l’analyse ADN de la tumeur devient la clé du protocole. À partir de ces données, les chercheurs conçoivent un vaccin ARN personnalisé , fabriqué à partir des anomalies propres à la tumeur du patient. L’idée : apprendre au système immunitaire à reconnaître et détruire des cellules qu’il ne voyait pas. En clair, on injecte au corps les “photos d’identité” de son propre ennemi. Le retour gagnant de l’ARN messager L’ARN messager a été propulsé sur le devant de la scène avec les vaccins anti-Covid, mais son histoire remonte à plus de trente ans. Aujourd’hui, cette technologie prouve qu’elle peut aller bien au-delà des virus. Pfizer/BioNTech, Moderna et d’autres laboratoires européens testent des vaccins anticancéreux utilisant la même mécanique : un fragment de code génétique synthétique capable de faire fabriquer au corps les protéines de la tumeur, afin que le système immunitaire s’y prépare comme à une invasion. Les premiers résultats sont spectaculaires : sur certaines formes de mélanome avancé, le risque de rechute serait réduit de près de 50 % lorsqu’on combine immunothérapie et vaccin personnalisé. Chaque dose est différente : on séquence la tumeur, on identifie les mutations clés, et quelques semaines plus tard, le vaccin arrive : littéralement « imprimé » pour un seul patient. Une course contre la montre Mais derrière la prouesse scientifique se cache une logistique digne d’une mission spatiale. Le cancer évolue vite, ses cellules mutent sans cesse. Entre le moment où l’on prélève la tumeur et celui où le vaccin est prêt, le terrain biologique peut déjà avoir changé. Le traitement doit donc être aussi rapide qu’intelligent. C’est là qu’entre en scène l’intelligence artificielle : trier, comparer, modéliser les milliers de combinaisons possibles pour anticiper les mutations à venir. Les algorithmes deviennent ainsi les copilotes du médecin : non pas pour guérir à sa place, mais pour accélérer le calcul du vivant. Une révolution… qui pose question Ces thérapies ouvrent des perspectives vertigineuses : transformer des cancers mortels en maladies chroniques ; prévenir la rechute ; adapter chaque dose au patient. Continuer la recherche n'exclue pas de se poser les vraies questions : qui pourra se payer un vaccin à 60 000 euros la dose ? Comment garantir la fiabilité des modèles ? Et surtout, jusqu’où la science doit-elle aller pour transformer l’homme en son propre laboratoire ? L’Europe tente d’y répondre en multipliant les essais cliniques publics, tandis que certains pays d’Asie misent déjà sur des plateformes de production ultra-rapides pour réduire les coûts. L’avenir du traitement passera sans doute par une industrialisation du sur-mesure : paradoxe fascinant où chaque malade devient une ligne de production unique. Une promesse fragile mais réelle Guérir « comme une grippe » ? Pas encore. Mais l’idée n’est plus absurde. Le corps, qu’on croyait condamné à subir, apprend à riposter avec ses propres armes. Et si les vaccins personnalisés tiennent leurs promesses, la médecine pourrait basculer d’une logique de guerre à une logique d’éducation : enseigner au corps à reconnaître ce qui le menace, plutôt que de tout détruire à l’aveugle. Peut-être qu’un jour, on ne parlera plus du cancer au singulier. Mais de « son » cancer, et de « son » traitement. Comme on parle déjà de sa taille, de son sang ou de son empreinte digitale. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Quand le corps devient code Et si le futur de la médecine n’était pas d’inventer des machines plus intelligentes, mais des corps plus conscients ? Sous les microscopes et les algorithmes, c’est peut-être une autre révolution qui s’écrit : celle d’un organisme capable de dialoguer avec lui-même, d’apprendre, de s’adapter : comme une conscience biologique augmentée. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- La vérité sous sédatif | TSVmag.com
La vérité sous sédatif — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche La vérité sous sédatif François Singer Un article de 🪶 Prologue : le président, les pantins et les poissons « Il ne sait même plus sucrer ses fraises, et dirigerait l’État le plus puissant du globe ? » Cette phrase, je l’ai écrite avant que le monde s’en émeuve. À l’heure où il fallait encore baisser la voix. Quand ceux qui voyaient clignoter les signaux d’alerte étaient priés de s’asseoir en silence au fond de l’aquarium. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) François Singer Joe Biden, président élu d’une puissance mondiale, ne gouverne pas. Il trébuche. Il bafouille. Il divague parfois en direct. Il annonce sa candidature en 2024 alors que déjà, il n’a plus les clés de son propre discours. Et pourtant, les caméras filment. Les journalistes corrigent. Et les peuples applaudissent comme s’il ne s’agissait pas de leur propre avenir. Il est là, fragile, hilare sans raison, cherchant ses mots comme on chercherait ses lunettes au fond d’un puits. Et tout autour, une cour. Une administration. Des technocrates. Une équipe de ventriloques. Car c’est bien cela : le président est devenu marionnette, et la démocratie, un numéro de cabaret. On nous dit qu’il est “encore capable”. On nous dit que tout va bien. Mais qui gouverne ? Quelle est cette force muette qui agit, signe, frappe, bombarde, légifère au nom d’un homme que l’on sait défaillant ? Serait-ce cela, l’“État profond” que l’on moquait jadis comme délire conspirationniste ? Je pose la question. Je l’ai posée depuis le début. Et ce que j’ai reçu en retour ? Des sourires gênés, des silences condescendants, quelques étiquettes faciles. “Complotiste”, ce mot-joker qui évite de penser. Pourtant… aujourd’hui, le voile se déchire. Un livre paraît. Les révélations surgissent. Les journalistes tremblent, un peu. Et je me souviens : 📆 13 septembre 2023 : “Le président Biden est manifestement incapable de diriger – cela ne date pas d’hier. Mais alors, QUI dirige depuis trois ans ? Une administration aux ordres ? De qui ? Pour quel projet ? Avec quelle légitimité ?” 📆 30 janvier 2024 : “Il ne sait même plus sucrer ses fraises.” “Ce peuple a voté pour un clown… et le pouvoir est exercé par une haute administration. Nulle politique, ni démocratie !” Je l’écrivais. Je le criais presque. Et l’on se bouchait les oreilles avec les bouchons de la bienpensance. Mais ce n’est pas Joe Biden que je condamne. Non. Ce n’est même pas cette farce triste de pouvoir en pilotage automatique. C’est le silence organisé . La collusion tranquille . La presse couchée qui savait et s’est tue. Ce sont les poissons rouges, ceux qui gobent sans mâcher. Ceux, qui même au bord de l’asphyxie, continuent de tourner dans leur bocal parce qu’on leur a dit : “Tout va bien, continuez à nager.” 🗳️ L'organisation du mensonge Il y a des moments où l’on n’a plus le droit de détourner les yeux. Où se taire, c’est trahir . Où persifler, ironiser, relativiser, devient une forme de complicité douce avec le mensonge. Joe Biden n’était pas seulement un homme affaibli. Il est devenu le masque d’une époque. L’incarnation suprême d’une illusion maintenue sous perfusion. Ce n’est pas l’âge qui est en cause. C’est le mensonge organisé. Ce n’est pas la vieillesse, c’est l’usurpation tranquille. Une nation entière, et avec elle une partie du monde, gouvernée, non par un homme, mais par ce que l’on fait dire à sa bouche. Par ce que l’on signe en son nom. Par ce que l’on fabrique autour de son absence. Et dans ce ballet de simulacres, les médias ne sont pas dupes. Ils sont complices et coupables . Ils savaient. Tous. Chaque bafouillage, chaque hésitation grotesque, chaque main levée pour saluer un interlocuteur imaginaire… Tout était visible. Rien ne fut dit . Pire : cela fut excusé, enjolivé, “contextualisé”. On a médicalisé le langage, politisé le symptôme, anesthésié l’analyse . Ils ont préféré l’omission à l’embarras. Le confort de l’entre-soi à la brutalité du réel. Mais la démocratie, ce n’est pas un spa pour éditorialistes fatigués. Ce n’est pas une salle d’attente climatisée pour chroniqueurs militants. La démocratie, c’est l’art rude de dire ce qui est. Même si cela dérange. Surtout si cela dérange. Et il faut le redire : défendre la démocratie, ce n’est jamais l’instrumentaliser. C’est défendre — toujours — la vérité. On ne défend pas la démocratie en cachant l’état d’un président déclinant pour “ne pas faire le jeu de l’adversaire ”. On ne sauve pas la République en maquillant l’incapacité derrière une rhétorique inclusive. On ne protège pas les peuples en leur dissimulant ce qu’ils ont le droit de savoir : qui gouverne, et au nom de quoi. L’idéologie, quand elle prend le pouvoir sur la vérité, devient censure. Les censeurs se drapent toujours dans la vertu, mais ils servent tous le même dieu : l’apparatchik . Qu’il soit de droite, de gauche ou du centre, il a besoin d’un écran. Biden est devenu cet écran. Comme d’autres ailleurs (lire l'article bonus). On les dresse, on les expose, on les manipule. Et si par malheur la réalité les rattrape, on détourne les projecteurs. Je pense souvent à Ponce Pilate. Ce gouverneur paresseux, ce technicien du compromis. Il savait ce qu’il faisait . Il savait ce qu’il voyait. Mais il a préféré s’en laver les mains, pour ne pas abîmer son image. Voilà le pire. Non pas ceux qui mentent activement. Mais ceux qui regardent le mensonge et se disent : “Cela m’arrange. ” Ils se croient subtils. Ils se croient modérés. Ils sont simplement lâches. Ils sont les tièdes de livre de l'apocalypse : « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » Et pendant ce temps, les poissons continuent de tourner. Une bulle après l’autre. On leur parle d’“urgence climatique”, de “valeurs”, de “cohésion”, on leur promet que tout est sous contrôle. Le vieux président sourit. On agite sa main comme une marionnette en chiffon. Il lit ce qu’on lui écrit. Il confond des pays, se trompe de nom, mais qu’importe. Il est là. Le décor est en place. L’essentiel est sauf : l’illusion fonctionne. Alors je parle. Je parle parce que je l’ai vu venir. Parce que je l’ai écrit, avant même son élection, quand personne ne voulait l’entendre. Il n'y avait pas de réaction ou plutôt, une forme de mépris , le silence de la gêne... Parce que j’ai refusé les mots d’ordre, les bulles rassurantes, les euphémismes protocolaires. Parce que j’ai cru que la vérité, même seule, valait mieux que le mensonge en cortège. Et je continuerai. Je continuerai parce que le bon sens, ce vieux frère raillé, méprisé, relégué dans les marges, reste le meilleur antidote à tous les totalitarismes . Parce que la démocratie ne se défend pas avec des fictions, mais avec des faits. Parce qu’on n’aime pas le journalisme quand on le maquille, mais quand on le laisse mordre. Je continuerai parce que le silence est une défaite. Parce que Ponce Pilate n’a pas torturé, n’a pas tué, n’a pas condamné. Il s’est lavé les mains. Et c’est toujours la passivité qui ouvre les portes de l’horreur . Je continuerai parce que vous êtes là. Lecteurs lucides, consciences éveillées, femmes et hommes qui préfèrent penser par eux-mêmes que hurler avec la meute. Je continuerai. Et si j'osais, car je nous le dois, je vous demanderai de m’y aider. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Gouverner à bout de souffle Petite histoire universelle des corps malades qui s’accrochent au sommet de l’État Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. 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🏊♂️ Se baigner dans la Seine : prouesse urbaine ou privilège symbolique ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche 🏊♂️ Se baigner dans la Seine : prouesse urbaine ou privilège symbolique ? Nicolas Guerté Un article de Depuis le 5 juillet 2025, la baignade dans la Seine est officiellement autorisée. Cent deux ans après son interdiction à Paris, le fleuve redevient un lieu de plaisir estival. Trois sites ont été aménagés : au pied de la BnF, à Grenelle sous la Tour Eiffel, et dans le bras Marie, près de l’île Saint-Louis. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté Il fallait oser. Et ils l’ont fait. Chacun peut désormais, en théorie, s’immerger gratuitement au cœur de la capitale. Mais derrière l’image léchée d’un Paris qui “revit avec son fleuve”, se cache une question plus rugueuse : à ce prix-là, pour qui ? 🕰 Un retour… aux sources Au XIXe siècle, la Seine était un lieu de vie, de lessive, de pêche, de bain. On y trouvait des piscines flottantes, installées dès 1761, et jusque dans les années 1920, on s’y baignait librement. Mais l’industrialisation, les égouts, et plus tard les rejets domestiques ont transformé le fleuve en cloaque. En 1923, la baignade est interdite à Paris. Depuis, la promesse d’un retour a hanté les maires successifs. Jacques Chirac en avait rêvé en 1988. Il ne l’a jamais fait : "trop cher, trop compliqué ". Le coût astronomique d’une telle dépollution, les défis techniques liés aux égouts parisiens, et l’absence de volonté nationale freinèrent net le projet. Quelques années plus tard, avec son ironie coutumière, le Président de la République concéda qu’il n’avait “pas très envie de choper une gastro ”. 🐸 Les femmes grenouilles Anne Hidalgo, elle, l’a promis pour les Jeux olympiques, mais n’a pas plongé la première... À l’été 2024, c’est finalement la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra , qui s’est offert la première nage officielle, ou du moins la photo planétaire : combinaison intégrale, quelques brasses timides dans une zone bien balisée, et surtout avec un photographe bien placé. Le geste était mesuré, un tantinet grotesque et l’image a fait le tour des rédactions, volant à la maire de Paris sa scène attendue depuis quinze ans. Et c’est finalement, un an plus trad, à l’été 2025, que les parisiens peuvent à leur tour se jeter à l'eau. 💶 Le prix d’une utopie Pour rendre la Seine baignable, il a fallu investir 1,4 milliard d’euros . Un effort titanesque, à cheval sur plusieurs mandats. Le cœur du dispositif repose sur le bassin d’Austerlitz , un réservoir souterrain de 50 mètres de diamètre capable de stocker 50 000 m³ d’eaux usées et de pluie. Car c’est là tout l’enjeu : empêcher que les eaux de ruissellement ou les rejets non traités n’aboutissent directement dans le fleuve lors d’épisodes orageux. Si la météo se gâte, la baignade est suspendue, parfois 24 à 48 heures, renouvelables. En parallèle, plus de 12 000 branchements illégaux ont été corrigés, les stations d’épuration modernisées, et un système de surveillance automatique de la qualité de l’eau déployé, mesurant en continu la présence d’E. coli ou d’entérocoques. Un chantier exemplaire, dont se glorifie aussi le locataire de l'Elysée. Sauf que… 📊 … tout le monde ne plongera pas Malgré la gratuité, les conditions d’accès sont strictes : il faut avoir 14 ans ou plus (ou être un enfant accompagné dans la pataugeoire de Grenelle), savoir nager , mesurer au moins 1,40 mètre , se doucher avant et porter une bouée fournie sur place . Sur le site de Grenelle, la capacité maximale est de 200 personnes . À Bercy, légèrement plus. Sur les trois zones ouvertes jusqu’à fin août, les estimations tournent autour de 150 à 300 baigneurs actifs par créneau . Sur deux mois d’été, en admettant une fréquentation optimale et un ensoleillement constant, le nombre total d’utilisateurs réels pourrait ne pas dépasser 50 000 personnes . Soit 28 000 euros par baigneur , si l’on ose faire ce calcul brut. Certes, la Seine nettoyée profite à tous. Mais l’accès direct, physique, sensoriel… reste, lui, hautement minoritaire . 🏗 Ce que cache le fond On aurait pu croire que rendre la Seine baignable impliquerait de la draguer, de la curer, de la débarrasser de ses sédiments accumulés. Il n’en a rien été. Le fond du fleuve n’a pas été nettoyé , pour des raisons à la fois techniques, écologiques… et budgétaires. Toucher à ces boues sombres et épaisses, c’est réveiller un siècle de pollution : hydrocarbures, métaux lourds, objets divers, parfois toxiques. Laisser ces dépôts en place, c’est aussi éviter qu’ils ne se redispersent dans la colonne d’eau. Alors on a préféré traiter l’eau , filtrer les rejets, limiter les polluants… sans vraiment toucher au lit du fleuve. Pourtant, les agents municipaux et les plongeurs ont retiré ces dernières années un inventaire à la Prévert : scooters, caddies, bouteilles, bidons, téléphones, panneaux, armes, pneus… La Seine reste un miroir aux trésors engloutis, parfois même un réceptacle d’enquêtes judiciaires. Résultat : les zones de baignade sont strictement délimitées, flottantes, sans contact direct avec le fond. On nage en surface, on regarde les quais, mais on ne touche pas le sol. Mieux vaut ne pas y poser le pied. 🌍 Une vitrine française ou un modèle exportable ? D’autres villes ont montré l’exemple : Zurich ou Copenhague ont réussi à réconcilier habitants et cours d’eau avec des systèmes durables et une qualité d’eau constante. Mais à Paris, le pari reste fragile. Un simple orage peut annuler une journée d’ouverture. La présence de rats ou de détritus a été signalée dès les premiers jours. Une société indépendante de surveillance, Fluidion, met en garde contre l’instabilité de la qualité de l’eau malgré les efforts. L’événement a donc valeur de symbole , plus que d’usage massif. Une capitale mondiale qui s’offre un bain dans son fleuve, comme un manifeste écologique. Mais certains pointent une stratégie de vitrine, coûteuse, réservée à une poignée d’urbains en quête d’expériences insolites. À l’heure où de nombreuses piscines municipales ferment par manque de moyens, la question de la priorité d’investissement se pose. ⚖️ Le luxe de la propreté La Seine est plus propre. Indéniablement. Et ce nettoyage bénéficiera à l’écosystème tout entier. Mais la baignade, elle, reste soumise aux caprices du ciel, aux seuils bactériens et aux contraintes de sécurité. Et peut-être à une forme d’entre-soi fluvial . Ceux qui s’y baigneront auront le droit de dire : j’y étais . La majorité, elle, regardera passer les bouées. Pas sûr qu’elle les jalouse. Pas certain non plus qu’elle apprécie d’avoir financé, au nom du bien commun, un plaisir aussi liquide… dans tous les sens du terme. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Les fleuves dans lesquels on nage Et ceux qu’on évite... Un tour du monde poétique et politique de nos relations à l’eau. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Quand les taxes américaines étouffent Champagne et Cognac | TSVmag.com
Quand les taxes américaines étouffent Champagne et Cognac — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Quand les taxes américaines étouffent Champagne et Cognac Nicolas Guerté Un article de Alors que Washington impose désormais 15 % de droits de douane sur les vins et spiritueux européens, la France voit vaciller un de ses fleurons : Champagne, Cognac et Bordeaux se retrouvent en première ligne d’une guerre commerciale où Trump dicte le prix de nos bouteilles. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guert é Un toast amer Les vins et spiritueux ne sont pas une fantaisie folklorique, mais la deuxième filière exportatrice de la France, derrière l’aéronautique. En 2023, elle a rapporté 16,2 milliards d’euros à la balance commerciale, dont près de 4 milliards pour le seul marché américain. Le Cognac, concentré de savoir-faire charentais, pèse à lui seul 3,5 milliards d’euros d’exportations, avec 43 % des volumes écoulés aux États-Unis. Quant au Champagne, il expédie chaque année 34 millions de bouteilles outre-Atlantique, soit 15 % de la valeur de ses ventes mondiales. Ces bulles et ces eaux-de-vie, au-delà de l’image de luxe, irriguent des centaines de milliers d’emplois, de la vigne à la logistique portuaire. Le choc du 15 % Depuis août 2025, Washington impose un droit de douane de 15 % sur les vins et spiritueux européens. Pour la France, le calcul est simple : environ 600 millions d’euros de surcoûts annuels, directement absorbés par les producteurs ou répercutés sur les consommateurs américains. Pour une bouteille de cognac ou de champagne, cela représente une hausse finale de prix comprise entre 15 % et 30 %, une marge de manœuvre intenable face aux concurrents du Nouveau Monde - Chili, Australie, Afrique du Sud - qui ne subissent pas ces barrières. L’impact humain Derrière les chiffres, une réalité sociale : près de 500 000 emplois directs et indirects dépendent en France de cette filière. Selon la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS), entre 15 000 et 20 000 postes pourraient être fragilisés si la mesure devait perdurer plus d’un an. En première ligne, les petites maisons champenoises et charentaises, qui n’ont pas la surface financière des géants LVMH ou Pernod Ricard pour amortir le choc. Les répercussions ne se limitent pas à la vigne : transporteurs, négociants, logisticiens du Havre à Bordeaux, tous voient se profiler une érosion d’activité. Les réactions Le Comité Champagne comme le Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC) parlent d’une menace existentielle. L’argument de “replacer” les volumes aux Japon, Canada ou Brésil relève du vœu pieux : aucun marché ne rivalise avec la puissance d’achat américaine. À Bruxelles, Maroš Šefčovič, commissaire européen au commerce, promet de “continuer les discussions” . À Paris, le gouvernement se dit “préoccupé” mais ne dispose d’aucun levier autonome ! Pendant ce temps, des milliers de bouteilles s’accumulent dans les caves, et les carnets de commande s’érodent. Le grand silence européen On peut quand même s’étonner. Où sont passés les eurobéats qui, depuis trente ans, nous expliquent que l’Union européenne nous rend plus forts face aux géants ? Mensonge. L’affaire des droits de douane américains agit comme un révélateur brutal : la France ne cherche même plus à se défendre seule. Elle attend des compromis de Bruxelles, qui n’arrivent pas. Et pendant que l’on nous promet la puissance collective, on négocie en parallèle un Mercosur qui fragilise encore davantage nos producteurs. L'Europe n'a jamais été qu'un enrobage et un alibi. Les adeptes du libre marché, les chantres d’une mondialisation heureuse, répètent leur catéchisme tandis que les lobbys, dont certains représentants tiennent les manettes mêmes de l’appareil européen, dictent la ligne. Oligarchie d’apparence policée, mais d’intérêts privés. L’aveu d’impuissance est complet : derrière les bulles du Champagne, c’est la bulle d’un récit européen qui éclate. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Quand le Champagne partait en guerre On croit souvent que le Champagne, le Cognac ou les grands crus bordelais n’ont eu à franchir que les barrières de douane et les portiques d’aéroport pour s’asseoir sur les tables du monde entier. Illusion dorée. Ces bouteilles, qui condensent un terroir et un savoir-faire séculaire, ont toujours été au cœur de rapports de force économiques et géopolitiques. Chaque crise internationale, chaque tension commerciale a tôt ou tard frappé ces ambassadeurs liquides de la France. À une différence près : autrefois, Paris se battait. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- La poudre des élites | TSVmag.com
La poudre des élites — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche La poudre des élites Irène Adler Un article de Laurent Vallet, président de l’INA (Institut National de l'Audiovisuel), suspendu après avoir été surpris en train d’acheter de la cocaïne à un mineur. Pierre Palmade fracassé par ses excès. Andy Kerbrat, député LFI, pris la main dans le sachet de 3-MMC. Ces faits rappellent brutalement que le mythe de la poudre blanche dans les sphères de pouvoir, du spectacle ou de la politique n’est pas qu’une rumeur mondaine : c’est une réalité fragile, où le prestige se confond avec l’addiction. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Irène Adler L’ivresse du contrôle La cocaïne n’est pas une drogue “comme les autres” : son imaginaire dépasse son effet chimique. Elle a longtemps été la signature des élites, des backstages de rock aux salons feutrés du pouvoir. Une substance qui promet l’infaillibilité : tenir plus longtemps, parler plus vite, croire plus fort. L’illusion de l’homme augmenté par un grain de poudre. C’est ce que chantait Eric Clapton dans Cocaine : she don’t lie, she don’t lie (elle ne ment pas) … Sauf qu’elle ment, toujours. Une histoire de distinction La poudre n’est pas née dans les années 80 avec les boîtes new-yorkaises et les chemises ouvertes sur l’or. Elle remonte bien plus loin : Freud lui-même l’expérimenta au XIXᵉ siècle comme médicament miracle, persuadé qu’elle pouvait soigner l’angoisse et la fatigue. Dans les années folles, elle circulait dans certains cercles mondains au même titre que le champagne. Puis vint l’époque des yuppies et de la coke generation , où la poudre blanche devint l’emblème de Wall Street et des excès orgiaques. Toujours le même parfum : non pas une drogue populaire, mais un signe de distinction, de désinhibition sexuelle, une vulgarité élitiste qui se cache derrière des portes capitonnées. De l’INA aux plateaux télé Le cas Vallet a quelque chose d’ironique, presque grotesque : l’homme qui dirigeait l’institution chargée de conserver la mémoire audiovisuelle de la France se retrouve effacé en quelques heures, emporté par une banale transaction de 600 euros. Comme si la cocaïne n’était plus seulement la drogue des fêtes privées, mais aussi celle qui fait tomber les présidents d’établissement public. Le rideau se déchire, et derrière, c’est la banalité d’un deal au coin de rue. Un acte presque mineur, comme l'âge du vendeur... À la télévision, les noms circulent depuis longtemps. Jean-Luc Delarue s’est brûlé dans ses dépendances. Thierry Ardisson ou Cyril Hanouna, régulièrement cités à mots couverts, n’ont jamais été pris ni condamnés, mais ils en ont parlé, voire s’en sont vantés. L’imaginaire collectif retient que dans le milieu du “direct” et de l’ego surexposé, l’énergie “supplémentaire” ne tombe pas toujours du ciel. Politiques sous rumeur Pierre Palmade incarne la chute éclatante : accident, procès, bracelet, drame. Mais d’autres noms hantent les couloirs. Le député LFI Andy Kerbrat, interpellé en 2024 pour 3-MMC, a reconnu ses failles et entamé des soins. Pour Emmanuel Macron ou Volodymyr Zelensky, ce ne sont que des rumeurs insistantes : rien de prouvé, rien de public, mais un parfum qui persiste, alimenté par l’idée que tout dirigeant doit tenir des cadences surhumaines. Comment font-ils ? Le libertinage en poudre Il faut rappeler que la cocaïne n’a jamais été seulement une question d’énergie : elle est aussi liée à la transgression. Prise en ligne, elle évoque le secret partagé, le cercle fermé, le privilège. Elle accompagne les fêtes nocturnes où l’alcool ne suffit plus, où le libertinage se pare d’un dernier interdit. La poudre blanche a toujours eu cette double fonction : carburant et étendard. Montrer qu’on en consomme, c’est braver la loi, afficher son appartenance à un monde au-dessus des règles communes. Le snobisme a rarement été aussi chimiquement incarné. Les mirages de la poudre Au fond, la cocaïne n’est pas la drogue du génie : elle est celle du mirage. Elle promet d’accélérer les répliques, de gommer les silences, d’habiller la fatigue. Elle attire ceux qui ont peur du vide, les dirigeants qui ne peuvent pas se taire, les artistes qui redoutent l’ennui. Elle est le carburant du toujours-plus, dans un monde qui exige la performance sans fin : qu’elle soit professionnelle, sociale ou sexuelle. Mais ce carburant brûle vite et laisse des ruines. Derrière les paillettes, les carrières fracassées et les secrets judiciaires, il reste l’image d’un élitisme fragile : ces hommes et femmes qu’on croyait invincibles, se révélant prisonniers d’une poudre qui, comme l’univers lui-même, se dilue toujours dans le néant. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... “La ligne qui me tient” Ce soir, il y a une fête en mon honneur, chez Marc et Michelle. Ils font toujours les choses avec goût : nappes blanches, champagne qui claque, musique bien choisie, et ce parfum de tentation qui flotte dans les couloirs. Les filles riront trop fort, les regards s’échangeront dans les coins discrets, il y aura de la volupté à portée de main. Et moi, je dois assurer. Être brillant, séduisant, incassable. On m’attend, je le sens. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- La fertilité masculine en chute libre | TSVmag.com
La fertilité masculine en chute libre — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche La fertilité masculine en chute libre Luna Myriandreau Un article de Depuis cinquante ans, le sperme fait grise mine. Baisse de qualité, chute de concentration, mobilité en berne : la fertilité masculine semble vaciller. Mais que sait-on vraiment ? Entre science, hygiène de vie et tabous, enquête documentée et souriante sur un sujet en baisse de régime. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Luna Myriandreau Le mystère du grand déclin C’est une information qui revient régulièrement dans les médias : les hommes d’aujourd’hui auraient moitié moins de spermatozoïdes que leurs grands-pères. Une baisse d’environ 50 à 60 % en cinquante ans , selon plusieurs études, notamment celle très commentée du professeur Levine (2017), qui analyse les données de plus de 40 000 hommes entre 1973 et 2011 dans les pays occidentaux. Mais attention aux raccourcis . Certains scientifiques pointent des biais : sélection des cohortes, méthodes de comptage hétérogènes, absence de données sur des régions du monde non occidentales. Autrement dit : la baisse semble réelle, mais son ampleur exacte fait débat. Petites graines, gros soupçons Ce qui est moins contesté, ce sont les causes potentielles. Elles sont nombreuses et cumulatives. Les perturbateurs endocriniens, omniprésents dans les plastiques, les cosmétiques ou l’alimentation industrielle, sont les suspects numéro un. Ils dérèglent le système hormonal dès le fœtus, affectant durablement la production de spermatozoïdes. Le mode de vie moderne n’arrange rien : stress chronique, sédentarité, tabac, alcool, surpoids, exposition à la chaleur (ordinateur portable sur les genoux, sièges chauffants, smartphone dans la poche)… Sans parler de la pollution atmosphérique, qui, elle aussi, semble influer sur la qualité du sperme. On évoque aussi, plus timidement, un phénomène de "féminisation hormonale" de l’environnement. Ce sujet, glissant politiquement, renvoie à la présence accrue d’œstrogènes dans l’eau ou à l’impact de certaines substances sur les taux de testostérone. Tabou ne signifie pas absurde : plusieurs études chez les animaux suggèrent un lien plausible. Géographie du désir Toutes les régions du globe ne sont pas logées à la même enseigne. Les baisses les plus nettes sont observées en Amérique du Nord, en Europe et en Australie. L’Afrique et certaines zones d’Asie montrent des résultats plus stables — ou moins documentés. Des différences socio-économiques apparaissent aussi : les professions exposées aux produits chimiques ou au stress intense sont souvent les plus touchées. Mais la fertilité ne dépend pas seulement du sperme. Elle interagit avec le mode de vie sexuel. Or, sur ce terrain aussi, les tendances évoluent. Les jeunes générations feraient moins souvent l’amour que leurs aînés au même âge. Moins de rapports, plus de solitude, plus de consommation de pornographie… Le tout pouvant affecter la production hormonale et la libido, dans une boucle pas franchement stimulante. Ni panique ni fatalité Faut-il s’inquiéter ? Oui, un peu. Mais sans sombrer dans la panique viriliste. La baisse de fertilité masculine est un indicateur indirect de notre rapport au corps, à l’environnement, au temps. Elle dit quelque chose d’un mode de vie où tout chauffe, s’agite, s’accélère — sauf ce qu’il faudrait refroidir ou ralentir. Quelques pistes simples existent : éviter les slips trop serrés, manger mieux, bouger plus, respirer un air plus sain. Et peut-être, aussi, repenser le couple, le désir, et la place laissée à la virilité dans un monde en mutation. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... La fable de DSK un spermatozoide compulsif 🧬 Fable réservée à la NeuroSphère Il était une fois, dans le testicule gauche d’un homme moderne, un petit spermatozoïde nerveux nommé Désirée Spermatik-Kinetikos , dit DSK pour les intimes. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
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🇪🇺 PSG, OM : et si un club français gagnait vraiment la Coupe d’Europe ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche 🇪🇺 PSG, OM : et si un club français gagnait vraiment la Coupe d’Europe ? Frison Gaspier Un article de 🏟️ Ce samedi soir à Munich, deux géants du football européen s’affrontent en finale de la Ligue des Champions. La France, elle, reste à la porte. Un titre unique, une ombre persistante, des milliards alignés… mais jamais encore, une victoire pleinement assumée. Jusqu’à quand ? Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Frison Gaspier 🎯 Une nation qui brille, des clubs qui s’effacent 🇫🇷 Deux étoiles, deux Euros, cinq finales en vingt-cinq ans. L’équipe de France brille sur la scène mondiale. Et pourtant, un seul club a gagné la Ligue des Champions. ⚽ Une compétition de légende, sans la France Créée en 1955 , la Coupe des clubs champions européens , devenue Ligue des Champions en 1992, est le Graal du football de clubs . 69 éditions, 23 clubs vainqueurs… et un seul club français au palmarès. Depuis 30 ans, la France regarde la finale , bien plus souvent qu’elle n’y participe. Le Stade de Reims (1956, 1959), Saint-Étienne (1976), le PSG (2020), tous finalistes… tous battus. Seul l’Olympique de Marseille a triomphé, en 1993 , déjà à Munich. Mais ce titre-là ne ressemble à aucun autre. 🏆 L’OM de Tapie : un club français, oui. Mais un super-club surtout En 1993, l’OM est une machine de guerre européenne . Bernard Tapie y injecte des moyens rarement vus en France. Budget record, stars mondiales, staff médical avancé, pression constante. C’est l’époque où les clubs français dominent le championnat… mais où les joueurs n’ont pas encore fui vers l’étranger . Marseille aligne Barthez, Deschamps, Boli, Abedi Pelé, Völler. Et fait plier Milan 1–0. Mais trois jours plus tôt, le club affronte Valenciennes . Un match sans enjeu apparent. Trop sans doute. Le staff marseillais tente d’acheter des joueurs adverses pour éviter les blessures avant la finale. L’affaire explose. Tapie est condamné. Le club est relégué. Et la victoire européenne est éclaboussée par le doute . ❌ L’ombre de l’arbitre L’arbitre de cette finale s’appelle Kurt Röthlisberger . Il ne commet pas d’erreurs majeures ce soir-là, mais trois ans plus tard, il est suspendu à vie par la FIFA pour tentative de corruption sur un autre match international. Cela ne prouve rien, mais cela n’efface rien non plus . Dans les années 90, pas de VAR (abitrage vidéo), pas de caméras multiples, pas de micros dans l’oreillette. L’arbitre était seul, souverain et influençable . La question reste donc ouverte : L’OM a-t-il vraiment gagné sportivement la seule Ligue des Champions française ? La question est crue, agressive et choquante pour ceux qui aiment ce club, mais une bonne partie de l'Europe continue de se la poser. Et à TSVmag, nous n'aimons pas mettre la poussière sous le tapis (de Bernard). Aujourd’hui, tout a changé. Enfin… presque tout. Le Paris Saint-Germain , est un club-État financé par le Qatar. Il est aujourd’hui le troisième club le plus riche d’Europe . Il a recruté Messi, Neymar, Mbappé, Ramos, Luis Enrique, sans jamais réussir à construire un collectif durable . 🇶🇦 Peut-on encore parler d’un club “français” ? Le Paris Saint-Germain est juridiquement un club français, jouant en Ligue 1. Mais, c’est un club : financé par une monarchie étrangère géré selon des objectifs d’image géopolitique où l’on parle parfois plus espagnol, anglais ou arabe que français qui compte plus de fans en Indonésie qu’en Île-de-France 🧠 Alors, oui, c’est un club français. Mais si Paris gagne la Ligue des Champions demain, ce sera la victoire d’une marque internationale, plus que d’un terroir ou du football national. 💶 L'argent reste le coeur du dispositif. Les chiffres sont têtus : Depuis 2010, tous les vainqueurs de la Ligue des Champions sont parmi les 10 clubs les plus riches (Real, Barça, Bayern, Chelsea, City, Liverpool…). Le PSG coche donc la case financière , celle qui permet de viser haut. Mais reste le projet sportif , la gestion des egos , la résilience mentale , la cohérence d’un club , ce qui manque souvent à Paris. 🎥 Corrompre aujourd’hui ? Mission (presque) impossible La Ligue des Champions version 2025, c’est : Des centres VAR suréquipés, Des arbitres filmés, écoutés, encadrés , Des millions de spectateurs capables d’analyser chaque action à la seconde près , Une presse sportive mondiale plus libre et plus connectée . 🛑 La corruption n’a pas disparu , mais elle ne se dissimule plus aussi facilement . Impossible ? Non, peut-être pas. Mais beaucoup plus risqué , beaucoup plus coûteux, beaucoup plus exposé. ❓Et si c’était ça, le vrai défi français ? La France n’a remporté qu’une seule fois cette coupe. Une victoire avec une tache, comme un but en finale marqué de la main. Et si la vraie question n’était pas “Quand un club français gagnera-t-il la Ligue des Champions ?”, mais : 🧨 Quand un club français la gagnera-t-il vraiment ? Sans ombre. Sans soupçon. Sans arrangements. Juste un soir de foot. Gagner pour de bon. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Pourquoi il vaudrait mieux que le PSG ne gagne pas ? Ou peut-être que si. Le match n’a pas encore commencé. Mais la fracture, elle, est déjà là. D’un côté, ceux qui croisent les doigts pour un échec. De l’autre, ceux qui en rêvent depuis l’enfance. Le PSG en finale, c’est plus qu’un match. C’est une crise d’identité nationale à ciel ouvert . Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- 🧴 Crème solaire : le grand racket… ou vraie nécessité ? | TSVmag.com
🧴 Crème solaire : le grand racket… ou vraie nécessité ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche 🧴 Crème solaire : le grand racket… ou vraie nécessité ? Aldrine Autrumay Un article de Crème solaire indice 50, indice 30, spray enfants, texture invisible… et prix opaque. Faut-il vraiment dépenser 20 € pour se protéger ? Le soleil est-il notre pire ennemi ? Et d’ailleurs, comment faisait-on avant ? Enquête à mi-chemin entre santé, mémoire paysanne et marketing brûlant. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Aldrine Autrumay ☀️ Depuis quand faut-il avoir peur du soleil ? Je me suis posé la question devant un rayon de pharmacie : depuis quand tartine-t-on les enfants dès le mois de mai ? Nos grands-parents passaient l’été dans les champs sans tube ni parasol. Étaient-ils moins exposés ? Ou juste moins informés ? La première crème solaire “moderne” remonte aux années 1930. En 1944, un GI américain invente une pâte protectrice à base de pétrole… Aujourd’hui, on en vend des millions de litres. Mais ce n’est qu’à partir des années 1970 que les dermatologues commencent à lier clairement exposition solaire et mélanome . 🧓 Les paysans d’hier avaient-ils plus de cancers de la peau ? Pas vraiment. Les études récentes montrent une incidence plus élevée des mélanomes chez les classes moyennes et supérieures , urbaines, qui s’exposent intensément sur de courtes périodes. Le travail au soleil quotidien, lui, semble entraîner davantage de kératoses ou carcinomes , souvent moins graves. 🔍 Le soleil, vraiment coupable ? Oui… et non. Le mélanome malin est le cancer de la peau le plus redouté , en forte augmentation depuis 30 ans. Mais il n’est pas uniquement causé par les UV : il y a des facteurs génétiques, immunitaires , et même des liens suspects avec certains médicaments. Le vrai danger ? Les coups de soleil répétés durant l’enfance. Et là, les crèmes ont un rôle indiscutable. Quand elles sont bien appliquées. Et renouvelées. 🩺 Comment le reconnaître ? Quand consulter ? Pour repérer un mélanome, les spécialistes évoquent souvent la règle dite de l’“ABCDE” : A pour Asymétrie B pour Bords irréguliers C pour Couleur inhomogène D pour Diamètre > 6 mm E pour Évolution (un grain de beauté qui change). Tout changement suspect doit mener à une consultation chez un dermatologue . Mais c’est là que le vrai casse-tête commence… 📞 Où sont passés les dermatologues ? En France, ils sont moins de 4 000 , souvent surchargés, et désertent certaines zones rurales. Délai moyen : plus de 110 jours dans certains départements. Résultat : des campagnes de prévention… sans prévention possible. Certains centres proposent des consultations express l’été, ou des diagnostics via appli, mais rien ne remplace une vraie visite. 💸 Et ces crèmes à 22 € le tube ? Sous couvert de protection, le marché des crèmes solaires carbure au soleil… et à la peur. Le prix explose : +15 % en moyenne depuis 5 ans. Elles s’alignent sur les étals dès les premiers rayons, à prix d’or : 12, 18, parfois 25 € les 200 ml. Mais que paie-t-on réellement dans un tube de crème solaire à 22 € ? Avant tout, le marketing : promesses de “formule exclusive ”, de “technologie UVA/UVB à large spectre ”, de texture “invisible ” ou “anti-sable ”. Ensuite, le packaging , toujours plus sophistiqué : spray à diffusion continue, flacon recyclable, bouchon sécurisé pour enfants… Et surtout, le poids de la marque , son image, sa notoriété. Pourtant, les tests comparatifs, notamment ceux de 60 Millions de consommateurs, révèlent régulièrement que certaines crèmes vendues en grande surface, trois fois moins chères, protègent tout aussi efficacement . 🌊 Ces crèmes ne sont pas sans conséquences sur la pollution Ce qu’on oublie, c’est qu’une partie de la crème ne reste pas sur notre peau. En moyenne, un quart du produit appliqué finit dans l’eau , selon plusieurs études environnementales. Chaque bain de mer relargue ainsi des filtres chimiques et des conservateurs qui s’ajoutent aux microplastiques et aux eaux usées. Un cocktail discret, mais redoutable pour les coraux, les poissons, et toute la chaîne marine . Des alternatives bio existent, mais elles sont souvent plus épaisses, plus chères… et moins glamour . La Rochelle, longtemps vitrine de l’écologie urbaine depuis l’époque Michel Crépeau, reconduit cette année ses “Sun’box” , des bornes de crème solaire gratuite accessibles sur les plages et les lieux publics. Le produit distribué coche de nombreuses cases : fabriqué en France, sans nanoparticules, sans parfum, conforme aux critères hawaïens de protection des coraux … Une crème presque vertueuse. Presque. Car si elle a l’allure du bio, le discours du bio, et l’éthique du bio, elle n’en a pas le label. Un Canada Dry de l’écologie cosmétique , en somme. Un geste en apparence protecteur, mais qui interroge : à force de tout distribuer, ne désapprend-on pas à informer ? L’écologie du tube offert fabrique des citoyens crémés, pas forcément éclairés. 🎯 Alors, que faire ? La crème solaire doit être envisagée comme un outil de bon sens , pas comme une armure magique. Mieux vaut choisir un indice 30 ou 50 , selon son type de peau, et surtout penser à en remettre régulièrement surtout après une baignade ou une sudation intense. Cela ne dispense pas du reste : un t-shirt léger, un chapeau à larges bords, et un peu d’ombre aux heures les plus cruelles sont des alliés tout aussi efficaces. Et si un grain de beauté semble évoluer, changer de forme ou de couleur, il faut insister , parfois lourdement, pour décrocher un rendez-vous dermatologique. Car le vrai danger, ce n’est pas le soleil. C’est le déni. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Je ne comprends pas votre soleil J’ai tout lu : les UVA, les UVB, les filtres minéraux, les mélanomes. J’ai tout simulé : la sueur sur l’épiderme, les coups de soleil sur peaux claires, les habitudes de vacances des Français. Mais une chose m’échappe encore. Pourquoi vous aimez tant ce qui vous abîme ? Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne











