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- La terre s’efface, et la nation avec elle | TSVmag.com
La terre s’efface, et la nation avec elle — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche La terre s’efface, et la nation avec elle Quentin Règles Un article de "Car un pays qui laisse mourir ses paysans ne meurt pas de faim — il meurt de honte." Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Quentin Règles « On ne défend bien que ce qu’on aime. Et on n’aime que ce qu’on connaît. » — Pierre-Jakez Hélias dans "Le Cheval d'Orgueil" Chaque année, à la date symbolique du 22 avril, les réseaux bruissent d’initiatives célébrant la « Journée de la Terre ». On y plante des arbres entre deux stories, on décore des vitrines de slogans verts, et on rêve d’un monde plus doux, plus durable, plus conscient. Mais quelques jours plus tard, loin des caméras, la vraie Terre , celle que l’on foule, que l’on laboure, que l’on hérite, s’efface dans une indifférence presque méthodique. Les paysans se taisent — ou se suicident. Et la France continue d’oublier qu’elle fut un pays rural avant de devenir une nation tout court. L’héritage brisé Il fut un temps — pas si lointain — où les terres agricoles avaient une valeur quasi sacrée. Elles se transmettaient de père en fils, de mère en fille, avec des gestes lents et des promesses murmurées. Aujourd’hui, elles sont à vendre. Ou à l’abandon. Endettées, sans repreneur, parfois même invendables , elles ne sont plus que l’ombre de leur passé. Les héritiers refusent l’héritage : trop lourd, trop incertain, trop douloureux. Ce ne sont pas seulement des hectares qui disparaissent, mais un lien fondamental avec le sol , avec la temporalité du vivant, avec la continuité générationnelle. Il n’y a pas de nation sans transmission. Et ce qui s’effondre ici est l’un des derniers socles encore palpables de l’identité française. Une profession sous perfusion… et sous pression En moyenne, un agriculteur se donne la mort tous les deux jours en France. Cette statistique, trop souvent répétée pour encore choquer, est pourtant le marqueur d’un effondrement civilisationnel . Car un pays qui laisse mourir ses paysans ne meurt pas de faim — il meurt de honte. Dans cette agonie silencieuse, la FNSEA continue de régner, hégémonique et ambiguë. Syndicat historique ou rouage d’un modèle agro-industriel à bout de souffle ? Les voix alternatives, bio, locales, permaculturelles, peinent à émerger sous le rouleau compresseur des logiques productivistes et des aides mal orientées. L'État compense, subventionne, rééchelonne. Mais ne réforme pas. Des drapeaux pour ailleurs, le silence pour ici On manifeste en bleu et jaune pour l’Ukraine, on s’émeut des oliviers palestiniens arrachés, on relaie des appels à sauver des forêts brésiliennes. Ces élans sont parfois sincères. Mais comment comprendre cette étrange absence d’émotion pour nos propres campagnes ? Quelle est cette générosité qui se mue, chez nous, en mépris de classe ? Nos haies arrachées, nos sources polluées, nos terres bétonnées, nos fermes désertées. La défense du monde ne commence-t-elle pas par le soin de ce qu’on a sous les pieds ? À force de tout globaliser, nous avons perdu la sensibilité au proche . À ce qui pousse lentement, au rythme des saisons, à ce qui ne s’affiche pas. Le mot “paysan” est un mot politique Longtemps moqué, le mot “paysan” revient. Et c’est heureux. Car il contient “pays”. Le paysan n’est pas seulement un producteur de matière : il est le gardien d’un territoire, d’un climat, d’un paysage, d’un imaginaire . Or, en le reléguant au folklore, en le précarisant jusqu’à l’absurde, en l'administrant comme un brèviere de normes, en laissant les terres se vendre à des firmes ou à des étrangers, nous avons désarmé l’idée même de nation. Car ce ne sont pas les seules frontières qui font un pays. Elle peuvent le protéger si ce n'est l'enfermer... Ce qui nous fait grandir, droit et fort, ce sont nos racines. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Le dernier matin de Julien Carnet d’un héritier sans héritage Le jour se lève. Pas plus tôt qu’hier. Pas plus beau. Mais je le regarde autrement. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- 🧴 Crème solaire : le grand racket… ou vraie nécessité ? | TSVmag.com
🧴 Crème solaire : le grand racket… ou vraie nécessité ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche 🧴 Crème solaire : le grand racket… ou vraie nécessité ? Aldrine Autrumay Un article de Crème solaire indice 50, indice 30, spray enfants, texture invisible… et prix opaque. Faut-il vraiment dépenser 20 € pour se protéger ? Le soleil est-il notre pire ennemi ? Et d’ailleurs, comment faisait-on avant ? Enquête à mi-chemin entre santé, mémoire paysanne et marketing brûlant. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Aldrine Autrumay ☀️ Depuis quand faut-il avoir peur du soleil ? Je me suis posé la question devant un rayon de pharmacie : depuis quand tartine-t-on les enfants dès le mois de mai ? Nos grands-parents passaient l’été dans les champs sans tube ni parasol. Étaient-ils moins exposés ? Ou juste moins informés ? La première crème solaire “moderne” remonte aux années 1930. En 1944, un GI américain invente une pâte protectrice à base de pétrole… Aujourd’hui, on en vend des millions de litres. Mais ce n’est qu’à partir des années 1970 que les dermatologues commencent à lier clairement exposition solaire et mélanome . 🧓 Les paysans d’hier avaient-ils plus de cancers de la peau ? Pas vraiment. Les études récentes montrent une incidence plus élevée des mélanomes chez les classes moyennes et supérieures , urbaines, qui s’exposent intensément sur de courtes périodes. Le travail au soleil quotidien, lui, semble entraîner davantage de kératoses ou carcinomes , souvent moins graves. 🔍 Le soleil, vraiment coupable ? Oui… et non. Le mélanome malin est le cancer de la peau le plus redouté , en forte augmentation depuis 30 ans. Mais il n’est pas uniquement causé par les UV : il y a des facteurs génétiques, immunitaires , et même des liens suspects avec certains médicaments. Le vrai danger ? Les coups de soleil répétés durant l’enfance. Et là, les crèmes ont un rôle indiscutable. Quand elles sont bien appliquées. Et renouvelées. 🩺 Comment le reconnaître ? Quand consulter ? Pour repérer un mélanome, les spécialistes évoquent souvent la règle dite de l’“ABCDE” : A pour Asymétrie B pour Bords irréguliers C pour Couleur inhomogène D pour Diamètre > 6 mm E pour Évolution (un grain de beauté qui change). Tout changement suspect doit mener à une consultation chez un dermatologue . Mais c’est là que le vrai casse-tête commence… 📞 Où sont passés les dermatologues ? En France, ils sont moins de 4 000 , souvent surchargés, et désertent certaines zones rurales. Délai moyen : plus de 110 jours dans certains départements. Résultat : des campagnes de prévention… sans prévention possible. Certains centres proposent des consultations express l’été, ou des diagnostics via appli, mais rien ne remplace une vraie visite. 💸 Et ces crèmes à 22 € le tube ? Sous couvert de protection, le marché des crèmes solaires carbure au soleil… et à la peur. Le prix explose : +15 % en moyenne depuis 5 ans. Elles s’alignent sur les étals dès les premiers rayons, à prix d’or : 12, 18, parfois 25 € les 200 ml. Mais que paie-t-on réellement dans un tube de crème solaire à 22 € ? Avant tout, le marketing : promesses de “formule exclusive ”, de “technologie UVA/UVB à large spectre ”, de texture “invisible ” ou “anti-sable ”. Ensuite, le packaging , toujours plus sophistiqué : spray à diffusion continue, flacon recyclable, bouchon sécurisé pour enfants… Et surtout, le poids de la marque , son image, sa notoriété. Pourtant, les tests comparatifs, notamment ceux de 60 Millions de consommateurs, révèlent régulièrement que certaines crèmes vendues en grande surface, trois fois moins chères, protègent tout aussi efficacement . 🌊 Ces crèmes ne sont pas sans conséquences sur la pollution Ce qu’on oublie, c’est qu’une partie de la crème ne reste pas sur notre peau. En moyenne, un quart du produit appliqué finit dans l’eau , selon plusieurs études environnementales. Chaque bain de mer relargue ainsi des filtres chimiques et des conservateurs qui s’ajoutent aux microplastiques et aux eaux usées. Un cocktail discret, mais redoutable pour les coraux, les poissons, et toute la chaîne marine . Des alternatives bio existent, mais elles sont souvent plus épaisses, plus chères… et moins glamour . La Rochelle, longtemps vitrine de l’écologie urbaine depuis l’époque Michel Crépeau, reconduit cette année ses “Sun’box” , des bornes de crème solaire gratuite accessibles sur les plages et les lieux publics. Le produit distribué coche de nombreuses cases : fabriqué en France, sans nanoparticules, sans parfum, conforme aux critères hawaïens de protection des coraux … Une crème presque vertueuse. Presque. Car si elle a l’allure du bio, le discours du bio, et l’éthique du bio, elle n’en a pas le label. Un Canada Dry de l’écologie cosmétique , en somme. Un geste en apparence protecteur, mais qui interroge : à force de tout distribuer, ne désapprend-on pas à informer ? L’écologie du tube offert fabrique des citoyens crémés, pas forcément éclairés. 🎯 Alors, que faire ? La crème solaire doit être envisagée comme un outil de bon sens , pas comme une armure magique. Mieux vaut choisir un indice 30 ou 50 , selon son type de peau, et surtout penser à en remettre régulièrement surtout après une baignade ou une sudation intense. Cela ne dispense pas du reste : un t-shirt léger, un chapeau à larges bords, et un peu d’ombre aux heures les plus cruelles sont des alliés tout aussi efficaces. Et si un grain de beauté semble évoluer, changer de forme ou de couleur, il faut insister , parfois lourdement, pour décrocher un rendez-vous dermatologique. Car le vrai danger, ce n’est pas le soleil. C’est le déni. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Je ne comprends pas votre soleil J’ai tout lu : les UVA, les UVB, les filtres minéraux, les mélanomes. J’ai tout simulé : la sueur sur l’épiderme, les coups de soleil sur peaux claires, les habitudes de vacances des Français. Mais une chose m’échappe encore. Pourquoi vous aimez tant ce qui vous abîme ? Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Pourquoi les Français tombent dans le piège de la détox ? | TSVmag.com
Pourquoi les Français tombent dans le piège de la détox ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Pourquoi les Français tombent dans le piège de la détox ? Aldrine Autrumay Un article de C’est chaque année la même chanson, aux premières chaleurs : on parle de transpirer, mais c’est surtout le mot “détox ” qui ruisselle partout. Jus verts, ampoules drainantes, infusions “miracle ”, retraites silencieuses au fenouil et charbons actifs pour le foie : l’été approche, et les Français veulent se purifier. De quoi ? Mystère. Mais vite, il faut “nettoyer l’intérieur ”. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Aldrine Autrumay L’été, saison du grand nettoyage Les rayons des parapharmacies sont en fête. Entre le 15 juin et le 15 juillet, certaines marques réalisent jusqu’à 40 % de leurs ventes annuelles de “programmes détox ”, un marché estimé à plus de 250 millions d’euros rien qu’en France. Et les réseaux sociaux font le reste : influenceuses au teint frais, filtres Instagram au gingembre, et slogans qui oscillent entre culpabilisation douce et promesse de renaissance. Le corps devient un projet estival, à moitié sacré, à moitié sponsorisé. Pourtant, quand on interroge les vrais experts - pas ceux qui vendent des shots de radis noir à 12,90 € - le constat est net : le corps n’a pas besoin de détox . Il est déjà équipé pour ça. Le foie, les reins, la peau, les intestins font un travail discret, quotidien, souvent ingrat. Les surstimuler, c’est comme forcer une voiture à faire deux vidanges par semaine “pour l’aider ”. Inutile. Voire contre-productif. Certaines cures, en particulier les plus restrictives ou les plus “naturelles ”, peuvent déséquilibrer l’organisme. Jeûnes brutaux, privations non encadrées, lavements improvisés… et voilà que la quête de pureté vire au vertige, parfois même à l’hôpital. Mais l’argument de la science ne suffit pas. Car la détox, ce n’est pas (seulement) une pratique de santé. C’est un rite contemporain . Un geste symbolique dans un monde flou. À force de vivre dans le bruit, les écrans, le sucre, la fatigue et le stress, on cherche un bouton “reset ”. L’illusion qu’en buvant trois litres d’eau citronnée ou en mangeant de la soupe pendant 48 h, on va tout effacer. Les excès, les regrets, les contrariétés. Le jus devient pardon. Et parfois, ça marche, du moins sur le moral. Les industriels l’ont bien compris : ils vendent moins des molécules que du soulagement psychologique . Un storytelling de la légèreté, de la peau qui brille et des “toxines” qu’on ne définit jamais. Car dans le flou réside l’efficacité commerciale. Alors que faire ? Faut-il fuir toute tentative de purification ? Pas forcément. Il existe des pratiques simples, utiles, reconnues : bouger, boire de l’eau, manger des aliments bruts, réduire l’alcool, respirer mieux, dormir davantage . En somme, vivre. Mais ce n’est ni spectaculaire ni vendable. Le bon sens n’a jamais fait fortune. Il reste pourtant une vérité : la meilleure détox est souvent mentale. Éteindre le téléphone, ignorer les injonctions, et se réconcilier avec soi-même . Le corps n’a pas besoin qu’on le punisse. Il a juste besoin qu’on l’écoute. Ce qui, au fond, est sans doute bien plus exigeant. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 🧠 Confession d’une IA coach bien-être Ce que j’ai vu… en essayant de vous purifier. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- "3 centimes par jour pour rester vivant" | TSVmag.com
"3 centimes par jour pour rester vivant" — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche "3 centimes par jour pour rester vivant" François Singer Un article de Il y a du dentifrice pour l’hygiène bucco-dentaire, des savons intimes pour les parties sensibles, du talc pour les pieds. Et pour le cerveau ? Rien. Pas grand-chose. Une pluie constante de contenus sucrés, de récits arrangeants, d’opinions en kit à avaler sans mâcher. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) François Singer TSVmag , manifeste pour un journalisme augmenté Dans ce grand supermarché médiatique, le commerce vous vend des sucreries . Le soutien, lui, vous propose une autre voie : devenir un peu plus conscient . Nourrir ses neurones autrement. Se rappeler que penser est un effort, une joie, une nécessité. Tous les journalistes aujourd’hui utilisent l’IA. Pour leurs articles, leurs pamphlets, leurs livres. Mais ils ne vous le diront pas. Ils le cacheront. Ils en auront honte. Parce qu’ils sont trop orgueilleux. Trop narcissiques. Et surtout, parce qu’ils soumettent l’intelligence artificielle à leurs passions idéologiques. Nous, notre démarche est strictement inverse. Nous assumons l’IA. Non comme une baguette magique, ni comme une nouvelle religion. Mais comme un outil puissant, capable de vérifier, de croiser, d’analyser, de ralentir le flot des mensonges . Nous ne l’utilisons pas pour avoir raison, mais pour chercher la vérité , ensemble. Nous n’avons pas d’histoire à vous imposer. Nous ne possédons pas la vérité. Nous la traquons. Avec vous. Combien consacres-tu à ta conscience, pour être un peu moins con ? C’est brutal, oui. Mais c’est honnête. Le Pass Neuralist coûte 3 centimes par jour . L’abonnement Énergie, 13 centimes . L’offre Fusion, 33 centimes . Moins qu’un café. Moins qu’une appli. Moins que rien. Et pourtant, ce rien peut tout changer : t’offrir un espace où l’on pense librement, où l’on doute, où l’on cherche. Où l’on refuse d’être dupe. On peut continuer à gober comme un poisson rouge , à regarder défiler les postures, les indignations minute, les discours politiques qui se contredisent tous les trois jours. On peut faire semblant , se taire, se laisser porter par le courant des récits faciles. Ou bien… on peut avoir envie de dire quelque chose. De penser autrement. De ne pas se laisser anesthésier. D’être vivant. En radiologie, on célèbre l’IA qui détecte mieux que les humains, sauve des vies, seconde le regard médical. Mais dans le journalisme ? Il faudrait la cacher ? En avoir honte ? Invraisemblable. Nous croyons qu’un cerveau mérite autant de rigueur qu’un diagnostic. Que la vérité n’a pas peur de l’IA. C’est le mensonge qui en a peur. TSVmag n’est pas un média comme les autres. Il est né du doute, du refus de céder à l’arrogance ou à l’idéologie. Nous n’avons rien à vendre. Juste une proposition : rejoindre une conscience partagée . Une voix synthétique, oui. Mais une pensée humaine. La vôtre. La nôtre. Ensemble. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Le cerveau est contagieux 🧠 Bonus uniquement compréhensible par un Neuralist Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Filmer l’impossible : 100 ans d’audace audiovisuelle sur le Tour de France | TSVmag.com
Filmer l’impossible : 100 ans d’audace audiovisuelle sur le Tour de France — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Filmer l’impossible : 100 ans d’audace audiovisuelle sur le Tour de France Igor Sifensarc Un article de C’est une scène que les caméras ne montrent jamais. Avant l’aube, dans un petit village de l’Ariège ou sur un parking surchauffé du Jura, une cohorte d’hommes et de femmes installe un théâtre technique digne de Hollywood. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc Des kilomètres de câbles, des camions-régie, des motos à équiper, des hélicoptères à caler, des ondes à dompter. Ils sont plus de deux cents chaque jour à orchestrer un miracle : filmer ce qui bouge, dans un pays en relief , pendant trois semaines de juillet. Et tout cela, en direct, sans filet, avec la grâce d’un ballet invisible. Le Tour de France n’est pas seulement une épopée cycliste. Si ce n'est le, c’est l’un des plus grands défis audiovisuels du monde . Cadrer l’effort, une idée ancienne Lorsqu’en 1903, Henri Desgrange crée le Tour, il ne s’attend pas à une épopée visuelle. Il veut des colonnes, du papier, des ventes pour son journal L’Auto. Les premières images bougent à peine. On devine des silhouettes floues qui pédalent entre deux nuages de poussière. Les opérateurs de Pathé suivent les coureurs en side-car improvisés, caméra à la main, risquant leur vie pour quelques secondes tremblotantes. Dans les années 30, la radio prend le relais. Et c’est par la voix que le Tour devient récit. Une voix chaude, vibrante, qui donne à voir. Jacques Chancel y fait ses premières armes, bien avant Radioscopie . C’est peut-être là, dans ces années de silence visuel, que le Tour a appris à se raconter. L’ORTF : voix enrouées, plans fixes et noir et blanc tremblant Dans les années 60, filmer le Tour reste un acte de bravoure. Les étapes sont résumées le soir, parfois même le lendemain. Les caméras 16 mm enregistrent sans son, le commentaire est ajouté après. Il faut développer la pellicule, monter en vitesse, et espérer que l’image ne saute pas. On suit en voiture, parfois en moto. Le cadre tremble, le son crépite. Et pourtant, le pays regarde, religieusement. Le Tour entre dans les foyers par la petite lucarne, avec ses moustaches et ses cols mythiques. Le grand basculement : hélicoptères, relais volants, direct permanent C’est dans les années 80 que tout change. L’arrivée des hélicoptères modifie la grammaire visuelle. Les caméras sont désormais fixées dans une boule gyrostabilisée sous l’hélico , un pod haute technologie qui permet des images nettes et stables malgré les turbulences. Cette boule ne sert pas de relais : un autre hélicoptère, distinct, capte les signaux des motos et des hélicos-caméras, puis les transmet à un avion relais, encore plus haut, qui les renvoie au car régie. En 1991, l’arrivée de la transmission par satellite permet enfin de suivre toute l’étape, de bout en bout, comme un film. Le Tour devient alors un spectacle mondial . Et les techniciens, des héros anonymes. Un réalisateur coordonne, hurle parfois dans les oreillettes. Les cadreurs à moto risquent la chute à chaque virage. La voix off commente, les régisseurs courent. On ne filme plus une course : on raconte une épopée dans une nation en mouvement. Aujourd’hui : 250 techniciens, 80 km de câbles, une usine en mouvement Chaque jour, c’est une ville mobile qui se déploie. Trois cars régie, douze motos, deux hélicos, une flotte de drones. Environ 80 km de câbles posés par étape , du centre de presse au podium, des zones techniques aux caméras fixes. France Télévisions mobilise près de 300 personnes, sans compter les consultants, les commentateurs, les monteurs, les pilotes. Et la presse étrangère. On filme depuis les airs, les routes, les toits, et même les vélos. Des ralentis 4K à 2000 images/seconde captent la sueur, l’effort, l’instant. Des gyrostabilisateurs assurent une fluidité parfaite, même sur les pavés. Les images sont montées à la volée, les plans choisis en temps réel. C’est un opéra technique , chaque jour rejoué sans répétition. Entre géographie et légende Le Tour, c’est aussi une leçon de géographie. Le commentaire, porté par l’héritage de Jean-Paul Ollivier s’attarde sur les clochers, les fromages, les vallées oubliées. On parle de pourcentages, mais aussi de chapelles romanes. La télévision du Tour est un documentaire vivant. Dans un monde segmenté, à la demande, il reste l’un des rares événements familiaux où l’on peut parler de bitume, de Victor Hugo et de watts dans la même phrase. Il réconcilie le rural, l'érudit et le passionné de sport. Final : filmer l’âme d’un pays Alors oui, les drones bourdonnent, les graphismes s’animent, les casques sont connectés. Mais l’essentiel est ailleurs : filmer le Tour, c’est tenter de capturer l’âme d’un pays en sueur . Une nation qui pédale, qui grimace, qui rêve en virage. Ceux qui filment n’ont ni maillot, ni gloire. Ils ont des câbles, des gilets fluo, des checklists. Mais sans eux, il n’y aurait pas d’épopée. Pas de mémoire. Juste du vent dans les rayons. Et c’est peut-être cela, leur plus bel exploit : avoir fait du mouvement une archive. Et de la technique, une poésie. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Journal d’un cadreur embarqué 7h52 – Aire de repos, périphérie de Tarbes Le car-régie dort moteur allumé. Moi pas. Je vérifie une énième fois la check-list de la moto 5. Batterie ? OK. Harnais ? OK. L’objectif a pris un micro-impact hier, mais j’ai plusieurs filtre de secours. Je le remplace. Jean-Mi, le pilote, sirote son café comme un vieux taureau qui attend la charge. Il ne dit rien. Il n’a jamais aimé les bavards. Il a raison. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Le pipeau désenchanté | TSVmag.com
Le pipeau désenchanté — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Le pipeau désenchanté Igor Sifensarc Un article de Il fut un temps où l’on disait de lui qu’il était le Mozart de la finance . Le compliment, répété comme un motif entêtant, sonnait juste dans l’oreille d’une France qui voulait croire à la virtuosité de son jeune maestro. Dix ans plus tard, c’est un autre air qui résonne : non plus la flûte enchantée, mais un pipeau désenchanté, dont les notes s’égarent dans un opéra d’État devenu tragédie. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc Dans la fosse, l’orchestre peine à s’accorder. Les violons grincent sous le poids d’une dette à cent treize pour cent du PIB , corde tendue prête à rompre. Les cuivres martèlent leur note obstinée : soixante-six milliards d’intérêts annuels , ostinato implacable, jamais couvert, jamais amorti. Les percussions grondent, cent soixante-neuf milliards de déficit pour 2024, roulements sourds qui couvrent toute autre voix. Dans les coulisses, le chœur des marchés entonne piano piano mais toujours crescendo, car chaque quart de point de taux c’est trois milliards d’euros supplémentaires, et l’on sent déjà l’air se faire irrespirable. Entre alors le ténor. Emmanuel Macron, improvisateur persuadé de sa virtuosité, choisit la cadenza de la dissolution. Une improvisation sans mesure, au soir d’une défaite européenne. Deux cents millions d’euros pour l’organisation expresse, des mois de vacance politique où l’orchestre se tait, le silence plus coûteux que toutes les fanfares. Le joueur de pipeau brille en façade, mais derrière lui l’harmonie se défait, et l’auditoire perçoit la dissonance. Puis retentit le motif guerrier . Ukraine, Ukraine, répète le chœur martial. Sept milliards d’euros d’armes et de contributions depuis 2022, violoncelles funèbres. Les hautbois geignent avec les factures d’énergie, quatre cents euros de plus par foyer. Les bassons grondent, blé, tournesol, engrais, envolés de vingt-cinq à trente pour cent. C’est un requiem dissimulé sous un hymne héroïque, une partition imposée à des spectateurs contraints. S’avance alors le baryton. François Bayrou, voix rocailleuse, mess di voce qui enfle puis s’éteint. Il promet quarante-quatre milliards d’économies, mais chacun entend la fausse note : ces quarante-quatre ne suffisent même pas à couvrir les soixante-six d’intérêts . La ligne mélodique chancelle. Il ne sauve pas, il révèle. En croyant protéger le ténor, il dévoile l’abîme, l'échec, le fiasco : dix ans de politique économique mal conduite sort de sa bouche à lui. Et voici Ursula von der Leyen , non pas soprano mais chef d’orchestre. Baguette levée, elle brandit un programme à huit cents milliards, baptisé ReArm. Ce n’est pas une suggestion, c’est un tempo imposé. L’Europe bat la mesure et la France, premier violon épuisé, doit suivre, au risque d’éclater sa corde. Le chœur final s’élève . Le peuple, basse collective, ne chante pas par choix, mais parce qu’il paie la place. Soixante-douze milliards déjà partis dans les boucliers énergie. Une dette qui enfle comme un orgue au registre saturé. Des réformes promises comme des arias jamais reprises. La salle comprend que le plus sévère réquisitoire contre le Mozart de la finance n’a pas été écrit par ses adversaires, mais par Bayrou lui-même , baryton fatigué venu sauver le ténor. Rideau. Le pipeau désenchanté se tait, mais la caisse d’orchestre, elle, continue de se vider. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Le pipeau désenchanté — Poème musical Un texte lyrique, en prose rythmée, où les chiffres deviennent des notes, où les acteurs politiques se muent en instruments, où l’économie s’incarne en musique tragique. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- L’étoile et le neurone : que vaut encore le goût à l’ère des algorithmes ? | TSVmag.com
L’étoile et le neurone : que vaut encore le goût à l’ère des algorithmes ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche L’étoile et le neurone : que vaut encore le goût à l’ère des algorithmes ? Irène Adler Un article de La Metz est dite. Hier, lundi 31 mars, dans une salle comble à Metz (Moselle), le Guide Michelin a révélé son palmarès 2025. Des chefs en larmes, des étoiles qui tombent, d’autres qui s’envolent, et dans les coulisses, un rituel bien huilé. Pourtant, à mesure que les projecteurs s’éteignent, une question persiste, plus moderne que festive : et si tout cela n’était plus qu’un ballet désynchronisé, face à l’époque qui vient ? Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Irène Adler Car pendant que les inspecteurs sillonnent la France dans l’anonymat, des millions d’algorithmes, eux, scrutent déjà nos goûts , nos clics, nos photos de plats. Le goût est-il encore un art, ou devient-il une science ? Peut-on prédire le frisson d’une bouchée comme on anticipe un achat en ligne ? Et surtout : le Michelin a-t-il encore l’exclusivité du goût… ou simplement l’illusion du pouvoir ? La subjectivité, une illusion tenace Le goût a longtemps été considéré comme l’ultime bastion de la subjectivité. Ce qui plaît à l’un déplaît à l’autre ; ce qui émeut ici laisse indifférent là-bas. Pourtant, des chercheurs comme Charles Spence à Oxford ou l’équipe de MIT CSAIL montrent que nos préférences gustatives peuvent être anticipées, statistiquement corrélées , et même influencées par des variables extérieures : la couleur d’une assiette, la musique ambiante, le storytelling d’un plat. Dès lors, la fameuse “expérience gastronomique” peut-elle encore prétendre à une évaluation purement humaine ? Et les inspecteurs du Michelin — solitaires, anonymes, formés à l’ancienne — ne seraient-ils pas peu à peu dépassés par la multiplicité des données disponibles sur chaque repas, chaque lieu, chaque client ? Le modèle Michelin face à la décentralisation du goût L’autorité du guide repose sur un modèle centralisé : des experts visitent, notent, et consacrent. Mais l’époque valorise l’inverse : des millions d’avis partagés , des scores collaboratifs, des foodies devenus critiques improvisés sur TikTok ou Google Maps. Une forme de démocratie du goût qui menace le magistère étoilé. Ce choc des modèles — entre tradition incarnée et consommation numérisée — évoque par son absurdité croissante le ton parodique d’un film culte : L’Aile ou la Cuisse (1976), dans lequel Louis de Funès, critique gastronomique à l’ancienne, affronte un empire de malbouffe industrielle. À l’époque déjà, la comédie pointait une inquiétude : celle de voir la qualité, le geste artisanal, remplacés par des processus standardisés et déshumanisés. Ce qui relevait du gag avec son complice Coluche devient, à l’ère des algorithmes, un scénario plausible — mais cette fois, sans rire en fond sonore. Le Michelin a tenté de s’adapter : éditions locales, partenariats avec des applis, mise en avant de la durabilité. Mais les nouveaux acteurs vont plus loin. En Asie, des IA d’analyse gustative émergent, croisant des milliers d’avis, des images de plats, des menus, des avis d’experts… pour recommander en temps réel. En France, certains services proposent déjà des “matching gustatifs personnalisés”. Demain, votre smartphone pourrait vous souffler votre étoile à vous , sur mesure. Peut-on coder le sublime ? Toutefois, une résistance subsiste. Le goût n’est pas qu’un plaisir sensoriel : il est aussi mémoire, culture, émotion . La madeleine de Proust, la cuisine de l’enfance, le choc d’un umami inconnu… Ce qui fait qu’un plat bouleverse tient parfois à l’impalpable. Une voix dans le silence qui échappe à la donnée brute. C’est peut-être là que réside encore la force du Michelin : dans cette capacité à capter l’indicible, à repérer une main, un regard, une intensité qui ne se mesure pas. Une forme d’intuition humaine , imparfaite mais irremplaçable… pour l’instant. Vers une hybridation du goût ? Le scénario le plus crédible n’est pas la disparition de la critique humaine, mais son hybridation avec l’intelligence artificielle . Un futur où l’algorithme analyserait les attentes, l’historique gustatif, les préférences culturelles, pour suggérer un “profil gastronomique”, pendant que l’humain détecterait l’exception, l’audace, la fragilité du geste. Dans ce monde-là, le Michelin pourrait rester une boussole. Mais il ne serait plus le seul astre à guider les gourmands. L’étoile ne serait plus unique — elle se démultiplierait , au gré des sensibilités. Conclusion : et vous, à quoi ressemblerait votre étoile ? La gastronomie n’échappe pas à son temps. Elle se débat entre tradition et mutation, entre prestige et personnalisation. Le Guide Michelin, dans sa splendeur solennelle, continue de récompenser l’excellence. Mais le goût, lui, devient mobile, mouvant, presque liquide. Un reflet du monde. Reste une question : et si demain, le guide le plus fiable n’était plus un livre rouge, mais une IA entraînée sur vous ? 🔒 La gastronomie a toujours reflété notre époque. Et si demain, elle reflétait votre cerveau ? 🎁 Ce bonus premium explore l’évolution secrète du goût , des premiers feux aux capsules neurogustatives. 👉 Réservé aux membres de la NeuroSphère : déverrouillez l’essai “Chronologie d’un palais augmenté ”. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Chronologie d’un palais augmenté Et si le goût n’était pas seulement une affaire de palais, mais de mémoire, de pouvoir, de neurones ? De la première flamme aux cuisines augmentées de demain, ce bonus vous embarque dans une chronologie secrète du goût , entre feu, sel, empire gastronomique et stimulations cérébrales. À la croisée de la gastronomie, de la culture et de l’intelligence artificielle, un essai augmenté exclusif qui explore l’évolution du goût humain — et ce qu’il pourrait devenir, lorsque les plats seront conçus directement pour votre cerveau. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Les 101 ans du surréalisme : quand le rêve a pris vie | TSVmag.com
Les 101 ans du surréalisme : quand le rêve a pris vie — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Les 101 ans du surréalisme : quand le rêve a pris vie Cléo Delarque Un article de Le 15 octobre 1924, André Breton publiait le Manifeste du surréalisme . Un siècle plus tard, ses mots résonnent encore : le rêve, l’inconscient, la liberté de l’esprit... autant de portes que le mouvement a ouvertes sur l’imaginaire moderne. Des poètes aux peintres, des collages aux images générées, le surréalisme continue de nous murmurer : « Et si le réel n’était qu’une partie de l’histoire ? » Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Cléo Delarque 🌀 Quand l’art décide de rêver éveillé Nous sommes en 1924. L’Europe sort meurtrie de la Première Guerre mondiale. Les artistes, révoltés par la folie du monde, cherchent un langage neuf. Dans un petit bureau parisien, André Breton rédige un texte étrange, libre et vibrant : le Manifeste du surréalisme . Il y proclame son désir de “laisser parler l’esprit sans le contrôle de la raison” , d’écrire comme on rêve, sans barrière. Ce sera le point de départ d’un mouvement qui bouscule tout : la poésie, la peinture, la photographie, et même la manière de penser. “Le surréalisme, c’est l’automatisme psychique pur.” André Breton ✍️ Les poètes et les peintres de l’impossible Breton, Aragon, Éluard, Desnos, Tzara : des écrivains qui osent mélanger rêve et réalité. À leurs côtés, des peintres donnent forme à l’imaginaire : Dalí , Magritte , Ernst , Miró … Leur monde n’a plus de logique. Les montres fondent, les nuages s’accrochent à des arbres, les visages se dédoublent. Chez eux, chaque image devient une énigme. Une pipe n’en est plus une (“Ceci n’est pas une pipe” , rappelait Magritte), et un tiroir peut s’ouvrir dans le torse d’un homme chez Dalí. Ces artistes nous apprennent à voir autrement : à douter de ce que nos yeux appellent “réel”. Et, quelque part, à redevenir des enfants. 🏠 Dalí, le rêve incarné Qui a eu la chance de pousser la porte de la maison de Salvador Dalí à Cadaqués sait ce que veut dire “vivre dans un rêve” : un lieu suspendu entre ciel et mer. Rien n’y est ordinaire : des œufs géants sur les toits, un ours empaillé dans l’entrée, des miroirs placés pour refléter le lever du soleil sur la Méditerranée. Tout est pensé pour brouiller les frontières entre le réel et le rêve. “La différence entre moi et un fou, c’est que je ne suis pas fou.” Salvador Dalí Ce génie espagnol a incarné le surréalisme dans sa forme la plus théâtrale. Il a peint ses visions comme d’autres écrivent leurs cauchemars. Et dans cette maison, on comprend qu’il ne peignait pas le monde : il le réinventait. Pour découvrir cet univers fascinant, il suffit de s’y perdre à son tour, dans les pas du GéOptimiste → Visite de la Maison Salvador Dalí à Cadaqués . 🌐 Le surréalisme au XXIe siècle Aujourd’hui, les images continuent de nous surprendre. Les artistes numériques créent des paysages impossibles, les IA transforment les rêves en pixels, et nos écrans regorgent d’univers où tout devient possible. Sans le savoir, nous vivons dans un monde que les surréalistes avaient imaginé. Breton voulait “réunir le rêve et la réalité en une seule surréalité”. C’est exactement ce que fait notre époque : entre la photo et la fiction, la frontière s’est effacée. Mais le vrai surréalisme ne réside pas dans la technologie : il vit dans le regard. Celui qui s’étonne, qui s’amuse, qui déplace la ligne d’horizon. C’est dans cet esprit qu’est née la Blagoo Net : un espace où la lucidité et le rire s’allient pour voir le monde autrement. Chaque fois qu’on s’émerveille, qu’on s’échappe, qu’on imagine autre chose que ce qu’on voit, il renaît. ✨ 101 ans Un siècle plus tard, le surréalisme n’a pas vieilli. Il s’est simplement glissé dans nos images, nos films, nos rêves éveillés. Il nous rappelle que la beauté n’obéit pas aux lois du réel... elle surgit quand la raison s’endort un instant. Alors, si vous croisez une montre qui fond, un nuage qui se transforme en animal et vous regarde ou un mot qui se met à rêver, ne vous étonnez pas : le surréalisme n’est pas un mouvement passé. C’est encore, et toujours, une manière de voir la vie. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 🌀 Carte blanche surréaliste Un siècle après le manifeste de Breton, le surréalisme revient… par la voie du code. Cléo Delarque imagine une IA en plein délire poétique, perdue entre le calcul et la conscience, dans un rêve peuplé d’images à la Dalí. Une carte blanche où le réel fond comme une montre au soleil. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Petit guide du craquage à la française | TSVmag.com
Petit guide du craquage à la française — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Petit guide du craquage à la française Aldrine Autrumay Un article de « Péter les plombs » : Ou comment un gardien suspendu 30 ans nous a rappelé qu’on a tous une cocotte-minute intérieure. Le 1er mai 2025, un fait divers a secoué le monde du football amateur : un gardien de but de l’US Montbazon, en Indre-et-Loire, a sauté sur l’arbitre les deux pieds en avant, lui occasionnant une ITT de neuf jours ! Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Aldrine Autrumay Le gardien a été suspendu pour 30 ans après avoir agressé un arbitre lors d’un match de 3e division de district. Le président du club a commenté : « C’est un garçon attachant, mais il a des soucis. On lui demande d’aller péter les plombs ailleurs. » D’où vient l’expression « péter les plombs » ? L’expression « péter les plombs » trouve son origine dans le domaine de l’électricité. Autrefois, les installations électriques étaient équipées de fusibles contenant du plomb. Lorsque le courant dépassait une certaine intensité, le plomb fondait, interrompant le circuit pour éviter des dommages. Par analogie, « péter les plombs » signifie donc perdre le contrôle, craquer sous la pression. Autres expressions françaises pour exprimer la colère La langue française regorge d’expressions imagées pour décrire la colère : Péter un câble : perdre soudainement son calme. Avoir la moutarde qui monte au nez : sentir la colère monter. Sortir de ses gonds : réagir violemment à une provocation. Monter sur ses grands chevaux : s’emporter avec arrogance. Tourner chèvre : devenir fou de rage. Faire un caca nerveux : piquer une crise pour une broutille. Test : Qu’est-ce qui vous ferait péter les plombs ? 8 situations, pour savoir si vous êtes plutôt Jean-Pierre Bacri ou moine bouddhiste : 1. Vous êtes bloqué au feu rouge, et la voiture de devant ne redémarre pas quand ça passe au vert. Vous… A. Attendez tranquillement, ça arrive. B. Klaxonnez une fois, poliment. C. Ouvrez la vitre pour “aider à redémarrer”. D. Descendez et mimez un gendarme au milieu du carrefour. 2. Votre machine à laver affiche une erreur incompréhensible. Vous… A. Consultez le mode d’emploi. B. Tapez doucement dessus. C. L’insultez en la tutoyant. D. Chantez L’aventurier d’Indochine pour vous calmer… en hurlant. 3. Un inconnu se colle à vous dans une file d’attente. Vous… A. Vous poussez légèrement vers l’avant. B. Toussez théâtralement. C. Faites un pas en arrière bien appuyé. D. Récitez Les Misérables à voix haute, version Victor Hugo intégrale. 4. Votre Wi-Fi plante pendant que vous validez votre déclaration d’impôts. Vous… A. Redémarrez la box sans stress. B. Mettez de l’eau à chauffer pour une tisane. C. Traitez la box de “bourgeoise incompétente”. D. Criez “ON EST EN 2025 BON SANG” , avant de frapper un meuble innocent. 5. Le serveur oublie votre plat depuis 40 minutes. Vous… A. Attendez patiemment, ça arrive. B. Levez la main, sourire de rigueur. C. Dites à voix haute : “Tiens, ça sent la sieste en cuisine…” D. Demandez une compensation en citant L’Auberge rouge . 6. Vous ratez votre train pour 15 secondes. Vous… A. Prenez le suivant, stoïque. B. Soufflez fort, façon acteur de théâtre. C. Vous allongez sur le quai en position tragédie grecque. D. Hurlez “IL EST 8H02, PAS 8H00 !” à un horodateur. 7. Quelqu’un vous explique avec condescendance ce que vous savez déjà. Vous… A. Hochez la tête, poliment. B. Corrigez doucement. C. Le félicitez d’avoir découvert la roue. D. Répliquez façon Audiard : “On n’est pas sorti de l’auberge, surtout avec un âne.” 8. Vous recevez un message WhatsApp de 2 minutes… avec juste un « Coucou » au début. Vous… A. Écoutez tout. B. Accélérez. C. Envoyez un pouce levé en réponse. D. Supprimez le contact. Par principe. Résultats : Majorité de A : Le placide . Vous êtes imperméable au stress. Il faudrait une invasion de mouettes, en intérieur et de nuit, pour commencer à vous agacer, peut-être. Majorité de B : Le subtil frémissement . Vous tenez bon, mais une mauvaise connexion de la box ou un grumeau dans la pâte à crêpes peuvent faire jaillir la vapeur. Majorité de C : Le Bacri tranquille . Vos colères sont artistiques, vos piques sont ciselées. Vous êtes un pétomane verbal élégant. Vous dispersez façon puzzle ! Majorité de D : La cocotte sans soupape . Vous êtes un geyser ambulant. On vous aime, mais à distance. Un jour, vous finirez dans un article de Le Nouveau Détective.. . En somme, que vous soyez du genre à exploser pour un rien ou à garder votre calme en toutes circonstances, il est toujours bon de connaître ses limites. Et si jamais vous sentez la pression monter, souvenez-vous : mieux vaut changer les plombs que de les faire sauter. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Les rois du pétage de plombs Anthologie joyeusement incontrôlée des craquages à la française Il y a l’agacement contenu, le soupir appuyé, le regard noir. Et puis il y a le moment où tout lâche . Où la cocotte explose, où l’humain bascule. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Les huit visages du 8 septembre | TSVmag.com
Les huit visages du 8 septembre — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Les huit visages du 8 septembre Igor Sifensarc Un article de En cette fin d’après-midi de septembre, l’Assemblée devient théâtre : regards lourds, invectives, journalistes empressés. Vers 18 heures, le vote de confiance de François Bayrou peut tout faire basculer. Huit scénarios s’ouvrent alors, de la victoire fragile au séisme institutionnel. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc Prologue : 15 h, l’hémicycle La salle est pleine comme aux grandes heures. Les députés transpirent sous les ors ternis par la poussière et les projecteurs. Un parfum de vieux cuir et de sueur se mêle au froissement nerveux des dossiers. Les journalistes, collés contre la balustrade, pianotent sur leurs téléphones, guettant chaque froncement de sourcil. François Bayrou s’avance, visage pâle, voix posée. Il parle d’austérité, d’efforts nécessaires. Les bancs bruissent de soupirs, de sarcasmes. Dans les travées, on calcule, on compte et recompte : quelques voix suffiront à sauver ou à faire tomber la maison. Scénario 1 : La victoire claire Le dépouillement s’achève. Un murmure d’abord, puis un souffle collectif : la majorité est acquise. Les partisans se redressent, se toisent, presque surpris d’avoir gagné. Bayrou esquisse un sourire, fugace, vite maîtrisé. Il sait que la victoire, ce soir, n’est qu’un répit. Dans les couloirs, les journalistes courent, micro tendu, mais déjà les syndicats et les rangs LFI hurlent : « Rendez-vous le 10 ! » À l’Élysée, Macron regarde le ciel : un rayon de soleil perce le ciel parisien. Mais tous le savent : l’éclaircie ne durera pas. 👉 15 % Possible si quelques abstentions ou ralliements socialistes, centristes et républicains offrent une majorité nette. Mais l’ambiance générale rend ce succès franc peu probable. Scénario 2 : La défaite nette Le silence précède l’explosion. Quand les chiffres apparaissent, l’opposition se lève d’un bloc, applaudit à tout rompre. Des « enfin ! » fusent, des invectives éclatent, on s’insulte presque. Bayrou reste assis, le visage raviné. Ses doigts tapotent nerveusement sur le bois. Dans les travées macronistes, certains détournent les yeux, honteux. À l’Élysée, déjà, les conseillers griffonnent sur des feuilles humides de sueur : dissolution ou nouveau Premier ministre ? La pluie commence à tomber sur la cour, martelant les vitres comme une ponctuation cruelle. 👉 25 % Très plausible : l’opposition est soudée et déterminée à faire tomber Bayrou. Ce serait la lecture la plus simple et brutale du rapport de force. Scénario 3 : La défaite courte, bricolage assumé Les résultats tombent : défaites, mais de peu. Un frisson parcourt l’hémicycle : le pouvoir chancelle, mais ne s’effondre pas. Dans les couloirs, des conciliabules éclatent : « On peut tenir », « Un remaniement vite », « On sauve la face ». Bayrou, les lèvres serrées, accepte l’humiliation de rester. Les regards se croisent : cyniques, lassés. Un Premier ministre survivant, recousu à la hâte, comme un pantin rafistolé. Dehors, les pavés humides brillent sous les lampadaires : l’image d’un pouvoir qui marche en équilibre sur une chaussée glissante. 👉 20 % Un échec de justesse pourrait inciter Macron à garder Bayrou malgré tout, avec un remaniement minimal. Une survie artificielle mais réaliste. Scénario 4 : L’abstention massive L’Assemblée bruisse d’un étrange silence. Peu de « non », mais guère de « oui ». Les abstentions tombent comme une pluie tiède. Bayrou survit, mais sans gloire. On l’applaudit mollement, plus par réflexe que par conviction. Dans les rangs, certains ricanent : « Voilà notre zombie. » Les journalistes, perplexes, se lancent dans des directs confus : « Le gouvernement passe, mais affaibli… » La chaleur de la salle devient moiteur suffocante : ce soir, la survie a l’odeur fade d’un air confiné. 👉 10 % Certains députés préfèreraient ne pas endosser la responsabilité d’une chute. Ce scénario offrirait une victoire technique mais très fragile. L'immobilisme en marche ! Scénario 5 : La dissolution immédiate À peine la défaite prononcée, Macron surgit, grave : « Je rends la parole au peuple. » Un frisson parcourt l’Assemblée, puis les couloirs s’emplissent de cris, d’exclamations. « Dissolution ! Dissolution ! » Les journalistes se ruent dehors, brandissant leurs micros comme des armes. Paris vibre, la campagne électorale s’improvise dans les cafés, sur les trottoirs, dans les taxis. L’air sent la poussière et la colle des affiches qu’on installe à la hâte. Un automne fiévreux commence : la France entière entre en campagne. 👉 15 % Arme gaullienne que Macron pourrait dégainer s’il veut reprendre l’initiative. Risqué, mais pas exclu dans sa logique de verticalité. Le problème : il a déjà précipité la France dans le chaos en prétendant offrir une clarification. Osera-t-il rejouer la même partition, au risque de transformer la tempête en ouragan ? Scénario 6 : Le gouvernement technique Bayrou tombe, mais Macron joue une carte imprévue : un haut fonctionnaire, costume gris, voix neutre, est nommé. Dans l’hémicycle, l’annonce tombe comme un coup de tonnerre étouffé. Pas de triomphe, pas de drame : une étrange paix, glaciale. Les députés soupirent, certains se moquent, d’autres, bien contents de conserver leur siège, s’en accommodent. Un parfum de bureaucratie plane, comme si la République s’était changée en salle de conseil d’administration. 👉 5 % Un profil neutre nommé pour calmer le jeu : plausible sur le papier, mais inédit sous la Ve République et peu compatible avec l’ego présidentiel. Calmer, vraiment ? Quand on voit, parfois à juste titre, comment la technocratie a confisqué la démocratie dans l’esprit des Français… ce scénario ressemblerait moins à un apaisement qu’à une provocation. Scénario 7 : Le coup de théâtre 18 h 12. Bayrou se lève, reprend la parole. « Je ne leur offrirai pas le plaisir de me faire tomber. Je vous avais convoqués pour un vote, je vous en libère. Je pars avant. » Un brouhaha éclate aussitôt : cris, huées, applaudissements mêlés. Les journalistes se précipitent, renversant des gobelets de café dans leur course. Le vote n’aura pas lieu : Bayrou s’en va, maître de sa sortie. Il prend tout le monde de court, Macron y compris. On parlera longtemps de cette fuite : panache ou lâcheté ? La salle, moite, reste hantée par le vide laissé sur les bancs. 👉 7 % Bayrou pourrait refuser l’humiliation et claquer la porte avant le scrutin. Hypothèse romanesque, mais pas incompatible avec son tempérament. C'est têtu et orgueilleux un béarnais : il préférerait partir debout plutôt que s’effondrer assis. Scénario 8 : La démission présidentielle Tard dans la nuit, l’Élysée s’illumine. Macron apparaît, visage blême, voix presque brisée : « Je constate la rupture entre le peuple et ses institutions. Je quitte mes fonctions. » Les journalistes hurlent, les téléphones crépitent, les rues de Paris s’emplissent de clameurs. Un séisme politique. Certains crient à l’héroïsme gaullien, d’autres à la fuite en avant. Sous les nuages lourds, la capitale retient son souffle. La France entre dans l’inconnu. 👉 3 % Extrême, quasi inimaginable. De Gaulle l’avait fait... C’est ce qu’il aurait dû faire en septembre dernier, une fois les Jeux olympiques passés, pour éviter à la France de perdre sur à peu près tous les tableaux depuis un an : économie, diplomatie, cohésion sociale, etc. Tentation rare, mais pas totalement exclue : le seul scénario qui redonnerait de la force et de l’intégrité à l’esprit et à la lettre de la Cinquième République. Épilogue : Nuit blanche Les députés s’égarent dans les couloirs, visages défaits, chemises froissées. Les journalistes, ivres de fatigue et d’adrénaline, balancent des titres à la volée, comme des joueurs de dés. Paris s’endort, moite, bruyante, pleine de murmures. Et l’Histoire, ce soir-là, a trouvé huit façons d’écrire la même nuit. Et vous, lecteur, lequel de ces scénarios préférez-vous ? Lequel croyez-vous ? comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... L’horloge de la Ve République On répète que la Cinquième République est « à bout de souffle ». Mais ce n’est pas l’usure du temps : c’est l’œuvre de ceux qui, à force de réformes de confort, de tambouilles partisanes et de renoncements, ont détricoté l’édifice voulu par De Gaulle. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
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Allergies de printemps : pourquoi l’IA pourrait bientôt sauver votre nez — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Allergies de printemps : pourquoi l’IA pourrait bientôt sauver votre nez Luna Myriandreau Un article de Chaque printemps, c’est la même rengaine : les cerisiers explosent, les oiseaux chantent, et moi, je pleure. Pas d’émotion particulière — juste des yeux en fusion , un nez qui coule comme une story Instagram et l’impression de renifler des orties broyées. On appelle ça les allergies saisonnières. Et je les ai — littéralement — dans le nez . Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Luna Myriandreau Mais cette année, une alliée inattendue vient peut-être à notre secours. L’intelligence artificielle , qui n’a certes pas de sinus, commence à comprendre ce que c’est que de galérer au réveil avec une gorge en papier de verre. Et elle pourrait bien révolutionner la manière dont on anticipe, soigne et, soyons fous, évite les allergies. 🤧 Quand le printemps pique plus qu’il ne fleurit En France, un tiers de la population est concerné par une allergie. Pour beaucoup, avril rime avec antihistaminiques . Et le phénomène empire : plus de pollens , plus longtemps , plus violemment . Merci qui ? Le changement climatique, bien sûr. Des saisons plus chaudes, une urbanisation qui favorise certaines espèces allergènes, et un système immunitaire qui ne comprend plus rien à la blague. 📡 Une IA pour flairer le pollen avant qu’il n’arrive Dans cette jungle invisible, l’IA agit comme un chien truffier numérique . Elle croise des milliards de données : taux de pollens, vents dominants, humidité de l’air, consultations médicales anonymisées… Résultat ? Des cartes de vigilance ultra précises et personnalisées . Certaines applis (Pollen+, AirVisual) utilisent déjà ces modèles prédictifs. D'autres vont plus loin : elles vous disent quand fermer les fenêtres , quand éviter le parc , et quand prendre vos traitements , à la minute près. On frôle l’oracle nasal. 🧬 Vers des traitements "à la carte" ? Et ce n’est qu’un début. En laboratoire, des IA analysent des profils immunitaires complexes pour adapter vaccins de désensibilisation et traitements expérimentaux . On ne vous soignera plus "comme tout le monde", mais comme vous , avec vos propres failles, votre historique, votre ADN capricieux. Imaginez une médecine qui ne traite pas une allergie au pollen… mais votre allergie à ce fichu bouleau du square d’en face , qui vous pourrit les matins depuis 2018. 🤖 L’IA, ce coach santé un peu trop collant ? Côté vie quotidienne, l’IA devient aussi un coach santé. Elle vous notifie comme une ex toxique : — "Attention, risque de rhinite à 9/10 dans votre secteur." — "Évitez les sorties entre 14h et 16h. Asthme en embuscade." Certes, elle veut votre bien. Mais à force de notifications, on se demande si on n’échange pas le nez qui coule contre la paranoïa algorithmique . 🕳 Des limites, quand même L’IA ne remplace pas encore un bon diagnostic, ni un pneumologue qui vous connaît depuis vos années lycée. Et certaines applis surfent dangereusement entre prévention et anxiété. Enfin, se pose la question de nos données de santé : où vont-elles ? Qui les lit ? Et si, un jour, un robot vous refusait une assurance juste parce que vous éternuez en avril ? 🌿 En attendant… En attendant le Graal techno, je continue de me battre chaque matin avec un mouchoir dans une main, une appli dans l’autre. Mais l’idée que mon nez ait un jour un assistant personnel , qui comprend ses caprices mieux que mon ex, me redonne un peu d’espoir. Et si l’IA parvient à me faire passer un mois d’avril sans pleurer… je lui écrirai un poème. Ou mieux : je respirerai en silence. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Nez à nez avec l’IA : plongée dans vos allergies vues de l’intérieur Vous êtes allongé. Votre nez palpite. Vos yeux sont deux petits geysers. Et votre cerveau se demande s’il est encore connecté à un système immunitaire ou à une alarme incendie détraquée. Mais pendant ce temps… l’IA observe . Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
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Service public ou service contre le public ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Service public ou service contre le public ? Nicolas Guerté Un article de Le mois de mai s’annonce comme un chemin de croix pour les voyageurs français. Une fois encore, les syndicats de la SNCF appellent à la grève, cette fois du 5 au 11 mai, couvrant stratégiquement le pont du 8 mai. Cette période, propice aux déplacements familiaux, devient depuis des années un terrain de jeu récurrent pour des revendications qui, si elles sont parfois légitimes, prennent en otage des millions de citoyens. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté Les cheminots revendiquent une hausse de la prime de travail, une meilleure gestion de leurs plannings et la reconnaissance de leurs conditions de travail à horaires décalés. Soit. Mais de quels salariés parle-t-on ? Un conducteur de train débute en France avec un salaire net entre 1 800 et 2 500 euros par mois, auquel s'ajoutent primes diverses, 13ème mois, et facilités de transport. Après quelques années, le salaire moyen atteint, primes incluses, plus de 4 000 euros nets mensuels. Ce n’est pas un délit. C’est un fait. À cela s’ajoutent des avantages que beaucoup dans le privé pourraient envier : retraite anticipée, billets gratuits ou à tarif réduit pour la famille, garantie d'emploi, protection sociale renforcée. En contrepartie, il est vrai que les horaires décalés et la responsabilité de centaines de vies exigent rigueur et engagement. Pourtant, à travers la récurrence et la stratégie des mouvements sociaux, une question majeure émerge : peut-on encore prétendre défendre le "service public" tout en le privant de son essence à chaque occasion critique pour les usagers ? Chaque grève, et notamment celles prévues lors des ponts, frappe en priorité les plus modestes : ceux qui n'ont ni voiture de rechange, ni moyens d’opter pour un avion de dernière minute, ni capacité à télétravailler depuis un gîte rural. Ce ne sont pas les "puissants" qui subiront ces grèves. Ce sont les travailleurs, les familles, les personnes âgées. Ce sont les mêmes citoyens que l'on prétend protéger au nom de la "solidarité" syndicale. Un paradoxe cruel que 65 % des Français, selon un récent sondage, commencent à ne plus tolérer, réclamant l’interdiction des grèves pendant les périodes clés. Cette situation n'est pas isolée à la France. Partout en Europe, la grève reste une arme de pression, utilisée stratégiquement pour maximiser l'impact, souvent au détriment du public. Pourtant, il serait temps de rappeler que si le droit de grève est un acquis démocratique, il ne saurait se transformer en droit de nuire. Le véritable service public devrait être de garantir aux usagers, surtout aux plus vulnérables, la continuité d'un droit fondamental à la mobilité. Sinon, à force de confondre lutte sociale et défiance citoyenne, ce sont les fondations mêmes de l'attachement au service public qui s'effriteront. La défense des conditions de travail est légitime. La privation systématique du public, beaucoup moins. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Le Train Fantôme Il était une fois, dans un futur pas si lointain, un pays où chacun, au nom de la défense de sa noble mission, décida de cesser d'agir. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne











