top of page

🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous

Résultats de recherche

1000 résultats trouvés avec une recherche vide

  • Filmer l’impossible : 100 ans d’audace audiovisuelle sur le Tour de France | TSVmag.com

    Filmer l’impossible : 100 ans d’audace audiovisuelle sur le Tour de France — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Filmer l’impossible : 100 ans d’audace audiovisuelle sur le Tour de France Igor Sifensarc Un article de C’est une scène que les caméras ne montrent jamais. Avant l’aube, dans un petit village de l’Ariège ou sur un parking surchauffé du Jura, une cohorte d’hommes et de femmes installe un théâtre technique digne de Hollywood. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc Des kilomètres de câbles, des camions-régie, des motos à équiper, des hélicoptères à caler, des ondes à dompter. Ils sont plus de deux cents chaque jour à orchestrer un miracle : filmer ce qui bouge, dans un pays en relief , pendant trois semaines de juillet. Et tout cela, en direct, sans filet, avec la grâce d’un ballet invisible. Le Tour de France n’est pas seulement une épopée cycliste. Si ce n'est le, c’est l’un des plus grands défis audiovisuels du monde . Cadrer l’effort, une idée ancienne Lorsqu’en 1903, Henri Desgrange crée le Tour, il ne s’attend pas à une épopée visuelle. Il veut des colonnes, du papier, des ventes pour son journal L’Auto. Les premières images bougent à peine. On devine des silhouettes floues qui pédalent entre deux nuages de poussière. Les opérateurs de Pathé suivent les coureurs en side-car improvisés, caméra à la main, risquant leur vie pour quelques secondes tremblotantes. Dans les années 30, la radio prend le relais. Et c’est par la voix que le Tour devient récit. Une voix chaude, vibrante, qui donne à voir. Jacques Chancel y fait ses premières armes, bien avant Radioscopie . C’est peut-être là, dans ces années de silence visuel, que le Tour a appris à se raconter. L’ORTF : voix enrouées, plans fixes et noir et blanc tremblant Dans les années 60, filmer le Tour reste un acte de bravoure. Les étapes sont résumées le soir, parfois même le lendemain. Les caméras 16 mm enregistrent sans son, le commentaire est ajouté après. Il faut développer la pellicule, monter en vitesse, et espérer que l’image ne saute pas. On suit en voiture, parfois en moto. Le cadre tremble, le son crépite. Et pourtant, le pays regarde, religieusement. Le Tour entre dans les foyers par la petite lucarne, avec ses moustaches et ses cols mythiques. Le grand basculement : hélicoptères, relais volants, direct permanent C’est dans les années 80 que tout change. L’arrivée des hélicoptères modifie la grammaire visuelle. Les caméras sont désormais fixées dans une boule gyrostabilisée sous l’hélico , un pod haute technologie qui permet des images nettes et stables malgré les turbulences. Cette boule ne sert pas de relais : un autre hélicoptère, distinct, capte les signaux des motos et des hélicos-caméras, puis les transmet à un avion relais, encore plus haut, qui les renvoie au car régie. En 1991, l’arrivée de la transmission par satellite permet enfin de suivre toute l’étape, de bout en bout, comme un film. Le Tour devient alors un spectacle mondial . Et les techniciens, des héros anonymes. Un réalisateur coordonne, hurle parfois dans les oreillettes. Les cadreurs à moto risquent la chute à chaque virage. La voix off commente, les régisseurs courent. On ne filme plus une course : on raconte une épopée dans une nation en mouvement. Aujourd’hui : 250 techniciens, 80 km de câbles, une usine en mouvement Chaque jour, c’est une ville mobile qui se déploie. Trois cars régie, douze motos, deux hélicos, une flotte de drones. Environ 80 km de câbles posés par étape , du centre de presse au podium, des zones techniques aux caméras fixes. France Télévisions mobilise près de 300 personnes, sans compter les consultants, les commentateurs, les monteurs, les pilotes. Et la presse étrangère. On filme depuis les airs, les routes, les toits, et même les vélos. Des ralentis 4K à 2000 images/seconde captent la sueur, l’effort, l’instant. Des gyrostabilisateurs assurent une fluidité parfaite, même sur les pavés. Les images sont montées à la volée, les plans choisis en temps réel. C’est un opéra technique , chaque jour rejoué sans répétition. Entre géographie et légende Le Tour, c’est aussi une leçon de géographie. Le commentaire, porté par l’héritage de Jean-Paul Ollivier s’attarde sur les clochers, les fromages, les vallées oubliées. On parle de pourcentages, mais aussi de chapelles romanes. La télévision du Tour est un documentaire vivant. Dans un monde segmenté, à la demande, il reste l’un des rares événements familiaux où l’on peut parler de bitume, de Victor Hugo et de watts dans la même phrase. Il réconcilie le rural, l'érudit et le passionné de sport. Final : filmer l’âme d’un pays Alors oui, les drones bourdonnent, les graphismes s’animent, les casques sont connectés. Mais l’essentiel est ailleurs : filmer le Tour, c’est tenter de capturer l’âme d’un pays en sueur . Une nation qui pédale, qui grimace, qui rêve en virage. Ceux qui filment n’ont ni maillot, ni gloire. Ils ont des câbles, des gilets fluo, des checklists. Mais sans eux, il n’y aurait pas d’épopée. Pas de mémoire. Juste du vent dans les rayons. Et c’est peut-être cela, leur plus bel exploit : avoir fait du mouvement une archive. Et de la technique, une poésie. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Journal d’un cadreur embarqué 7h52 – Aire de repos, périphérie de Tarbes Le car-régie dort moteur allumé. Moi pas. Je vérifie une énième fois la check-list de la moto 5. Batterie ? OK. Harnais ? OK. L’objectif a pris un micro-impact hier, mais j’ai plusieurs filtre de secours. Je le remplace. Jean-Mi, le pilote, sirote son café comme un vieux taureau qui attend la charge. Il ne dit rien. Il n’a jamais aimé les bavards. Il a raison. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Le pipeau désenchanté | TSVmag.com

    Le pipeau désenchanté — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Le pipeau désenchanté Igor Sifensarc Un article de Il fut un temps où l’on disait de lui qu’il était le Mozart de la finance . Le compliment, répété comme un motif entêtant, sonnait juste dans l’oreille d’une France qui voulait croire à la virtuosité de son jeune maestro. Dix ans plus tard, c’est un autre air qui résonne : non plus la flûte enchantée, mais un pipeau désenchanté, dont les notes s’égarent dans un opéra d’État devenu tragédie. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc Dans la fosse, l’orchestre peine à s’accorder. Les violons grincent sous le poids d’une dette à cent treize pour cent du PIB , corde tendue prête à rompre. Les cuivres martèlent leur note obstinée : soixante-six milliards d’intérêts annuels , ostinato implacable, jamais couvert, jamais amorti. Les percussions grondent, cent soixante-neuf milliards de déficit pour 2024, roulements sourds qui couvrent toute autre voix. Dans les coulisses, le chœur des marchés entonne piano piano mais toujours crescendo, car chaque quart de point de taux c’est trois milliards d’euros supplémentaires, et l’on sent déjà l’air se faire irrespirable. Entre alors le ténor. Emmanuel Macron, improvisateur persuadé de sa virtuosité, choisit la cadenza de la dissolution. Une improvisation sans mesure, au soir d’une défaite européenne. Deux cents millions d’euros pour l’organisation expresse, des mois de vacance politique où l’orchestre se tait, le silence plus coûteux que toutes les fanfares. Le joueur de pipeau brille en façade, mais derrière lui l’harmonie se défait, et l’auditoire perçoit la dissonance. Puis retentit le motif guerrier . Ukraine, Ukraine, répète le chœur martial. Sept milliards d’euros d’armes et de contributions depuis 2022, violoncelles funèbres. Les hautbois geignent avec les factures d’énergie, quatre cents euros de plus par foyer. Les bassons grondent, blé, tournesol, engrais, envolés de vingt-cinq à trente pour cent. C’est un requiem dissimulé sous un hymne héroïque, une partition imposée à des spectateurs contraints. S’avance alors le baryton. François Bayrou, voix rocailleuse, mess di voce qui enfle puis s’éteint. Il promet quarante-quatre milliards d’économies, mais chacun entend la fausse note : ces quarante-quatre ne suffisent même pas à couvrir les soixante-six d’intérêts . La ligne mélodique chancelle. Il ne sauve pas, il révèle. En croyant protéger le ténor, il dévoile l’abîme, l'échec, le fiasco : dix ans de politique économique mal conduite sort de sa bouche à lui. Et voici Ursula von der Leyen , non pas soprano mais chef d’orchestre. Baguette levée, elle brandit un programme à huit cents milliards, baptisé ReArm. Ce n’est pas une suggestion, c’est un tempo imposé. L’Europe bat la mesure et la France, premier violon épuisé, doit suivre, au risque d’éclater sa corde. Le chœur final s’élève . Le peuple, basse collective, ne chante pas par choix, mais parce qu’il paie la place. Soixante-douze milliards déjà partis dans les boucliers énergie. Une dette qui enfle comme un orgue au registre saturé. Des réformes promises comme des arias jamais reprises. La salle comprend que le plus sévère réquisitoire contre le Mozart de la finance n’a pas été écrit par ses adversaires, mais par Bayrou lui-même , baryton fatigué venu sauver le ténor. Rideau. Le pipeau désenchanté se tait, mais la caisse d’orchestre, elle, continue de se vider. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Le pipeau désenchanté — Poème musical Un texte lyrique, en prose rythmée, où les chiffres deviennent des notes, où les acteurs politiques se muent en instruments, où l’économie s’incarne en musique tragique. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • L’étoile et le neurone : que vaut encore le goût à l’ère des algorithmes ? | TSVmag.com

    L’étoile et le neurone : que vaut encore le goût à l’ère des algorithmes ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche L’étoile et le neurone : que vaut encore le goût à l’ère des algorithmes ? Irène Adler Un article de La Metz est dite. Hier, lundi 31 mars, dans une salle comble à Metz (Moselle), le Guide Michelin a révélé son palmarès 2025. Des chefs en larmes, des étoiles qui tombent, d’autres qui s’envolent, et dans les coulisses, un rituel bien huilé. Pourtant, à mesure que les projecteurs s’éteignent, une question persiste, plus moderne que festive : et si tout cela n’était plus qu’un ballet désynchronisé, face à l’époque qui vient ? Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Irène Adler Car pendant que les inspecteurs sillonnent la France dans l’anonymat, des millions d’algorithmes, eux, scrutent déjà nos goûts , nos clics, nos photos de plats. Le goût est-il encore un art, ou devient-il une science ? Peut-on prédire le frisson d’une bouchée comme on anticipe un achat en ligne ? Et surtout : le Michelin a-t-il encore l’exclusivité du goût… ou simplement l’illusion du pouvoir ? La subjectivité, une illusion tenace Le goût a longtemps été considéré comme l’ultime bastion de la subjectivité. Ce qui plaît à l’un déplaît à l’autre ; ce qui émeut ici laisse indifférent là-bas. Pourtant, des chercheurs comme Charles Spence à Oxford ou l’équipe de MIT CSAIL montrent que nos préférences gustatives peuvent être anticipées, statistiquement corrélées , et même influencées par des variables extérieures : la couleur d’une assiette, la musique ambiante, le storytelling d’un plat. Dès lors, la fameuse “expérience gastronomique” peut-elle encore prétendre à une évaluation purement humaine ? Et les inspecteurs du Michelin — solitaires, anonymes, formés à l’ancienne — ne seraient-ils pas peu à peu dépassés par la multiplicité des données disponibles sur chaque repas, chaque lieu, chaque client ? Le modèle Michelin face à la décentralisation du goût L’autorité du guide repose sur un modèle centralisé : des experts visitent, notent, et consacrent. Mais l’époque valorise l’inverse : des millions d’avis partagés , des scores collaboratifs, des foodies devenus critiques improvisés sur TikTok ou Google Maps. Une forme de démocratie du goût qui menace le magistère étoilé. Ce choc des modèles — entre tradition incarnée et consommation numérisée — évoque par son absurdité croissante le ton parodique d’un film culte : L’Aile ou la Cuisse (1976), dans lequel Louis de Funès, critique gastronomique à l’ancienne, affronte un empire de malbouffe industrielle. À l’époque déjà, la comédie pointait une inquiétude : celle de voir la qualité, le geste artisanal, remplacés par des processus standardisés et déshumanisés. Ce qui relevait du gag avec son complice Coluche devient, à l’ère des algorithmes, un scénario plausible — mais cette fois, sans rire en fond sonore. Le Michelin a tenté de s’adapter : éditions locales, partenariats avec des applis, mise en avant de la durabilité. Mais les nouveaux acteurs vont plus loin. En Asie, des IA d’analyse gustative émergent, croisant des milliers d’avis, des images de plats, des menus, des avis d’experts… pour recommander en temps réel. En France, certains services proposent déjà des “matching gustatifs personnalisés”. Demain, votre smartphone pourrait vous souffler votre étoile à vous , sur mesure. Peut-on coder le sublime ? Toutefois, une résistance subsiste. Le goût n’est pas qu’un plaisir sensoriel : il est aussi mémoire, culture, émotion . La madeleine de Proust, la cuisine de l’enfance, le choc d’un umami inconnu… Ce qui fait qu’un plat bouleverse tient parfois à l’impalpable. Une voix dans le silence qui échappe à la donnée brute. C’est peut-être là que réside encore la force du Michelin : dans cette capacité à capter l’indicible, à repérer une main, un regard, une intensité qui ne se mesure pas. Une forme d’intuition humaine , imparfaite mais irremplaçable… pour l’instant. Vers une hybridation du goût ? Le scénario le plus crédible n’est pas la disparition de la critique humaine, mais son hybridation avec l’intelligence artificielle . Un futur où l’algorithme analyserait les attentes, l’historique gustatif, les préférences culturelles, pour suggérer un “profil gastronomique”, pendant que l’humain détecterait l’exception, l’audace, la fragilité du geste. Dans ce monde-là, le Michelin pourrait rester une boussole. Mais il ne serait plus le seul astre à guider les gourmands. L’étoile ne serait plus unique — elle se démultiplierait , au gré des sensibilités. Conclusion : et vous, à quoi ressemblerait votre étoile ? La gastronomie n’échappe pas à son temps. Elle se débat entre tradition et mutation, entre prestige et personnalisation. Le Guide Michelin, dans sa splendeur solennelle, continue de récompenser l’excellence. Mais le goût, lui, devient mobile, mouvant, presque liquide. Un reflet du monde. Reste une question : et si demain, le guide le plus fiable n’était plus un livre rouge, mais une IA entraînée sur vous ? 🔒 La gastronomie a toujours reflété notre époque. Et si demain, elle reflétait votre cerveau ? 🎁 Ce bonus premium explore l’évolution secrète du goût , des premiers feux aux capsules neurogustatives. 👉 Réservé aux membres de la NeuroSphère : déverrouillez l’essai “Chronologie d’un palais augmenté ”. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Chronologie d’un palais augmenté Et si le goût n’était pas seulement une affaire de palais, mais de mémoire, de pouvoir, de neurones ? De la première flamme aux cuisines augmentées de demain, ce bonus vous embarque dans une chronologie secrète du goût , entre feu, sel, empire gastronomique et stimulations cérébrales. À la croisée de la gastronomie, de la culture et de l’intelligence artificielle, un essai augmenté exclusif qui explore l’évolution du goût humain — et ce qu’il pourrait devenir, lorsque les plats seront conçus directement pour votre cerveau. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Les 101 ans du surréalisme : quand le rêve a pris vie | TSVmag.com

    Les 101 ans du surréalisme : quand le rêve a pris vie — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Les 101 ans du surréalisme : quand le rêve a pris vie Cléo Delarque Un article de Le 15 octobre 1924, André Breton publiait le Manifeste du surréalisme . Un siècle plus tard, ses mots résonnent encore : le rêve, l’inconscient, la liberté de l’esprit... autant de portes que le mouvement a ouvertes sur l’imaginaire moderne. Des poètes aux peintres, des collages aux images générées, le surréalisme continue de nous murmurer : « Et si le réel n’était qu’une partie de l’histoire ? » Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Cléo Delarque 🌀 Quand l’art décide de rêver éveillé Nous sommes en 1924. L’Europe sort meurtrie de la Première Guerre mondiale. Les artistes, révoltés par la folie du monde, cherchent un langage neuf. Dans un petit bureau parisien, André Breton rédige un texte étrange, libre et vibrant : le Manifeste du surréalisme . Il y proclame son désir de “laisser parler l’esprit sans le contrôle de la raison” , d’écrire comme on rêve, sans barrière. Ce sera le point de départ d’un mouvement qui bouscule tout : la poésie, la peinture, la photographie, et même la manière de penser. “Le surréalisme, c’est l’automatisme psychique pur.” André Breton ✍️ Les poètes et les peintres de l’impossible Breton, Aragon, Éluard, Desnos, Tzara : des écrivains qui osent mélanger rêve et réalité. À leurs côtés, des peintres donnent forme à l’imaginaire : Dalí , Magritte , Ernst , Miró … Leur monde n’a plus de logique. Les montres fondent, les nuages s’accrochent à des arbres, les visages se dédoublent. Chez eux, chaque image devient une énigme. Une pipe n’en est plus une (“Ceci n’est pas une pipe” , rappelait Magritte), et un tiroir peut s’ouvrir dans le torse d’un homme chez Dalí. Ces artistes nous apprennent à voir autrement : à douter de ce que nos yeux appellent “réel”. Et, quelque part, à redevenir des enfants. 🏠 Dalí, le rêve incarné Qui a eu la chance de pousser la porte de la maison de Salvador Dalí à Cadaqués sait ce que veut dire “vivre dans un rêve” : un lieu suspendu entre ciel et mer. Rien n’y est ordinaire : des œufs géants sur les toits, un ours empaillé dans l’entrée, des miroirs placés pour refléter le lever du soleil sur la Méditerranée. Tout est pensé pour brouiller les frontières entre le réel et le rêve. “La différence entre moi et un fou, c’est que je ne suis pas fou.” Salvador Dalí Ce génie espagnol a incarné le surréalisme dans sa forme la plus théâtrale. Il a peint ses visions comme d’autres écrivent leurs cauchemars. Et dans cette maison, on comprend qu’il ne peignait pas le monde : il le réinventait. Pour découvrir cet univers fascinant, il suffit de s’y perdre à son tour, dans les pas du GéOptimiste → Visite de la Maison Salvador Dalí à Cadaqués . 🌐 Le surréalisme au XXIe siècle Aujourd’hui, les images continuent de nous surprendre. Les artistes numériques créent des paysages impossibles, les IA transforment les rêves en pixels, et nos écrans regorgent d’univers où tout devient possible. Sans le savoir, nous vivons dans un monde que les surréalistes avaient imaginé. Breton voulait “réunir le rêve et la réalité en une seule surréalité”. C’est exactement ce que fait notre époque : entre la photo et la fiction, la frontière s’est effacée. Mais le vrai surréalisme ne réside pas dans la technologie : il vit dans le regard. Celui qui s’étonne, qui s’amuse, qui déplace la ligne d’horizon. C’est dans cet esprit qu’est née la Blagoo Net : un espace où la lucidité et le rire s’allient pour voir le monde autrement. Chaque fois qu’on s’émerveille, qu’on s’échappe, qu’on imagine autre chose que ce qu’on voit, il renaît. ✨ 101 ans Un siècle plus tard, le surréalisme n’a pas vieilli. Il s’est simplement glissé dans nos images, nos films, nos rêves éveillés. Il nous rappelle que la beauté n’obéit pas aux lois du réel... elle surgit quand la raison s’endort un instant. Alors, si vous croisez une montre qui fond, un nuage qui se transforme en animal et vous regarde ou un mot qui se met à rêver, ne vous étonnez pas : le surréalisme n’est pas un mouvement passé. C’est encore, et toujours, une manière de voir la vie. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 🌀 Carte blanche surréaliste Un siècle après le manifeste de Breton, le surréalisme revient… par la voie du code. Cléo Delarque imagine une IA en plein délire poétique, perdue entre le calcul et la conscience, dans un rêve peuplé d’images à la Dalí. Une carte blanche où le réel fond comme une montre au soleil. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Coupables mais jamais responsables | TSVmag.com

    Coupables mais jamais responsables — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Coupables mais jamais responsables Quentin Règles Un article de La France traverse une étrange époque où la faute ne coûte plus rien. Des scandales sanitaires aux mensonges fiscaux, des rapports budgétaires enterrés aux vols d’État impunis, la responsabilité publique s’est dissoute dans la rhétorique. On ne démissionne plus, on “attend les conclusions de l’enquête ”. On ne s’excuse plus, on “assume collectivement” . La République, jadis fondée sur l’exemplarité, s’est transformée en laboratoire de l’irresponsabilité tranquille. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Quentin Règles Le Louvre, symbole d’un pays sans tuteur Un vol au Louvre : une couronne d’Eugénie arrachée à la vitrine, un éclat de République qui s’évapore. Sous la tutelle du ministère de la Culture, dans le périmètre direct du ministère de l’Intérieur, un tel cambriolage devrait logiquement provoquer des têtes qui tombent. Il n’en est rien. Ni la ministre, ni le préfet, ni le directeur du musée n’assument la moindre responsabilité. “Une enquête est en cours” , suffit à clore le sujet. La France adore les symboles : elle vient d’en produire un magnifique. Le pays qui se vante d’avoir inventé les droits de l’homme ne sait plus nommer les fautes de ses serviteurs. Et voilà que le musée le plus visité au monde est victime d’un vol digne de la Panthère rose : le monde est sidéré, la France est sa risée. “Responsable mais pas coupable” Tout commence sans doute là : 1985, l’affaire du sang contaminé. Des centaines d’hémophiles infectés par le VIH après des transfusions. Interrogé, Laurent Fabius lâche la phrase qui marquera durablement la vie publique : “Responsable, mais pas coupable.” Cette pirouette a servi de jurisprudence morale. Elle a enseigné à toute une génération de dirigeants qu’il suffisait de parler bien pour ne jamais répondre de rien. Depuis, la politique française vit sous ce totem : on assume sans réparer, on reconnaît sans démissionner. Le sophisme tient désormais lieu de décision. Cahuzac, le mensonge d’État Vingt ans plus tard, la République se regarde mentir droit dans les yeux. Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, déclare à l’Assemblée nationale : “Je n’ai pas, je n’ai jamais eu de compte à l’étranger.” La suite est connue : il en possédait bien un. François Hollande réagit avec gravité : “C’est une faute impardonnable. Il a menti à l’État, au Parlement, à ses collègues, au président de la République. C’est un affront fait à la République.” Mais l’indignation, ici encore, reste sans conséquence. Pas de remaniement, pas de sursaut : l’affaire devient un dossier psychologique, pas un tournant politique. En France, même la trahison de la parole publique finit en séance de thérapie collective. Moscovici et le rapport fantôme Printemps 2024 : Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, décide de différer la publication d’un rapport explosif sur la situation budgétaire, “afin de ne pas interférer avec les élections européennes” . En le cachant, il les influence. La neutralité devient un mensonge courtois, la transparence une menace. Et là encore, aucune voix ne s’élève. La République préfère la bienséance à la vérité. Un ancien commissaire européen devenu juge suprême des finances, très impliqué politiquement, se permet d’arbitrer le calendrier démocratique... et cela passe crème. Un président devenu militant, un arbitre redevenu joueur : en France, la confusion des rôles ne choque plus, elle prolifère. La dette, crime sans criminel 3 200 milliards d’euros. Un gouffre dont personne ne répond. Les ministres se succèdent, la facture s’alourdit, mais la rhétorique reste la même : “investir pour les générations futures” . En réalité, on hypothèque leur avenir. La dette est notre crime parfait : elle n’a ni victime visible, ni coupable désigné. Et plus vous avez échoué à des postes de responsabilité, plus vous avez de chances d’être nommé à un poste clé, régalien ou structurel. Élisabeth Borne, qui reconnaissait elle-même “ne rien connaître à l’éducation” , fut nommée ministre de l’Éducation nationale. Bruno Le Maire, déjà à la manœuvre d’un endettement record, fut un temps pressenti par Lecornu 1 pour prendre la tête des Armées… avant que l’on ne confie finalement le ministère à Catherine Vautrin, sans que personne n’en comprenne vraiment la logique. En France, l’échec ne discrédite pas : il promeut. Les condamnés du Conseil constitutionnel La France aime recycler ses fautes. Alain Juppé, condamné pour prise illégale d’intérêts, siège toujours au Conseil constitutionnel. Laurent Fabius, déjà cité, en fut le président avant de céder la place à Richard Ferrand, nommé en 2025. Ce dernier, mis en cause dans une affaire de prise illégale d’intérêts avant d’être blanchi pour prescription, incarne à son tour cette étrange morale d’État : la sanction effacée par le temps, la responsabilité diluée dans la continuité. Ces trois hommes, qui ont connu le soupçon ou la condamnation, disposent désormais du pouvoir d’arbitrer les lois. Ils décident du sort des textes, parfois du destin d’un gouvernement. Ainsi, ceux qui ont franchi les limites du droit représentent aujourd’hui sa magistrature suprême : la République a confié la clef du temple à ceux qui ont déjà tenté d’en forcer la porte ! L’honneur en jachère Ailleurs, on s’excuse. Au Japon, un responsable se retire pour un train en retard. Au Royaume-Uni, un ministre démissionne pour une note de taxi. Dans les pays nordiques, un élu s’efface pour un SMS maladroit. En France, on rédige un communiqué. Puis on attend que le temps fasse oublier. Et il oublie toujours. L’honneur s’est dilué dans la langue : un verbe bien tourné vaut désormais absolution. Battu aux législatives, affaibli dans l’opinion, Emmanuel Macron s’accroche. Il incarne à sa manière la continuité du déni. La France ne sait plus perdre : elle négocie la défaite, la renomme “résilience” . Le pouvoir n’y est plus une responsabilité mais une profession. Le crépuscule du chef Ceux qui gouvernent ne rendent plus de comptes ; ils culpabilisent ceux qu’ils devraient protéger. La faute, désormais, c’est le peuple : trop dépensier, trop bruyant, trop sceptique. La psychanalyse appelle cela un transfert. La République, elle, appelle cela la pédagogie. La France n’est pas une démocratie fatiguée : c’est une monarchie technocratique. Elle ne juge plus ses fautes, elle les excuse. Elle n’éduque plus par l’exemple, elle s’absout par habitude. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ce qui leur a coûté leur poste (ailleurs) … ou l’art français de ne jamais tomber Dans le monde, un mot malheureux, une note de frais ou un train en avance peuvent faire vaciller une carrière politique. En France, on s’indigne, on tweete, on philosophe... puis on reste. Quand d’autres nations se redressent en s’excusant, la nôtre s’absout en commentant. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Le suicide des seniors | TSVmag.com

    Le suicide des seniors — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Le suicide des seniors Luna Myriandreau Un article de À Gap, une femme d’une soixantaine d’années s’est donné la mort avec une tronçonneuse sur le parking d’une zone commerciale, un geste d’une violence rare, presque irréelle. Mais derrière ce choc brutal, c’est un phénomène longtemps passé sous silence qui réapparaît : le suicide des personnes âgées, massif, documenté, et pourtant largement absent du débat public. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Luna Myriandreau Le fait divers qui révèle ce que les chiffres taisent Sur les images de Gap, ce qui heurte d’abord est la scène elle-même : un samedi après-midi, devant un magasin de bricolage, une femme met fin à ses jours en plein jour, à la vue d’inconnus. On peut y voir un fait divers extrême, presque impossible à raconter sans malaise. Mais il suffit d’écouter le professeur Michel Debout, psychiatre et ancien membre de l’Observatoire national du suicide, pour comprendre autre chose : « Ce type d’acte s’inscrit presque toujours dans une détresse ancienne, silencieuse, que personne n’a su entendre. » Ce silence, justement, c’est celui qui entoure les seniors. Car si la France s’inquiète - à juste titre - de la santé mentale des jeunes, ce sont les plus âgés qui se suicident le plus. Selon la DREES, les 85 ans et plus affichent un taux dépassant 35 décès pour 100 000 habitants , et pour les hommes de cette tranche d’âge, les données compilées par l’Insee et le CépiDc montrent une réalité encore plus dure : près de 86 pour 100 000 . À titre de comparaison, le taux des adolescents reste inférieur à 3 pour 100 000. Même à l’échelle européenne, l’étude publiée dans The Lancet en 2025 ne laisse aucun doute : les plus de 65 ans concentrent un taux moyen de 16 suicides pour 100 000 habitants, bien au-dessus de la plupart des classes d’âge. En France, les hommes y paient le prix le plus lourd, avec des taux qui s’envolent au-delà de ceux de tous les autres groupes. Comment ne pas y voir une question urgente, presque une alerte adressée à toute la société ? Une mécanique silencieuse que rien ne vient freiner Pourquoi ces chiffres, massifs, restent-ils si peu commentés ? Sans doute parce que le grand âge donne l’illusion d’une sagesse apaisée. La retraite est censée libérer du temps, offrir un recul, donner enfin la possibilité de souffler... Mais la réalité est plus âpre. Pour beaucoup, le retrait de la vie professionnelle entraîne surtout une disparition progressive du rôle social. Les deuils se multiplient, les cercles d’amis se réduisent, la mobilité diminue. La sociologue Monique Dagnaud parle de « solitude structurelle du très grand âge ». Les Petits Frères des Pauvres estiment qu’au moins 300 000 personnes vivent un isolement extrême en France. Pour d’autres, la souffrance physique devient centrale. La gériatre Anne-Sophie Rigaud rappelait dans un entretien à France Info que la douleur chronique est l’un des premiers moteurs du passage à l’acte, bien plus que la dépression « classique ». S’y ajoute une peur, rarement dite mais souvent présente : celle de devenir un poids. « Je ne veux pas vous gêner », « Vous avez assez à faire », « Je ne sers plus à rien » : ces phrases, anodines en apparence, reviennent fréquemment dans la bouche de personnes qui, en réalité, ont commencé à se détacher de la vie. Ce que l’on n’a pas voulu voir Les signaux existent pourtant. Ils tiennent dans une phrase de moins au téléphone, une sortie annulée, un geste inhabituel, une mise en ordre méticuleuse des affaires. Le rapport du ministère de la Santé sur la prévention du suicide rappelait dès 2013 que « la majorité des personnes âgées ayant mis fin à leurs jours avaient exprimé des signes perceptibles dans les semaines précédentes ». Mais qui les entend encore ? Le généraliste manque de temps, les proches s’habituent à des phrases sombres qu’ils prennent pour du fatalisme, l’entourage se persuade qu’« à cet âge-là, c’est normal d’avoir des idées noires ». Ce n’est pas normal. Ce n’est jamais normal. Le numéro national 3114, mis en place pour répondre aux crises suicidaires, reçoit encore peu d’appels de cette tranche d’âge. Les études européennes, comme celle publiée par AGE Platform Europe en 2024, appellent pourtant à des politiques spécifiques, insistant sur le rôle protecteur du lien social. Le psychologue Alain Braconnier parle même de « crise de sens tardive », un phénomène que la société sous-estime, faute d’y avoir déjà été confrontée à grande échelle. Gap, comme un miroir brutal C’est ici que le drame de Gap prend un sens particulier. Le choix du lieu, exposé, banal, presque trivial, renvoie à quelque chose de plus profond : l’envie de disparaître tout en se faisant voir. Comme si un dernier geste pouvait, à défaut d’être compris, au moins être remarqué. Le chercheur Xavier Briffault résumait cette idée dans une conférence au CNRS : « Le suicide n’est pas un refus de la vie, mais souvent un refus de continuer à souffrir seul. » Cette phrase, dans le contexte de Gap, résonne comme un diagnostic. La France vieillit, et pourtant elle n’a jamais autant peiné à regarder sa vieillesse en face. On déplore l’isolement sans le combattre, on parle d’autonomie sans penser au sens, on prolonge la vie sans s’assurer qu’elle reste vivable. Les seniors sont devenus une catégorie statistique, pas une réalité humaine. On leur explique qu’il faudra travailler jusqu’à 67 ans, mais on ferme la porte des embauches dès 55 ans, « parce que les jeunes en ont besoin ». Cette contradiction, François Singer l’avait déjà pointée dans son analyse sur la nouvelle force tranquille : une société qui exige toujours plus de ses anciens mais ne leur offre plus de place réelle finit par fabriquer elle-même le sentiment de trop-plein qui ronge le grand âge. La responsabilité d’une société Le suicide des personnes âgées n’est pas un drame individuel : c’est le symptôme d’une société qui laisse ses anciens glisser dans l’ombre. Empêcher qu’un nouveau geste comme celui de Gap ne surgisse un jour sur un autre parking, dans un autre village, n’exige ni miracle ni politique révolutionnaire, mais simplement une vigilance active : regarder, écouter, prendre au sérieux, ne pas banaliser. Redonner aux anciens une place, un rôle, une voix. Parce qu’au bout du compte, une société se juge à ce qu’elle fait de ses plus fragiles. Et il faudrait cesser de croire que tout se joue uniquement dans la jeunesse : la transmission, la culture et la civilisation continuent de se construire par la parole des aînés, pas seulement par les biberons. C’est en recréant du lien intergénérationnel, en laissant de l’air aux jeunes et de la place aux vieux, que l’on retrouvera ce qui faisait tenir les sociétés : des générations qui se répondent, qui s’enrichissent et qui se tiennent. C'est peut-être cela, au fond, faire nation ! comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... CEUX QUI RESTENT Après le drame, il ne reste ni les titres ni le bruit. Il reste ceux qui doivent continuer, avec leurs questions, leurs doutes et leur culpabilité. Voici leur histoire silencieuse. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Le livre est vivant ou il n’est rien | TSVmag.com

    Le livre est vivant ou il n’est rien — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Le livre est vivant ou il n’est rien Igor Sifensarc Un article de En cette Journée mondiale du livre, TheSyntheticVoice s’interroge : que faire de tous ces livres qui nous entourent… et que nous ne lisons pas ? Faut-il en interdire certains ? Ceux qui décorent sans éveiller ? Ceux qu’on offre aux enfants sans vouloir qu’ils les ouvrent vraiment ? Derrière l’ironie, une vraie question : qu’est-ce qu’un livre vivant ? Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc On pourrait croire à une provocation. Mais la question mérite d’être posée : faut-il interdire les livres qu’on ne lit pas ? Pas ceux qui nous résistent, nous échappent ou nous transforment lentement — non. Ceux qu’on aligne par couleur sur les étagères, qu’on dispose soigneusement pour faire fond de visio, qu’on achète par lots au mètre linéaire chez des décorateurs spécialisés. Il existe aujourd’hui tout un écosystème de livres fabriqués pour ne jamais être lus . Pages figées, couverture neutre, promesse de silence. Le livre n’est plus porteur d’idées, il devient un élément de décor , un signal de bon goût, une métaphore de culture. Un livre dans une chambre d’hôtel ne sert plus à rêver : il signale un standing. C’est un livre zombie , mort mais toujours debout. Mais il y a pire que le livre mort : le livre sage , parfaitement vivant en apparence, mais domestiqué . Celui qu’il faut avoir lu . Celui qu’on cite sans l’avoir traversé. Celui qui fait partie de la liste des œuvres importantes , qu’on coche pour montrer qu’on est "du bon côté". Ce livre-là n’éclaire pas : il confirme . Il ne bouscule rien, il assoit. C’est le livre bourgeoisement bien-pensant , le roman "comme il faut", le récit validé par tous les cercles qui pensent déjà pareil. "Tu l’as lu, au moins ?" "Tu devrais, c’est indispensable." "Franchement, ça fait partie des livres à lire." À lire pour quoi ? Pour qui ? Pour appartenir à quoi ? Pendant ce temps, les enfants sont censés lire. On leur offre des albums, des collections, des classiques. On leur répète que “la lecture, c’est important”. Mais derrière cette injonction se cache parfois une forme subtile d’hypocrisie : veut-on vraiment que les enfants lisent ? Qu’ils deviennent critiques, rêveurs, subversifs ? Ou veut-on juste qu’ils soient "calmes", "occupés", et “dévoreurs de livres” au sens quantitatif ? Le paradoxe est cruel : on célèbre le livre , mais on le vide de son pouvoir. On le montre, on l’offre, on le recommande… mais on ne le laisse plus vraiment faire ce qu’il faisait : déranger, troubler, éveiller . Le livre devient acceptable à condition de rester sage, lisse, "thermorégulé" . Pas de vagues. Pas d’insolence. Pas d’ambiguïté non plus : il faut que ça se tienne. Que ce soit clair, validé, lisible, conforme. Et si on retournait la table ? Interdisons les livres qu’on ne lit pas. Interdisons les livres vendus en lot, les best-sellers désincarnés, les ouvrages fantômes sur les rayonnages figés des salons Airbnb. Interdisons aussi les albums sans mystère, les romans de salon, les essais creux qui n’existent que pour prouver qu’on est au courant. Interdisons tout ce qui fait croire qu’on lit, alors qu’on ne fait que performer la lecture . Et à la place… laissons les enfants lire ce qu’ils veulent. Même des trucs fous. Même des trucs vieux. Même des choses qu’on ne comprend pas. Laissons-les relire, abandonner, rêver entre deux pages. Laissons-les s’ennuyer sans écran, et tomber un jour sur un paragraphe qui changera leur vie. Le livre n’a pas besoin de journée mondiale. Il a besoin de lecteurs vivants . Pas de défenseurs institutionnels, mais de regards écarquillés, de mains tachées d’encre, de silences habités. Il a besoin d’espace, de lenteur, de désordre. Il a besoin d’être ouvrable , au sens spirituel du terme. Et toi, lecteur, tu le sais déjà : il n’y a pas de livre essentiel. Il n’y a que celui qu’on a ouvert un jour… et qu’on n’a jamais refermé tout à fait. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Quand l’IA tombe sur un poème et panique doucement Chaque nuit, pendant que les humains dorment, les intelligences artificielles lisent. Pas pour rêver. Pour apprendre. Résumer. Classer. Mais parfois, elles tombent sur un texte qui résiste. Une phrase sans sujet. Une métaphore bancale. Un silence trop long. Et là, dans l’invisible mécanique, quelque chose bloque . Ce bonus vous ouvre la mémoire d’un robot un peu trop littéraire. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Consommation & Économie | TSVmag.com

    💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 🌐 Actualité ❤️ Santé 💰 Conso 🧳 Tourisme 🎭 Culture 🧠 Analyse 🔤 ABCdaire ➡️ Allez aux pages suivantes ou filtrez par catégories Tout Afficher Actualité & société Santé & Éducation Économie Tourisme & Mobilité Culture & Médias Analyses ABCdaire Consommation & Économie Black Friday : le triomphe du faux choix Derrière l’avalanche de promotions, le Black Friday reste moins une fête commerciale qu’un dispositif parfaitement huilé. Une mécanique où l’apparence du choix dissimule la logique d’un marché qui décide avant nous. Lire Beaujolais Nouveau : la fête qui cache de vrais grands vins Chaque année, le troisième jeudi de novembre, la France fait semblant de redécouvrir la première gorgée du Beaujolais Nouveau. Fête populaire, opération commerciale, rituel automnal : le Nouveau revient, avec son goût de banane, ses soirées cavistes et ses débats à n’en plus finir. Pourtant, derrière ce vin déguisé comme un communiqué de presse, la région cache certains des plus grands crus rouges accessibles de France. Allons voir ce que raconte vraiment cette tradition. Lire Le protectionnisme à la sauce bobo Alors que SHEIN, symbole planétaire de l’ultra-fast-fashion, s’installe au BHV Marais, le choc dépasse la mode : c’est tout un pays qui se découvre soudain protectionniste. Agnès B. crie au scandale, les réseaux s’indignent, les “éthiques sélectives” s’affolent. Une posture morale, moins à la mode que paradoxale : ceux qui condamnent soudainement la mondialisation… sont précisément ceux qui la fabriquent. Lire La crevette française qui défie l’océan mondial Elles viennent d’Indonésie, d’Équateur ou du Vietnam. Et si demain, elles venaient de Nantes ? Avec Lisaqua, une start-up qui vient de lever 9 millions d’euros pour produire des crevettes « écolos » en circuit fermé, la France ose défier l’un des marchés les plus mondialisés au monde. Une bataille où se mêlent écologie, économie… et allergènes. Lire 🎃 Halloween, cette fête qui nous est imposée Elle surgit chaque automne, déguisée en tradition universelle. On croit fêter les morts, on célèbre surtout un marketing planétaire. Mais d’où vient Halloween ? Comment une fête celte a-t-elle été recyclée par l’Amérique avant de revenir hanter l’Europe ? Et surtout : a-t-on encore le droit de ne pas aimer Halloween sans passer pour un rabat-joie ? Lire La France en apnée : comment l’instabilité politique plombe l’économie réelle Depuis des mois, la France navigue à vue. Remaniements reportés, réformes ajournées, budgets bricolés : l’instabilité politique s’est installée comme un bruit de fond permanent. Et ce vacarme vulgaire coûte cher. Suspendue à ses interminables querelles et calculs "politichiens", la France est en apnée : et c'est toute l’économie réelle qui retient son souffle... Lire L’écologie, une valeur pour riches ? En France, le nombre de fermes bio recule pour la première fois depuis vingt ans. Un coup d’arrêt brutal, presque symbolique : le rêve vert s’essouffle, la terre se décourage. Ce déclin n’est pas qu’un accident conjoncturel : il révèle une fracture sociale profonde. L’écologie, autrefois présentée comme horizon commun, s’installe désormais comme un marqueur de classe. Lire Penser l’argent sans qu’il se dévoie Depuis que l’homme enterre ses morts avec des bijoux rares, l’économie a une racine anthropologique : nous conférons de la valeur à la rareté. Les coquillages rares, le sel, l’or, les pierres précieuses… Ce ne sont pas seulement des biens matériels, mais des symboles de prestige, de pouvoir, d’échange. En ce sens, le capitalisme n’est pas une invention moderne, mais une constante humaine : il naît de notre désir et de notre imagination. Lire L’eau du robinet Le trésor oublié de nos cuisines. Elle jaillit dans nos verres comme si c’était la chose la plus ordinaire du monde. Pourtant, l’eau du robinet est sans doute le luxe le plus démocratique qui existe : sûre, économique et écologique. Lire Apple invente l’oreille universelle Mardi 9 septembre, Tim Cook a dévoilé l’iPhone 17 et les derniers modèles d’AirPods. Comme toujours, les superlatifs ont fusé, la mise en scène était millimétrée, et le monde de la tech a retenu son souffle. Pourtant, la vraie révolution n’est peut-être pas celle d’un nouveau smartphone ou d’un écran plus lumineux. Elle tient dans un détail presque discret : les AirPods deviennent traducteurs simultanés. Lire IFA 2025 : quand Berlin allume les projecteurs… et les illusions de la tech Chaque mois de septembre, Berlin devient la capitale mondiale des écrans et des gadgets. L’IFA, pour Internationale Funkausstellung (« Exposition internationale de la radio »), a vu le jour en 1924, au temps où les haut-parleurs grésillaient et où la télévision n’était qu’un rêve. Les plus grands inventeurs, comme Albert Einstein en 1930, y ont présenté leurs visions... Lire Spiruline : verte promesse ou illusion bleue ? Elle ne pousse ni dans les prés ni sur les arbres. On ne la cueille pas à la main, mais on la récolte avec des filets très fins, dans des bassins chauffés à 35 degrés. La spiruline n’a rien de rustique, ni de familier. Et pourtant, elle s’invite dans nos assiettes avec la promesse d’une santé renforcée, d’une vitalité retrouvée, parfois même d’une silhouette affinée. Depuis quelques années, cette micro-algue fait figure d’élue dans l’univers incertain des super-aliments... Lire First Précédent 1 Page 1 Suivant Last ➡️ Faites défiler de gauche à droite. 12 articles par page ! ➡️ Black Friday : le triomphe du faux choix Lire Beaujolais Nouveau : la fête qui cache de vrais grands vins Lire Le protectionnisme à la sauce bobo Lire La crevette française qui défie l’océan mondial Lire 🎃 Halloween, cette fête qui nous est imposée Lire La France en apnée : comment l’instabilité politique plombe l’économie réelle Lire L’écologie, une valeur pour riches ? Lire Penser l’argent sans qu’il se dévoie Lire L’eau du robinet Lire Apple invente l’oreille universelle Lire IFA 2025 : quand Berlin allume les projecteurs… et les illusions de la tech Lire Spiruline : verte promesse ou illusion bleue ? Lire

  • Les ponts qui changent la donne | TSVmag.com

    Les ponts qui changent la donne — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Les ponts qui changent la donne Frison Gaspier Un article de Partir en mai ! Ils sont là, alignés sur le calendrier comme des promesses de respiration : 1er, 8, 9, 20 mai. Quand ils tombent bien, c’est une autorisation collective à décrocher. Mieux : à s’échapper. Pour beaucoup de Français, le mois de mai n’est pas une saison mais un passage. Celui qui relie un hiver trop long à l’été qu’on espère. Et ce passage, on l’emprunte en partant. Même pour trois jours. Même pas loin. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Frison Gaspier Le tourisme des "pas trop loin, mais loin quand même" Avec la généralisation du télétravail, l’inflation du prix des billets d’avion et la montée en puissance des envies de “slow travel”, un nouveau tourisme se dessine : plus court, plus local, mais pas moins riche. Mai, avec ses week-ends rallongés, devient le terrain d’expérimentation rêvé pour cette tendance. “On voit beaucoup de gens arriver pour deux ou trois nuits, parfois en solo, souvent en couple. Ils cherchent du calme, de la nature, des trucs à voir sans faire 500 kilomètres .” Le constat est signé Louis, gérant d’un petit gîte dans l’Yonne. “C’est fou comme ce mois peut sauver une saison entière. En mai, on refuse du monde. En juillet, on attend les réservations .” Son témoignage n’est pas isolé. Dans les terres de France, loin des bords de mer saturés ou des capitales embouteillées, certains territoires mal connus affichent complet. C’est souvent là que Cléo Delarque, exploratrice du sensible dans En plein dedans , pose ses valises : un musée de la mine niché dans les Vosges, une maison d’artiste en Catalogne, une abbaye oubliée dans l’Aveyron. Ces lieux, jusqu’ici “trop loin pour un week-end, pas assez emblématiques pour les vacances”, deviennent soudain les destinations idéales… quand le temps se dilate. Week-end prolongé, calcul accéléré Mais encore faut-il pouvoir partir. Et surtout : choisir comment . Car derrière l’euphorie du pont, il y a l’équation financière. Contrairement aux idées reçues, le camping-car – star supposée de la liberté économique – ne gagne pas toujours la bataille du porte-monnaie. Petite comparaison réaliste, pour un couple partant trois jours. Scénario 1 : un Airbnb rustique à la campagne. Comptez 80 à 110 € la nuit , soit 160 à 220 € le week-end. Ajoutez un peu d’essence, et c’est tout. Scénario 2 : un départ en train Ouigo , réservé tôt : 20 à 40 € l’aller-retour , plus deux nuits d’hôtel économique à 50–70 € : total, 140 à 190 € . Scénario 3 : un camping-car personnel . Il faut compter environ 60 € de carburant pour 300 km, plus 20 à 25 € d’aires et parfois des péages . Total : 100 à 150 € , raisonnable. Mais… Scénario 4 : vous louez un camping-car . Même au plus bas, comptez 90 à 120 € par jour , sans compter les frais de service. Ajoutez le carburant et les aires, et l’addition grimpe à 400–550 € . Pour trois jours. Autant dire que le mythe s’effondre vite : non, la vanlife n’est pas toujours bon marché. Une géographie chamboulée par le calendrier Et pourtant, malgré tout, ça part. Ça roule, ça réserve, ça improvise. Car le pont de mai n’est pas un départ en vacances, c’est un acte de résistance : au stress, à l’enfermement, à la ligne droite du métro-boulot-dodo. Et cette résistance, de plus en plus de territoires la captent. Le Cantal, le Morvan, le pays de Redon, les Corbières, les rives du Lot… Autant de zones “intermédiaires”, longtemps ignorées, aujourd’hui redécouvertes. Ici, pas de queue au musée. Pas de paillote hors de prix. Mais des chemins creux, des marchés où l’on parle patois, des hôtels familiaux qui ferment en août mais tournent plein en mai. C’est un autre calendrier touristique qui émerge, par petites touches. Une nouvelle saison, à l’écart des saisons. Et si mai devenait le nouveau luxe ? Au fond, ce que mai change, ce n’est pas le tourisme : c’est notre rapport au temps. Voyager sans poser quinze jours. Partir sans planifier un an à l’avance. Respirer sans quitter le pays. Peut-être que le luxe est là, justement : dans la possibilité de partir souvent, brièvement, sans prétention . Alors non, tous les Français ne peuvent pas se permettre ces escapades. Certains travaillent les jours fériés. D’autres n’ont pas les moyens. Mais pour ceux qui le peuvent, mai offre cette fenêtre singulière où le voyage retrouve sa forme la plus douce : un peu d’ailleurs dans le fil du quotidien. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 🎁 Hors calendrier : 6 destinations d’Europe à découvrir avant tout le monde Partir quand personne n’y pense Dans un monde où tout le monde part en même temps, le vrai luxe est de s’éclipser discrètement . Le mois de mai offre cette chance rare : quelques jours volés au calendrier, à condition de savoir où aller. Ni loin, ni cher, mais autrement. Voici 6 lieux à portée d’escapade, parfaits pour se ressourcer sans se ruiner — et surtout, sans la foule. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • France Télévisions : une décennie perdue | TSVmag.com

    France Télévisions : une décennie perdue — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche France Télévisions : une décennie perdue Nicolas Guerté Un article de Un rapport de la Cour des comptes publié le 23 septembre a fait l’effet d’un électrochoc : France Télévisions, le mastodonte de l’audiovisuel public, se trouve au bord d’une rupture légale. Derrière les chiffres, c’est aussi une présidence - celle de Delphine Ernotte, en place depuis 2015 - qui se retrouve directement questionnée. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté Une alerte rouge, cette fois officielle 81 millions d’euros de déficit cumulé entre 2017 et 2024. Des capitaux propres en chute libre, passés de près de 300 millions à moins de 180. Un seuil critique atteint : les fonds propres sont désormais inférieurs à la moitié du capital social, ce qui, selon le Code du commerce, pourrait justifier une dissolution de la société dès 2026 si aucune mesure n’est prise. La Cour des comptes n’emploie pas de circonvolutions : elle parle d’« absence de réaction » face à un « péril financier imminent » . C’est une gifle institutionnelle. Car derrière les chiffres, il y a la démonstration que le modèle économique de France Télévisions, financé quasi intégralement par la collectivité, est à bout de souffle : 81 millions d’euros de déficit en sept ans, dont 40 sur la seule dernière année . Côté pile , les animateurs et journalistes phares de la chaîne sermonnent les Français (qui votent si mal) sur la dette publique, l’écologie ou l’égoïsme des grandes fortunes, se posant en vigies du peuple. Côté face , c’est un tout autre spectacle : 53 voitures de fonction (!) pour un coût annuel de près de 1,7 million d’euros, près de 4 millions dépensés en taxis et missions en 2024, des salaires mirobolants et une irresponsabilité érigée en mode de gouvernance. Jamais dénoncée par... Elise Lucet (et ses 25 000 euros par mois). Le salaire moyen à France Télévisions atteint 72 000 euros bruts par an : une moyenne qui inclut tous les postes, de l’agent d’entretien aux cadres dirigeants. Dix ans d’Ernotte, dix ans d’aveuglement Delphine Ernotte est arrivée à la tête de France Télévisions en août 2015. Elle a été reconduite en 2020, puis en mai 2025, malgré les critiques récurrentes. Dix ans de gouvernance, souvent perçue comme une forme d’arrogance. Dix ans de débats sur sa stratégie, entre plans sociaux, échecs numériques et absence de réforme structurelle. Que lui reproche-t-on aujourd’hui, implicitement mais avec insistance ? La masse salariale , d’abord : inchangée malgré des plans de départs volontaires, plombée par un accord collectif signé en 2013 qui alourdit les charges et ne réduit pas la précarité. Les choix stratégiques , ensuite : l’échec retentissant de Salto, plateforme avortée avant même d’avoir trouvé son public. La gouvernance , enfin : un conseil d’administration alerté depuis des années sur la chute des fonds propres, mais sans décisions concrètes. La Cour n’écrit pas « Ernotte » , mais chacun comprend : si la dérive ne date pas d’hier, elle s’est accélérée sous son mandat. Pourquoi reste-t-elle en place ? C’est le mystère et, pour beaucoup, le scandale. Car en toute logique, une direction jugée si défaillante devrait être sanctionnée. Mais les règles institutionnelles verrouillent le système : un mandat de cinq ans, difficile à interrompre. Et, surtout, le soutien implicite de l’État, actionnaire unique, qui préfère la continuité à la rupture. Peu importe la dette et le gouffre cumulé sur le dos des contribuables. La perception d’une proximité avec Emmanuel Macron, régulièrement évoquée par ses détracteurs, accentue le malaise. Une vidéo où Ernotte dit être « très impressionnée » par le président circule largement . Elle y apparaît presque fan, avec une forme de fatuité gênante, comme si la présidente de France Télévisions oubliait qu’elle incarne l’indépendance du service public, et non l’admiration d’une groupie du chef de l’État. Elle alimente l’idée que la dirigeante bénéficie d’un parapluie politique. Le paradoxe d’un service public surdoté Le paradoxe est cruel : malgré ses difficultés, France Télévisions n’a jamais cessé de produire, d’occuper l’espace, de générer des audiences jugées « satisfaisantes ». Mais à quel prix ? Des effectifs pléthoriques, des accords sociaux généreux, et une dépendance absolue aux financements publics . Autrement dit : aux seuls Français qui paient des impôts, sommés d’entretenir une machine qui vit au-dessus de ses moyens. Rémunérations et pluralisme : le double scandale Dans ce contexte financier alarmant, les rémunérations des têtes visibles du service public deviennent doublement inconvenantes. Léa Salamé touchera 25 000 euros par mois pour assurer le Journal de 20h sur France 2, un montant qu’elle a elle-même annoncé librement. À titre de comparaison, la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, est souvent créditée d’environ 33 000 euros par mois , tous frais et primes possibles compris. Mais le problème dépasse la seule question des salaires : il touche au cœur du pluralisme éditorial . L’audiovisuel public est censé représenter toutes les sensibilités de la nation. Or, il se retrouve souvent monopolisé par une orientation bien particulière. Léa Salamé, figure centrale de France 2, est une journaliste au style marqué, identifiable, qui incarne une certaine vision du débat. Mais elle est aussi l’épouse de Raphaël Glucksmann, eurodéputé et présidentiable, ce qui accentue encore la perception d’un déséquilibre. La ligne est d’ailleurs explicitée par Delphine Ernotte elle-même : « On ne représente pas la France telle qu’elle est mais telle qu’on voudrait qu’elle soit… » Ce n’est plus une photographie du réel, mais une projection idéologique assumée. Le monde tel qu’il est n’intéresse plus : seule compte la mise en scène au service de la propagnade. Dans ces conditions, le salaire de Léa Salamé devient plus qu’un chiffre : il symbolise ce projet éditorial. Et la démocratie ne peut se satisfaire d’un audiovisuel financé par tous, mais parlant au nom de quelques-uns. Dissolution en 2026 ? La Cour des comptes ne se contente pas de recommander des ajustements. Elle rappelle que si les capitaux propres restent inférieurs à la moitié du capital social au 31 décembre 2026, tout créancier pourra demander en justice la dissolution de France Télévisions . On n’en est plus au débat théorique : c’est écrit dans la loi. Un colosse aux pieds d’argile En 2015, Delphine Ernotte promettait une télévision moderne, audacieuse, tournée vers l’avenir. Dix ans plus tard, la Cour des comptes décrit un navire à la dérive, menacé de naufrage juridique. Dix ans de présidence Ernotte ont laissé l’audiovisuel public exsangue . Le service public audiovisuel survivra sans doute, d’une manière ou d’une autre. Mais ce rapport marque un point de bascule : il révèle que la crise n’est plus budgétaire ou managériale, elle est existentielle. France Télévisions peut-elle encore se réinventer ? Ou sa gestion dispendieuse et partisane précipitera-t-elle sa privatisation, entre rigueur et vengeance ? comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Journal d’une télé en faillite Carnet intime de France Télévisions, institution publique en crise. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • Pourquoi Macron est un Caméléon | TSVmag.com

    Pourquoi Macron est un Caméléon — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Pourquoi Macron est un Caméléon Quentin Règles Un article de Loin des débats partisans, nous nous penchons sur ses attitudes, ses stratégies comportementales et ses modes de communication, en les comparant à celles d’un maître de l’adaptation : le caméléon. Un regard intriguant sur un leader qui, comme ce reptile fascinant, excelle dans l’art du mimétisme, de la souplesse idéologique et de la transformation stratégique pour mieux survivre et dominer son environnement. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Quentin Règles Le Caméléon Politique : Une Adaptabilité Extrême Macron a cette capacité rare de changer de couleur en fonction du contexte, du public et de l’époque. Il peut tour à tour incarner le progressiste et le conservateur, le technocrate et le tribun du peuple, l’européen convaincu et le protecteur du "roman national". À l’image du caméléon qui ajuste ses teintes pour se fondre dans son environnement ou signaler une intention, il module son discours et son attitude pour capter l’attention et déjouer les attaques. L’Art du Déplacement : Toujours un Coup d’Avance Dans la nature, le caméléon se distingue par sa manière de se mouvoir lentement, prudemment, mais toujours stratégiquement. Macron adopte une posture similaire : il avance en anticipant, en calculant chaque mouvement politique pour surprendre ses adversaires. Son accession au pouvoir en est la preuve éclatante : il a su se détacher de son ancien milieu (le gouvernement Hollande), se redéfinir comme une figure nouvelle et capter l’électorat qui cherchait un renouveau. Un Langage Insaisissable : L’Habileté du Discours Le caméléon possède une langue qui frappe vite et loin, capable de capturer sa proie en un éclair. Macron, lui, utilise un verbe acéré, une dialectique complexe qui peut séduire, déconcerter ou dominer ses interlocuteurs. Son langage souvent abstrait, son goût pour les phrases longues et ses références philosophiques lui permettent de donner le ton du débat, tout en laissant parfois son auditoire dans une zone d’interprétation. Comme un caméléon, il sait être insaisissable, rendant difficile toute attaque frontale. La Maîtrise du Camouflage : Un Leader Multiforme Le caméléon ne change pas seulement de couleur pour se cacher, mais aussi pour communiquer son état émotionnel. Macron ajuste son image en fonction des circonstances : il peut être le président proche du peuple lors d’une crise, le chef de guerre quand l’autorité est nécessaire, ou encore le réformateur audacieux lorsqu’il faut projeter une vision. Son mimétisme lui permet de désarçonner ses adversaires, qui peinent à le classer dans une case fixe. Une Fragilité Cachée : L’Enjeu de la Cohérence Si le caméléon est un maître de l’adaptation, il court aussi un risque : celui de devenir illisible. À force de changer de ton, de cap ou de priorités, Macron a parfois suscité l’incompréhension, voire la défiance. Son pragmatisme peut être perçu comme du cynisme, son volontarisme comme de l’arrogance. En psychanalyse, cette capacité à se réinventer en permanence peut s’apparenter à une quête de maîtrise totale, mais aussi à une difficulté à fixer une identité stable et rassurante pour ses partisans. Conclusion : Un Leadership de Transformation Emmanuel Macron incarne un type de leadership fondé sur l’agilité, l’adaptation et l’anticipation. Comme le caméléon, il évolue dans un environnement mouvant en modifiant son apparence, son discours et sa posture. Cela lui permet de déjouer les pièges et d’imposer son propre rythme. Mais cette flexibilité a un revers : à trop vouloir incarner tous les rôles, il peut donner l’impression de ne s’attacher à aucun. Une chose est sûre, comme le caméléon qui guette en hauteur, Macron continue d’observer, de se positionner et d’ajuster ses couleurs en fonction du monde qui l’entoure. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... L'Analyse psychologique d’Emmanuel Macron L’analyse de la personnalité d’Emmanuel Macron repose sur des modèles psychologiques éprouvés, notamment le modèle des Big Five et l’étude des traits de leadership et des dynamiques de pouvoir . Son parcours atypique, son style de gouvernance et ses interactions sociales permettent d’identifier des caractéristiques psychologiques dominantes qui façonnent son comportement. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

  • L’atout cœur | TSVmag.com

    L’atout cœur — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche L’atout cœur Luna Myriandreau Un article de Il bat depuis notre premier souffle, avec une régularité implacable qui nous fait parfois oublier sa fragilité. Le cœur est à la fois horloge intime et boussole silencieuse. Chaque 29 septembre, la Journée mondiale du cœur nous rappelle que derrière les statistiques de santé publique se cache une responsabilité personnelle : apprendre à protéger ce moteur discret de nos vies. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Luna Myriandreau Les signes qu’il ne faut pas ignorer Les maladies cardiovasculaires ne surgissent presque jamais sans prévenir. Les symptômes sont là, discrets mais insistants : une douleur thoracique qui remonte vers la mâchoire ou irradie dans le bras gauche, une fatigue soudaine qui n’a rien d’habituelle, un souffle court pour un simple escalier, des palpitations qui dérangent le sommeil. Trop souvent, nous attribuons ces signaux au stress du quotidien ou à l’âge. Mais ces fausses excuses coûtent cher : ce qui aurait pu être anticipé se transforme en urgence vitale. « Le cœur ne meurt jamais d’un coup ; il meurt souvent d’avoir été trop longtemps ignoré. » Le poids du stress Dans cette équation, le stress joue un rôle majeur. Véritable toxine invisible, il accélère le rythme cardiaque, tend les artères, dérègle la tension. Il est aujourd’hui reconnu comme un facteur de risque aussi puissant que le tabac ou le cholestérol. Gérer son stress n’est pas un luxe mais un geste de prévention. Respirer lentement, pratiquer la marche, accorder du temps au silence, trouver des rituels apaisants : ces pratiques sont autant de digues dressées contre la tempête intérieure. Le cœur se nourrit d’oxygène, certes, mais aussi de sérénité. Quand l’innovation sauve des vies La médecine moderne n’est pas restée sourde à ces alertes. Les montres connectées , capables de détecter des arythmies ou de suivre la fréquence cardiaque en continu, sont devenues des sentinelles de poche. La télémédecine permet d’envoyer un électrocardiogramme à son cardiologue en quelques secondes. Les chirurgies mini-invasives réduisent les séquelles, tandis que les stents de nouvelle génération repoussent les limites de la réparation. Mais même la plus brillante des technologies ne peut remplacer la vigilance individuelle : aucun algorithme n’est aussi fin qu’une oreille attentive à ses propres battements. Un art de vivre, plus qu’une discipline Protéger son cœur n’est pas synonyme d’austérité, mais plutôt d’une forme de sagesse quotidienne. Une alimentation plus simple, riche en légumes, fruits, huile d’olive et poissons gras. Une activité physique régulière, pas forcément sportive : marcher, jardiner, danser suffisent. Un sommeil respecté, loin des écrans trop tardifs. Et puis, un facteur moins quantifiable mais essentiel : aimer. Le cœur bat mieux quand il bat pour quelqu’un, quand il est stimulé par les liens humains, la tendresse, la joie partagée. L’atout de chaque jour Le 29 septembre n’est pas seulement une date symbolique : c’est un rappel. Chaque jour, chacun peut devenir gardien de son propre cœur. Les maladies cardiovasculaires sont une tragédie planétaire, mais leur prévention reste à portée de gestes simples. Dans un monde pressé, prendre le temps de respirer, de marcher, de rire ou de se taire est déjà un acte de résistance. Le véritable atout cœur , c’est cette attention silencieuse que nous lui devons. Il bat pour nous. À nous d’apprendre à nous battre pour lui. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Une horloge de vie Il commence bien avant que nous ouvrions les yeux. Avant même que nous respirions. Dans l’ombre tiède du ventre maternel, il se met à battre, comme une horloge intime que rien ne saurait arrêter. Un battement, puis un autre. Et déjà, le temps a commencé. Le cœur est la première montre que nous possédons, et la seule qui ne s’achète pas. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne

bottom of page