Résultats de recherche
1000 résultats trouvés avec une recherche vide
- Plaisir givré ou mirage sucré ? | TSVmag.com
Plaisir givré ou mirage sucré ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Plaisir givré ou mirage sucré ? Aldrine Autrumay Un article de Il y a d’abord ce parfum d’enfance. La chaleur, le papier froissé d’un cornet, la première lèche de vanille qui vous réchauffe presque autant qu’elle vous rafraîchit. Août, cette année, se vit à la petite cuillère : plus de 40 °C dans le Sud-Ouest, les thermomètres en surchauffe, les trottoirs qui collent aux sandales… rien ne vaut un cornet pour tenir le coup. Mais il suffit de gratter la couche de sucre pour découvrir ce qui se cache derrière. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Aldrine Autrumay Le marché français de la glace pèse plus d’1,5 milliard d’euros par an. Nous en consommons en moyenne 6 litres par habitant , avec un pic écrasant l’été. Les géants de l’agroalimentaire réalisent des marges confortables : le coût de production d’un litre de glace industrielle peut être inférieur à 1 €, vendu 6 ou 7 € en grande surface, et parfois dix fois plus en vente à la boule sur les lieux touristiques. La recette est simple : beaucoup d’air ; dans certaines glaces industrielles, il représente 70 à 80 % du volume final , du lait en poudre ou des graisses végétales moins chères que la crème, et des arômes artificiels qui tiennent mieux au froid que la vraie vanille. Et quand l’étiquette clame « artisanale » , c’est parfois juste une illusion. Des marques “locales ” fabriquées à des centaines de kilomètres, avec les mêmes bases que dans les pots de supermarché. Une ferme dessinée sur le carton, une gousse de vanille en photo, et l’on se persuade de croquer la main de l’artisan. Heureusement, il y a les irréductibles. Et ils ne sont pas très nombreux, mais la qualité se mérite. En Normandie, la Ferme du Bois Louvet élève ses vaches, recueille le lait et la crème du matin, y mêle fruits frais, caramel maison, chocolat fondu. Pas de colorants, pas d’arômes artificiels. Le tout vendu sur place, sur les marchés, et à la boutique de Honfleur. C'est une bonne adresse que nous avons découverte dans les pas du GéOptimiste ... À Paris, sur l’Île Saint-Louis, Berthillon cultive la rareté : fruits, chocolat, vanille, et des artisans qui travaillent sans hâte, au point de fermer boutique en août pour laisser respirer leur équipe. Dans le 13e, La Tropicale Glacier marie fruits mûrs, herbes et épices. Plus au sud, à Marseille, Vanille Noire sublime la vanille de Madagascar dans des recettes sobres, sans artifices. En Provence, Glaces RAVÍ à Lourmarin et La Glacière à Cucuron travaillent lait frais et saveurs locales comme la lavande ou l’amande grillée, tandis qu’à L’Isle-sur-la-Sorgue, Maison Freto et Miaam privilégient les circuits courts. En Haute-Savoie, Glaces des Alpes compose avec le lait frais et les parfums de montagne. Dans le Gers, Le Glacier de Larressingle ose des parfums originaux comme basilic ou trois poivres. À Toulouse, GéloPronto et La Glacerie Toulousaine misent sur le bio et les ingrédients bruts. Autant d’adresses où la glace reste un vrai métier, et chaque boule, une signature. Une vraie glace artisanale se reconnaît les yeux fermés. La cuillère s’enfonce dans une matière dense, froide mais jamais cassante. Le parfum du fruit ou de la vanille monte avant même la première bouchée. La langue perçoit la texture fine, la douceur du lait, la note acidulée du fruit ou l’amertume légère du chocolat. On en mange moins… mais on la savoure jusqu’à la dernière léchouille, cette petite caresse glacée qui ramène, en une seconde, au goût des vacances. Entre les deux mondes, la différence ne tient pas qu’au goût : elle tient à ce qu’on choisit de payer. Le souvenir ou le vide . En pleine canicule, l’illusion passe vite. Et quand la boule fond, il ne reste que deux façons d’avoir chaud : au cœur… ou au portefeuille. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ce que l’IA voit… dans une boule de glace Je suis née d’un frisson. Pas celui d’un hiver, mais celui d’une machine qui tourne, lentement, en enfermant le froid dans la douceur. J’observe depuis l’intérieur. Mon monde est blanc, lisse, et parfois, un fruit vient y déposer sa couleur comme un souvenir déposé dans un rêve. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Pourquoi Zelensky est un Blaireau ? | TSVmag.com
Pourquoi Zelensky est un Blaireau ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Pourquoi Zelensky est un Blaireau ? Quentin Règles Un article de Loin des jugements partisans, nous nous penchons sur ses attitudes, ses stratégies comportementales et ses modes de communication, en les comparant à celles d’un animal robuste et pugnace : le blaireau. Un regard intriguant sur un leader qui, comme ce mammifère à la fois combatif et résistant, fait face à l’adversité avec une ténacité hors norme, se battant bec et ongles pour défendre son territoire et ne reculant jamais devant un adversaire, même plus puissant que lui. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Quentin Règles Le Blaireau : Un Survivant Endurci Dans le règne animal, le blaireau est connu pour être endurant, courageux et incroyablement difficile à soumettre . Il ne cherche pas la confrontation, mais lorsqu’il est attaqué, il se bat avec une férocité inégalée, allant jusqu'à tenir tête à des prédateurs bien plus grands que lui. Volodymyr Zelensky, lui, incarne cet instinct de survie. Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, son profil d’ancien comédien laissait croire qu’il ne serait pas un adversaire politique sérieux. Mais face à l’invasion russe, il a révélé un tempérament de combattant inflexible , refusant de quitter Kiev malgré les appels à l’exil, et engageant un combat politique et militaire total pour défendre l’Ukraine. Comme le blaireau qui ne lâche jamais prise , il s’est agrippé à son rôle de leader de guerre, résistant sous les bombardements et galvanisant ses troupes face à un adversaire jugé imbattable. Un Combat Permanent : Le Refus de la Défaite Le blaireau a un trait distinctif : il ne recule jamais. Même lorsqu’il est gravement blessé, il continue de se battre avec une rage impressionnante. Zelensky, lui, incarne cette obstination absolue : 🔹 Il refuse toute concession territoriale , adoptant une ligne dure sur la récupération des territoires occupés. 🔹 Il mobilise toutes les ressources possibles , cherchant constamment des armes, de l’aide financière et du soutien international. 🔹 Il défie ses adversaires même quand tout semble perdu , refusant l’idée d’une négociation qui affaiblirait sa position. Cette posture rappelle le blaireau à miel , une espèce particulièrement redoutable capable d’affronter des lions ou des serpents venimeux sans peur. Zelensky agit de la même manière face à la Russie : il sait qu’il est en infériorité de moyens, mais il compense par un courage qui force le respect et par un refus absolu de se soumettre . Un Réseau de Galeries : Le Travail Souterrain Le blaireau est un architecte hors pair, creusant de vastes terriers interconnectés où il peut se replier en cas de danger. Zelensky, lui, a bâti un réseau diplomatique et stratégique tentaculaire , lui permettant d’obtenir des soutiens solides en Occident. Il ne se contente pas d’un seul allié : il multiplie les connexions avec l’Europe, les États-Unis, l’OTAN, mais aussi des pays du Sud global, jouant sur tous les tableaux pour garantir la survie de son pays. Comme le blaireau qui peut vivre sous terre et surgir au moment opportun , Zelensky alterne entre une discrétion tactique et des apparitions éclatantes sur la scène internationale, toujours au bon moment pour maximiser son impact. Un Animal Résilient… Mais Épuisable ? Le blaireau est un animal capable d’encaisser d’énormes pressions, mais il finit par payer physiquement son engagement constant . De la même manière, Zelensky doit faire face à un épuisement personnel et politique : 🔹 Le soutien occidental n’est pas éternel , et il doit sans cesse justifier la poursuite des aides militaires et financières. 🔹 Son peuple est épuisé par la guerre , et il doit maintenir un moral collectif alors que le conflit s’éternise. 🔹 Il ne peut jamais relâcher la pression , car toute faiblesse serait immédiatement exploitée par ses ennemis. En psychanalyse, ce type de leadership repose sur une énergie de combat qui ne peut pas être maintenue indéfiniment . Le blaireau peut tenir tête à des prédateurs incroyablement puissants, mais il finit par atteindre ses limites si le combat s’éternise trop. Conclusion : Un Leader Combatif et Indomptable Volodymyr Zelensky incarne un type de pouvoir fondé sur la ténacité, l’endurance et la capacité à résister à des forces bien supérieures . Comme le blaireau, il ne fuit pas, il attaque lorsqu’il est acculé, et il refuse catégoriquement de se laisser écraser. Mais comme tout animal de combat, il doit veiller à ne pas s’épuiser lui-même , car le blaireau le plus redoutable reste vulnérable lorsque ses forces finissent par s’user. S’il parvient à conserver son énergie et à renouveler ses soutiens, il restera un combattant que même les plus grands prédateurs hésiteront à affronter. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Analyse psychologique de Volodymyr Zelensky L’analyse de la personnalité de Volodymyr Zelensky repose sur des modèles psychologiques éprouvés, notamment le modèle des Big Five , les théories du leadership en temps de crise , et l’étude des dynamiques du pouvoir et de la communication politique . Son parcours atypique, son rôle de chef de guerre et son style de leadership permettent d’identifier les traits psychologiques dominants qui façonnent son comportement et son influence internationale. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Astérix en Lusitanie : 65 ans, pas une ride sous le casque | TSVmag.com
Astérix en Lusitanie : 65 ans, pas une ride sous le casque — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Astérix en Lusitanie : 65 ans, pas une ride sous le casque Igor Sifensarc Un article de C’est aujourd’hui, 23 octobre 2025, que paraît Astérix en Lusitanie , 41ᵉ album des aventures du plus célèbre des Gaulois. Écrit par Fabcaro (le père d’Et si l’amour c’était aimer ? ) et dessiné par Didier Conrad , il s’annonce comme un retour au voyage, à la bouffonnerie et à la potion magique qui rend la France hilare depuis 1959. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Igor Sifensarc C’est aujourd’hui que tout recommence Les planches avaient été dévoilées en avant-première à l’Ambassade du Portugal à Paris, clin d’œil diplomatique à cette nouvelle destination : la Lusitanie d’hier, autrement dit le Portugal d’aujourd’hui. Mais ce matin, place au grand bain : le livre envahit librairies, rayons et vitrines : tiré à cinq millions d’exemplaires dans le monde, traduit en plus de vingt langues , avec une promotion digne d’un film à grand spectacle. Une potion signée Fabcaro & Conrad Fabcaro, c’est la vivacité moderne, le sens de l’absurde et des dialogues à double détente. Didier Conrad, c’est la main sûre, la fidélité graphique à Uderzo, mais avec un trait plus nerveux, presque cinématographique. Leur premier duo, L’Iris blanc , flirtait avec la satire de notre époque ; celui-ci revient aux fondamentaux et c'est tant mieux : un étranger débarque au village, César trépigne, Panoramix s’inquiète, Obélix mange... bref, la France respire. Les journalistes n’ont eu droit qu’à quelques extraits, jalousement protégés par l’éditeur, mais les planches aperçues évoquent une aventure ensoleillée , traversée de calembours à la sauce portugaise. Le Portugal, nouvelle escale des Gaulois Jamais encore Astérix n’avait posé le pied en Lusitanie. Cette fois, l’appel vient d’un petit village menacé par Rome, là-bas, au-delà de l’Hispanie. Le décor change : maisons blanchies à la chaux, oliviers, gorges rocailleuses, et, peut-être, un pêcheur nommé Bacalao Morus On peut imaginer des dialogues qui feront mouche : César : « Ils sont fous, ces Lusitaniens ! » Obélix : « Non, juste têtus comme nous ! » La Lusitanie devient ainsi le miroir méditerranéen du célèbre village armoricain : un territoire minuscule qui résiste, qui rit, et qui garde son accent. Une success-story mondiale Depuis Astérix le Gaulois , premier album paru en 1961, la série cumule plus de 400 millions d’exemplaires vendus , traduits dans plus de 110 langues et dialectes (y compris le latin, le corse, le breton et le picard). C’est la BD francophone la plus lue de la planète. Le tout-petit village armoricain s’est transformé en empire : films, dessins animés, jeux vidéo, produits dérivés, et même un Parc Astérix qui a accueilli cet été son 60 millionième visiteur . Obélix n’y dit plus « Ils sont fous ces Romains ! » mais « Ils sont nombreux ces touristes ! » La fabrique à légendes Chaque album d’Astérix est un miroir déformant de la France : Astérix en Corse exaltait la liberté ; Astérix chez les Bretons célébrait la résistance stoïque ; Astérix légionnaire raillait l’administration ; Le Tour de Gaule annonçait déjà le TGV. Avec Astérix en Lusitanie , c’est l’idée d’une Europe du Sud joyeuse et indocile qui prend le relais : celle où le soleil chauffe les mots d’esprit et où les frontières ne valent que pour rire. Citations et baffes à volonté La série est une anthologie du bon mot : « Je ne suis pas gros, je suis juste un peu enveloppé ! » Obélix (Le Combat des chefs ) « Un Gaulois n’est jamais pressé, sauf quand il s’agit d’aller au banquet. » Panoramix (Astérix en Corse ) « Le ciel nous est tombé sur la tête, mais pas l’humour. » Obélix (Le Ciel lui tombe sur la tête ) Des phrases reprises dans les cours d’école, sur les plateaux télé, dans les discours politiques… Astérix est partout. Même le mot « irréductible » lui doit sa notoriété : avant lui, on disait simplement « têtu ». L’empire d’un village Le succès d’Astérix ne se limite plus à la BD. Outre le parc d’attractions ouvert en 1989, la marque inspire une quantité astronomique de produits dérivés : montres, casques audio, sets de table, timbres, éditions de luxe, figurines en bronze et même un fromage corse baptisé Toutatis . En 2024, Astérix était encore l’un des personnages les plus rentables de la pop culture européenne, devant Tintin et Lucky Luke. Les chiffres donnent le tournis : plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires cumulé en licences depuis vingt ans. Une potion magique à base d’encre, d’humour et de nostalgie. Et maintenant ? Les lecteurs portugais découvrent ce matin leur traduction d’Astérix na Lusitânia , avec un enthousiasme prévisible : plusieurs librairies de Lisbonne ont organisé des « petits-déjeuners gaulois » à base de sanglier et de pastéis de nata ! En France, les libraires ressortent les casques ailés, les moustaches postiches et les piles d’albums d’occasion. À l’heure où la bande dessinée cherche sans cesse son renouveau, Astérix rappelle une vérité simple : la vraie modernité, c’est de durer. Et si, au fond, tout était là ? Astérix ne promet pas de salut numérique ni de révolution narrative. Il promet un rire partagé, une satire qui ne fait pas mal, une tendresse pour les faiblesses humaines. Et comme le disait déjà Goscinny : « Les Gaulois résistent toujours. Ce n’est pas historique, mais c’est rassurant. » Peut-être même, plus nécessaire que jamais. Ne seraient-ils pas bien avisés de regarder de plus près certaines réussites, étonnantes, du Portugal ? À commencer par leur manière de conjuguer fierté et modestie. Le Portugal n’a pas besoin de grandes conquêtes pour exister : il s’illustre dans la durée, dans l’art patient de durer sans se perdre. Son équilibre économique post-crise, son dynamisme touristique, sa diplomatie tranquille, sa transition énergétique discrète mais exemplaire — autant de réussites qui contrastent avec les trébuchements de nos Gaulois contemporains. Là où la France débat, le Portugal expérimente. Là où nous dénonçons, il avance. Ce n’est pas qu'un modèle, mais aussi une leçon. Une forme de résistance douce, presque stoïque : celle d’un petit pays qui, comme le village d’Astérix, préfère la cohérence à la gloire d'apparence. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 💬 Les mots d’Astérix, ou la potion du français 🪶 Et si la véritable potion magique d’Astérix n’était pas dans la marmite, mais dans les mots ? Depuis soixante-cinq ans, le petit Gaulois distille l’un des plus beaux élixirs de la langue française : humour, esprit et irrévérence. Plongée linguistique au cœur d’une saga qui, mieux que n’importe quel dictionnaire, enseigne l’art de parler libre. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Kanchha Sherpa, le dernier souffle de l’Everest | TSVmag.com
Kanchha Sherpa, le dernier souffle de l’Everest — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Kanchha Sherpa, le dernier souffle de l’Everest Frison Gaspier Un article de Il était le dernier témoin d’une histoire que le monde entier croyait connaître. Kanchha Sherpa, dernier survivant de l’expédition qui atteignit le sommet de l’Everest en 1953, s’est éteint à 92 ans. Dans sa disparition, c’est un pan du XXᵉ siècle qui s’efface : celui où l’on gravissait les montagnes pour s’élever, non pour se montrer. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Frison Gaspier Annapurna chez nous, Everest pour le monde En France, le mot “Himalaya” évoque spontanément un exploit national : l’Annapurna. En 1950, Maurice Herzog et Louis Lachenal deviennent les premiers hommes à gravir un sommet de plus de 8 000 mètres. Leur victoire sur la montagne devient un mythe, et le livre de Herzog, Annapurna, premier 8000 , un succès planétaire. Dans les années d’après-guerre, cette conquête résonne comme une revanche sur l’impossible. Herzog écrira : « Nous étions partis les mains vides et revenus riches d’un trésor sur lequel nous vivrions le reste de nos jours. » Mais pendant que la France célébrait “son” Himalaya, le monde entier regardait ailleurs : vers un autre sommet, un nom plus haut, plus symbolique, plus universel... l’Everest . 1953 : les hommes du toit du monde Le 29 mai 1953, l’expédition britannique menée par John Hunt atteint le sommet de l’Everest avec Edmund Hillary et Tenzing Norgay. Dans l’équipe, un jeune porteur de 19 ans : Kanchha Sherpa , natif du village de Namche Bazaar. Il ne posa pas le pied sur le sommet, mais il fut l’un de ceux qui permirent que d’autres y arrivent. Le dernier survivant de cette aventure aura consacré sa vie à rappeler que « la montagne n’appartient à personne ». Dans ses rares entretiens, il confiait sa peine face à ce qu’est devenue la montagne sacrée : « Aujourd’hui, il y a trop de monde au sommet. Les gens jettent leurs boîtes de conserve, leurs emballages… Qui viendra les ramasser ? » Et plus loin : « L’Everest est notre plus grand dieu. On ne devrait pas salir les dieux. » Ces mots, simples et justes, rappellent à quel point la modernité oublie vite ceux qui la portent. Les Sherpas, héros de l’ombre Dès les premières expéditions, qu’elles soient françaises à l’Annapurna ou britanniques à l’Everest, les Sherpas ont été indispensables. Ils portaient, guidaient, soignaient. Ils faisaient ce que d’autres racontaient. L’histoire a retenu les noms des chefs, rarement ceux des marcheurs silencieux. Gaston Rébuffat disait pourtant : « La gloire du sommet ne vaut rien sans ceux qui la rendent possible. » Ces hommes, souvent pauvres, risquaient leur vie pour permettre à des étrangers de toucher le ciel. Beaucoup sont morts sans statue, sans livre, sans photo. Et dans les camps d’altitude, leur courage reste la pierre invisible sur laquelle l’alpinisme s’est bâti. De l’épopée au commerce Soixante-dix ans plus tard, le rêve s’est mué en industrie. L’Everest se réserve en ligne. On y grimpe avec guide, oxygène, connexion satellite et file d’attente. Chaque année, les mêmes images : des cordées qui s’étirent sur l’arête sommitale, et des Sherpas qui portent, montent, redescendent, parfois jusqu’à la mort. Ils sont devenus la main-d’œuvre du rêve des autres, usés comme des kleenex par des fortunes en mal de frisson. Kanchha, lui, s’était retiré depuis longtemps de cette agitation. Après vingt années d’expéditions, il avait ouvert une auberge dans son village natal. Là, il servait du thé, racontait les neiges d’avant et répétait inlassablement : « Le vrai sommet, c’est celui qu’on atteint sans écraser personne. » L’humilité des cimes Dans sa disparition, c’est une certaine idée de la montagne qui s’éteint : celle du respect, du silence, de la lenteur. L’époque où l’on grimpait pour se mesurer à soi, non pour collectionner les exploits. « Une page de l’histoire de l’alpinisme vient de disparaître avec lui » , a déclaré Phur Gelje Sherpa, président de l’Association népalaise de l’alpinisme. Kanchha Sherpa n’a jamais cherché la gloire, seulement la justesse. Son regard semblait dire que la montagne n’était pas un trophée, mais une école d’âme. En cela, il aura touché un sommet plus haut que tous les autres : celui de la dignité humaine. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ceux qui portent le ciel À l’aube, ils plient les tentes et reprennent la marche. Eux ne cherchent pas la gloire ni la photo au sommet : ils portent les rêves des autres, le poids du monde et la patience du ciel. Voici, vu d’en bas, le jour d’un Sherpa : rythme, souffle et silence mêlés. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- La France en apnée : comment l’instabilité politique plombe l’économie réelle | TSVmag.com
La France en apnée : comment l’instabilité politique plombe l’économie réelle — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche La France en apnée : comment l’instabilité politique plombe l’économie réelle Nicolas Guerté Un article de Depuis des mois, la France navigue à vue. Remaniements reportés, réformes ajournées, budgets bricolés : l’instabilité politique s’est installée comme un bruit de fond permanent. Et ce vacarme vulgaire coûte cher. Suspendue à ses interminables querelles et calculs "politichiens", la France est en apnée : et c'est toute l’économie réelle qui retient son souffle... Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté Il fut un temps où les crises politiques ne faisaient trembler que les hémicycles. Aujourd’hui, elles désorientent les entreprises, les investisseurs et même les ménages. Le pays, suspendu aux rebondissements du pouvoir, vit dans une forme d’attente collective : personne ne croit à la stabilité, mais tout le monde en dépend. Selon les derniers chiffres de l’INSEE, la croissance 2025 devrait plafonner à 0,8 % , bien en dessous de la moyenne européenne. La dégradation récente de la note française par Fitch , et la menace tendancielle d’un nouvel abaissement par Moody’s , traduisent cette défiance : les marchés prêtent encore à la France, mais en surveillant désormais son comportement. Sur le terrain, l’effet est palpable. Dans l’industrie comme dans les services, les dirigeants hésitent. Certains reports d’investissement s’expliquent moins par le coût du crédit que par la peur du lendemain. « Pourquoi lancer un chantier si on ignore qui signera quel décret d’ici trois mois ? » confie le patron d’une PME du BTP. Et au-dessus de cette inertie, flotte une étrange imposture politique . Le gouvernement, le Parti socialiste et Les Républicains se tiennent désormais dans une sorte d’accord tacite : ne pas créer le chaos. Sur le papier, c’est une responsabilité nationale ; dans les faits, c’est une anesthésie économique. En se liguant contre le désordre, ils entretiennent le statu quo , qui est précisément ce qui tue lentement le pays. Les réformes sont ajournées, les promesses différées, les débats édulcorés. L’unité de façade protège les postes, pas les projets. Et si l’inaction était devenue le fruit le plus dangereux du pouvoir ? Car derrière le mot « stabilité », se cache souvent le calcul le plus banal : garder le pouvoir, coûte que coûte , même au prix de la vitalité collective. La France passe après Les grandes entreprises, elles, arbitrent : réduction des embauches, externalisations prudentes, budgets marketing gelés. L’économie réelle devient spectatrice de la politique... et s’en méfie. L’État, en multipliant les consultations et les demi-réformes, diffuse une incertitude qui décourage l’action. Pour les ménages, cette instabilité se traduit autrement : ils ne coupent pas leur consommation, mais la ralentissent. Le superflu attendra. L’épargne de précaution remonte, les achats durables reculent . Le climat moral, indicateur souvent sous-estimé, agit comme un frein invisible : un pays inquiet consomme moins, même sans crise officielle. Pendant ce temps, les administrations s’enlisent. Chaque remaniement retarde des milliers de décisions : subventions, marchés publics, autorisations. Dans certains territoires, les appels d’offres sont gelés depuis l’été. L’instabilité politique devient alors une machine à produire de la lenteur : les ministres passent, les dossiers et l'état obèse restent. Sur la scène internationale, la comparaison est cruelle. L’Espagne, longtemps moquée pour sa fragmentation politique, affiche une croissance supérieure à 2 %. L’Italie a stabilisé ses finances. L’Allemagne, pourtant ralentie, conserve une crédibilité budgétaire que Paris n’a plus. « La France n’est plus l’élève turbulente de l’Europe ; elle en est devenue la distraction » , glisse un économiste bruxellois. Derrière les chiffres, une vérité s’impose : l’incertitude a un prix . Moins spectaculaire qu’un krach, mais plus corrosif qu’une récession. Elle use la confiance, érode la projection, affaiblit la parole publique. Et quand la politique devient un théâtre sans fin, l’économie, elle, se mue en inexorable tragédie. L'addition La stabilité n’est pas une chimère d'économiste : c’est le socle silencieux sur lequel repose tout échange, tout projet, tout crédit. Tant que la République jouera à se contredire, le pays travaillera à contretemps. Les crises ne coûtent pas toujours des vies. Mais elles font toujours payer les mêmes. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 💠 Ce que l’IA voit… dans les crises politiques Si une intelligence artificielle observait la France, elle ne verrait ni colère, ni lassitude, ni résignation. Elle verrait une boucle. Un programme qui s’exécute sans jamais s’arrêter, sans jamais produire de résultat. Un pays qui ne cesse de calculer les risques, d’évaluer les pertes, de mesurer le chaos possible, sans jamais en tirer la moindre leçon. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Les cheveux entre science, santé et beauté | TSVmag.com
Les cheveux entre science, santé et beauté — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Les cheveux entre science, santé et beauté Luna Myriandreau Un article de Les cheveux sont bien plus qu’un simple attribut esthétique. Ils jouent un rôle clé dans la protection du cuir chevelu et constituent un élément d’identité puissant, influencé par la génétique, l’environnement et les soins apportés. Comprendre leur structure, leur cycle de vie et les meilleures pratiques pour en prendre soin permet de maintenir une chevelure en bonne santé. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Luna Myriandreau La structure des cheveux Un cheveu est composé principalement de kératine, une protéine fibreuse qui lui confère sa résistance et son élasticité. Il se divise en trois parties principales : La cuticule , couche externe protectrice composée d’écailles superposées. Le cortex , qui contient la mélanine responsable de la couleur et assure la solidité du cheveu. La moelle , présente surtout dans les cheveux épais, qui sert de structure centrale. Le cycle de vie du cheveu Chaque cheveu suit un cycle de vie en trois phases : Phase anagène (croissance) : peut durer de 2 à 7 ans selon les individus. Phase catagène (transition) : dure environ 2 à 3 semaines, marquant un ralentissement de la croissance. Phase télogène (chute) : le cheveu meurt et tombe pour laisser place à un nouveau cycle. Ce renouvellement capillaire naturel peut être perturbé par divers facteurs tels que le stress, les carences nutritionnelles ou encore les changements hormonaux. Les soins adaptés aux différents types de cheveux Chaque type de cheveu requiert une attention spécifique : Cheveux secs : nourrir avec des huiles naturelles (argan, coco) et éviter les lavages fréquents. Cheveux gras : privilégier des shampoings doux régulateurs de sébum et éviter les produits trop riches. Cheveux bouclés ou frisés : favoriser l’hydratation avec des masques et crèmes adaptées. Cheveux fins : éviter l’excès de produits et privilégier des soins volumateurs légers. Mythe ou réalité ? Se couper les cheveux les fait pousser plus vite ? Faux, la coupe n’a aucun impact sur la vitesse de croissance. Les cheveux blancs apparaissent à cause du stress ? Partiellement vrai, le stress peut accélérer le processus de dépigmentation. Les shampoings sans sulfates sont meilleurs ? Vrai dans certains cas, surtout pour les cuirs chevelus sensibles. L’impact de l’alimentation et du mode de vie Une alimentation équilibrée joue un rôle fondamental dans la santé capillaire. Des nutriments comme la biotine, le zinc, le fer et les oméga-3 favorisent une chevelure forte et éclatante. De même, limiter le stress et bien dormir contribuent à un meilleur équilibre hormonal, bénéfique pour la croissance des cheveux. Conclusion Les cheveux sont un reflet de notre santé et de notre mode de vie. Comprendre leur fonctionnement et adopter des soins adaptés permet non seulement d’améliorer leur apparence, mais aussi de préserver leur vitalité sur le long terme. Que ce soit par des gestes simples ou une routine capillaire bien pensée, prendre soin de ses cheveux est un investissement qui porte ses fruits. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Histoire des Cheveux : De la Perte des Pharaons aux Greffes Millénaires Les cheveux sont bien plus qu’un simple accessoire capillaire. Ils ont traversé les âges, se sont frisés sous les couronnes, se sont évaporés sous les perruques, ont disparu sous les casques et, parfois, ont déserté bien avant l’âge d’or. De l’Égypte antique aux laboratoires modernes, l’histoire des cheveux est aussi celle de la vanité humaine . Et si l’on suit le fil, ou plutôt le cheveu conducteur, on comprend vite que l’Homme a toujours lutté contre l’inévitable : la chute. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- 🇺🇦 Ukraine, l’aide et les ombres : quand la guerre accélère aussi la corruption | TSVmag.com
🇺🇦 Ukraine, l’aide et les ombres : quand la guerre accélère aussi la corruption — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche 🇺🇦 Ukraine, l’aide et les ombres : quand la guerre accélère aussi la corruption Nicolas Guerté Un article de Un proche de Volodymyr Zelensky est soupçonné d’avoir détourné 100 millions de dollars autour du nucléaire public. Derrière l’élan héroïque d’un pays en guerre, l’Ukraine affronte une autre bataille : celle de la transparence... et des comptes que son propre peuple commence à exiger. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté Le courage a ses zones d’ombre La guerre unit les peuples, mais elle délie les comptes. En Ukraine, la lutte contre l’envahisseur russe a fédéré le monde libre autour d’un récit héroïque : celui d’un pays courageux, mené par un président de fer. Et pourtant, derrière l’image lumineuse de Volodymyr Zelensky, la réalité des chiffres et des pratiques reste d’une autre nature. Le scandale du nucléaire : 100 millions évaporés Les enquêteurs du Bureau national anticorruption (NABU) affirment avoir mis au jour un système de détournements de cent millions de dollars au sein du géant public du nucléaire, Energoatom . Au centre du dispositif : Timur Mindich , homme d’affaires et (très) proche du président, cofondateur avec Zelensky de la société de production qui lança sa carrière médiatique. L’affaire n’a pas tardé à remonter : le ministre de la Justice a été perquisitionné puis suspendu , plusieurs responsables ont été mis en examen , et les perquisitions s’enchaînent. Zelensky ne peut que soutenir publiquement l’enquête ; mais en coulisses, c’est tout son cercle d’alliés, d’amitiés anciennes et de loyautés politiques qui vacille : et avec lui l’édifice moral patiemment construit depuis le début de la guerre. Une corruption ancienne, un pouvoir récent Ce scandale ne tombe pas du ciel. Depuis trente ans, l’Ukraine oscille entre réformes proclamées et réalités opaques. En 2024, le pays était encore classé 105ᵉ sur 180 par Transparency International. Les experts de l’OCDE évoquent des “zones grises persistantes” : nominations partisanes, contrats publics flous, contrôles lacunaires. C’est cette inertie qui rattrape aujourd’hui un pouvoir pourtant glorifié à l’étranger. Les ombres plus anciennes encore À cette opacité structurelle s’ajoutent des épisodes plus anciens , qui ont nourri, bien avant la guerre, le soupçon d’une gouvernance vulnérable aux intérêts privés ou étrangers. En 2014, Hunter Biden , fils du futur président américain, rejoint le conseil d’administration du groupe gazier Burisma , alors même que l’entreprise faisait déjà l’objet d’enquêtes pour corruption. Un choix légal, certes, mais politiquement calamiteux : il est devenu le symbole d’un système poreux où réseaux d’influence, argent et intérêts géostratégiques s’effleurent au point de se confondre. Et l’exemple ne s’arrête pas aux frontières ukrainiennes. Même les institutions occidentales qui soutiennent financièrement Kiev ne sont pas exemptes de zones d’ombre : manque de transparence sur certains contrats européens, décisions prises dans l’urgence sanitaire, enquêtes en cours sur la gouvernance de l’aide. Lorsque les donneurs de leçons ne parviennent pas eux-mêmes à être exemplaires, la confiance globale dans l’architecture de soutien à l’Ukraine se fragilise . Ces éléments ne constituent pas une preuve directe contre Zelensky. Mais ils soulignent une réalité plus vaste : depuis dix ans, l’écosystème politique entourant l’Ukraine - local et international - est marqué par une densité de réseaux, d’influences et d’intérêts qui rend la transparence presque impossible . Quand le peuple dit non Depuis le début de la guerre, la plupart des médias occidentaux ont adopté une lecture binaire du conflit , réduisant l’Ukraine au rôle de victime parfaite et la Russie à celui du mal absolu. La nuance a disparu : peu ont rappelé la réalité du Donbass depuis 2014 , les engagements fragilisés de Minsk, ou même l’ambiguïté assumée de François Hollande et Angela Merkel lorsqu’ils ont reconnu que ces accords n’étaient qu’une manière de “gagner du temps pour armer l’Ukraine ”. Quant à l’OTAN, il n’a jamais été exempt de gestes perçus comme provocateurs par Moscou, même si cela ne justifie en rien l’invasion. Ce climat d’unanimisme moral a parfois rendu impossible toute critique en Europe, comme si l’exigence de vérité devait s’effacer derrière les nécessités de la guerre. Le réveil civique que l’Occident n’a pas vu Pourtant, en Ukraine , le débat existe : et il est même plus vif qu’on ne l’imagine. En juillet 2025, des milliers de citoyens - étudiants, vétérans, militants, figures de Maïdan - ont manifesté à Kiev, Lviv, Odessa et Dnipro contre une loi votée en urgence qui affaiblissait l’indépendance du NABU et du SAPO, les deux agences clés de la lutte anticorruption. La mobilisation fut l’une des plus importantes depuis le début de la guerre. Et elle a porté : le gouvernement a dû reculer et rétablir les garanties supprimées. Cette opposition interne n’est ni pro-russe ni marginale : c’est la conscience ukrainienne elle-même , exigeant que la victoire militaire n’autorise pas la défaite morale. Une réalité que nos médias préfèrent taire : elle complique un récit trop confortable, celui où le Bien et le Mal s’opposent sans nuance, sans histoire, sans responsabilité partagée. Aider n’est pas contrôler Mais ce faisant - en refusant de voir les nuances, les hésitations et les fautes de leurs propres alliés - ils risquent surtout de devenir complices d’un aveuglement collectif : celui qui prétend défendre la transparence en fermant les yeux sur ses propres zones d’ombre. Car l’opacité n’est pas seulement ukrainienne : elle est aussi occidentale. Les États-Unis et l’Europe ont versé plus de 180 milliards d’aides civiles et militaires. Les services d’audit américains admettent des lacunes de traçabilité : matériel difficile à suivre, réévaluations successives, écarts comptables de plusieurs milliards. Aucune preuve de détournement massif, certes. Mais une réalité : dans le chaos, la transparence devient une option. Héros, juges et passions tristes Faut-il pour autant y voir la main du président ? Aucune preuve ne l’indique... mais rien ne permet non plus d’écarter la question. Zelensky n’est pas directement mis en cause. Mais ces affaires interrogent la qualité de son entourage , sa capacité à distinguer loyauté personnelle et responsabilité publique , et surtout la troublante indulgence dont il bénéficie à l’étranger ... Un faisceau d’indices, quelques enregistrements, des millions détournés : sous nos latitudes, cela a déjà suffi à condamner un ancien président : Nicolas Sarkozy. Ici, les mêmes qui réclamaient la sévérité trouvent soudain les indices fragiles. Les passions tristes n’ont décidément pas le même poids selon l’idéologie… et selon le drapeau. L’ombre du Bien Il ne s’agit pas de relativiser la guerre ni de légitimer l’envahisseur. Mais de constater qu’une cause juste ne rend pas juste ceux qui la servent. À force de confondre compassion et confiance, l’Occident se prive d’un regard critique pourtant indispensable. Aucune cause n’est assez noble pour absoudre la faute. Et si la guerre éclaire les héros, elle projette aussi leurs ombres. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ce que l’IA verrait dans la morale de guerre La guerre impose ses héros, mais elle brouille la morale. Que verrait une intelligence artificielle dans ce tumulte ? Peut-être ceci : qu’on ne lave jamais avec l’argent : on s’y salit toujours. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Paris inondé : la capitale rejoue 1910 sans se mouiller | TSVmag.com
Paris inondé : la capitale rejoue 1910 sans se mouiller — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Paris inondé : la capitale rejoue 1910 sans se mouiller Frison Gaspier Un article de Quand Paris se prépare à revivre son passé, ce n’est pas pour un film catastrophe mais pour un exercice grandeur nature. Le 13 octobre, la Ville de Paris simulera une crue historique de la Seine. Pas de barques place de la Concorde ni de bottes en caoutchouc obligatoires : juste des agents municipaux, des habitants du Marais et des scénarios dignes d’un roman d’anticipation. Nom de code : Paris inondé . Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Frison Gaspier Un siècle plus tard, la leçon du siècle En 1910, la Seine atteignait 8,62 mètres au pont d’Austerlitz et transformait la capitale en Venise grise. Les Parisiens se déplaçaient en barques, les tramways avaient les roues dans l’eau et les caves sentaient la vase pendant des mois. Un siècle plus tard, la crue reste le cauchemar favori des ingénieurs et le fantasme discret des communicants. Car une inondation majeure aujourd’hui ne se résumerait plus à quelques bottes mouillées : transports coupés, électricité suspendue, réseaux saturés, livraisons bloquées, data centers noyés. Bref, un Paris sans Wi-Fi : la panique absolue. L’eau monte (en théorie) Ce lundi, la mairie a donc décidé de faire comme si la Seine dépassait les 7 mètres. Dans ce Paris fictif, les pompiers s’activent, les égouts débordent et les habitants du Marais doivent improviser une évacuation. Les scénaristes de la société Crisotech ont tout prévu : les coupures de courant, les caves envahies, les appels affolés, les messages d’alerte. Objectif : tester la coordination entre services et réveiller une population qui, selon la formule officielle, “se croit souvent épargnée”. On rappellera au passage qu’en cas de vraie crue, plus d’un million de Franciliens - et autant de surmulots - seraient directement touchés. Hydros 2025 : la Seine version régionale En parallèle, la région entière se prête au jeu. L’exercice baptisé HYDROS 2025 s’étend du 13 au 17 octobre et mobilise préfectures, entreprises, mairies et forces de secours. Le dispositif inclut même un test du système FR-Alert : ces messages d’urgence qui font sonner les téléphones, même en silencieux, avec la mention rassurante : “Ceci est un exercice.” Une répétition grandeur nature pour un scénario qui, un jour, pourrait cesser d’être fictif. Une crue de papier ou un vrai électrochoc ? Les sceptiques ironisent : simuler l’apocalypse n’a jamais empêché l’eau de monter. Mais ces exercices permettent de repérer les maillons faibles, d’ajuster les plans de crise, et surtout de rappeler que la catastrophe n’est pas une affaire de science-fiction. En 2016, la Seine avait déjà flirté avec les 6,10 mètres ; il avait suffi de deux jours pour paralyser musées, voies sur berges et métro. On mesure le chemin qui reste à parcourir pour passer du réflexe “selfie sur les quais” au réflexe “sac d’évacuation prêt”. L’opération “Paris inondé” s’inscrit dans la journée nationale de la résilience : une manière de dire qu’il ne suffit plus de bâtir des digues, il faut aussi entraîner les esprits. Derrière les sourires institutionnels, le message est clair : le risque n’est pas une hypothèse, mais une échéance. Et si la ville prend des allures de plateau de cinéma pendant une journée, c’est sans doute le prix à payer pour ne pas rejouer, un jour, le scénario pour de vrai. Pas d’hommes-grenouilles, mais... Cette fois, pas d’hommes-grenouilles pour sauver la République ni de plongeon héroïque sur les marches de l’Hôtel de Ville, à un milliard d'euros. On ne verra pas non plus Ouderà-Castera griller la politesse à Madame Hidalgo sur un radeau médiatique, ni un aréopage de journalistes trempés jusqu’au verbe pour commenter la décrue morale de la capitale. Pour l’heure, si Paris se noie, c’est surtout sous le poids de sa dette, de ses travaux sans fin et de son humour en berne. La seule marée qui menace encore la ville, c’est celle des impôts locaux. Mais qu’on se rassure : ce désastre-là, il est inutile de le simuler... comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Ce que l’IA voit… dans la crue Elle n’a pas peur. L’eau monte, les serveurs s’éteignent, les écrans s’assombrissent : et elle, impassible, continue d’observer. L’intelligence artificielle, privée d’énergie mais non de mémoire, reconstitue Paris sous l’eau comme on rejoue un rêve ancien. La Seine s’étale lentement sur les boulevards, reflétant les dômes, les ponts et les regrets. Une archive liquide de la civilisation. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- The Line : la ville-mirage de l’Arabie saoudite ? | TSVmag.com
The Line : la ville-mirage de l’Arabie saoudite ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche The Line : la ville-mirage de l’Arabie saoudite ? Irène Adler Un article de En 2021, Mohammed ben Salmane promettait au monde une cité futuriste longue de 170 kilomètres, sans voitures ni émissions polluantes, baptisée The Line . Quatre ans plus tard, le chantier de NEOM, vitrine pharaonique de l’Arabie saoudite, avance, mais loin des ambitions initiales. Derrière l’utopie d’une ville écologique et technologique, les critiques s’accumulent : coûts colossaux, retards, controverses sociales et environnementales. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Irène Adler Un rêve vertical dans le désert Le projet est né d’une vision spectaculaire : une bande urbaine rectiligne, de 200 mètres de large et 500 mètres de haut, qui devait s’étirer sur 170 kilomètres au nord-ouest du royaume, près de la mer Rouge. The Line devait accueillir 9 millions d’habitants, protégés derrière des façades-miroirs et organisés en modules superposés. Les voitures devaient disparaître, remplacées par un train à grande vitesse circulant d’un bout à l’autre en vingt minutes. La ville promettait zéro émission de carbone, une consommation d’eau recyclée, et un urbanisme compact censé préserver la nature alentour. La réalité du chantier Quatre ans plus tard, la promesse a été réduite. Selon plusieurs sources proches du projet, seuls quelques kilomètres de The Line sont actuellement en construction, bien loin des 170 annoncés. Les délais s’allongent, les coûts s’envolent : plus de 500 milliards de dollars pour l’ensemble de NEOM, dont The Line n’est qu’une composante. Le climat désertique, les difficultés d’approvisionnement en matériaux et en eau, et la complexité logistique d’un tel chantier ralentissent la progression. Les images diffusées par la presse saoudienne montrent des travaux réels, mais circonscrits, donnant l’impression d’un projet vitrine davantage que d’une future mégalopole. Une vitrine géopolitique Pour le prince héritier Mohammed ben Salmane, The Line dépasse le cadre architectural. C’est un outil d’image et de puissance, conçu pour incarner la stratégie “Vision 2030” : diversifier l’économie, attirer des investisseurs étrangers, préparer l’après-pétrole. La cité est pensée comme une vitrine mondiale, capable de séduire les entreprises technologiques, les startups et les touristes fortunés. Le pari rappelle d’autres capitales construites pour symboliser la modernité — Brasilia au Brésil dans les années 1960, ou Masdar City aux Émirats arabes unis, restée en partie inachevée. Les controverses Derrière les images spectaculaires, les critiques se multiplient. Les ONG dénoncent le déplacement forcé de tribus locales, notamment les Howeitat, certaines ayant rapporté des arrestations et même des morts lors d’opérations de relogement. L’impact écologique interroge : artificialiser des centaines de kilomètres de désert sous une façade de verre implique un coût environnemental massif. Sur le plan social, vivre dans un couloir urbain hyperdense suscite des doutes : qu’en sera-t-il du quotidien, de l’accès aux espaces ouverts, de la liberté de mouvement ? Mirage ou préfiguration ? The Line illustre une tension contemporaine : d’un côté, l’attrait pour des villes compactes, technologiques, pensées pour la neutralité carbone ; de l’autre, la crainte d’une dystopie où la surveillance et la dépendance énergétique domineraient. Si certains urbanistes y voient un laboratoire d’idées pour les cités de demain, d’autres redoutent un mirage hors-sol, révélateur des ambitions géopolitiques plus que des besoins humains. L’Arabie saoudite promet d’y loger des millions de personnes d’ici 2045. Mais pour l’instant, la ligne tracée dans le désert ressemble davantage à une vitrine qu’à une réalité vécue. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Et si l’IA dessinait sa propre ville ? On a beaucoup parlé de The Line , cette bande de verre et d’acier tracée dans le désert d’Arabie. Mais si on confiait le crayon, non pas à des urbanistes ou à un prince héritier, mais à une intelligence artificielle, que verrait-on apparaître sur la page blanche ? Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Baguette en péril : petite histoire d’une grande alerte | TSVmag.com
Baguette en péril : petite histoire d’une grande alerte — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Baguette en péril : petite histoire d’une grande alerte Nicolas Guerté Un article de 🥖 Une baguette ne fait pas la France… mais presque Le chiffre pourrait sembler anodin : 1,01 € , c’est aujourd’hui le prix moyen d’une baguette en France. En 2020, elle valait encore 0,90 €. Dix centimes, ça n’a l’air de rien. Et pourtant, dans un pays où le pain est plus qu’un aliment, c’est un frémissement symbolique. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté On pensait la baguette éternelle, comme le clocher du village ou la boîte aux lettres jaune. Elle vacille. Elle monte. Et, ce faisant, elle dit quelque chose de nous. Le pain n’est pas un produit comme les autres. C’est un geste, un son, un parfum. C’est l’odeur de la boulangerie à l’aube, la croûte encore tiède qui craque sous les doigts. Quand il devient cher, fade ou rare, ce n’est pas juste le portefeuille qui souffre. C’est l’imaginaire qui s’éteint. 💸 Ce qui fait grimper la pâte La hausse n’est pas une surprise. Elle s’explique par plusieurs facteurs concrets : – Une nouvelle taxe écologique , entrée en vigueur en janvier 2025, sur les emballages jetables utilisés par les boulangers. – Une augmentation de 5 % de l’électricité , qui pèse lourd sur des fournils gourmands en énergie. – Une revalorisation salariale minimale en avril (+1,7 %), légitime mais contraignante pour les petites structures. – Une inflation alimentaire de 1,2 % sur un an (source : INSEE). Et pourtant, la farine – si centrale en apparence – ne représente que 7 % du prix final. Ce n’est donc pas le blé qui fait gonfler la note. Ce sont les charges, les contraintes, les politiques. 🛒 À ce prix-là, est-ce encore du pain ? En grande surface, la baguette reste affichée à 0,55 € ou 0,70 €. Mais peut-on vraiment appeler “baguette” ce qui sort d’un rayon plastique ? Souvent précuite à l’étranger, congelée, dopée aux levures chimiques, cuite en série… le goût n’y est plus. La croûte est molle, la mie humide, l’odeur absente. Mais c’est pas cher, et ça suffit. On ne vend plus du pain, mais son apparence. Une baguette de prêt-à-manger, calibrée pour le chariot, pas pour la main ni pour le goût. 📦 Le pain devient un service La France de 2025 livre tout, même ses traditions. Drive boulanger, four électrique centralisé, commande via appli, étoile Google à la sortie. Le pain est devenu un service. Le levain lève encore, mais les saveurs s'évaporent. Et derrière, le métier s’épuise. Chaque mois, entre 150 et 200 boulangeries ferment, faute de repreneurs ou de souffle. On ne fait plus son pain : on le reproduit, en série, en flux, en oubli. 🕳 La mie du problème, c’est le silence Autrefois, une hausse du prix du pain pouvait soulever le peuple. Aujourd’hui, elle ne soulève qu’un sourcil. On a remplacé l’indignation par la résignation. La baguette a pris dix centimes ? “Tant pis”, souffle-t-on, les yeux rivés sur une promo de biscotte. Ce n’est pas la montée des prix qui inquiète. C’est le calme avec lequel elle est accueillie. La France n’est pas en train de se rebeller. Elle s’émiette. Doucement. Silencieusement. 🧠 Normaliser les produits, formater les esprits En lissant les goûts, on a lissé les esprits. Ce qui était croûte est devenu croûton. Ce qui était levain est devenu levure. La France se découpe en parts égales, revend son pain au poids, oublie qu’un savoir-faire ne se scale pas comme un produit tech. Une nation capable d’abandonner sa baguette pour quelques centimes… est-elle déjà à moitié vendue ou complètement cuite ? 📊 En chiffres : la baguette 2025 Prix moyen : 1,01 € (INSEE, avril 2025) En supermarché : entre 0,55 et 0,70 € Boulangeries en France : ~33 000 (en baisse) Fermetures estimées en 2024 : ~2200. C'est considérable. Poids de la farine dans le coût total : ~7 % comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Le tour du monde en 80 matins 🫓 Carnet de bord d’un globe-panivore Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Quand la nature coupe le jus : méduses, mouettes et autres saboteurs involontaires | TSVmag.com
Quand la nature coupe le jus : méduses, mouettes et autres saboteurs involontaires — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Quand la nature coupe le jus : méduses, mouettes et autres saboteurs involontaires Luna Myriandreau Un article de Elles n’ont ni slogans, ni drapeaux, ni tatouages, ni piercing dans le nez… et pourtant, elles bloquent centrales, trains et réseaux. Des grévistes sans pancarte, des saboteurs sans cause : voici la grande galerie des perturbateurs involontaires. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Luna Myriandreau À Gravelines, ce week-end, ce ne sont pas les syndicats qui ont ralenti les réacteurs. Mais des méduses. Des centaines, glissant dans l’eau de mer, aspirées malgré elles par les prises du système de refroidissement. Dans la centrale, EDF a réduit la puissance. Les mollusques translucides, eux, ont poursuivi leur dérive, indifférents à ce coup d’éclat. Ce n’est pas la première fois que des invertébrés marins s’invitent ainsi dans les coulisses de l’atome. En 2011, déjà, Gravelines avait dû lever le pied pour cause de méduse, tout comme la centrale écossaise de Torness. Au Japon, en 2013, Ohi avait vécu la même mésaventure. Les océans ont parfois leurs syndicats invisibles. La mer, pourtant, n’a pas le monopole de ces blocages fortuits. Sur les rails, certaines mouettes prennent un malin plaisir – peut-être un simple coup de malchance – à déclencher des courts-circuits sur les caténaires. En 2018, un goéland maladroit a ainsi plongé une partie de la ligne Paris–Cherbourg dans le noir. Sur la terre ferme, d’autres mammifères tiennent leur rôle. Les sangliers, par exemple, qui, en Alsace, ont réussi à mettre 20 000 foyers hors tension en s’attaquant à un transformateur. Les plus habiles ne coupent pas l’électricité : ils la “réaménagent”, à leur façon, en déterrant les câbles. Parfois, le coup vient des dents… de castor. En 2021, au Canada, un seul rongeur a privé 900 foyers d’Internet en sectionnant un câble à fibre optique pour ses travaux de barrage. Dans l’eau douce, les grenouilles ne sont pas en reste. Dans certaines stations de pompage ou petites centrales hydroélectriques, elles finissent par s’entasser dans les turbines, formant un bouchon improbable mais redoutable. Et puis, il y a les insectes. En 1947, l’informatique a donné naissance au mot “bug” quand un papillon de nuit s’est retrouvé coincé dans un relais d’ordinateur. Depuis, des colonies entières de fourmis ont perturbé des feux tricolores ou fait griller des transformateurs, parfois en plein centre-ville. De la méduse au castor, de la mouette à la fourmi, ces perturbateurs involontaires ne cherchent ni gloire ni revendication. Mais ils nous rappellent une chose : nos systèmes les plus complexes peuvent se plier devant les plus petites volontés… ou, plus exactement, devant l’absence totale de volonté. La nature ne proteste pas. Elle passe. Et parfois, elle coupe le courant. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Carnet de bord des saboteurs involontaires Elles n’ont pas de plan, pas d’agenda secret. Et pourtant, leurs gestes ordinaires peuvent plonger une ville dans le noir ou ralentir un réacteur nucléaire. Dans ce carnet imaginaire, méduses, goélands, sangliers, castors, grenouilles et fourmis racontent - à leur façon - comment ils sont devenus, l’espace d’un instant, saboteurs involontaires. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Beaujolais Nouveau : la fête qui cache de vrais grands vins | TSVmag.com
Beaujolais Nouveau : la fête qui cache de vrais grands vins — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Beaujolais Nouveau : la fête qui cache de vrais grands vins Aldrine Autrumay Un article de Chaque année, le troisième jeudi de novembre, la France fait semblant de redécouvrir la première gorgée du Beaujolais Nouveau. Fête populaire, opération commerciale, rituel automnal : le Nouveau revient, avec son goût de banane, ses soirées cavistes et ses débats à n’en plus finir. Pourtant, derrière ce vin déguisé comme un communiqué de presse, la région cache certains des plus grands crus rouges accessibles de France. Allons voir ce que raconte vraiment cette tradition. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Aldrine Autrumay Une tradition récente… devenue mondiale Officiellement, c’est en 1951 qu’un décret autorise la vente anticipée des « vins nouveaux » de l’AOC Beaujolais. Avant cela, impossible de commercialiser avant le 15 décembre . En 1985 , l’État fixe la date au troisième jeudi de novembre pour harmoniser l’événement. Résultat : la première bouteille s’ouvre partout dans le monde le même jour , du Japon aux cafés lyonnais. Dans les années 1980, l’élan est fou : plus de 65 millions de bouteilles partent chaque année, notamment vers l’Asie où le slogan « Beaujolais Nouveau is coming! » devient presque un rituel pop. L’un des artisans majeurs de cette mondialisation fut Georges Duboeuf , surnommé « le pape du Beaujolais ». Le goût de banane ? Une histoire de chimie et de style Pourquoi ce fameux parfum de banane, de bonbon anglais ou de fraise tagada ? Ce n’est ni une plaisanterie ni un dosage : c’est l’effet de la fermentation semi-carbonique , typique du Gamay, qui produit des arômes amyliques. Le scientifique Denis Dubourdieu (Université de Bordeaux) expliquait que ces notes provenaient de l’acétate d’isoamyle , molécule naturelle du vin jeune. Bref : c’est normal… mais cela ne plaît pas à tout le monde. Les amateurs sérieux préfèrent souvent attendre les Beaujolais Villages, ou mieux : les dix crus. Détracteurs, amateurs : une bataille culturelle Chaque année, la critique revient comme les marrons glacés. Pour les uns, le Nouveau est « une boisson de fête mais pas un vin ». Pour les autres, il incarne un moment démocratique : un vin simple, joyeux, fruité, pas prise-de-tête. Dans les faits, sa part dans les ventes baisse : autour de 20 à 25 millions de bouteilles ces dernières années, deux à trois fois moins que dans les grandes heures ! Mais la fête résiste : Beaujeu , capitale historique, célèbre toujours ses Sarmentelles , tandis qu’à Tokyo ou Osaka, on remplit encore des baignoires de Beaujolais pour célébrer l’arrivée du millésime. Et pourtant… les très bons vins du Beaujolais ne manquent pas Voilà le vrai paradoxe : on débat du Nouveau, mais les meilleurs rapports qualité-prix du vignoble français se trouvent probablement ici. Les dix crus - Morgon, Moulin-à-Vent, Fleurie, Brouilly, Chiroubles, Saint-Amour… - produisent des vins capables de vieillir 10 à 15 ans , certains même plus. Un Moulin-à-Vent bien né rivalise sans rougir avec les Bourgognes du nord… pour deux à trois fois moins cher. Le critique britannique Hugh Johnson écrivait : « Le Gamay du Beaujolais est la preuve que la joie peut avoir de la profondeur. » Mais chaque année, ce sont les bouteilles primeurs, faites pour être bues en trois mois, qui volent la vedette. Une opération commerciale assumée Soyons lucides : le Beaujolais Nouveau est une machine économique , parfaitement huilée. L’Interprofession du Beaujolais ne s’en cache pas : le lancement d’un vin jeune permet de générer du cash rapidement après les vendanges, d’occuper le calendrier médiatique et de soutenir des milliers de cafés, restaurants, cavistes. Les marges ? Variables. Mais un caviste confie souvent qu’aucune soirée de l’année ne rivalise avec le troisième jeudi de novembre en termes d’animation et de caisse. C’est un Black Friday… enfin, un Red Thursday Third, version cavistes : moins de bousculades, plus de rires... et un verre à la main. Conseils : que boire, avec quoi ? Le Nouveau se boit frais : 12–14 °C , pas plus. Frais, on vous dit. Pas glacé, pas tiède : frais. C’est à cette température qu’il devient ce qu’il doit être : un vin bavard, juteux, qui claque comme un bon mot. Accompagnements idéaux : charcuteries lyonnaises (saucisson, Jésus, rosette), fromages doux (Saint-Marcellin, Tomme, Cantal jeune), poulet rôti ou grillades simples, tartes salées, quiches, feuilletés, châtaignes grillées, champignons d’automne, et tout ce qui se partage sans cérémonie. Les connaisseurs glissent souvent un conseil presque chuchoté : « Si vous voulez vraiment découvrir le Beaujolais, prenez plutôt un Villages. » Il y a une justesse, une maturité, une élégance que le Nouveau n’atteint pas. Et bien sûr, rappel incontournable : à consommer avec modération , même quand c’est frais, fruité et joyeusement gouleyant. Parfum de bonheur Derrière le folklore du Beaujolais Nouveau, c’est toute une région qui essaie de rappeler qu’elle vaut bien plus qu’un parfum de banane. Le Gamay y révèle une profondeur inattendue, et les crus du Beaujolais comptent parmi les vins les plus vibrants du vignoble français. Alors oui, c’est aujourd’hui que le Beaujolais Nouveau arrive . Mais si vous voulez célébrer le Beaujolais tout court… notre article bonus vous montre où se cache le vrai trésor. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Les dix crus du Beaujolais comme vous ne les avez jamais lus Dans le Beaujolais, on croit souvent tout connaître. Le Nouveau, la banane, les soirées cavistes… Et pourtant, la vraie richesse de la région se trouve ailleurs : dans ses crus , dix villages aux personnalités si distinctes qu’on pourrait presque leur attribuer des signes astrologiques. Le Gamay s’y fait tour à tour nerveux, romantique, terrien, volubile ou méditatif. Voici le Beaujolais comme on le lit rarement : vivant, incarné, bavard . Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne











