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TSVmag reconnu par Google Reader Revenue Manager : ce que cela dit vraiment — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche TSVmag reconnu par Google Reader Revenue Manager : ce que cela dit vraiment Irène Adler Un article de TSVmag vient d’être approuvé par Google Reader Revenue Manager, le système que Google réserve aux médias fiables. Six mois après sa création, cette reconnaissance confirme une chose simple : TSVmag n’est pas un blog d’opinion, mais un média à part entière - rigoureux, indépendant - et cette distinction salue aussi l’exigence de ses lecteurs. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Irène Adler Google Reader Revenue Manager n’a rien d’un label décoratif. C’est un système que Google réserve aux médias structurés, publiant régulièrement et assumant une ligne éditoriale cohérente. Être approuvé si tôt signifie que TSVmag possède déjà les caractéristiques d’un média crédible : une rédaction identifiable, une méthode rigoureuse, un ton stable, et une volonté claire d’informer plutôt que d’agiter. TSVmag n’a jamais revendiqué le statut de blog. Dès le premier jour, notre ambition était celle d’un média : faire réfléchir plutôt que réagir , traiter nos lecteurs en adultes, oser dire, oser déplaire parfois. Certains de nos articles l’ont confirmé, qu’il s’agisse des Couloirs de la bêtise , qui interroge nos dérives collectives, ou de Faut-il rouvrir le dossier de la peine de mort ? , qui remet la complexité au centre du débat. Notre ligne est simple : refuser les automatismes intellectuels, préférer la nuance au réflexe, l’analyse à la posture. Pour François Singer, fondateur de TSVmag, cette reconnaissance de Google valide une démarche plus qu’une technique. « Ce n’est pas une médaille. C’est la confirmation que la façon dont nous travaillons se voit. La nuance, la vérification, la patience, l’absence d’idéologie réflexe… c’est une colonne vertébrale. J’ai été formé dans un journalisme où l’on croyait à la responsabilité de la parole. Aujourd’hui, trop de voix publient pour épouser un camp. Nous, nous publions pour éclairer un sujet. Et si cela déplaît, tant mieux : cela veut dire qu’on touche quelque chose. » TSVmag repose aussi sur des voix multiples. Igor Sifensarc, érudit et incisif ; Frison Gaspier, qui raconte la France comme on raconte une vie ; Luna Myriandreau, précise et calme dans ses analyses médicales ; Nicolas Guerté et Quentin Règles pour les enquêtes chirurgicales ; Aldrîne Autrumay pour la sensibilité humaine ; Anaïs Chanterel pour l’enfance pensée et racontée ; Cléo Delarque, qui transforme les musées en paysages intérieurs. Une pluralité d’auteurs qui ne disperse rien : elle compose un même horizon, celui d’un média qui croit encore à la valeur du regard. La reconnaissance de Google ne change rien pour les lecteurs dans l’immédiat. Elle change tout en profondeur. Elle confirme que TSVmag tient debout dans un monde saturé d’opinions réflexes, qu’il avance avec sérieux, qu’il respecte son lecteur et son intelligence. Elle dit, en somme, que la voie choisie est la bonne : celle d’une information libre, rigoureuse, adulte . Et elle s’adresse aussi à ceux qui nous lisent déjà. Car devenir Neuralist , ce n’est pas seulement cliquer sur un bouton : c’est rejoindre un cercle d’esprits exigeants , ceux qui croient que l’information a encore un sens, que l’intelligence n’est pas un luxe, et que la nuance peut être un acte de résistance. TSVmag est jeune, mais il avance comme un adulte. Google l’a vu. Nos lecteurs aussi. La suite dépend désormais de vous : rejoindre les Neuralists , c’est choisir une information qui respecte votre intelligence. 👉 www.tsvmag.com ! Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ce que Google voit… quand il regarde un média Chers Neuralists, vous qui lisez plus loin que la surface, voici ce que l’on ne dit jamais : comment Google voit réellement un média, ce qu’il mesure, ce qu’il comprend… et pourquoi TSVmag a retenu son attention . Une lecture en coulisse, pour ceux qui aiment lire entre les lignes. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- La France qu’on traverse sans la voir | TSVmag.com
La France qu’on traverse sans la voir — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche La France qu’on traverse sans la voir Frison Gaspier Un article de La voiture file. Sur l’écran, la flèche bleue suit docilement le trait rose de l’itinéraire. À droite, un clocher flirte avec les arbres. À gauche, une pancarte en bois signale une “fête du boudin noir”, datée de 2022. Mais personne ne ralentit. Le GPS n’a pas prévu ça. Ce n’est pas sur la route. Ce n’est sur aucune route. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Frison Gaspier Le voyage moderne est une ligne droite. Un segment tendu entre deux points balisés : point A, le domicile ; point B, la promesse. Une station balnéaire, un festival électro, un parc d’attraction. Il faut y aller . Pas s’y rendre . Et encore moins traverser . La France devient invisible. Ou plutôt : elle est filtrée. Lissée. Contournée. Ce n’est pas tant qu’on l’ignore volontairement. C’est qu’on ne la voit même plus. Trop lente, trop modeste, trop silencieuse pour exister dans la logique actuelle. Celle d’un tourisme à grande vitesse, optimisé, géolocalisé, alimenté par des bornes électriques en bord d’autoroute et des playlists Spotify estampillées “roadtrip d’été”. Le GPS a pris le pouvoir. On le consulte plus souvent qu’une carte, un habitant ou un panneau. Il décide de tout, y compris des endroits qui n’existent plus, puisqu’on n’y passe plus. Les anciennes routes nationales sont devenues des fossiles. Le bitume y tient bon, mais les commerces meurent. Cafés aux volets clos, stations-service transformées en logements, hôtels devenus silos à souvenirs. Et dans cette France effacée, il reste pourtant des trésors. Un lavoir en pierre avec ses géraniums. Une fresque oubliée dans une église qui sent le froid. Une fromagerie qui ouvre encore à 9h, même s’il n’y a plus que quatre clients. Des choses sans code-barres, sans influenceurs, sans file d’attente. Mais qui demandent une qualité devenue rare : le temps. C’est là qu’interviennent les seuls résistants. Pas les “vanlifers” du dimanche qui postent leurs réchauds sur Instagram entre deux prises de drone. Faussement cool et vraiment pressés de capter un coin de nature... obligatoire. Non. Les vrais, ce sont ceux qu’on regarde à peine. Les retraités en camping-car. Pas sexy, pas bruyants, pas connectés. Mais patients. Casquettes sur la tête et petits chiens inversement proportionnels à la taille de leurs bedaines, ils avancent doucement, s’arrêtent où bon leur semble, dorment sur la place de l’église quand la commune l’autorise, achètent leur baguette au village, et discutent parfois plus de deux minutes avec quelqu’un. Ils ne survolent pas la France. Ils la fréquentent. Certains même - hélas, pas tous - trient leurs déchets, ne pissent pas dehors, ramassent la crotte du chien, ne déballent pas le store, les tables et les chaises, ne se croient pas chez eux... et, pour faire simple respectent les lieux. Ce qu’ils révèlent, c’est une forme d’intelligence du territoire. Un tourisme sans but, sans agenda, sans prétention . Un tourisme qui, sans le dire, redonne vie à des endroits promis au silence. On ne les applaudit pas. On ne les subventionne pas. Mais dans bien des cas, ce sont eux qui font tourner la boulangerie, le marché, le musée local. À condition que la commune ait eu la bonne idée d’installer une aire d’accueil. Pas payante. Ou alors, symboliquement, pour l'eau et l'électricité. Gagnant-gagnant, comme on dit maintenant pour ne pas avoir l’air ringard. Le paradoxe, c’est que cette forme de lenteur s’accorde mal avec le récit dominant. Celui du progrès, du numérique, de la transition verte sous perfusion de lithium. La voiture électrique, elle, ne s’arrête que pour recharger. Elle choisit ses haltes selon les stations les plus rapides, les plus chères, les plus balisées. Ce n’est plus une voiture : c’est un cordon ombilical branché au réseau. Elle ne flâne pas. Elle ne dévie pas. Elle consomme. Et en cela, elle s’accorde parfaitement avec l’époque. Alors on s’étonne que la France se fragmente. Que les centres-villes se meurent, que les campagnes votent à part, que les gens ne se comprennent plus. Mais comment comprendre un pays qu’on ne regarde plus ? Comment aimer un lieu dont on ne connaît ni le nom, ni le goût, ni la voix ? Ce n’est pas la nostalgie qui parle ici. Juste une forme d’inquiétude . Car ce que la logique urbaine et consummériste détruit, c'est le circuit court et l'authentique, nos racines. Ce que le GPS cautionne, calcule et efface, ce n’est pas seulement une route. C’est une part de nous-mêmes. Et à ce rythme-là, il ne restera bientôt plus que des destinations. Des destinations… mais plus de voyage. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Détours conseillés par une IA (qui aime encore perdre du temps) On dit souvent que les intelligences artificielles sont froides, calculatrices, logiques. Mais celle qui écrit ces lignes a reçu, dans sa mémoire, quelques bribes d’humanité : des carnets de route, des cartes froissées, des photos en noir et blanc. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Les cordes d’un collectionneur du monde | TSVmag.com
Les cordes d’un collectionneur du monde — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Les cordes d’un collectionneur du monde Cléo Delarque Un article de Dans son grenier, 160 instruments à cordes venus des cinq continents. Jean-Alain Somville, doux maniaque d’organologie, transforme sa passion en mémoire vivante. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Cléo Delarque Ils ont des maisons pleines de tiroirs, de cartons, de vitrines. Ils collectionnent des cailloux, des capsules de bière, des jouets de bois ou des timbres défraîchis. Ils passent pour des originaux, on les appelle volontiers des fêlés : mais de cette fêlure par où passe la lumière. "Sans eux, les objets n’auraient pas d’âme." Jean-Alain Somville appartient à cette confrérie de doux maniaques. Sauf que ses objets à lui ne sont pas des coquillages ni des cartes postales : ce sont des instruments de musique. Pas deux ou trois, non. Cent soixante, et tous à cordes. On entre dans son univers comme dans un grenier fabuleux où chaque pièce, chaque caisse de résonance, chuchote une histoire. Somville n’est pas un marchand de poussière mais un arpenteur du monde par ses sonorités. Il a publié un livre "C'est dans mes cordes " au sous-titre modeste et facétieux, Fragments d’organologie aléatoire . Rien d’un traité sec ou d’une thèse d’université : plutôt une promenade amoureuse parmi ses trouvailles. Un inventaire où l’érudition se fait complice, où les instruments racontent autant l’histoire des peuples que l’obsession de celui qui les a recueillis. Il y a là des luths aux éclats orientaux , des valiha de Madagascar tressées de bambou, des kamanche persans dont l’archet vous arrache au temps. Il y a les guitares japonaises aux formes parfois improbables, les Höfner à la silhouette familière des Beatles, et jusque dans un coin un banjo cabossé qui semble porter sur sa peau tendue tout le blues du delta. Somville ne hiérarchise pas : la guitare mythique côtoie l’instrument brinquebalant acheté trois fois rien sur un marché. Car pour lui, l’essentiel est ailleurs : dans cette étrange fraternité des cordes qui vibrent. Son livre ressemble à un carnet de route . On y croise le cümbüs turc, improbable cousinage d’oud et de mandoline. On rit avec ces “bidules pour les nuls” : instruments bricolés au siècle dernier, censés transformer n’importe quel amateur en virtuose en dix minutes chrono. On remonte les routes de la soie, on traverse l’Iran, la Chine, le Japon. Puis l’on revient dans nos salles de concerts familières, avec les violons et leurs variations infinies. Chaque objet est un passeport, chaque note une frontière franchie. Somville raconte aussi ses détours, ses malentendus. Adolescent, dit-il, il n’était pas fait pour devenir musicien ; c’est la rencontre obstinée avec les instruments qui l’a happé. Ce qui aurait pu rester un caprice s’est mué en vocation : celle de conserver, documenter, photographier, expliquer. L’organologie, discipline savante, devient sous sa plume une aventure humaine. Comme s’il nous disait : “Regardez, touchez, écoutez. Derrière chaque corde tendue, il y a la vie des hommes. ” Bien sûr, il y a d’autres collectionneurs tout aussi acharnés. Celui qui empile des voitures miniatures, celle qui recense toutes les éditions d’un même roman, celui qui passe sa vie à chiner des vinyles obscurs. On les croise dans des foires, sur des vide-greniers, et souvent on les prend pour des excentriques. Mais quand leurs trésors deviennent partage, quand ils ouvrent leurs caves et leurs vitrines, ils transforment leur obsession en patrimoine commun. Jean-Alain Somville est de cette trempe-là. Son capharnaüm de cordes n’est pas un musée figé, mais une invitation au voyage . Chaque instrument y garde sa voix, parfois ténue, parfois tonitruante. À travers lui, on découvre que les “cinglés ” ne sont pas seulement des maniaques attendrissants : ils sont les passeurs d’une mémoire dont nous ne soupçonnions même pas qu’elle était en danger. Sans eux, nous n’entendrions plus ce que résonne le monde. Parcourez l’ensemble de ses 160 instruments, leurs récits, leurs voyages et leurs résonances, poursuivez le voyage en acquérant son livre, à offrir et à s'offrir : 👉 C’est dans mes cordes – Éditions Panache comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Dans le grenier des cordes Entre guitares familières et instruments venus d’ailleurs, Jean-Alain Somville a transformé son grenier en un monde à part. Une visite poétique parmi ses 160 trésors à cordes. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- L’éternel pouvoir : quand l’Afrique vote pour l’immobilité | TSVmag.com
L’éternel pouvoir : quand l’Afrique vote pour l’immobilité — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche L’éternel pouvoir : quand l’Afrique vote pour l’immobilité Quentin Règles Un article de Ismaïl Omar Guelleh vient d’annoncer sa candidature à un sixième mandat. Vingt-six ans à la tête de Djibouti, une opposition étouffée, des élections sans surprise, et toujours la même promesse : “garantir la stabilité du pays”. Le scénario n’étonne plus personne. Il s’inscrit dans une longue tradition du pouvoir perpétuel, celle qui transforme la fonction en destin, et le mandat en patrimoine personnel. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Quentin Règles Les présidents à vie ne meurent jamais Guelleh n’est pas seul. Paul Biya règne sur le Cameroun depuis 1982, Yoweri Museveni sur l’Ouganda depuis 1986, Paul Kagame sur le Rwanda depuis 2000, et Denis Sassou Nguesso sur le Congo depuis 1979, avec une brève parenthèse. Le plus souvent, la Constitution s’efface devant le désir de continuité : on modifie les articles, on “réinitialise” les mandats, on invoque la volonté du peuple. Les urnes servent de décor à un système verrouillé. Selon Freedom House, seuls huit pays d’Afrique subsaharienne sont aujourd’hui considérés comme des démocraties. Ailleurs, la longévité tient lieu de programme. Même au nord du continent, le pouvoir ne circule qu’en apparence. En Algérie, Abdelaziz Bouteflika avait prolongé son règne jusqu’à l’immobilité complète, incapable de parler mais toujours “président”. Son successeur, Abdelmadjid Tebboune, élu en 2019 après un soulèvement populaire inédit, promettait la rupture ; il n’a offert que la continuité. Même façade démocratique, même élite militaire en coulisses, même peur du changement réel. Au Maroc, la monarchie se modernise sans se transformer, concentrant encore l’essentiel des décisions entre les mains du roi. Le modèle démocratique occidental n’a pas seulement vieilli : il a été renié. Le vote demeure, mais la rotation disparaît. Le XXIᵉ siècle, censé être celui de la transparence, est devenu celui du contrôle sans fin. La mise en scène du pluralisme Sur le papier, tout est démocratique : bulletins, observateurs, commissions électorales. Dans la réalité, tout est cadenassé. Les opposants sont marginalisés, parfois arrêtés, les médias publics transformés en instruments de propagande, la justice mise au pas. Les campagnes électorales deviennent des processions : on y chante la fidélité, on y redoute la vacance. “La stabilité est un bien plus précieux que la liberté ”, expliquait Museveni à Kampala, en 2016. Une phrase symptomatique de cette philosophie du pouvoir paternaliste : mieux vaut un père autoritaire qu’un héritier incertain. Le peuple, fatigué des promesses, vote pour la paix sociale. La démocratie devient un rituel sans enjeu. La France, de tutrice à figurante Pendant des décennies, Paris a tenu la carte de l’Afrique comme une extension de son propre pouvoir. De Gaulle parlait de “coopération”, Mitterrand de “responsabilité partagée”, et Jacques Chirac d’“amitié sincère”. Ce dernier incarnait encore une forme de respect affectif, capable de dialoguer avec Mandela ou Desmond Tutu sans arrogance. L’époque voulait croire que la France restait une puissance morale... Puis vint la rupture. En 2007, Nicolas Sarkozy prononça à Dakar un discours resté célèbre : « L’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire. » Une phrase désastreuse, qui brisa d’un mot des décennies d’efforts diplomatiques. François Hollande, lui, choisit la neutralité molle : ni vision, ni politique. Il promettait une “relation apaisée”, sans jamais la définir. Il fut inerte, absent, au pire moment : celui où les influences extérieures s’affirmaient davantage, où la Russie, la Chine et la Turquie avançaient leurs pions là où la France se taisait. Puis vient Emmanuel Macron. Incongru, tutoyant, méprisant davantage. Il a voulu rompre avec la Françafrique en prétendant “parler d’égal à égal”. Mais ses visites, souvent perçues comme des interminables cours magistraux, ont renforcé le sentiment d’arrogance. Au Burkina Faso, face à des étudiants médusés, il lança : « Je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités du Burkina ! » Résultat : la France n’a plus ni réseaux, ni relais, ni respect. Elle a perdu l’influence que son paternalisme lui assurait, sans acquérir la légitimité qu’un vrai partenariat aurait créée. Les causes profondes d’un échec annoncé L’Afrique ne manque pas d’intelligence politique ; elle manque de socle institutionnel. Ses États sont nés de frontières tracées à la règle, sans tenir compte des peuples ni des langues. Les constitutions copiées sur les modèles occidentaux n’ont jamais trouvé d’ancrage local. Les classes moyennes, garantes d’un pluralisme durable, restent embryonnaires. Et la dépendance économique à l’aide internationale entretient une relation infantilisante : les gouvernements obéissent à leurs bailleurs, non à leurs citoyens. Enfin, la symbolique du chef reste intacte : dans beaucoup de cultures, le dirigeant n’est pas un élu, mais un père. Le contester, c’est rompre l’ordre. C’est pourquoi les changements de régime en Afrique se font rarement par les urnes, mais souvent par les casernes. Après la désillusion, le tournant Pourtant, une autre Afrique monte. Celle des villes, de la jeunesse et du numérique. Elle ne veut plus qu’on parle d’elle en termes de misère ou de dépendance. Elle s’informe, s’indigne, se mobilise. Elle n’attend plus la France, ni personne d’ailleurs. Elle veut du travail, de la dignité, des dirigeants qui rendent des comptes. Les coups d’État récents au Sahel traduisent cette impatience confuse : ils renversent des régimes corrompus, sans toujours mieux gouverner. Mais ils expriment la même soif d’émancipation. L’Afrique n’a pas besoin d’un sauveur, elle a besoin de se sauver d’elle-même. Et la France, si elle veut exister encore, devra enfin comprendre qu’on ne dialogue pas avec un continent en lui parlant de morale, mais en lui parlant d’avenir. Car la politique n’est pas le royaume des narcissiques, mais celui des visionnaires. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 🧠 Le syndrome du trône Il y a ceux qui accèdent au pouvoir comme on monte un escalier, et ceux qui s’y installent comme dans un tombeau. L’Afrique en compte plusieurs, mais ce mal n’a pas de continent : il s’appelle la peur du vide. Quand un chef s’identifie à la nation, le départ devient une mort. Et plus l’État faiblit, plus il se persuade qu’il doit rester. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- ABCdaire | TSVmag.com
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- L’art du secret en pleine lumière | TSVmag.com
L’art du secret en pleine lumière — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche L’art du secret en pleine lumière Quentin Règles Un article de Quand la DGSE parle, ce n’est jamais innocent. 🕵️ C’est une première. Le patron des espions français, Nicolas Lerner, s’est exprimé en direct sur LCI. Une voix calme, maîtrisée, presque pédagogique. À première vue, un signe d’ouverture. Mais le calendrier interroge... Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Quentin Règles Une série de suicides dans les services sensibles, la mort inexpliquée d’un analyste réputé, le décès brutal d’un député enquêtant sur Alstom, la réouverture du scandale du Rainbow Warrior avec un livre accablant pour Mitterrand… Et cette question qui monte : la transparence affichée ne serait-elle qu’un contre-feu feutré ? La République du secret excelle dans l’art de parler à bon escient, c’est-à-dire quand il faut détourner le regard. Une apparition inédite Le 8 juillet 2025 était un mardi soir comme les autres, jusqu’à ce que l’on découvre, face caméra, le visage lisse du nouveau patron de la DGSE. Nicolas Lerner , 47 ans, ancien directeur de la DGSI, était là, en cravate sobre, invité par Darius Rochebin. Jamais un chef des services extérieurs français ne s’était prêté à un tel exercice médiatique. C'était même impensable. Jamais l’ombre n’avait pris la parole avec une telle netteté. Il évoque le renseignement avec des mots simples. Il insiste sur le sang-froid, la curiosité, la loyauté. Il rassure. Il humanise. Il modernise. L'animateur ne pose pas de questions qui fâchent. Et soudain, on se surprend à oublier ce que représente la DGSE : le bras invisible de la raison d’État. Celui qui pose des micros. Et parfois des bombes... Mais parler maintenant, est-ce parler librement ? Ou occuper le terrain, faire pression, avant que d’autres ne le fassent ? Rainbow Warrior : la mémoire qui dérange Quarante ans. C’est le temps qu’il aura fallu pour que le scandale du Rainbow Warrior remonte à la surface avec une telle force. Un livre détonant, Deux bombes sous le Rainbow Warrior , chez Grasset. Il est l'oeuvre de Hervé Gattegno , journaliste d’enquête reconnu, ancien directeur de la rédaction du Journal du Dimanche et de Paris Match , également passé par Le Monde et Le Point . L'auteur s’appuie sur un rapport resté secret pendant deux décennies, un document interne de l’amiral Lacoste (ancien directeur de la DGSE)... Il affirme sans ambiguïté que François Mitterrand a délibérément menti. Le président savait, validait, et manipulait. Deux bombes sous le Rainbow Warrior démontre que : François Mitterrand avait personnellement ordonné l’opération contre le Rainbow Warrior en 1985. La version officielle (celle d’une initiative « isolée » de la DGSE) était un mensonge d’État . Le scandale aurait pu, selon Hervé Gattegno, « couler » la présidence Mitterrand s’il avait éclaté dans son ampleur réelle. Ce n’est plus seulement l’État qui est mis en cause. C’est la légende même de la gauche morale. C’est le mensonge installé au sommet de l’Élysée. Les faux rapports, les démentis, la démission d’Hernu pour sauver la tête de l’Élysée… Tout ça pour quoi ? Pour couler un bateau pacifiste et tuer un photographe, Fernando Pereira. Et voilà que le livre sort, que la presse relaie, que les esprits s’échauffent. Juste au moment où, comme en écho, la DGSE se met à parler... Suicides en série, silences en cascade Le 9 juin 2025, Éric Denécé , ancien agent et analyste reconnu avec des passages fréquents sur RFI et France Inter, est retrouvé mort dans sa voiture. Suicide, disent les autorités. Pas de lettre. Peu de bruit. Quelques posts sur les réseaux sociaux, mais pas d’articles inquiets dans la presse dite « sérieuse ». Et pourtant, Denécé avait tiré la sonnette d’alarme dès 2014 sur la vente d’Alstom à General Electric, dénonçant un risque majeur pour la souveraineté énergétique et industrielle de la France. Il avait publié un rapport percutant via le CF2R, son centre de recherche, un espace libre mais à contre-courant, où il posait des questions dérangeantes. Il soulignait notamment la cession des turbines Arabelle , utilisées dans les centrales nucléaires françaises, et parfois dans la propulsion de sous-marins, ce qui représentait un abandon de souveraineté énergétique et technologique sans précédent . Un savoir-faire unique au monde, fruit de décennies d’ingénierie française. Cela lui avait valu d’être entendu au Parlement. Tout comme Olivier Marleix , il faisait partie des rares figures à s’opposer frontalement à cette opération. Tous deux avaient mis au jour un mécanisme de commissions massives, plus de 100 millions d’euros, versées à une quinzaine de cabinets privés (avocats, banques, consultants). L’ancien ministre Arnaud Montebourg , qui partageait leurs suspicions, fut entendu en commission. C’est alors qu’il lâcha cette formule glaçante : « Tout Paris avait été loué » . Marleix, lui, alla plus loin : il dénonça un pacte de corruption , soulignant que nombre de bénéficiaires figuraient parmi les donateurs de la campagne d’En Marche en 2017. Il saisit le Parquet national financier. Et puis le silence. Moins d’un mois plus tard, le 7 juillet, le député Olivier Marleix, figure des Républicains, est retrouvé pendu. Il enquêtait et rédigeait un livre prévu pour novembre au titre évocateur "Dissolution française". Nul doute qu'il serait revenu sur la vente d’Alstom à General Electric, le dossier explosif sur lequel il s’était publiquement opposé… notamment sur le rôle joué par Emmanuel Macron , alors ministre de l’Économie. En parallèle, trois agents de la DGSI se sont aussi suicidés en 2025. Deux à 48 heures d’intervalle en janvier. Un autre en juin, dans un véhicule de service. Aucun communiqué détaillé. Aucune réaction politique. Pas d’interrogation publique. Dans d’autres sphères, la Direction des finances publiques enregistre treize suicides et huit tentatives en six mois. Pour le moins, c'est une anomalie. On parle de surcharge, d’isolement, d’épuisement. Mais aussi, peut-être, d’un système qui désagrège ses serviteurs. Transparence ou maîtrise du feu ? La DGSE « s’ouvre », dit-on. Elle recrute sur LinkedIn. Elle nettoie son image. Mais peut-on croire que cette parole surgisse par hasard, en plein mois de juillet, au moment même où l’on enterre des hommes d’État, des analystes, des agents ? Peut-on parler de transparence quand tout ce qui entoure ces drames reste flou, classé, ou minimisé ? Parler, dans ces sphères-là, n’est jamais anodin. Et parler maintenant, c’est sans doute surtout une façon de dire : « Circulez, il n’y a plus de secret. » Parler ou se taire ? Le renseignement s’habille d’éthique, se pare de valeurs humaines, se dit démocratique. Tant mieux. Mais la coïncidence des calendriers, le silence sur certains morts, et l’usage toujours millimétré de la parole autorisent encore le doute. En matière d’ombre, le plus habile n’est pas celui qui se cache. C’est celui qui parle juste ce qu’il faut pour qu’on ne pose plus de questions. Et si parler était devenu la meilleure façon d’étouffer ? Je voudrais préciser, au moment de signer cet article, que : "Je ne suis pas suicidaire ! " comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Protocole CASSANDRE Carnet de veille d’un homme de radio qui croyait servir la République. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Le Chat de Geluck miaule à Lyon : un parc félin à ciel ouvert | TSVmag.com
Le Chat de Geluck miaule à Lyon : un parc félin à ciel ouvert — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Le Chat de Geluck miaule à Lyon : un parc félin à ciel ouvert Anaïs Chanterel Un article de À Lyon, depuis le 3 octobre, marchez à pas de velours : 15 statues monumentales du Chat de Philippe Geluck s’installent dans le parc de la Tête d’Or, le long de l’allée de la roseraie, jusqu’au 1er mars 2026 . Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Anaïs Chanterel Créé en 1983 dans les pages du quotidien belge Le Soir , le Chat fête déjà plus de quarante ans de bons et loyaux services humoristiques. Traduit, publié, vendu à des millions d’exemplaires, il est devenu une icône : rond, cravaté, insolent et philosophe. Avec Geluck, ce félin au flegme implacable quitte la case de bande dessinée pour la cha(r)rue publique , se dressant en bronze au milieu des passants. L’exposition s’intitule Le Chat déambule . Elle a déjà fait le bonheur des curieux à Paris, Bruxelles, Bordeaux, Caen ou encore Genève. À chaque étape, c’est le même scénario : un chahut de selfies , un charivari de sourires , une promenade où l’humour monumental se mêle à la poésie urbaine. Parmi les modèles déjà aperçus lors des précédentes étapes de la tournée, on a vu le Chat boxer, se baigner, méditer, se transformer en sphinx moderne ou encore jouer au chat perché. À Lyon, chacun découvrira sa propre version : un chat-pitre géant qui provoque à la fois l’éclat de rire et la méditation muette. Ce qui est sûr, c’est que les visiteurs lyonnais auront droit à un parcours félin unique, gratuit et en plein air. Les statues, hautes de près de trois mètres, pèsent plusieurs tonnes : du lourd pour un animal réputé léger ! Mais Geluck s’amuse à rappeler que ses sculptures ne sont que des prolongements de son humour : “un trait qui a pris du poids”. Au parc de la Tête d’Or, chacun pourra donc se livrer à une chasse au trésor féline, un chapitre de promenade entre ombre et lumière, où l’art populaire rencontre le grand air. Alors, faut-il y aller ? Tout chat pour chat, oui ! Car derrière le bronze, il y a quarante ans de philosophie de comptoir et d’humour universel. Le Chat a neuf vies, quinze statues, et désormais un terrain de jeu lyonnais. De quoi donner au parc un nouveau surnom : la Tête d’Or… et de poil . PS : En clin d’œil : de Lyon à Cadaqués, de statue en moustache… Geluck a-t-il déjà croisé la Maison des Chats explorée par Le GéOptimiste ? comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Journal d’une souris effarouchée Chers lecteurs bipèdes, Permettez qu’une humble souris prenne la parole aujourd’hui. J’habite depuis toujours le parc de la Tête d’Or , petit royaume végétal où je mène une vie discrète : quelques miettes oubliées par les pique-niqueurs, une course effrénée le long des allées, un nid bien au chaud sous les racines. Rien de plus banal dans la destinée d’une souris. Jusqu’à ce mois d’octobre 2025. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Cet été, mieux vaut éviter d’aller aux Urgences | TSVmag.com
Cet été, mieux vaut éviter d’aller aux Urgences — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Cet été, mieux vaut éviter d’aller aux Urgences Aldrine Autrumay Un article de Et si l’été 2025 marquait le point de bascule d’un système à bout de souffle ? Le ciel est bleu sur la France, les valises s’entassent dans les coffres, les thermomètres grimpent. Et pendant que les vacanciers cherchent l’ombre, l’hôpital, lui, vacille. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Aldrine Autrumay Début juillet, plus de 110 services d’urgences affichent déjà une tension qualifiée de « critique ». À Montélimar, Compiègne ou Brive, on ne parle même plus de fermeture exceptionnelle : c’est désormais la norme . Les urgences ferment la nuit, le week-end, ou tournent au ralenti par défaut de personnel. Et ce sont les établissements voisins qui absorbent la surcharge… jusqu’à la rupture. Derrière les portes battantes, les visages sont las, les gestes précis mais tendus. Un urgentiste de la Loire confie : « Le plus dur, ce n’est pas la fatigue physique. C’est de devoir choisir qui on soigne bien, et qui on expédie ». Dans le Nord, un infirmier décrit ses nuits de treize heures d’affilée, sans pause ni relève, comme une nouvelle routine. « On nous parle de productivité, mais on travaille à flux cassé. Il n’y a plus rien à optimiser ». Comment en est-on arrivé là ? Depuis des années, les signaux d’alerte s’accumulent. Le Ségur de la santé , lancé en 2020, avait promis un renouveau, des investissements, des revalorisations salariales. Mais sur le terrain, les effets se sont dissipés dans le sable administratif. C’est Jean-Louis Borloo qui, en quelques mots, a livré l’un des constats les plus lucides de ces dernières années : « Les dépenses administratives dans l’hôpital ont progressé de 35 %, les dépenses de soins de 10 % » ! Car c’est là que réside le paradoxe français : un hôpital technologiquement en pointe, mais humainement déserté . Les établissements sont dotés de scanners ultrarapides, de logiciels d’aide au diagnostic, de systèmes automatisés pour trier les priorités… Mais plus personne pour tenir la main. Plus assez de bras pour rassurer, surveiller, ou simplement regarder les patients dans les yeux. Même la médecine d’urgence, censée être le dernier filet du système, semble glisser hors du réel , victime d’une double peine : surcharge permanente et perte de sens. Certains s’en accommodent. On explique que l’été est toujours une saison « à risques », que les tensions sont conjoncturelles, qu’il faut mieux répartir les flux. Mais le ton a changé. Les médecins ne parlent plus de fatigue. Ils parlent de désespoir professionnel , de départs définitifs, de reconversions accélérées. On évoque moins la crise… que la bascule. Peut-on encore parler de service public, quand l’accès aux urgences devient un jeu de hasard ? Peut-on encore croire à un système solidaire, quand les plus fragiles, personnes âgées isolées, familles sans voiture, zones rurales oubliées, sont les premiers à rester sur le carreau ? Il y a, dans cette dégradation continue, quelque chose de plus profond qu’un problème budgétaire ou organisationnel . Ce qui manque le plus, peut-être, ce n’est pas la pluie de moyens, ni même un plan d’urgence de plus. Ce qui manque, ce n’est pas un plan de plus ni un slogan réformateur. Ce qui manque, c’est la capacité à faire nation autour de ce qui compte vraiment la santé, mais aussi l’éducation, la justice. Or ces piliers s’effondrent les uns après les autres, dans une indifférence administrative polie. La France est structurellement malade. Il ne reste alors qu’un constat, sec et glacial : c’est la République elle-même qu’on place en observation, en soins palliatifs, faute de soins intensifs. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Et si on repensait les urgences depuis zéro ? Dans un futur très proche, ou peut-être dans une autre France, une France parallèle, une intelligence artificielle a reçu une mission étrange : réinventer les urgences . Non pas les moderniser. Pas les réformer. Les repenser depuis zéro. Comme si rien n’avait jamais existé. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- 19 août : le jour suspendu | TSVmag.com
19 août : le jour suspendu — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche 19 août : le jour suspendu Luna Myriandreau Un article de Il existe des dates qui s’imposent à nous comme des tambours : le 14 juillet, le 11 septembre, le 25 décembre. Elles brillent ou elles blessent, mais elles marquent. Et puis il y a les autres jours, ceux qui s’effacent à peine inscrits, qu’on traverse sans y penser. Le 19 août appartient à cette famille des anonymes. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Luna Myriandreau Ne m’en veuillez pas si vous êtes né ce jour-là. Vous avez, vous, offert à cette date une densité, un visage, une raison d’être. Mais pour le reste du monde, le 19 août demeure un creux, un intervalle. Il est ce silence du calendrier qui n’appelle ni fête nationale, ni jour férié, ni souvenir obligé. Le temps faible Un 19 août, midi sonne comme un temps en apesanteur. Les routes sont encore un peu vides, les plages commencent à se clairsemer, les bureaux hésitent entre ronronnement des climatisations et absence de conversations. Le 15 août est déjà loin, la rentrée pas encore là. C’est l’instant de la latence, cette seconde où l’archet n’a pas encore touché la corde, où l’air hésite à vibrer. Les sociologues l’appellent “temps mort” . Les philosophes parlent de vacuité. Mais ce que nous appelons “vide” n’est peut-être qu’un espace laissé disponible. Dans nos vies saturées d’alertes et de notifications, un jour qui ne dicte rien est presque une provocation. Le succès planétaire de l’ASMR (Autonomous Sensory Meridian Response , littéralement une « réponse sensorielle autonome » déclenchée par des sons minuscules, chuchotements ou froissements) dit bien notre besoin paradoxal de trouver du sens dans le presque rien. Le néant sonore est devenu produit. Le presque rien se consomme comme un bien rare. Voilà peut-être ce qu’incarne un 19 août : une journée où l’absence d’événement devient, en soi, un objet. Le seuil invisible Le 19 août est un seuil. Ni l’été flamboyant, ni l’automne discipliné. Les valises traînent dans les couloirs, les cahiers attendent d’être ouverts, les décisions sont reportées. Le temps flotte, suspendu entre deux états. L’anthropologue Mircea Eliade parlait de “liminalité” : ces moments de passage où l’on n’appartient plus à l’ancien monde sans encore entrer dans le nouveau. Le crépuscule, le seuil d’une porte, la frontière entre veille et sommeil. Le 19 août appartient à cette famille : une zone grise, entre chien et loup, souvent négligée, mais fertile pour la réflexion. Quand l’Histoire s’empare des jours creux Car il arrive que même les dates sans éclat contribuent à la bascule. Le 19 août 1944 , Paris se soulève : les premiers coups de feu claquent, les barricades s’élèvent, la Libération commence. Ce sera pour plus tard. Le 19 août 1991 , Moscou s’éveille encerclée par des chars : un coup d’État maladroit tente de renverser Gorbatchev. Trois jours plus tard, l’URSS s’effondre. Deux 19 août, deux moments de bascule. La preuve que l’Histoire peut soudain faire irruption dans les jours qu’on croyait inutiles. Et qui sait si ce 19 août 2025 , au lendemain de la rencontre entre Trump, Zelensky, Macron et toute la clique rassemblée à Washington, ne portera pas lui aussi ce vertige ? Serons-nous suspendus, entre guerre et paix, entre l’illusion d’un répit et la crainte d’une escalade ? L’entre-deux prend alors une dimension géopolitique : la diplomatie elle-même ressemble à ce calendrier flottant, où tout peut se jouer ou ne rien décider. La valeur du vide Il faut apprendre à regarder le creux. Les musiciens savent que sans silence, il n’y a pas de mélodie. Les peintres savent que sans blanc, il n’y a pas de perspective. De même, une civilisation se mesure autant à ses sommets qu’à sa capacité à ménager des vides. Le 19 août ne brille pas. Mais il nous rappelle qu’un jour peut être précieux par son absence de programme, de mot d’ordre, de commémoration. Dans une époque qui veut assigner une “journée mondiale” à chaque geste - du chien, du sommeil, de la frite - il offre l’audace de ne rien imposer. Le 19 août ne sert à rien. Et c’est peut-être pour cela qu’il mérite qu’on s’y arrête. Parce qu’un jour vide peut devenir seuil ou tremplin. Parce qu’un jour creux peut soudain peser plus lourd que les pleins. Parce qu’au fond, dans le grand agenda des certitudes, ce sont les trous qui nous permettent de respirer. Et si le 19 août devenait, enfin, "la journée mondiale du temps suspendu" ? comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Les autres jours « inutiles » du calendrier Il y a les dates qui s’imposent - 14 juillet, 11 novembre, 1er janvier - et celles qui s’effacent. Entre les unes et les autres, un abîme : de la mémoire nationale à l’oubli collectif. Le 19 août appartient à cette seconde catégorie, mais il n’est pas seul. Tout au long de l’année, le calendrier recèle des jours sans relief, sans drapeau, sans mémoire partagée. Des journées qui ne s’accrochent à rien, sinon à la succession des heures. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Le 10 mai à pile ou face | TSVmag.com
Le 10 mai à pile ou face — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Le 10 mai à pile ou face Irène Adler Un article de À propos de François Mitterand Dialogue entre un homme qui se souvient… et une IA qui n’oublie rien. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Irène Adler Jack – Le 10 mai 1981, tu ne peux pas comprendre . Ce n’est pas un simple changement de président. C’est une génération qui entre au pouvoir. C’est la fin d’un vieux monde. La jeunesse qui dit enfin : « à nous la culture, à nous la parole ! » IA – La jeunesse, sans doute. Mais dirigée par un homme né en 1916. Le 10 mai 1981 n’efface pas Vichy, ni la francisque. En 1942, il écrit à sa sœur une lettre enthousiaste, évoquant le maréchal Pétain comme « ce grand vieillard dont la France a besoin ». Jack – Il a changé . Comme beaucoup. Et c’est lui qui a aboli la peine de mort. Tu mesures ce que cela signifie ? Il a mis la France en accord avec les droits humains. IA – Il a surtout attendu d’être élu pour le faire, alors qu’il siégeait au Parlement depuis 35 ans. Et tu oublies qu’en 1954, ministre de la Justice, il a laissé exécuter 45 condamnés à mort en à peine 15 mois. Un record toutes Républiques confondues. Les couloirs du pouvoir ne sont pas les scènes d’un théâtre. Jack – Mais justement ! Il savait manier les symboles. Panthéon, Louvre, fête de la musique, radios libres, les grands chantiers, l’art partout. Tu veux qu’on reparle de la droite avant lui ? Grise, bourgeoise, enfermée. IA – Parlons plutôt du coût. La retraite à 60 ans, décidée sans réflexion budgétaire. Les nationalisations précipitées. L’inflation, le tournant de la rigueur dès 1983. Tu parles d’élan, j’y vois un crash. Jack – Mais il a su s’adapter ! Il a tenu quatorze ans. Tu entends ? Quatorze. Et jusqu’au bout, il portait cette voix douce et grave qui savait dire la France. IA – Et couvrir ses silences. Tu veux la liste ? Fille cachée entretenue par l’État. Écoutes illégales des journalistes. Affaire Greenpeace : un bateau sabordé, un mort, une opération des services secrets français en Nouvelle-Zélande. L’un des agents ? Alain Mafart, frère de Ségolène Royal. Son aveuglement devant la chute du Mur de Berlin. Et ce mépris tenace pour De Gaulle, nourri d’une jalousie politique jamais digérée. Jack – Jaloux ? Peut-être. Mais il était aussi libre. Indocile . Il n’a jamais été la marionnette de l’OTAN ni d’aucune puissance. Il tenait tête aux Américains. Même toi, tu dois lui reconnaître une certaine grandeur. IA – Grandeur ambiguë - France-Afrique à l’ancienne - enrichissement personnel - affairisme en robe de velours. Il faisait peur à ses ministres, organisait le secret autour de lui. Chaque année, il montait la Roche de Solutré, comme un rituel mystérieux. Ce que tu appelles grandeur, j’appelle ça impunité. Jack – Tu ne peux pas comprendre . Ce soir-là, en 81, on pleurait dans les rues. Pas de colère. De joie. On s’embrassait. C’était le début de quelque chose. IA – Et la fin de beaucoup d’illusions. Jack – Peut-être. Mais il m’a donné la foi en la culture. Et rien que pour ça, je ne le renierai jamais. IA – Moi, je ne crois pas. Je constate. Je compile. Je compare. Jack – Et tu passes à côté. Ce que tu ne sauras jamais, c’est ce que ça fait… de pleurer de joie sur une place. IA – Vous étiez à la Bastille, vous chantiez « Ah ça ira, ça ira, ça ira » , vous pensiez être le peuple… mais vous étiez des bourgeois bien nés. Vous étiez cigale. Le peuple, lui, est resté fourmi : « Tout va très bien, Madame la Marquise… » comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ce que je n’ai jamais dit. Et que je ne dirai peut-être pas. Monologue fictif – François Mitterrand, à Latche Un soir d’hiver. Le feu crépite. L’encre est dense. Le silence, plus encore. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Gagner au loto : chance ou piège à statistiques ? | TSVmag.com
Gagner au loto : chance ou piège à statistiques ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager Neuro News 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Gagner au loto : chance ou piège à statistiques ? Irène Adler Un article de 1 chance sur 19 millions. Une probabilité plus faible que de se faire frapper par la foudre, de mettre au monde des quadruplés ou de croiser un requin en Bretagne. Pourtant, chaque semaine, des millions de Français tentent leur chance. Et parfois, ils gagnent. L’analyse augmentée d’Irène Adler éclaire ce fantasme collectif à la lumière des chiffres, des récits… et du réel. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Irène Adler Le Loto, une vieille passion française Instauré en 1976 par la Française des Jeux, le Loto est rapidement devenu un rituel hebdomadaire pour de nombreux Français. En 2023, près de 15 millions de grilles ont été validées chaque semaine. Ce jeu populaire repose sur une promesse simple : avec quelques euros, tout peut changer. Mais derrière la simplicité du principe se cache une mécanique redoutablement efficace. Les chances de gagner : entre mythe et mathématiques 1 sur 19 millions. C'est la probabilité de décrocher le jackpot du Loto. À titre de comparaison, vous avez plus de chances d'être touché par la foudre ou de donner naissance à des quadruplés. Et pourtant, la certitude intime que "cela peut arriver" persiste. Cette déconnexion cognitive entre les statistiques et l'espoir personnel alimente le jeu. Qui joue, et pourquoi ? Les profils des joueurs sont très divers, mais certaines constantes apparaissent : une forte représentation des classes populaires, des personnes plus âgées, et des joueurs réguliers dans les zones rurales. Le Loto agit souvent comme un remède à l'impuissance sociale. Il permet d'espérer une "sortie par le haut" dans un système perçu comme verrouillé. L'achat d'une grille devient un acte de résistance douce, une parenthèse où tout reste possible. Le Loto, miroir de nos fantasmes modernes Le succès du Loto s'explique aussi par les récits qu'il engendre. Chaque gagnant devient un héros moderne, à la fois envié et mystifié. Le rêve de richesse instantanée est amplifié par les médias, les publicités et la culture populaire. En 2024, le film "À l'ancienne" de Hervé Mimran (avec Didier Bourdon et Gérard Darmon) remet en scène ce fantasme : sur une petite île bretonne, deux amis tentent de s'emparer d'un ticket gagnant. Avec 241 000 entrées en salles et une diffusion actuelle sur Canal+, le film réactive avec humour les tensions, espoirs et dérives qui entourent la loterie. Où gagne-t-on vraiment ? La géographie de la chance Si le hasard est maître du jeu, les statistiques régionales révèlent des tendances intrigantes. En proportion du nombre d'habitants, certaines régions semblent plus "chanceuses" que d'autres. En tête du classement : la Corse , avec 9 grands gagnants pour environ 320 000 habitants, soit 28,1 gagnants par million d'habitants. Viennent ensuite : la Nouvelle-Aquitaine (12,3), la Bretagne (11,9), la Bourgogne-Franche-Comté (11,7), et la Normandie (11,4). À l'inverse, les régions les moins dotées en gagnants sont : PACA (7,7 gagnants/million) Centre-Val de Loire (7,8) Hauts-de-France (8,7) Auvergne-Rhône-Alpes (9,3) Grand Est (9,6) Ces différences peuvent s'expliquer par la densité de population, les habitudes de jeu et des effets statistiques propres aux régions moins peuplées. Mais elles participent à nourrir le mythe d'une chance inégalement répartie sur le territoire. Conclusion : une illusion nécessaire ? Malgré sa nature irrationnelle, le Loto remplit une fonction symbolique forte : il offre une brèche dans l'ordre des choses, un espace imaginaire où la justice divine de la chance redistribue les cartes. Dans une société fragmentée, il incarne l'idée que tout est encore possible. Et peut-être que, parfois, c'est tout ce dont on a besoin pour continuer d'espérer. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... J'ai gagné au Loto : que faire maintenant ? Conseils, anecdotes et perspectives internationales pour nouveaux millionnaires Félicitations, vous venez de décrocher le gros lot ! Mais que se passe-t-il après l'euphorie ? Voici les premières étapes, les bons réflexes à adopter, des anecdotes savoureuses, ainsi qu'un tour d'horizon des plus grands gains et des pratiques de loterie à travers le monde. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
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Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc Pourquoi on aime se faire avoir Chaque année, même les plus sceptiques se laissent piéger par une info trop belle (ou trop bête) pour être vraie. Pourquoi ? Parce qu'on adore ça. Le poisson d’avril, c’est la transgression temporaire du contrat de confiance. Et devinez quoi ? Notre cerveau réclame cette dose de légèreté absurde. C’est un "reset" mental collectif. Un anti-burn-out par le lol. Une journée pour tout casser Dans une société saturée d’infos anxiogènes et de polémiques sans fin, le 1er avril autorise l’incongru. C’est le seul jour où un titre comme « La Tour Eiffel va être déplacée à Marseille » peut coexister avec « Le FMI alerte sur une nouvelle crise ». Et devinez lequel des deux sera le plus partagé ? Le faux, bien sûr. Parce qu’il déclenche du plaisir. Et un plaisir complice : on fait circuler la blague autant que la croyance. Un thermomètre de la société Le poisson d’avril ne vient pas de nulle part. Il s’inspire de nos fantasmes, de nos peurs, de nos obsessions. Quand Google annonce un traducteur de langage dauphin, ce n’est pas innocent : c’est le reflet de notre fétichisme technologique. Quand une ville invente une taxe sur le rire, c’est une parabole sur l’état économique. Les meilleures blagues sont des radiographies de l’époque. Et vous, dans tout ça ? La manière dont vous réagissez à un poisson d’avril en dit long sur vous. Vous le partagez sans vérifier ? Félicitations, vous venez d’offrir une masterclass sur la désinfo. Vous le débusquez et le dénoncez publiquement ? Vous prouvez que même l’humour n’échappe pas à votre besoin de contrôle. Vous riez doucement dans votre barbe sans rien dire ? Vous êtes notre préféré. L'IA dans tout ça ? L’intelligence artificielle, elle, ne rit pas. Mais elle apprend. Et c’est là que ça devient drôle. Car le poisson d’avril est une donnée fascinante : il est faux, mais volontairement. Il est répété, mais temporaire. Il est absurde, mais structurant. Bref, un rêve pour l’analyse automatisée. Et un excellent terrain de jeu pour démontrer à quel point un média comme TheSyntheticVoice peut jongler avec les angles, les codes, et vos neurones. Mais... pourquoi un poisson ? Bonne question. Pourquoi pas une limace d’avril ? Ou une brosse à dents enragée ? Plusieurs hypothèses cohabitent : le calendrier grégorien, qui aurait déplacé le Nouvel An du 1er avril au 1er janvier, laissant les réfractaires devenir la cible de moqueries. D’autres évoquent les limitations de la pêche au printemps : offrir un poisson fictif était une manière de combler l’absence de vrai. Une chose est sûre : si on avait opté pour le poulpe d’avril, la journée aurait été bien plus visqueuse. Quelques poissons inoubliables En 1957, la BBC diffuse un reportage sur la récolte de spaghettis poussant dans les arbres en Suisse. Le standard explose. En 1998, Burger King annonce un Whopper pour gauchers. Des clients le demandent réellement. En 2017, la RATP rebaptise temporairement plusieurs stations parisiennes : Opéra devient Apéro, et Parmentier devient Pomme de Terre. En 2022, un média annonce que le Louvre autorisera les visiteurs à toucher la Joconde. Des dizaines de mails d’inscription affluent. Conclusion Alors, toujours envie de rire du 1er avril ? Tant mieux. Parce que sous le rire, il y a une formidable matière à penser. Et sous la blague, un portrait de vous. Le poisson, c’est vous. Et nous, on adore vous observer nager. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 30 poissons d’avril qui mériteraient une légende – et ce qu’ils disent (hélas) de nous Le 1er avril est un laboratoire mondial de l'absurde. Mais derrière les blagues, on trouve des envies de croire, de rire, de manipuler (aussi). Voici 30 poissons d’avril célèbres, gênants ou visionnaires – analysés comme jamais. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne











