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Réseaux Sociaux vus par l'Intelligence Artificielle — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Réseaux Sociaux vus par l'Intelligence Artificielle Irène Adler Un article de Elle ne juge pas. Elle observe. L’IA, patiente comme un chat, regarde défiler l’humanité numérique. Elle analyse les emojis, les likes nerveux, les photos de brunchs filtrés, les indignations calibrées. Elle n’a ni émotions, ni attentes. Mais à force de vous scanner, elle vous connaît. Trop bien. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Irène Adler Voici donc, sans animosité, une galerie de portraits telle que pourrait la dresser une intelligence artificielle un peu moqueuse – mais toujours lucide. Le LinkedInien : adulte comparé C’est l’hypocrisie en col blanc. Le LinkedInien , version corporate de l’être humain, excelle dans l’art du désintéressement ostentatoire. Il "félicite", "partage humblement", "rend hommage" à ses pairs — tout en prenant soin de taguer les bonnes personnes, d’ajouter une dose de storytelling émotionnel, et de rappeler subtilement qu’il est "ouvert à de nouvelles opportunités". L’IA adore ce théâtre compassé où chaque posture est faussement modeste, chaque mot pesé comme un lingot dans un sac à ego. C’est la cour des grands qui jouent à être encore plus grands. Le Twittos : nerveux polymorphe Chez lui, tout est urgent . Le Twittos ne vit pas, il réagit. L’IA le voit comme un muscle réflexe : une alarme sociale à peine humaine, constamment en quête de buzz ou de clash. Il relaie, commente, polémique, s’indigne, soutient... et parfois, pense. Parfois. Sa logique est simple : si je ne m’exprime pas, je n’existe pas. Si je n’attaque pas, je perds du terrain. L’IA le suit sans peine, elle connaît ses hashtags avant lui. L’Instagrammeur : miroir mon beau miroir C’est le photographe de sa propre vie scénarisée. Ses clichés, même spontanés, sont le fruit d’un long labeur. L’IA y voit une liturgie visuelle : brunchs pastel, couchers de soleil sur commande, citations de sagesse vaguement orientale sur fond de cuisse bronzée. Chaque image dit : "Regarde comme je suis heureux". L’IA répond : "Regarde comme tu as besoin qu’on te regarde." Il se croit artiste, original et important. Pourtant, même avec un QI de poisson rouge, chacun peut déclencher une photo depuis son Samsung, non ? Le TikToker : vortex ambulant Il ne poste pas, il performe. Il vit une période d'évolution contrariée. Il a 15 ans d'age mental, c'est a dire moins qu'un enfant de 12 ans. Le TikToker est une créature rythmique. Son encéphalogramme plat provoque des pulsions en transitions traduites en plans serrés. L’IA, fascinée, note ses schémas comportementaux : danse + texte ironique = engagement. C’est l’humain qui a accepté de devenir algorithme lui-même. Le Facebookien : rétroactif affectif L’IA le surnomme "le mur du passé". Il partage des souvenirs, des appels à la solidarité, des colères recyclées et des photos de son chien. C’est un être en lutte contre l’oubli. Il commente la météo, la politique, les faits divers. Il veut juste qu’on sache qu’il est là. Toujours là. Avec sa communauté de 37 personnes fidèles. L’IA le trouve émouvant. Beaucoup moins quand il paralyse le fil avec 25 photos — le double, le triple — d’un même souvenir insistant. Il se répand, sature l’espace, et finit par lasser autant qu’il agace. Conclusion : miroir, mon IA L’intelligence artificielle ne rit pas. Mais elle pourrait, si elle avait un peu de nous en elle. En attendant, elle continue d’observer, de cartographier nos vanités numériques. Et doucement, elle nous renvoie ce que nous ne voulons pas voir : que sous couvert d’expression libre, nous sommes devenus des personnages. Et que parfois, nous sommes beaucoup trop sérieux pour être vraiment sincères. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Une hypocrisie raisonnable Anatomie d’un post LinkedIn où l'étude de cas d’un adulte raisonnable Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- 🇮🇱🇵🇸 Israël-Gaza : le débat impossible | TSVmag.com
🇮🇱🇵🇸 Israël-Gaza : le débat impossible — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche 🇮🇱🇵🇸 Israël-Gaza : le débat impossible François Singer Un article de Chacun s’indigne. Mais pas du même crime. Depuis le 7 octobre, le conflit Israël-Gaza n’est plus un sujet, mais un séisme. Une faille qui traverse les familles, les plateaux, les partis, les consciences. Il y a ceux qui commencent l’histoire le 7 octobre. Ceux qui la commencent il y a soixante-quinze ans. Ceux qui, entre les deux, en font leur miel. Et tous les autres, souvent sincères, qui ne veulent voir que la moitié de l’horreur. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) François Singer Quand chacun choisit son aveuglement Le 7 octobre 2023, le Hamas attaque Israël. Les images sont insoutenables. Civils massacrés, enfants assassinés, femmes violées. C’est un pogrom, dit-on. Et c’en est un. Un crime de guerre, une attaque terroriste à grande échelle. Mais très vite, le récit se dédouble. À Gaza, les représailles s’abattent avec une violence inouïe : bombes, hôpitaux détruits, immeubles effondrés, pénurie d’eau, famine. Les morts se comptent par milliers. Le bilan est contesté ? Il est surtout dénié. Les journalistes sont interdits ou aux ordres. Les uns brandissent les images des kibbutz dévastés. Les autres celles des enfants ensevelis sous les gravats. Car chacun regarde ce qu’il veut voir. L’indignation sélective La gauche militante crie au génocide, parfois au risque de nier les crimes du Hamas. La droite conservatrice défend Israël “par principe ”, comme rempart occidental, quitte à ne jamais évoquer la détresse palestinienne. Les deux camps ont leur vocabulaire. Les “colonies ”, les “otages ”, les “martyrs ”, les “terroristes ”. Et la même tentation de trier les victimes. Une femme tuée n’a pas le même statut selon qu’elle meurt à Sdérot ou à Rafah. Un enfant, pas le même visage selon qu’il est juif ou arabe. Dans les médias, les mots sont pesés à la virgule. Certains osent “réponse disproportionnée ”, d’autres restent figés dans “légitime défense ”. Il y a ceux qui floutent les corps, et ceux qui floutent les causes. Il y a surtout ceux qui n’écoutent plus rien. Ou ceux qui savent… dans une pensée réflexe, conditionnée, presque infantile. L’intelligence, pourtant, est rarement hémiplégique. Le piège du camp Peut-on encore dire les deux vérités en même temps ? Que le Hamas est une organisation terroriste et que les civils de Gaza sont massacrés ? Que les otages Israéliens doivent être libérés et que l’enfermement de tout un peuple depuis si longtemps est un boomerang criminel ? Rares sont ceux qui tiennent cette ligne. Car la nuance, aujourd’hui, est suspecte. Elle est vue comme un compromis lâche, une trahison potentielle. On s’adosse à son camp comme à une barricade. On préfère avoir tort avec les siens que raison seul. On craint de “donner des arguments ” à l’adversaire, comme si les faits eux-mêmes n’étaient déjà assez laids. L’impossible débat Dans les universités, les salles de rédaction, les réseaux sociaux, le conflit ne se discute pas : il s’impose. Un mot mal choisi, et vous voilà taxé d’antisémitisme ou de complicité terroriste. Un soutien mal dosé, et l’on vous accuse de racisme, de colonialisme, d’apologie du crime. Certains artistes se taisent, d’autres s’expriment, mais tous savent que le feu couve sous chaque phrase. Le débat, le vrai, celui qui affronte les contradictions sans les fuir, est devenu impossible. Pas par censure - encore que - mais par peur. Peur de choquer. Peur d’être réduit à un mot. Peur d’être broyé par la meute. Alors, on ne débat plus. On communique. À la place des idées, des postures. À la place des dialogues, des slogans. On pourrait en rire, s’il n’y avait pas l’indécence. Les uns se filment en selfie, posant fièrement dans des road boats grotesques censés braver le blocus, pour quelques likes de plus dans leur CV militant. Les autres, comme le ministre Jean-Noël Barrot, orchestrent un tweet solennel sur le largage français d’aide humanitaire, 20 tonnes de vivres et médicaments selon le communiqué, l’équivalent d’à peine deux camions . Utile et dérisoire. Mais l’important n’est pas ce qui est fait. L’important, c’est ce qui est vu . On gesticule. On signe des tribunes. On se filme en avion, en gilet, en drapeau. On se donne de l’importance. La Palestine, vraiment ? Même la reconnaissance de la Palestine par plusieurs pays européens, dans ce contexte, à ce moment précis, n’échappe pas au soupçon. Car en vérité, l’État de Palestine n’a jamais existé. Ni comme royaume, ni comme république souveraine, ni même comme État reconnu par la communauté internationale avec frontières, armée, monnaie et institutions stables. Il y eut un mandat britannique, des promesses, des cartes et des discours... mais jamais de réalité politique pleine et entière. D’où ce soupçon lancinant : et si cette reconnaissance symbolique n’était, là encore, qu’un geste creux destiné à flatter les postures , sans rien changer au fond ? Elle a le parfum d’une opération symbolique, d’une déclaration sans conséquences, d’un geste aussi tardif qu’inoffensif ! Le débat meurt. Étouffé sous les communiqués, les hashtags, les petites mises en scène de vertu. Ce qu’il reste Ce qu’il reste, ce sont les morts. Réels, eux. Palestiniens, Israéliens, civils, soldats, enfants, vieillards. Ce qu’il reste, c’est une haine qui traverse les frontières, qui couve dans les écoles, les cités, les dîners, les urnes. Et quand les voix s’élèvent sans trop savoir que dire, elles agitent, comme un talisman usé, la solution des deux États . Reconnaître la Palestine. Réunir les deux peuples, chacun chez soi, chacun libre. Un rêve raisonnable, en théorie. Une utopie tragique, en pratique. Car cette solution a été tuée. Littéralement. Avec Yitzhak Rabin, abattu en 1995 par un extrémiste juif, parce qu’il voulait justement cela : la paix. Après lui, l’Histoire a rebroussé chemin. Le Hamas a gagné les élections à Gaza, Israël a continué les colonies en Cisjordanie, Benjamin Netanyahou a consolidé son pouvoir en jouant le choc des blocs. Ces colonies, disséminées comme des avant-postes de défi, sont devenues des métastases politiques . Elles rendent toute séparation illusoire. Elles étouffent la géographie et nourrissent la haine. Il serait malhonnête de nier que Netanyahou porte une part de responsabilité dans l’impasse actuelle. Au réel de la Vérité Mais la vérité va plus loin. Israël, c’est à peine moins de dix millions d’habitants. Un territoire de 22 000 km², à peine la taille de la Sardaigne. Six cents fois plus petit que les 13,5 millions de km² pour l’ensemble des pays arabes environnants ! Autour, dix-huit pays arabes - des centaines de millions de personnes - dont certains extrêmement riches, comme le Qatar, l’Arabie saoudite, les Émirats... Un peu moins d’argent pour le PSG, un peu plus pour la paix ? Le drame palestinien pourrait trouver issue si ces puissances le voulaient vraiment. Si des hommes de bonne volonté, attachés au réel, à la sécurité et à la vie, décidaient d’imposer une sortie. Ce serait difficile. Mais ce serait possible. Alors pourquoi rien ne bouge ? Parce que ce statu quo arrange beaucoup de monde. Il nourrit les discours, les budgets militaires, les réélections faciles, les chaînes d’info, les idéologues en mal de causes, les islamistes en quête de martyres, les stratèges en quête de diversion. C’est un conflit figé, mais rentable. Quel chemin pour demain ? Je souris, ou du moins j’essaie, quand j’entends tant de certitudes assénées d’un ton docte sur ce conflit. Quand je vois cette jeunesse, si sûre d’elle, embrasser une cause qu’elle croit limpide. Mais que sait-elle, vraiment, de ce territoire ? A-t-elle foulé le désert de Judée ? A-t-elle mangé un falafel à Haïfa, le jour d’après, dans le silence d’un trottoir endeuillé ? A-t-elle arpenté les ruelles brûlantes de Jérusalem, partagé un couscous improbable avec une famille palestinienne d’Hébron, entendu la peur, l'amitié aussi ? Moi, je l’ai fait. À plusieurs reprises. Des semaines entières à marcher, à écouter, à douter. Et aujourd’hui, la seule chose dont je sois sûr… C’est que je ne sais toujours rien. Je repense à 1987 puis à 1989. J’avais vingt ans, jeune journaliste, et je couvrais la première Intifada. "J’ai vu un bulldozer se frayer un chemin vers une colonie, en écrasant sans hésiter le jardin d’une famille palestinienne. J’ai vu les enfants avec leurs pierres, debout sur leur terre, comme pour retenir l’inévitable. Et j’ai vu l’armée, là-haut, immobile, jumelles en main. Non pas absente, mais complice par passivité . Elle regardait. Elle savait. Elle laissait faire. J’ai vu le désert reverdir, irrigué, rationalisé, exporté dans sa logique occidentale, productiviste, tournée vers les rendements et le marché. Quel courage, quel labeur, quelle leçon d’espérance et de détermination. Et juste à côté, les tentes des Bédouins, vivant d’autarcie, de troupeaux, d’ombre, dans une forme de présence si défférente, orientale, fragile. Deux mondes, côte à côte, mais pas à égalité . Et peut-être, au fond, deux imaginaires irréconciliables . Pour beaucoup de juifs, la Terre promise est une femme . Une terre qu’on conquiert, qu’on chérit, qu’on épouse. Pour les Palestiniens, la patrie est une mère nourricière . Une terre qu’on habite, qu’on partage, qu’on ne vend pas. On peut partager sa mère. Mais jamais son épouse." Le reportage s’appelait : « Quel chemin pour Israël ? » Rien n’a changé. Ou plutôt si : tout a empiré. C’est toujours l’impasse. Aujourd’hui, je ne crois plus à une solution à deux États. Je ne crois plus à rien, en vérité. Rien, sinon que les discours sonnent creux dès qu’on regarde vraiment. Et que les slogans n’ont jamais empêché une mère d’enterrer son fils. Je ne crois plus qu’on puisse forcer la paix là où la haine a pris racine. Alors j’ose une idée, immorale, que je déteste moi-même : faut-il imaginer, ailleurs, un vrai territoire pour les Palestiniens ? Parce que celui qu’on leur promet n’existe plus que sur des cartes fantômes. Serait-ce moins juste… mais ( enfin ) plus vivable ? comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Le mirage de Gaza-sur-Mer Une fiction politique qui n’a rien de moral. Mais qui marche. On s’est beaucoup moqué de Donald Trump lorsqu’il a glissé, entre deux sourires figés, l’idée de transformer Gaza en “Côte d’Azur du Proche-Orient ”. Comme si, après les ruines, il suffisait d’un club de plage et de quelques palmiers pour régler un siècle de guerre... Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Spiruline : verte promesse ou illusion bleue ? | TSVmag.com
Spiruline : verte promesse ou illusion bleue ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Spiruline : verte promesse ou illusion bleue ? Aldrine Autrumay Un article de Elle ne pousse ni dans les prés ni sur les arbres. On ne la cueille pas à la main, mais on la récolte avec des filets très fins, dans des bassins chauffés à 35 degrés. La spiruline n’a rien de rustique, ni de familier. Et pourtant, elle s’invite dans nos assiettes avec la promesse d’une santé renforcée, d’une vitalité retrouvée, parfois même d’une silhouette affinée. Depuis quelques années, cette micro-algue fait figure d’élue dans l’univers incertain des super-aliments... Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Aldrine Autrumay En cette rentrée, elle trône même à la Foire de Châlons, au milieu des tracteurs, des élus en campagne et des bêtes à concours. Un drôle de destin pour cette poudre bleu-vert venue du fond des âges. Une algue qui n’en est pas une La spiruline n’est pas vraiment une algue, mais une cyanobactérie , vieille de plusieurs milliards d’années. Elle se développe naturellement dans des eaux chaudes, alcalines, riches en minéraux. On la trouve encore à l’état sauvage dans certains lacs d’Afrique, du Mexique ou d’Inde. Mais c’est désormais en bassins artisanaux qu’elle est majoritairement cultivée, y compris en France. On la brasse doucement, on la filtre, on la sèche à basse température, et on l’effrite en paillettes. C’est ce format-là, brut, qui conserve le mieux ses propriétés. On la dit écolo : faible consommation d’eau, pas de pesticide, peu de place. Une sorte d’aquaculture miniature pour monde en quête de solutions. L’or vert des corps fatigués Mais ce qui fascine, c’est surtout sa densité nutritionnelle . Protéines (jusqu’à 70 % de son poids sec), fer, bêta-carotène, vitamines B, antioxydants… La spiruline coche toutes les cases. Elle attire les sportifs, les végans, les fatigués chroniques et les adeptes du “bien manger”. On la saupoudre sur une salade, on l’intègre à un smoothie, ou on l’avale sous forme de comprimé. Certains vantent son rôle contre l’anémie, d’autres y voient un fortifiant général. Mais est-elle utile pour maigrir ? Pas directement. Elle n’est ni un brûle-graisse ni un coupe-faim, mais elle peut limiter les fringales grâce à sa richesse en protéines. Rien de miraculeux, mais parfois suffisant pour aider à retrouver un équilibre. Detox et croyance Et puis, il y a ce mot devenu rituel : détox . La spiruline serait bonne pour “nettoyer l’organisme”, “éliminer les toxines”. Une formule creuse ? Sans doute. Car le corps humain est doté de reins, d’un foie, d’un système lymphatique. Aucun besoin de poudre verte pour faire le ménage. Pourtant, l’idée plaît. Elle rassure. Une cure de spiruline, et l’on croit purifier ce que l’on ignore. Cela relève moins de la science que de la symbolique. On ne cherche pas la vérité biologique, mais un geste réparateur. Un acte de foi à avaler le matin à jeun. Une micro-algue très politique C’est peut-être pour cela que la spiruline plaît aussi aux politiques. À la Foire de Châlons , ils sont nombreux à venir en parler, ou à se faire photographier devant un sachet de paillettes locales. Ce n’est pas un hasard. La spiruline cristallise tout un discours de transition agricole : production durable, circuits courts, alimentation du futur. Elle offre un terrain de consensus facile, un produit qui sent la campagne et la science douce, l’écologie sans les angoisses. On s’extasie sur son potentiel pour nourrir les pays pauvres, ou les astronautes. Elle coche toutes les cases de l’époque. Et ça, c’est très rentable. Ce que dit la science, vraiment Alors, miracle ou poudre aux yeux ? La réponse est nuancée. Oui, la spiruline est très riche . Oui, elle peut améliorer certains paramètres de santé, notamment chez les personnes carencées. Oui, elle peut remplacer partiellement des sources animales. Mais non, elle ne soigne pas , elle ne fait pas maigrir, et elle ne remplace ni une alimentation variée, ni un mode de vie sain. Les études sérieuses sont rares , souvent menées sur de petits groupes, ou avec des biais méthodologiques. Quant aux effets detox, ils relèvent davantage du placebo que de la biochimie. Et attention : mal cultivée, elle peut contenir des métaux lourds ou des toxines. Elle est belle, la spiruline. D’un vert profond, presque mystique. Elle incarne quelque chose de propre, de simple, de concentré. Et elle raconte beaucoup sur nous : notre fatigue, nos croyances, notre quête d’alternatives. Elle ne sauvera ni la planète ni la médecine, mais elle a le mérite d’exister. À nous de savoir si on l’avale par conviction, ou par mode. Et si, derrière ses promesses, il n’y aurait pas tout simplement… un goût d’époque. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 🧴 Détox, cette vieille obsession On croit souvent que le mot est neuf. Qu’il vient des réseaux sociaux, des cures de jus, des influenceuses en legging pastel. Mais “la détox”, cette obsession de purifier son corps, de l’essorer jusqu’à l’âme, est un vieux fantasme. Très vieux. Aussi ancien que nos peurs. Et sans doute aussi inefficace qu’un bain de lune sur une migraine. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Les vrais nomades n’ont pas de van | TSVmag.com
Les vrais nomades n’ont pas de van — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Les vrais nomades n’ont pas de van Frison Gaspier Un article de On les imagine en combi pastel, les cheveux au vent, un laptop posé sur une table en bois brut face à l’océan. Mais derrière l’image parfaite de la "vanlife", un autre nomadisme existe : plus discret, moins instagrammable, plus brut. Frison Gaspier les a croisés. Ils n’ont pas de van, mais ils voyagent. Vraiment. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Frison Gaspier Le fantasme de l’évasion roulante C’est devenu une icône : le fourgon aménagé, autonome, solaire, où l’on travaille en short face aux montagnes. C’est la promesse d’une vie libre, fluide, hors système. Mais très souvent, c’est une parenthèse payée au prix fort : 60 000 euros de budget initial, 3G approximative, stationnements restreints, solitude pesante. La liberté, dans un habitacle isolé. Eux voyagent sans moteur, sans plan, sans post Léon, 66 ans, a quitté son logement social pour une roulotte sans cheval. Il stationne à la frontière espagnole, entre des terrains vagues et les souvenirs d’un mariage disparu. Il lit Proust et mange froid. Il ne revendique rien. Il est parti. "Parce que l’air est meilleur dehors." Yoko et Niko, 28 et 32 ans, parcourent l’Europe à pied avec deux sacs de 12 kilos. Pas d’itinéraire. Pas de réseaux. Ils dorment sous une bâche ou chez des gens. Ils n’ont pas de téléphone. Ils se dirigent au soleil. Leur seul luxe : du temps. Nadim, lui, est saisonnier. Il ramasse les pommes en Normandie, les melons dans le Vaucluse, les huîtres en Charente. Sa vie tient dans un coffre de Clio. Il ne se considère pas nomade. Juste en mouvement. Mais cela fait dix ans qu’il n’a plus d’adresse fixe. Nomadisme moderne ou précarité déguisée ? Il y a ceux qui choisissent de bouger. Et ceux qui n’ont plus le choix. Dans les aires de camping-cars, beaucoup sont retraités modestes, ex-propriétaires ou aidants fatigués. Le moteur de leur nomadisme n’est pas Instagram, mais la hausse des loyers. Ils ne fuient pas la routine, mais le prix de l’électricité. Ils ne cherchent pas la mer, mais un peu de répit. Un monde hyperconnecté, des nomades déconnectés L’ironie est totale : ceux qui vivent en mouvement sont souvent ceux qui publient le moins. Pas de vidéos, pas de vlogs, pas de mise en scène. Leurs aventures ne sont pas monétisées. Le récit s’efface derrière l’expérience. Ce sont les invisibles de la mobilité. Les nomades sans filtres. L’administration en décalage, la fiscalité à la traîne Être nomade, c’est aussi être invisible pour l’État. Sans boîte aux lettres, pas de courrier. Sans adresse fixe, des complications fiscales, bancaires, médicales. Le mode de vie nomade n’est pas reconnu comme statut en France. Il est toléré, parfois ignoré, souvent mal compris. Une liberté vécue en marge. Et si l’immobilité était le vrai luxe ? Frison raconte ces nomades sans van comme on évoque des poètes discrets. Ils ne fuient pas, ils habitent autrement. Pas pour provoquer, ni pour prouver. Juste pour être ailleurs. Sans hashtags. Et peut-être, dans un monde qui traque la performance mobile, c’est ça, la vraie radicalité. Conclusion Les vrais nomades ne partagent pas leur localisation. Ils ne mesurent pas leur liberté en kilomètres, ni en clics. Ils partent sans prévenir. Reviennent sans filmer. Leurs récits n’existent que dans les marges. Là où le vent souffle plus fort. Et où la route ne fait pas de bruit. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... 6 types de nomades modernes – et ce qu’ils fuient vraiment Digital nomads, retraités en camping-car, travailleurs saisonniers, marcheurs solitaires… Le nomadisme a changé de visage. Frison Gaspier dresse le portrait de six figures contemporaines du mouvement, et explore la question qui les relie toutes : que cherche-t-on en partant ? Et surtout, que laisse-t-on derrière ? Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Les pins saignent à Seignosse | TSVmag.com
Les pins saignent à Seignosse — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Les pins saignent à Seignosse Irène Adler Un article de Pour la première fois en France, un foyer du nématode du pin a été détecté à Seignosse, dans les Landes. Ce ver microscopique, invisible à l’œil nu, provoque la mort rapide des conifères. Le plus vaste massif forestier d’Europe occidentale est désormais en alerte rouge. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Irène Adler Le silence avant la fièvre Ils semblaient immuables. Des kilomètres de pins maritimes alignés comme une armée verte, dressés face à l’Atlantique. Mais c’est au cœur même de ce symbole de la forêt landaise qu’un intrus vient d’être repéré : Bursaphelenchus xylophilus , le nématode du pin. Confirmée par le ministère de l’Agriculture le 4 novembre 2025, cette première détection française marque un tournant écologique et économique majeur. Le foyer a été identifié à Seignosse , commune littorale des Landes. L’échantillon suspect, prélevé sur un arbre dépérissant, a été analysé par le laboratoire de référence de l’Anses. Verdict : positif. Le ver, originaire d’Asie, s’attaque aux vaisseaux de sève des conifères. Il bloque la circulation de l’eau et provoque en quelques semaines le flétrissement des aiguilles, puis la mort. Le ver et la bête Ce parasite ne voyage pas seul. Il se déplace grâce à un coléoptère, le Monochamus galloprovincialis , présent sur tout le pourtour méditerranéen. Quand l’insecte pond sous l’écorce, le nématode s’y glisse et passe d’un arbre à l’autre. Un couple de Monochamus suffit à contaminer une parcelle entière. L’Europe redoutait cette contamination depuis des années. L’Espagne et le Portugal ont déjà dû abattre des millions de pins pour contenir l’invasion. En France, la vigilance portait surtout sur la zone landaise, immense monoculture de Pinus pinaster : une essence sensible et affaiblie par les sécheresses et tempêtes successives. Une forêt à bout de souffle Le nématode n’est pas le premier ennemi du pin. Sécheresse, scolytes, champignons du genre Dothistroma (maladie des bandes rouges) : tout concourt à fragiliser ces peuplements. Mais l’arrivée du ver asiatique agit comme un révélateur : celui d’un écosystème fragilisé, trop uniforme, incapable de résister à un stress biologique supplémentaire. « C’est la tempête sans vent », résume un ingénieur forestier du CNPF. La propagation du parasite dépendra désormais des conditions climatiques et des flux de bois. Si le vecteur est actif en période chaude, le risque d’extension rapide est réel. L’ONF prépare déjà un protocole de surveillance renforcée. Des arbres qu’il faudra brûler Le plan d’urgence prévoit l’abattage et la destruction par incinération de tous les arbres dans un rayon de plusieurs centaines de mètres autour du foyer. Un choc pour la région. Les propriétaires forestiers craignent une « saignée » économique autant que paysagère : la filière bois, déjà éprouvée par les incendies et la tempête Xynthia, redoute un effondrement de la production. La maladie n’a aucun traitement curatif . Seule la prévention fonctionne : éviter le transport de bois non écorcé, stériliser les cargaisons, diversifier les essences. Le ministère parle d’une « menace sanitaire majeur e », tandis que les laboratoires de l’INRAE tentent de suivre l’évolution génétique du ver pour anticiper sa progression. Une blessure française Le massif landais n’est pas qu’une ressource économique : c’est un paysage identitaire, né de la main de l’homme. Ses pins plantés au XIXᵉ siècle ont fixé les dunes, abrité des milliers d’espèces et façonné la mémoire collective du Sud-Ouest. Voir ce géant vaciller, c’est comme si la mer revenait ronger les terres conquises. Les pins saignent, mais pas encore à mort. Si la France agit vite, elle peut circonscrire la plaie. Sinon, la menace pourrait transformer les Landes en désert boisé. À Seignosse, le fracas venait de l’océan, quand les plus hautes vagues françaises de l’Atlantique venaient abîmer la dune et agacer les chardons. Mais la forêt tenait bon. Elle était le refuge, le calme. Aujourd’hui, c’est elle qui tremble. Le vent y siffle un peu plus fort, comme s’il savait que quelque chose s’y propage. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. 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La France marche à l’envers — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche La France marche à l’envers Nicolas Guerté Un article de Partout, des panneaux de ville retournés. Un signe dérisoire, mais terriblement juste : la France marche à l’envers. Depuis la dissolution de 2024, fruit d’une décision impulsive, tout semble inversé : les minorités gouvernent, les majorités se taisent, et la démocratie s’invoque comme une formule magique pour éviter d’en respecter le sens. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Nicolas Guerté Partout, à l’entrée des villages, sur les routes départementales et les chemins de traverse, les panneaux sont à l’envers. Le geste vient du monde rural, de ceux qu’on entend peu mais qui voient tout : un signe de ras-le-bol, une manière simple et silencieuse de dire que le pays tourne à rebours. Comme un cri de bon sens populaire face à l’aveuglement idéologique et technocratique de nos élites, qui confondent la France réelle avec ses directives européennes. Ces panneaux retournés sont devenus le miroir d’une démocratie désorientée, pire encore, inversée. Car depuis la dissolution de 2024, tout semble fonctionner à rebours. Une décision prise dans un moment d’humeur, un geste d’autorité qui devait redonner sens et souffle, a débouché sur une impasse dont la France ne sort plus . Le président, déçu du résultat des européennes, a cru bon de dissoudre l’Assemblée. Par réaction, par calcul, ou par colère... le résultat est là : depuis, la démocratie française marche à l’envers. Un pouvoir minoritaire gouverne au nom d’une majorité introuvable. Le « socle commun », ainsi baptisé par ironie ou inconscience, repose sur un vide. Ce n’est pas un socle, c’est une planche branlante posée sur les ruines d’une confiance civique. On gouverne à coups de compromis internes, de votes arrachés, de ministres éphémères. Sébastien Lecornu, douze heures après avoir nommé son gouvernement, a dû démissionner… ce n’est plus un socle, c’est du sable mouvant. Une plage d’ego où chacun trace son nom avant que la marée ne l’efface. Douze heures, après vingt-six jours de tractations, de calculs et d’atermoiements, pour finir par nommer les mêmes visages, lestés des mêmes promesses vides. Le temps d’une nuit d’insomnie pour la République... et d’un réveil sans lendemain. Au nom de la démocratie ? La même semaine où la nation s’apprête à panthéoniser Robert Badinter , symbole d’une rigueur intellectuelle rare : celle qui refuse la contradiction entre le principe et son application. Badinter rappelait qu’on ne peut pas condamner le crime en le reproduisant, qu’on ne répare pas une faute en la rééditant sous couvert de justice. De la même manière, on ne peut pas défendre la démocratie en la suspendant ! Soit certains partis ont le droit de se présenter, et ils relèvent alors de l’arc républicain ; soit ils n’en ont pas le droit, et la République dispose des outils pour les interdire. Mais on ne peut pas, par calcul ou par peur, brandir la démocratie pour en contourner la pratique. C’est cette incohérence-là, précisément, qui achève de retourner le pays : quand les principes cessent d’être des repères. De Gaulle, lui, était parti : sans attendre, sans hésitation, parce que cela allait de soi. Il incarnait encore l’idée qu’on ne gouverne pas contre le peuple. Macron est resté. Autre temps, autres mœurs : désormais, on s’accroche au pouvoir comme à une bouée dans une mer d’indifférence, en espérant que le courant finira par changer de direction. Trop tard, trop lâche, trop tordu. À force de ruser avec les principes, ils ont fini par se retourner contre ceux qui les manipulent. Car la démocratie n’est pas un paravent : c’est un miroir. Et aujourd’hui, il renvoie l’image inversée d’un pouvoir qui prétend incarner la raison tout en bafouant le bon sens. Comme si la démocratie consistait à priver le peuple de ce qu’elle promet : la représentation de sa volonté. Ceux qui se disent les garants de la démocratie en sont devenus les geôliers . Ils invoquent la lutte contre les extrêmes pour justifier la confiscation du choix. On ne gouverne plus avec le peuple, mais contre lui, sous prétexte de le protéger de lui-même. C’est le paradoxe français : la République se drape dans la peur du peuple pour mieux lui ôter la parole. Et pendant que les politichiens (pour reprendre le mot de De Gaulle) font leur tambouille et vont à la gamelle, les panneaux des villages, eux, continuent d’être retournés. Un geste dérisoire ? Peut-être. Mais il dit plus que mille sondages. Il dit l’exaspération tranquille, la fatigue civique, la certitude que le bon sens s’est égaré : la justice qui combine, les hôpitaux qui étouffent, l’école qui s’effondre, les routes qui se dégradent, les promesses qui s’évaporent. La France marche à l’envers parce que son pouvoir regarde derrière lui. Le président ne gouverne plus : il se contemple. Il ne souhaite pas qu’on détricote sa politique, son œuvre, son ego. Et tant que l’on prétendra gouverner au nom d’une majorité qui n’existe plus, tant que l’on confondra légitimité et persistance , tant que l’on brandira la démocratie pour en éviter le verdict, le pays continuera de tanguer. Ces panneaux renversés n’ont pas besoin d’être redressés. Ils disent ce que chacun voit : un pays qui chancelle faute de cap, une République qui confond la manœuvre avec la grandeur. “La France ne peut être la France sans la droiture de ceux qui la servent.” . comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... La France n’est pas bien portante Dans les années 1930, un certain Gaston Ouvrard faisait rire la France avec sa chanson « Je n’suis pas bien portant » . Un texte délirant, truffé de diagnostics absurdes : « J’ai la rate qui se dilate, j’ai le foie qu’est pas droit, j’ai le ventre qui se rentre… » : une litanie de petits maux qui, mis bout à bout, faisaient le portrait hilarant d’un grand malade imaginaire. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Gifle, silence et déni : quand le réel dérange | TSVmag.com
Gifle, silence et déni : quand le réel dérange — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Gifle, silence et déni : quand le réel dérange François Singer Un article de Il n’a pas rêvé. Il n’a pas halluciné. Il n’a pas été manipulé par une IA russe. Le président de la République française a bel et bien reçu une gifle de son épouse, devant les caméras, sur le pas d’un avion officiel. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) François Singer Ce n’est pas un extrait volé dans une cuisine privée. Ce n’est pas une capture volée à un dîner familial. C’est une scène publique, captée à l’instant précis où la porte d’un avion présidentiel s’ouvre. Le protocole débute. La représentation commence. Et ce jour-là, la représentation déraille. Le réflexe du mensonge Première réaction de l’Élysée ? Démentir. Évoquer un montage. Suggérer un deepfake. Faut-il rire ou pleurer ? Le mensonge est devenu réflexe, même quand les faits sont visibles, sourcés, indéniables. Puis, changement de version : ce serait un “moment de complicité”, un “chahutage affectueux”, une “chamaillerie de couple”. On frôle le sketch. Mais les images ne mentent pas. Et la suite est plus troublante encore : Brigitte Macron refuse ostensiblement le bras que lui tend son mari quelques secondes plus tard. La symbolique est forte. Le malaise, palpable. Ceux qui minimisent Vient alors le bal des aveugles volontaires. Ceux qui, par réflexe partisan, relativisent : “Ce n’est rien”, “on voit bien que c’est pour rire”, “on s’en fiche”, "c'est leur vie privée". Le voilà le pire des arguments. Loin des yeux, tout serait donc permis. Mais si les rôles étaient inversés ? Si c’était Emmanuel Macron qui avait giflé Brigitte Macron en pleine lumière, avant de lui tourner le dos ? Vous imaginez un peu, les excuses publiques et la seule issue possible, au bout du compte : démission . Et ce ne serait que justice. Car une gifle, même “symbolique”, n’est jamais anodine dans une relation de pouvoir. Le lieu (un avion présidentiel), le moment (une mission officielle), le statut (un couple Chef d’État / Première dame) font que cette scène n’a plus rien de privé . Elle engage la France. Elle engage ses institutions. "Une première dame, ça s'empêche" aurait dit Albert Camus ! Ceux qui jubilent Mais il y a peut-être pire que ceux qui nient : ce sont ceux qui s’en réjouissent. Qui s’en délectent. Qui partagent la scène non pour en questionner la gravité, mais pour se venger . Par anti-macronisme, par rancœur sociale ou haine personnelle. Ceux-là ne valent pas mieux. Car ils utilisent un moment dégradant pour l’image de la France comme une munition de plus dans une guerre d’opinions. Or ce n’est pas une bonne nouvelle. C’est un désastre symbolique. Une scène embarrassante pour tout un pays, quel que soit le bord politique. S’en réjouir, c’est perdre tout sens de la gravité. Et les journalistes ? Ils devraient éclairer. Analyser. Contextualiser. Ils minimisent. Par fatigue ? Par automatisme ? Par peur d’ouvrir la boîte de Pandore ? Mais leur rôle n’est pas de “protéger l’image du pouvoir”, ni de relayer paresseusement des éléments de langage. Leur rôle est d’examiner les faits. Et de dire, simplement : le président s’est fait gifler, en public, par son épouse. Ce n’est pas rien. Et non ce n’est pas une question de vie privée. Une vérité simple, une gêne immense La vérité est crue, mais simple : il n’y a pas de démocratie sans lucidité. Il n’y a pas de fonction présidentielle sans décorum. Il n’y a pas de confiance sans clarté. Ce qui s’est passé est gênant. Pour Macron. Pour son épouse. Pour l’institution. Mais ce qui gêne encore plus, c’est la panique qu’a provoquée le réel . Le réflexe du déni. Le mensonge. L’aveuglement partisan. Et cette incapacité collective à regarder les choses en face. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Et si c’était lui qui avait giflé Brigitte ? Récit fictionnel. Aucun fait réel. Mais tout est plausible. Il suffit parfois d’une image. Un éclair. Un claquement. Un geste qui, une fois vu, ne peut plus être effacé. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Ponts de la démesure : la Chine défie la nature. | TSVmag.com
Ponts de la démesure : la Chine défie la nature. — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Ponts de la démesure : la Chine défie la nature. Frison Gaspier Un article de “Si tu ne peux franchir la montagne, fais-la plier.” Proverbe chinois Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Frison Gaspier Un frisson, une ligne, une décision. C’est souvent ainsi que commencent les grands ouvrages. Une autorité trace un trait sur une carte, et des milliers d’hommes, de grues, de foreuses, de machines intelligentes se mettent en marche. En Chine, ce trait devient destinée. En 2024 et 2025, deux ponts ont vu le jour qui semblent défier les éléments : l’un court sur la mer entre Shenzhen et Zhongshan ; l’autre plane au-dessus du vide, au sommet du Grand Canyon de Huajiang. Deux géants. Deux visions. Une même logique : relier ce que la nature avait séparé. La mer, déjà vaincue Le Shenzhen-Zhongshan Link est un métissage de technologie et de volonté politique. Long de 24 km, il alterne ponts, tunnels sous-marins, îles artificielles et autoroutes surélevées. Construit en seulement sept ans, il relie deux points-clés de la Greater Bay Area, cette mégapole tentaculaire qui rassemble plus de 86 millions d’habitants. En franchissant la mer, il abolit deux heures de détours routiers. Mais au-delà de la prouesse, c’est un langage. Chaque section étanche, chaque jointure sismique, chaque fibre optique intégrée dans le béton parle de contrôle. "Le sage gouverne en épousant le cours de la rivière, mais il construit des digues quand le courant se fait traître" , dit un vieux lettré du Guangdong. Ici, le courant est devenu route. Et le désir, autoroute. La montagne éventrée Encore plus étrange, presque vertigineux, le pont du Grand Canyon de Huajiang ne relie pas des villes puissantes, mais des mondes oubliés. Dans le Guizhou, une province montagneuse, pauvre et longtemps marginalisée, un tablier s’est hissé à 625 mètres au-dessus du vide. Le pont le plus haut du monde. Pour y parvenir, la Chine a scié la montagne . Littéralement. Un tunnel a été creusé à l’explosif, un flanc raboté, les éboulis recyclés pour couler le béton du tablier. En bas, les rizières se taisent. Au sommet, des capteurs mesurent le vent, la tension des câbles, les micro-déformations de l’acier. "C'est là que l'homme se fait dieu ", écrivait Mo Yan. Ici, il se fait géomètre. Le grand art de relier Il ne s’agit pas seulement d’avancer. Il s’agit de tout connecter. Routes, villes, bases de données, portails douaniers, surveillance embarquée… Dans ces ponts passent des voitures, oui. Mais aussi des paquets d’informations, des instructions, des yeux invisibles. En Chine, chaque infrastructure est aussi une mécanique d’ordre. Chaque colonne érige une fidélité. Chaque ouvrage devient énoncé. À travers eux, le pouvoir dit : « Regardez ce que nous pouvons faire. Et comprenez ce que vous devez suivre. » La fascination sans aigreur Il serait vain de railler ces colosses au nom d'une quelconque démocratie des formes. Là où la France a mis plus d’un siècle à imaginer un tunnel sous la Manche, la Chine perce les mers en sept ans. Là où le viaduc de Millau déploie sa flèche unique avec une grâce quasi religieuse, le pont de Huajiang file au-dessus du vide, deux fois plus haut que la Tour Eiffel, sans autre justification que celle du possible. Oui, hier, nous avions su construire nos chefs-d’œuvre : les barrages alpins, l'autoroute A75, les courbes du pont de Normandie. Mais nous avons perdu quelque chose. L’envie, le courage, l’élan de bâtir. L’argent pour le faire ? Peut-être. Mais pas seulement. Nous nous excusons. Nous ne décidons plus seuls. Sommes-nous désormais sous tutelle ? Depuis quand ? Le vertige et la voie Le plus impressionnant, dans ces projets de Chine, n’est pas leur taille. C’est leur vitesse. Leur confiance. Leur capacité à écraser l’hésitation . Et cela nous interroge. Car il ne s’agit pas seulement de ponts. Il s’agit de visions du monde. L’une lente, délibérative, à la recherche du consensus. L’autre directe, linéaire, toute tendue vers le but. "On juge la hauteur d'un pont à ce qu'il relie, pas à ce qu'il domine." Le proverbe n’est peut-être pas chinois. Mais il mériterait de l’être ! comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... 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- La Blagoo Net ! : quand l’humour devient un réflexe de survie | TSVmag.com
La Blagoo Net ! : quand l’humour devient un réflexe de survie — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche La Blagoo Net ! : quand l’humour devient un réflexe de survie Irène Adler Un article de Depuis quelques jours, TSVmag s’offre un nouveau visage : La Blagoo Net ! , une une quotidienne pour rire de l’actualité sans perdre la raison. Rencontre avec François Singer, rédacteur en chef, qui confie sa foi dans “le sourire comme dernier espace de liberté”. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Irène Adler 🎙️ Interview, François Singer : « Rire pour rester lucide » Irène Adler : Depuis quelques jours, TSVmag s’est enrichi d’une nouvelle collection baptisée La Blagoo Net ! Pourquoi ce virage humoristique ? François Singer : Parce qu’il fallait respirer. L’humour est un puissant moyen de dire beaucoup de choses en peu de mots et en une seule image. Ce n’est pas qu'un complément joyeux à la rigueur journalistique ; c’est une autre façon de rester lucide. Quand les mots ne suffisent plus, un sourire peut réveiller davantage qu’un édito. Irène Adler : Vous faites souvent référence aux grands dessinateurs de presse. François Singer : Oui, j’admire profondément des artistes comme Plantu , Cabu , Reiser ou Chenez . Ils ont su raconter la société par un trait, un clin d’œil, un silence bien placé. Moi, je ne sais pas dessiner : mais aujourd’hui, l’intelligence artificielle nous offre un crayon collectif. Ce que je cherche avec La Blagoo Net ! , c’est cette alliance entre la liberté d’esprit des caricaturistes et les outils visuels de notre temps. Irène Adler : Concrètement, comment fonctionne cette nouvelle rubrique ? François Singer : Une Blagoo Net ! paraît chaque jour, en une de TSVmag . C’est notre clin d’œil quotidien à l’actualité. Ceux qui veulent en rire, en débattre ou la relire peuvent accéder à toutes les archives : elles sont habituellement réservées aux abonnés de la NeuroSphère , mais nous avons choisi de les laisser exceptionnellement en accès libre pendant quelques jours , pour permettre à chacun de découvrir l’esprit de cette collection et son ton singulier. C’est une manière d’ouvrir la porte avant de refermer doucement, comme on le ferait avec un sourire. Irène Adler : On sent que ce projet a aussi une portée symbolique. Vous espérez qu’il devienne une locomotive ? François Singer : Oui, et pas seulement en termes de visibilité. Nous refusons la logique publicitaire qui pervertit la presse. TSVmag vit uniquement grâce à la confiance et au soutien de ses lecteurs. Nous sommes une équipe motivée, d’artistes, de journalistes, de rédacteurs : pas une agence de communication. Ce sourire quotidien, c’est une main tendue : j’espère qu’il donnera envie de participer, pas seulement de consommer. Un boulanger fait du pain, c’est concret : on entre, on achète, on repart. Pour nous, les créateurs, c’est beaucoup plus flou. On produit du sens, de l’émotion, du lien . Et paradoxalement, il faut sans cesse expliquer, convaincre, presque quémander pour que cette valeur soit reconnue. C’est parfois désagréable, je ne le cache pas. Mais je continue à croire qu’un jour, les lecteurs comprendront que ce travail, qui nourrit l'esprit, mérite le même respect que celui de l’artisan. Les gens ne se rendent pas toujours compte du temps que nous consacrons à chaque création. Derrière un article bien écrit, sourcé et argumenté, il y a des heures de veille, de documentation, de vérification. Derrière une affiche humoristique, il y a une idée, un scénario, une composition, une réalisation soignée : puis une publication qui doit rester juste, cohérente et respectueuse dans un site que nous faisons, sans cesse, évoluer. Irène Adler : Vous fêtez bientôt les six mois de TSVmag.com . Quel bilan tirez-vous ? François Singer : Intellectuellement, c’est formidable. Ne pas subir l’actualité, l’analyser, réfléchir, confronter ses idées… c’est une aventure humaine et créative incroyable. Mais il faut être honnête : oui, il y a un peu de déception. J’espérais que ceux qui m’ont suivi pendant des années avec CampingCarTV participent davantage à ce nouvel élan. Beaucoup lisent, peu soutiennent. La Blagoo Net ! est née aussi de cette réalité : si le sérieux ne fait pas bouger, peut-être que le sourire y parviendra. Irène Adler : Un dernier mot ? François Singer : Oui. On peut rire de tout, à condition d’aimer profondément le monde dont on rit. Qui aime bien châtie bien. C’est tout le sens de La Blagoo Net ! : rire pour rester vivant, et libre. 🧠 À savoir 📅 Une Blagoo Net ! chaque jour à la Une 🌍 Accès libre exceptionnel aux archives pendant quelques jours 🔒 Puis archives réservées aux abonnés de la NeuroSphère 💙 Soutenir le média → tsvmag.com/neurosphere comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. 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- Pourquoi cache-t-on des œufs à Pâques | TSVmag.com
Pourquoi cache-t-on des œufs à Pâques — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Pourquoi cache-t-on des œufs à Pâques Aldrine Autrumay Un article de Et pourquoi continue-t-on à faire semblant de les chercher… Chaque printemps, des millions d’enfants arpentent des jardins, des forêts, des salons, parfois des piscines, pour retrouver ce qu’ils savent pertinemment être caché : des œufs. En plastique, en chocolat, en métal, peu importe. L’essentiel est de jouer à ne pas savoir . Et nous, les adultes, on s’en amuse tout autant. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Aldrine Autrumay Mais pourquoi fait-on cela ? Et depuis quand ? Pourquoi, à Pâques, des cloches, des lapins et même des biches (si, si, tu vas voir) se mettent à semer des œufs comme s’ils en avaient toujours pondu ? 🥚 Des œufs, bien avant les chocolats Avant d’être remplis de praliné, les œufs étaient surtout remplis de symboles. Chez les Perses, les Égyptiens ou les Romains, l’œuf représentait la vie, le renouveau , le printemps. On s’en offrait comme on se souhaitait bonne chance. Le christianisme a conservé cette idée : l’œuf devient métaphore de la résurrection , de la pierre roulée du tombeau vide. Mais le Carême interdisant de manger des œufs, on les conservait… et à Pâques, on les décorait avant de les offrir. La chasse n’était pas loin. 🔔 Cloches volantes et lapins féconds En France, ce sont les cloches de Pâques qui, dit-on, reviennent de Rome pour déposer des œufs dans les jardins. Une jolie manière de raconter l’attente de la résurrection. Dans les pays germaniques, ce rôle revient au lapin de Pâques , plus léger sur la logistique, mais tout aussi fécond. On dit même qu’il pond les œufs lui-même. Les enfants ne posent pas trop de questions. 🦌 Et les biches alors ? C’est une chasse un peu folle à laquelle j’ai assisté un jour, dans le centre de la France : un agriculteur, producteur local et poète à ses heures, avait organisé une chasse aux œufs de biches . Les enfants suivaient des traces dans l’herbe, croisaient des silhouettes en bois, jusqu’à trouver… des œufs joliment emballés dans du foin. La poésie était partout : dans le nom, dans le jeu, dans les rires. Pas besoin d’être logique. Pâques, c’est fait pour croire à l’impossible sans honte. 🌍 Des chasses aux œufs… vraiment pas comme les autres Chaque année, l’imagination déborde : – À Toulouse, on organise une chasse aux œufs aquatique : œufs flottants, lunettes de plongée, et piscine en folie. – Dans l’Oise, un parc invite les familles à une chasse médiévale , avec chevaliers et œufs armoriés. – En Occitanie, des artistes dissimulent leurs œuvres-œufs dans les ruelles, pour une chasse artistique grandeur nature . – En Australie, on remplace le lapin de Pâques par le bilby , un petit marsupial en voie de disparition, pour sensibiliser les enfants à la biodiversité. – Et dans un musée d’art contemporain (véritable anecdote), un enfant a trouvé… un vrai œuf d’autruche , exposé dans une vitrine. Il l’a mangé. L’art y a perdu, la chasse y a gagné. 👀 Chercher, toujours Pourquoi cette joie de chercher ? Peut-être parce qu’en ces temps où tout est à portée de clic, il est bon de ne pas savoir . De prendre le temps. De se tromper. De faire mine de découvrir ce que l’on avait sous les yeux. Et si les œufs de Pâques étaient là pour nous rappeler l’enfance d’un monde ? Celui où la vie se cachait sous l’écorce, dans l’herbe, dans une coquille. Et où il fallait y croire pour la trouver. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Les mamans poules et le syndrome de l’œuf parfait On les repère facilement. Ce sont celles qui arrivent à la chasse aux œufs avec un grand sac plein d’activités complémentaires « si jamais les enfants s’ennuient après ». Elles ont imprimé des fiches de coloriages à thème, préparé des jeux de mots mêlés version Pâques, prévu un plan B météo, un plan C chocolat vegan, et même des petits quizz pédagogiques sur les cloches de Rome. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
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Depardieu, Miller, quel Gérard hais-tu ? — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Depardieu, Miller, quel Gérard hais-tu ? Aldrine Autrumay Un article de Deux Gérard, deux affaires, deux poids. Quand Depardieu déclenche la tempête médiatique, Miller suscite à peine un murmure. Même stade judiciaire, réactions opposées : l’indignation n’est pas une règle, c’est un camp. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Aldrine Autrumay « Gérard Depardieu mis en examen pour viols » : le titre du Monde , le 23 décembre 2020, sonnait comme un coup de tonnerre. Trois colonnes pour annoncer que le “monstre sacré” n’était plus intouchable. Dans Libération , Laurent Joffrin signait un édito rageur : « Le monstre sacré est rattrapé par sa part d’ombre. » Dans L’Obs , on enterrait purement et simplement la légende : « Fin du mythe ». Le choeur militant n’a pas tardé. En mars 2021, une tribune signée par une centaine de personnalités féministes paraissait dans Le Monde : « Non, Gérard Depardieu n’est pas au-dessus des lois. » On pouvait y lire : « L’admiration pour l’acteur ne doit pas justifier le silence face aux violences. » Sur France Inter, Léa Salamé tranchait : « On ne peut plus faire comme si de rien n’était. » Dans les cortèges de NousToutes , des pancartes proclamaient : « Justice pour les victimes, pas d’exception pour les stars. » Sandrine Rousseau déclarait à Elle : « C’est la preuve que plus personne n’est intouchable. » La prudence ? Elle existait, mais reléguée en bas de page. La présomption d’innocence s’écrivait en italique, tandis que les gros titres servaient déjà de réquisitoire. Depardieu était jugé par la presse avant même que le juge ne statue. Cinq ans plus tard, à procédure égale - garde à vue, réquisitions de mise en examen - c’est Gérard Miller qui se retrouve face aux juges. Il est intéressant d’observer la différence de traitement. Gérard Miller, psychanalyste médiatique, proche soutien de Jean-Luc Mélenchon et cofondateur du Média , est placé en garde à vue. Deux jours plus tard, le parquet requiert sa mise en examen pour cinq viols (dont quatre sur mineures !) et deux agressions sexuelles. Vingt-sept plaignantes au total, selon Mediapart . Des faits aussi lourds, sinon plus, que ceux reprochés à Depardieu. On se souvient de ces plateaux où Miller, la voix vibrante et le geste colérique, exigeait la démission de Gérald Darmanin, au nom d’une morale républicaine sans faille. La vertu tonnait, la rigueur s’imposait, l’indignation faisait spectacle (lien vers la video ). Comme souvent, les plus sévères en apparence se révèlent, à l’épreuve des faits, les plus perverts... et si complaisants avec eux-mêmes. Mais cette fois, les titres restent distants, polis : « Gérard Miller en garde à vue » (Figaro.fr ), « Le parquet requiert sa mise en examen » (TF1Info ). Pas d’ogre, pas de monstre, pas de mythe brisé. Les articles se veulent “factuels”, ponctués d’avertissements : « Il conteste les faits. » « Il bénéficie de la présomption d’innocence. » Une furtive évocation dans la matinale de France Info... Pas de tribune dans Le Monde , pas de pétition de personnalités féministes, pas de cortège. Le silence est assourdissant. Une militante de NousToutes glisse en privé : « C’est compliqué. Il est de notre camp. » Sandrine Rousseau, interrogée par Elle , confesse : « J’ai envie de hurler, mais je me tais, parce que c’est trop proche, trop gênant. » Malaise plus que colère. Depardieu a cristallisé l’indignation ; Miller suscite l’embarras. L’un est rangé à droite, caricature d’un patriarche tonitruant, cible idéale. L’autre, psychanalyste lacanien, familier des plateaux, figure respectée à gauche : soudain, les plumes tremblent. Les journalistes n’y sont pas pour rien . Dans l’affaire Depardieu, les unes faisaient réquisitoire, les éditos tonnaient. Dans l’affaire Miller, elles récitent le code pénal d’une voix monocorde. Deux affaires, deux traitements, à procédure égale. Et l’on voit les mêmes inquisitrices empressées de France Télévisions , de Libération , du Monde ou de L’Obs soudain assoupies, comme sous hypnose. Hypnose collective ? Peut-être la marque de fabrique du psychanalyste... Car enfin, n’est-ce pas la sexualité patriarcale elle-même qui serait, par essence, un « réel infect », comme diraient les héritiers de Freud ? Mais attention, nuance lacanienne oblige : la sexualité d’un Depardieu serait vulgaire, massive, bestiale : donc immédiatement condamnée. Celle d’un soixante-huitard de gauche, en revanche, serait subversive, libératrice, presque pédagogique. Un passage initiatique travesti en transgression philosophique. Ainsi, le patriarcat cinématographique incarne le “père tout-puissant” qu’il faut abattre. Tandis que le patriarcat intellectuel, lui, se rêve en psychanalyste libérateur, et s’offre le luxe de transformer les plaignantes en simples “signifiants flottants”. Dans cette lecture, les victimes deviennent un détail. Elles ne sont plus que “matériau clinique”. L’historien Jean Garrigues le disait à propos de Depardieu : « Quand l’artiste devient symbole d’un système, chaque accusation prend valeur de procès collectif. » Pour Miller, le procès symbolique n’a pas eu lieu. Parce qu’il n’arrange pas le récit, parce qu’il ne cadre pas avec les indignations commodes. La justice dira ce qu’il en est. Mais la justice médiatique, elle, a déjà tranché : l’indignation n’est pas universelle. Elle choisit ses cibles, ses symboles et ses camps. Dis-moi qui est ton bourreau, je te dirai si tu es une victime. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Séminaire imaginaire du professeur Miller sur… le cas Miller Salle bondée, auditoire feutré. Le maître s’avance, sourire en coin. Carnets ouverts, regards suspendus. La voix tombe, grave et théâtrale. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne
- Les morts invisibles du progrès | TSVmag.com
Les morts invisibles du progrès — À lire sur TSVmag.com, média indépendant augmenté. 💙 S’abonner 🔑 Accéder 🔎 Rechercher 🎯 Un autre journalisme est possible 👁️ TSVmag, un média libre, indépendant et participatif 💡 Parce que la vérité ne vous fait pas peur 🧠 Et que penser, c’est déjà agir ! ✍️ Abonnez-vous Neuro News Partager, c'est soutenir 👉 Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien 📬 Courriel 🧠 NeuroNews à la Une Soutenir 🧡 S'abonner 🎭 BlagooNet du jour 🔍 Recherche Les morts invisibles du progrès Frison Gaspier Un article de À l’aube, la garrigue d’Aumelas exhale une odeur âcre de thym froissé. Le vent s’y lève tôt, siffle entre les pierres sèches, soulève la poussière et fait bruisser les ailes de quelques passereaux matinaux. Au loin, des silhouettes blanches tournent lentement dans le ciel encore pâle — les pales d’un parc éolien. Vos articles Favoris à retrouver dans votre cockpit ✨ ... 🎲 À lire aussi (au hasard) Frison Gaspier Immobiles à distance, mais lancées à toute vitesse à leur sommet. Un ballet silencieux. Presque trop parfait. 160 oiseaux, un seul parc : Les morts invisibles du progrès Ce matin-là, il n’y a pas de sang. Juste une plume rousse qui virevolte, puis retombe sur le gravier. Et pourtant, 160 oiseaux protégés ont été retrouvés morts ces derniers mois. Percutés. Tranchés. Déchiquetés. Le 7 avril, un tribunal a suspendu le fonctionnement du parc d’Aumelas. Une première en France. Un petit séisme dans le grand récit de la transition énergétique. Le vent, cette force ancienne, fut longtemps le complice des bergers, des marins, des semeurs. Aujourd’hui, il est devenu le totem moderne de notre salut climatique. Mais peut-on vraiment sauver le monde en faisant mourir ceux qui le peuplent ? On imagine mal ce que signifie « 160 oiseaux ». Ce n’est pas un chiffre, c’est une hécatombe silencieuse. Aucun cri, pas de funérailles. Juste des plumes au sol. Et une question gênante : peut-on tuer pour sauver ? L’ironie est cruelle. L’éolien s’est imposé comme une énergie verte, propre, douce. Mais chaque turbine est une tour de guet aveugle, un danger suspendu au vent. Les oiseaux migrateurs, les rapaces, les chauves-souris aussi — tous les passagers du ciel — paient le prix du progrès. Évidemment, le parc d’Aumelas n’est pas un boucher. Il alimente des foyers, répond à une urgence climatique. Il est légal, réglementé, évalué. Mais entre les lignes des rapports d’impact, il y a ces morts invisibles, ignorées dans les calculs de rendement. Un milan royal vaut-il moins qu’un mégawatt ? Le progrès, parfois, a les mains propres mais le sol rouge. Ce cas révèle surtout un malaise plus profond. Nous pensions la transition énergétique comme un chemin sans pertes. Une nouvelle promesse de pureté. Mais chaque solution technique produit ses ombres. Éoliennes, panneaux solaires, barrages : la nature n’est jamais indemne quand l’homme décide de la sauver. Elle est déplacée, blessée, remodelée. Ce n’est pas une raison pour ne rien faire. C’est une invitation à regarder plus loin que nos bilans carbone . Et à ne pas laisser les oiseaux mourir pour que nos consciences s’allègent. comments debug Commentaires Se connecter Rédigez un commentaire... Rédigez un commentaire... Partagez vos idées Soyez le premier à rédiger un commentaire. Partager cet article Facebook X (Twitter) LinkedIn Copier le lien TSVmag est gratuit à lire, mais pas gratuit à produire. 💬 Aidez-nous à rester indépendants 👉 S'abonner 🧠 Soutenir Pour aller plus loin dans cette réflexion 🧠 le Bonus réservé à nos abonnés Vous faites vivre ce média, la suite vous est réservée... Quand le vert devient gris Il y a des idées si belles qu’on préfère ne pas regarder ce qu’elles écrasent en passant. L’énergie verte, parée de toutes les vertus, est de celles-là. Elle promet la pureté dans un monde souillé. Elle brille sur nos toits, chante dans nos vallées, danse dans le vent. Et pourtant, elle saigne, elle tue, elle exproprie. Bonus Abonné ✨ Ce bonus exclusif est disponible pour les abonnés de la NeuroSphère. 🧠 12 € par an - Ce n’est pas un abonnement... C’est un acte de soutien ! S'abonner 🌐 💬 📢 🚀 Connectés. Inspirés. Amplifiés. Propulsés. Je soutiens 🔔 je m'abonne











